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Like a taste of deja-vu… [Connezra]
New Orleans Institute :: Territoire des Shadowhunters :: L'Institut :: Cellules de détention


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Mer 10 Fév - 23:24


Like a taste of deja-vu…
Ezra-Yan ft Connor ft Shane (pnj)
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Shane avait l’habitude de se prendre des peignées. Depuis mômes, il n’était pas du genre remuant comme son cadet, mais pas franchement facile. Il avait par mainte fois tâter des battoirs impressionnants de son père – la grande taille venant de ce côté-ci de la famille – avant d’opposer ses divergences d’opinions avec le suivant. Néanmoins, en tant que grand frère, et premier né, il avait toujours pris le pli d’avoir le dessus sur tout, en véritable meneur. C’était surtout qu’il détestait avoir quelqu’un au-dessus de lui. Une particularité de caractère qu’il partageait avec le plus jeune de ses frères. Bien qu’à l’instar de Najdan, lui cherchait toujours à évincer ses rivaux, par n’importe quel moyen. Il n’avait aucun problème de fierté mal placé, et n’avait par conséquent aucun scrupule à faire des coups en traitre. Une des raisons principales pour laquelle il avait toujours eut le dessus sur son cadet, en plus du fait qu’il disposait d’une véritable force brute. Ainsi que de sept années d’écart.
Par conséquent, en revenant à la Nouvelle-Orléans, Shane ne se faisait pas vraiment de bile, de tomber sur lui. Et encore moins sur Roman qui - bien qu’il l’ait foutu à la porte de chez leurs parents, il y a plusieurs années – s’évertuait à être comme la Suisse.

En tout cas, il n’avait pas du tout été surpris de constater que la modération de son frère ne lui était toujours pas apparu, pour ce qui a trait à l’alcool, ainsi qu’à la drogue. Le brun trouvait ça amusant également, qu’il soit toujours aussi chatouilleux à son égard. Bien qu’il ne se serait pas imaginé lui faire perdre patience aussi rapidement. La seule mention de son ami, au look de surfeur, qu’il avait abordé un peu plus tôt dans la soirée, puis de leur frère, avait suffi pour le faire dégonder, réglant le sort de son verre sur le comptoir, puis leur compte dehors. Lui qui l’avait connu un peu plus patient…
En revanche, ce qui l’avait réellement pris au dépourvu, fut la force incroyable qu’il avait déployé, pour l’envoyer valser contre le mur du club. Aucune drogue, à sa connaissance, ne donnait ce genre de puissance, ni n’opérait de changement si radical sur la couleur des yeux. Ou encore, affublait le junky des griffes acérées. Shane n’avait pas rêvé, et avait bien vu ce qu’il ce qu’il se passait sous son nez. Après tout, sa pomme se trouvait au première loge.
Cette force, qu’il ne lui connaissait pas, se trouvait vraiment impressionnante… Puis il était presque sûr d’avoir vu la blessure de ses phalanges se refermer instantanément, après qu’il l’a évité de justesse et qu’elles ne rencontrent le mur. Au lieu de lui briser la mâchoire… Le quarantenaire ne s’était jamais vraiment sentit en danger, quelque soit la situation dans laquelle il pouvait se trouver. Cependant, face à son cadet ce soir-là, cet instinct commençait doucement à le chatouiller. Au bout de quelques échanges, esquiver ses assauts lui avait semblé bien plus judicieux, que de tenter d’y répondre. D’autant plus que le brun avait plus l’impression que ses propres coups, lui faisaient le simple effet d’une caresse.
Ça lui faisait mal de l’avouer, mais heureusement que cette fille était intervenue, telle une Wonder Woman blonde. Qui sait comment ça se serait fini… D’ailleurs, ça lui revenait maintenant d’où il l’avait déjà vu. En Angleterre, y a un sacré bout de temps maintenant. Cependant, ça n’avait pas franchement d’importance.

L’homme ne se souvenait plus très bien de ce qu’il s’était passé ensuite. Son esprit se trouvait un peu trop dans les vapes pour ça. Néanmoins, une chose se était sûr : on l’avait séparé de la furie qui lui servait de frère. Il n’allait pas franchement s’en plaindre.
Lui-même venait de retrouver ses esprits, dans un endroit qu’il ne connaissait pas, puis qui ne ressemblait ni à un hôpital et encore moins à un poste de police. Envoyer une troisième fois ce cher Najdan derrière les barreaux serait d’une grande ironie. Mais il ne se sentait pas d’humeur… Bien que ce soit là que se trouvait la place d’un chien de son espèce : dans une cage. Cependant, il estimait qu’il y avait bien trop à découvrir. Par conséquent, le laisser dehors lui semblait bien plus intéressant.
Et tandis que son regard balayait l’endroit où il se trouvait, tombant sur la présence d’un chaperon, il se demandait sur quel tableau jouer. Entre l’innocente et ignorante victime, ou celui qui savait tout. Le floridien en avait vu des trucs étranges et inexpliqués au cours de ses voyages, mais il ne serait pas douté qu’il pourrait y en avoir un au sein de sa famille. Bien que son petit frère soit le plus à même des quatre, à se choper ce genre de bizarrerie. Ça ne l’étonnait qu’à moitié, que le sort soit tomber sur sa poire.

Son esprit reprenait doucement conscience de son corps, ainsi que des douleurs qui l’assaillirent. Un mal pulsait sous son crâne, tandis qu’une chaleur désagréable montait de ses côtes, puis de son bras. Un bref examen vers le tissu déchiré - ses doigts écartèrent délicatement les bords découpés – lui indiqua qu’on lui avait dispensé les premiers soins. Sympas. Ce foutu pensement le démangeait déjà…
Faisant glisser ses jambes sur le côté, le quarantenaire se redressa, pour s’assoir sur le bord du lit. Chose qu’il regretta, à la seconde où son mouvement fut amorcé.
Serrant les dents, il étouffa un gémissement, se retenant les côtes dans un reflexe stupide, comme si ça allait atténuer la douleur.
- « Vous devriez éviter de bouger. Que lança son garde malade, un peu trop autoritaire à son goût, dans son dos, à qui la plainte n’avait visiblement pas échappé. Vous avez une ou plusieurs côtes cassées.
Encore un qui méritait la palme de l’évidence… Comme s’il n’avait pas lui-même conscience de sa propre carcasse. Merci l’abruti tatoué.
- Vous en faites pas, c’est pas mon premier rodéo. Que répondit Shane, sur un ton bien plus poli que ses pensées. Mais si vous avez un camion d’aspirine, ou un tonneau de gin, j’suis preneur… »
L’homme s’apprêta d’ailleurs à lui demander où il se trouvait, quand le son de la porte lui fit tourner la tête pour mirer par-dessus son épaule. Un gamin pas plus vieux que son chaperon venait de débarquer, imposant une certaine tension dans la pièce. Le brun connaissait bien ce regard, que lui lança le premier tatoué. Ce regard qui faisait comprendre qu’il était en trop. Roman avait exactement le même. S’en était presque amusant ! Cependant, le blessé se détourna bien vite de l’échange des deux encrés, trouvant bien plus d’intérêt pour ses pompes, jusqu’à ce qu’il entende le panneau se refermer un peu sèchement. Fin de l’acte.
- « J’ai comme l’impression qu’c’est pas l’grand amour. » Qu’il lança sans même vérifier qui se trouvait là.
Bien qu’il pariât sur le frisé. Mais de toute façon la remarque valait autant pour les deux, alors qu’importe. Puis il avait bien trop mal au crâne, pour en avoir réellement quelque chose à foutre…


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Ezra-Yan Orchard
Ezra-Yan Orchard
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Ft. : Andy LaPlegua
Couleur paroles : #66cccc

Alignement : Neutre
Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant.
Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur.
Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui

Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride.
Âge : 39 balais
Métier : Assistant mécano et éducateur canin
Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield
Orientation : Hétéro, la plupart du temps...
Statut civil : Célibataire.
Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique.
Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms

Feuille de personnage
Force:
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Agilité:
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Lun 24 Mai - 17:08


Like a taste of deja-vu...





Ce n'était pas la première fois que le Néphilim parcourait les couloirs de sa chère Institut alors que la nuit était belle et bien entamée, la lune bien haute dans le ciel témoin de l'heure tardive qu'il était. Il n'était d'ailleurs pas le seul oiseau de nuit encore debout dans l'immense bâtisse, croisant de temps à autres quelques camarades rentrés de mission ou d'autres se préparant à sortir. Du plus loin qu'il puisse se souvenir, jamais il n'avait vu l'Institut vide, qu'il fasse grand jour ou bien nuit noire : il y avait toujours une âme pour arpenter ses longs couloirs, toujours des bruits de pas ou de conversations derrière les portes fermées. Connor adorait déambuler sans but précis le long des hauts murs et laisser le brouhaha feutré bercer ses pensées. Et en ce moment il en avait bien besoin, son parabataï aux abonnés absents parti en mission le matin même. Le brun n'était jamais à l'aise lorsqu'ils étaient tous deux séparés bien qu'il ressentait au fond de son cœur la présence de son frère. Habituellement, il s'arrangeait toujours pour partir de son côté afin de s'occuper l'esprit le temps qu'ils soient de nouveau réunis, mais il n'avait pu trouver de mission aujourd'hui. S'ennuyer n'était pas son fort lui qui était d'un tempérament impulsif et peu enclin à s'assoir sur une chaise à ne rien faire, aussi avait-il rapidement quitté sa chambre sans quoi le sol aurait été marqué d'un cercle parfait à force d'y faire les cent pas.

Après plusieurs longues minutes de marche, il atteignit bientôt l'aile droite de la cathédrale lorsque l'ambiance se fit soudainement plus sonore. Intrigué, Connor poussa la lourde porte qui ouvrait sur une grande pièce lumineuse et sur sa droite, aperçu un petit groupe de shadowhunters luttant contre un poids mort dans leur bras, montant avec difficultés les marches menant à son étage. Fronçant les sourcils, il observa la drôle de clique passer devant lui avant de couler son regard sur l'homme qu'ils étaient en train de porter à bout de bras. Les tatouages à outrance aurait dû lui mettre la puce à l'oreille  - pardonnez l'expression -  mais il fut quand même surprit de reconnaître le visage qui s'éloignait peu à peu en direction des cellules. Ezra-Yan avait l'air complètement sonné, sa tête se balançant au rythme des pas des Néphilims qui se le coltinaient et ses yeux papillonnant à vitesse grand V. Il avait l'air d'une loque silencieuse, si bien que sans ses fameuses répliques trouvées dans il ne savait qu'elle sachet de bonbons, il avait bien faillit ne pas l'identifier. Il entama un pas dans la direction du trio (parce qu'il fallait bien deux bons gars pour porter le molosse), quand une voix le stoppa dans son action.
« Connor ! »
Il se détourna, reconnaissant la voix qui l'avait interpellé et salua la nouvelle venue d'un léger mouvement de tête, reportant son attention sur le petit groupe qui disparaissait au tournant du couloir. Il attendit que Myrcella atteigne sa hauteur avant de la gratifier d'un regard interrogateur qui s'accentua lorsqu'il posa les yeux sur son visage : ses traits étaient si tirés qu'on aurait dit qu'elle avait lutté toute la nuit avec un démon pour finir par affronter toute sa famille.
« Tu m'expliques ? »
Elle hésita, comme si se rappeler les évènement passés la mettrait soudainement sur les rotules, mais elle prit une profonde inspiration pour se donner du courage et entama ses explications.
« Par quoi commencer... Elle soupira une énième fois avant de passer ses doigts sur ses yeux fatigués. Disons simplement qu'il y a eut bagarre et qu'il a complètement perdu la boule... fit-elle en désignant d'une main faible l'endroit où se tenait le trio quelques minutes avant. « Et dire que je n'étais même pas en service... » pesta-t-elle en dépoussiérant sa tenue de civil.
« Il a perdu le contrôle ? » souffla Connor dubitatif, fronçant les sourcils alors que le souvenir de son dernier combat contre le loup lui revenait en mémoire.
« T'as l'air surprit... Tu le connais ? »
Le brun secoua négativement la tête.
« Disons que j'aimerai bien savoir qui a pu le mettre dans un état pareil... »
Il était loin d'en connaître un rayon sur le personnage d'Ezra-Yan, mais entendre que quelqu'un ait pu lui faire perdre ses moyens et l'enrager au point de complètement lui faire lâcher prise le surprenait. Sa curiosité était piquée au vif...
Myrcella se racla soudainement la gorge :
« Pour ce qui est de l'état de légume...ça c'est moi... fit-elle en désignant son taser accroché à sa ceinture. Le véritable fauteur de trouble est à l'infirmerie si tu veux. Terrestre... On doit vérifier ce qu'il a vu et ce qu'il a comprit, mais je n'ai pas encore eut l'occasion de le faire. J'emmenais le loup en cellule lorsque je suis tombée sur toi. »
Connor eut un instant d'hésitation face au pronom que la jeune femme avait utilisé pour désigner l'adversaire, encore plus intrigué et surprit par la relation qu'il pouvait avoir avec le tatoué mais se reprit bien vite, trop heureux de se changer les idées plutôt que de ruminer encore plusieurs heures tout seul dans sa chambre.
« Ok, je m'en occupe. » déclara-t-il.
Il salua Myrcella avant de descendre les escaliers, cette dernière continuant son chemin et emboitant le pas du trio vers la prison, un énième soupir s'échappant de ses lèvres.

Connor ne mit pas longtemps à atteindre la porte de l'infirmerie et n'attendit pas une seconde de plus avant de l'ouvrir. Son regard tomba d'abord sur le dos qui appartenait surement au Terrestre avant de se diriger vers celui froid et plein de haine de son chaperon. Il n'était clairement pas le bienvenu dans cette pièce mais qu'en avait-il à faire. Il ignora  - comme il avait l'habitude de faire avec tous ceux qui le regardait de travers -  la tension qui s'était installée à la minute où il était entré et reporta son attention sur l'homme assit plus loin.
« Je prends la relève, tu peux attendre dehors. » dit-il sans animosité.
« J'ai des ordres ! » siffla l'autre, peu enclin à laisser sa place au traître.
« Tu peux les suivre dehors... » continua-t-il, perdant rapidement patience  - il en avait rarement beaucoup avec ces types là. L'autre resta à sa place pendant plusieurs longues secondes avant de se détourner et d'attraper la poignée de la porte. Il l'enclencha et l'ouvrit sans ménagement, la refermant d'un coup sec sans lâcher la moindre phrase. Le brun savait qu'il n'en pensait pas moins...

« J’ai comme l’impression qu’c’est pas l’grand amour. » commença le Terrestre sans se retourner, faisant lâcher un léger soupir au Néphilim.
« J'survivrai... »
Ce dernier s'avança à hauteur du nouveau résident de l'Institut et se plaça à quelques pas de lui, les bras croisés sur sa poitrine et l'œil réellement curieux. Il l'étudia de la tête aux pieds avant de s'assoir sur le lit d'en face, ne le quittant pas des yeux. Il s'attarda sur les bandages dont son corps était recouvert, surprit qu'il puisse se tenir dans cette position sans perdre connaissance.
« Pareil pour vous on dirait... » lui retourna-t-il sa remarque, faisant référence à l'état dans lequel lui et Ray étaient.
Il était réellement curieux de savoir ce qu'il s'était passé, mais la voix de Zachary lui rappela rapidement à l'oreille son devoir de Néphilim et ce dernier se réajusta sur le lit avant de reporter son attention sur l'inconnu.
« Vous avez pris de sacrés coups avant que ma collègue ait pu vous séparer de l'autre énergumène... Vous rappelez-vous ce qui s'est passé ? »
Ou, pour demander plus crument, se rappelait-il les yeux verts, les griffes, les blessures soignées en quatrième vitesse et les grognements inhumains ? Avait-il vu quoi que ce soit ? S'était-il transformé devant lui ? Myrcella n'avait pas eu le temps de lui expliquer en détail leur altercation, aussi ne savait-il pas à quel point ils pouvaient être dans la merde...
Connor Nightingale
Connor Nightingale
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Ft. : Bob Morley
Alignement : Bon
Allégeance : L'Enclave, la famille Winterscar
Parabatai : Zachary Winterscar
Armes : Double-dagues, poignard séraphique

Origines : Américain
Âge : 26 ans
Métier : Chasseur shadowhunter
Résidence : A l'Institut de la New Orléans
Orientation : Homosexuel
Statut civil : Célibataire
Généalogie : Jim Nightingale | père
shadowhunter en cavale après sa trahison en juillet 2011.

Sully Nightingale | mère
exécutée pour trahison.

Feuille de personnage
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Dim 20 Juin - 1:05


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Ezra-Yan ft Connor ft Shane (pnj)
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Bien qu’il n’écoutait que d’une oreille distraite, Shane ne perdit pas vraiment une miette de l’échange qui se déroulait derrière lui. Il avait depuis bien longtemps apprit que les informations se prenaient dans tous les moindres détails. La tension palpable lui indiqua que le nouveau venu se trouvait persona non grata, et à en juger du ton sur lequel il répondit au second, celui-ci n’avait pas le monopole de sa haine envers le frisé. Son air blasé, lui indiqua également que ça ne paraissait pas dater d’hier. Compte tenu de leur jeune âge, sans doute une sombre histoire d’accident, dont il serait le fautif aux yeux des autres, ou un héritage parental. Les enfants trinquent toujours pour les bévues de leurs géniteurs, rien que pour le fait de porter leur nom et leur sang. Le brun connaissait par cœur ce genre de situation. Sauf que dans son cas, il savait parfaitement en être la très grande cause. Il ne se sentait tout simplement pas coupable. Puis en avait franchement rien à faire de l’opinion des autres.
Ses sourcils se froncèrent néanmoins, en s’apercevant que tous ceux qu’ils avaient croisé jusqu’ici portaient tous les mêmes tatouages. Qu’il jugea d’ailleurs d’un goût pour le moins douteux. Lui qui pensait cette mode morte avec les années 2000, fallait croire qu’ils existaient encore quelque résistant à la tendance. Leur attitude démontrait également qu’ils suivaient des ordres d’une instance supérieur, puis de ce qu’il avait constaté du combat entre son frère et la blonde, ils devaient suivre un entrainement plus que rigoureux. Il avait donc affaire à une organisation foutrement bien ficelée. Sans doute plus une sorte de nouvelle secte, à juger de la gueule des infrastructures et du jeune âge de ceux qu’ils avaient déjà croisé, qu’un gang. Les gangs n’étaient pas souvent aussi bien organisés. Ça sentait trop la chose un peu plus "officielle", et il n’avait pas non plus remarquer d’arme dissimulée. Dommage, ça aurait put lui servir le cas échéant. Se grattant l’arrière de la tête, l’homme se demanda dans quoi il avait pu être embarqué, et de quelle manière il pourrait tourner la chose à son avantage.

La porte claqua dans son dos, suite au bref échange, meurtrissant son crâne malmené. Les doigts aux phalanges meurtries de l’anglo-serbe se portèrent à ses tempes, les massant dans une faible grimace douloureuse, rêvant de trouver un quelconque substitut pour calmer les maux qui tambourinaient sous sa boite crânienne. C’est qu’il n’avait plus l’habitude d’encaisser des coups aussi violents. En temps normal, c’est lui qui les donnait, pas l’inverse.
Reportant son attention sur son nouveau chaperon, la réponse qu’il fit à sa compassion déguisée, apporta quelques confirmations à ses déductions. Il allait le plaindre… N’avait-il rien d’autre à foutre de sa nuit, que de venir lui tenir la jambe, sans avoir la décence de lui apporter de quoi soulager son mal ? Sauf s’il arrivait avec une pelle pour l’achever, le frisé n’allait en rien arrangé à sa situation. Mais soit…
Celui-ci le détailla, l’air un peu trop curieux à son goût, avant de s’assoir sur le lit face à lui, puis de lui retourner sa réplique. Un léger rire, qui ressemblant plus à s’y méprendre à un grondement, secoua sa cage thoracique, pour s’échapper de ses lèvres tordues d’un rictus douloureux.
- « Je survivrais. » Qu’il ne put s’empêcher de lâcher, copiant sans honte son jeune interlocuteur.
Il avait connu pire avec Najdan et inversement. Bien pire…
Et en songeant à son cher petit frère, il devait bien se trouver quelque part, dans cet étrange endroit. Très certainement dans un état bien plus pitoyable que le siens, et dans un état de lucidité plus que douteux. Le coup de jus dont l’avait gratifié la blonde, n’avait pas du tout dû arranger la condition de sa pauvre cervelle, ramollie par l’alcool et autres substances, dont il était friand. Ça ne l’étonnait même pas que son cadet n’ait toujours pas décroché définitivement d’ailleurs, malgré toutes les désintoxes qu’il avait subi, en prison et ailleurs. Sa volonté pour ce genre de chose, était vraiment à la hauteur de sa paresse si caractéristique. Affligeant…
Qu’il soit encore en vie à bientôt quarante ans, en revanche semblait relever de l’exploit. Surtout qu’aux dernières nouvelles - que lui avait lâché sa mère, aux bords des larmes, il y a quelques années – son cadet commençait à montrer de sérieux problème de santé, au niveau du foie. Et d’autre chose, jugée à l’époque inquiétante, qu’il avait oublié. Qu’il n’ait pas encore la cervelle totalement cramée, et les organes internes à l’état de raisin sec, lui semblait relever d’une véritable curiosité scientifique ! Quoi que… leur grand-père leur avait toujours vanté les mérites prodigieux de la conservation par l’alcool, tandis qu’il préparait sa gnole maison, dans son vieux cabanon infesté d’alligator. Sans doute que ce qui se vérifiait pour les fruits, s’avérait pareil pour le corps humain ? Concernant Najdan, plus rien ne l’étonnait vraiment.
Sa main passa à l’arrière de sa nuque, son front pencha vers ses genoux, dissimulant quelque peu le sourire qui étira ses lèvres, en pensant à la rudesse de sa prochaine descente.

Les mots du gamin le tirèrent de ses pensées, et il ne put s’empêcher de sourire au mot « énergumène ». Une faible définition, à son sens, pour qualifier le chien sauvage qu’était son cher petit frère. Mais plus il le détaillait à son tour, plus le brun lui faisait quelque peu penser à sa cadette. La même curiosité dans le regard, malgré le fait qu’il veuille se donner un air sérieux et plus "professionnel". Ce changement d’attitude l’amusa quelque peu, même s’il ne put s’empêcher de se demander ce que ça pouvait bien lui foutre, ce qu’il avait bien put se passer. Et quelque chose lui disait que ça ne concernait pas que sa seule et unique personne. Ses iris azurs se plantèrent dans les siens. Commencer par lui dire où il se trouvait aurait été sans doute été plus indiquer, juste histoire d’endormir un peu sa vigilance. Raté… Shane n’était pas assez con pour ne pas s’apercevoir qu’il avait affaire à un interrogatoire déguisé. Il avait croisé assez de flic dans sa vie, sans compter son passage en centre de détention juvénile, pour ne pas connaître les combines. Et il savait parfaitement que le gamin ne lui lâcherait rien, sans savoir au préalable ce dont son interlocuteur avait connaissance. Logique… Le hic, c’est que Shane n’était pas vraiment sûr de le savoir réellement.
Son regard dériva par-dessus l’épaule de son vis-à-vis pour balayer la pièce. C’est drôle, mais il avait comme un goût de déjà-vu. Ça lui rappelait cette affaire foireuse, qui l’avait conduit au Nouveau-Mexique, et cette fille qu’il avait rencontrée là-bas. Tatouages bizarres, comportement bizarre… Avec elle, il avait vécu tout un tas de trucs bizarres et inexpliquées. Voir inqualifiables… Finir au pieu avec elle, lui avait semblé être l’acte le moins étrange de toute leur relation. A bien y repenser…
Souvent, Shane avait l’impression de vivre un épisode de cette série que regardait sa sœur… Celle avec les deux abrutis de frères, qui passent leur vie à se sauver le cul, en se foutant totalement du bordel incroyable qu’ils soulèvent autour. Avec leur lot de morts… C’était quoi le nom déjà ?
Peu importe… En tout cas, il semblait au brun qu’il tournait actuellement une nouvelle saison exclusive…

La migraine pulsa de nouveau sous son crâne, lui faisant perdre le fil de sa pensée, tandis que ses globes rougis se fixaient de nouveau sur le tatoué.
- « J’me rappel que j’me suis rincé l’gosier au Pray On Bourbon. Que commença Shane, faisant semblant d’avoir besoin de réfléchir. Puis qu’après une suite d’évènements, l’autre énergumène, il fit exprès de reprendre ses mots, tout en prenant soin de les appuyer, s’est transformé en la version Venom de Wolverine… »
Ses yeux soudainement verts, puis ses griffes qui lui avaient lacérées le bras… Il ne les avait pas rêvés. L’homme pouvait encore en sentir la brûlure dans sa chair. Son regard dériva vers la chaise, postée à côté de la table de chevet de fortune, qui séparaient toutes deux leur lit, où reposait une partie de ses vêtements. Il avisa la manche déchiquetée de sa veste, à l’endroit où les serres avaient frappé. Ce n’était pas assez net pour ressembler à une coupure au couteau. De toute manière, il lui suffisait de retirer le bandage pour le constater. Manquerait plus qu’il ait besoin d’un vaccin contre la rage, ou une autre saloperie du style…
Ses mires se détachèrent de la bande, qui enserrait son biceps, pour dériver vaguement vers son interlocuteur.
- « D’toute façon, depuis qu’il est en âge d’ramper, il a toujours été fourré avec n’importe quels bestiaux, de tous venins et d’tous crocs. Ses épaules s’haussèrent douloureusement. Les parents ont dû l’faire vacciner contre la rage depuis belle lurette… »
La fin de sa phrase s’évanouit, fronçant quelque peu les sourcils face à son air surprit. Oups… Il avait dit un gros mot ? Parents peut-être ? Si tant est qu’il en ait quelque chose à carrer de leur filiation, qu’est ce qui pouvait vraiment le surprendre là-dedans ? Très certainement encore un enfant unique, qui ne concevait uniquement la famille, que par élan d’amour fraternel et de guimauve. Mauvaise pioche. Ceci dit, ce n’était pas comme si c’était une légende urbaine, que des frères se battent entre eux. Les sœurs ne sont jamais en reste non plus... Pas de quoi se relever la nuit !
Cependant, ce qui importait le plus à l’aîné Orchard-Ikovni, était de tirer les vers du nez au gamin qui lui faisait face.
- « De toute manière, j’sais ce que j’ai vu et c’qui s’est passé. Mais quelque chose me dit que de toute façon, t’en sais bien plus que moi. Son visage se dressa pour balayer la pièce dans laquelle ils se trouvaient tous les deux. Je n’suis clairement pas dans un hosto, et t’es encore moins flic que j’suis none. Du coup, qu’est ce qui peut bien pousser une bande de gamin, à s’mêler d’une dispute entre frangin ? Surtout qu’ta copine aurait put s’en tirer plus mal que moi. Ses pattes aux phalanges écorchées se posèrent sur ses cuisses, ses iris bleues toisèrent son interlocuteur, puis se reculant sur le matelas, il esquissa une grimace alors qu’il pivota pour se rallonger à demi sur le lit, le dos calé dans l’oreiller. Du coup je me demande si vous n’êtes pas une bande de joyeux bon samaritain, avec un sérieux syndrome du héros. Ou une secte new wave à la recherche, originale, de financement. Un sourire se plaqua sur ses lippes, comme s’il se moquait lui-même de ce qu’il venait dire. Monnayer un sauvetage, même dit comme ça, ça semblait improbable. Mais tout simplement, son visage se tourna vers lui, le transperçant du regard, tu connais mon ptit frère, et tu veux savoir c’qui a put faire chier à c’point-là l’animal, là où t’as échoué. Il a un art inné, pour s’faire des potes… »
Retournant à la contemplation de ses pieds, Shane se prit à se demander, dans quel genre de cellule crasseuse ils avaient bien pu coller le chien qu’il était. Faut croire que le dicton « jamais deux sans trois » s’appliquait vraiment à merveille. Et cette seule pensée suffit à étirer le coin de ses lèvres, d’un sourire satisfait.

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Ezra-Yan Orchard
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Alignement : Neutre
Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant.
Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur.
Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui

Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride.
Âge : 39 balais
Métier : Assistant mécano et éducateur canin
Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield
Orientation : Hétéro, la plupart du temps...
Statut civil : Célibataire.
Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique.
Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms

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Lun 19 Sep - 18:36


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Ce Terrestre était du genre comique, paraissait-il. Voire quelque peu arrogant. Etrangement, Connor distinguait chez lui quelques caractéristiques qu'il avait déjà pu noter chez le loup désormais enfermé dans une des cellules de l'Institut : sourire en coin, regard sérieux mais malicieux. Mesquin. Son attitude lui rappelait Orchard ; aussi -  lorsque pour toute réponse, il réemploya ses propres mots  - le brun ne pu s'empêcher de plisser légèrement les yeux. "Je survivrais" qu'il lui avait ironiquement sorti. Son calme olympien aurait presque déconcerté Connor.
Mais ce dernier ne releva pas : il avait l'habitude avec le tatoué. Ce n'était pas l'envie qui lui manquait cependant : autant connaissait-il le caractère insolent, joueur et profondément emmerdant d'Ezra, autant cet homme face à lui ne lui inspirait aucune sympathie. Connor n'était pas du genre à juger les gens sur une première impression, mais il fallait avouer que le blessé n'était pas d'opté d'une bouille amicale. Ce n'était pas non plus le cas de l'autre molosse à vrai dire, loin d'avoir une auréole au-dessus de la tête... Mais ce Terrestre avait un truc en plus qui lui donnerait presque des frissons... Connor n'avait qu'une hâte, en finir avec lui pour enfin se rendre aux cellules et immortaliser cet instant. Il avait une revanche à prendre après tout.

Il le laissa déblatérer son discours sans rien dire, ignorant une fois encore l'amusement qu'il semblait ressentir en utilisant de nouveau ses propres mots. Il lui détaillait la soirée, la décrivant comme n'importe quel humain lambda le ferait : une soirée tranquille au bar somme toute tout à fait normale. Tout terrestre en contact avec le monde obscur continuerait son récit de la manière la plus banale possible, remplaçant tous détails bizarrement fantastiques par d'autres correspondant à sa réalité. Mais pas celui-ci.
Au mot "transformation", Connor tiqua. Il ne pouvait être sûr que l'homme parlait bel et bien d'une transformation, au sens littéral, ou s'il faisait référence à un changement brusque d'attitude -  connaissant l'animal en question, ça ne l'étonnerait pas. Le brun suivit le regard de son interlocuteur jusqu'aux vêtements posés sur une chaise, juste à côté de lui, distinguant parmi les plis le tissus déchiré, avant de reporter son attention sur son bras bandé. Si la griffure d'un loup pouvait déclencher la transition, le cas était rare. La prochaine pleine lune était dans deux jours, d'ici là, aucun moyen de savoir s'il était bel et bien contaminé... Ils devraient surement le garder en observation et peut-être en informer Oskar Petersen. Il serait de mauvaise augure de garder cet incident secret alors qu'un loup-garou était impliqué...
Les mots continuaient d'affluer de la bouche du Terrestre, sans jamais effleurer la réalité : sournois, c'était comme s'il tournait autour du pot, attendant d'avoir la confirmation de la part du Néphilim. L'homme était malin et attendait clairement que les réponses viennent d'elles-mêmes. Et ce fut au mot "parents" que Connor tiqua pour la seconde fois de la soirée. Il faillit glisser du lit sur lequel il était assit. Orchard avait un frère... Tout lui semblait plus clair d'un coup : ce sentiment qu'il avait en observant le blessé, c'était donc ça. Sa manière de parler lui rappelait celle du loup et si de prime abord, ces deux-là étaient très différents, Connor décelait chez ces deux individus plusieurs détails très similaires. Cette arrogance dans le regard par exemple, qui avait le don de le mettre hors de lui.
« Des frangins... souffla-t-il, penchant sa tête sur le côté en posant un nouveau regard éclairé sur l'énergumène devant lui. Ceci explique cela. »

La curiosité le piquait au vif. Lui qui était fils unique ne pouvait décemment pas comprendre les relations complexes que pouvaient avoir des frères de sang. Avec pour seul exemple celle qu'il partage avec son parabataï, il ne pouvait concevoir le fait que deux membres d'une même famille puisse se mettre dans un état aussi lamentable (sans compter la relation qu'il avait avec son propre père, c'était là une toute autre histoire). Transformé, Orchard aurait pu le tuer... Alors oui, il aurait bien aimer savoir "c’qui a put faire chier à c’point-là l’animal".
« A ce rythme là, ce n'est plus un art, c'est une vocation. » dit-il, faisant couler son œil sur les nombreux bleus et autres joyeusetés qui parcouraient son visage. Connor se redressa, croisant les bras sur son torse avant de toiser le Terrestre du regard.
« Une soirée arrosée qui tourne mal, ce n'est pas très étonnant, surtout à la Nouvelle-Orléans. Et encore moins entre deux frangins. C'est vrai que savoir ce qui a pu le faire sortir de ses gongs me titille, mais quelque chose me dit que vous n'y êtes pas pour rien. Vous le connaissez, vous savez ce qui le fou en rogne et comment l'exploiter. Un jeu d'enfant en soi, pas vrai ? » Il guetta la réaction de son interlocuteur avant de se frotter la tête et de se relever, s'éloignant de quelques pas avant de se retourner dans sa direction. « Pour votre information, vous êtes à l'Institut. Nous gérons les cas perdus comme votre frère et intervenons dès que ça dégénère. Il est d'ailleurs actuellement en cellule de dégrisement. Vu l'état dans lequel il est, il ne devrait pas se relever avant un moment... » Pas faux, mais pas vrai non plus. Avec ce genre d'individus, mieux valait lui offrir une petite vérité plutôt qu'un mensonge tout construit. « Vous n'êtes pas en meilleure forme non plus d'ailleurs... Les hallucinations sont courantes quand l'alcool est impliqué. Dans votre cas, les coups n'ont pas dû aider. » Pas sûr qu'il morde à l'hameçon cela dit, malgré toute l'assurance que Connor pouvait mettre dans ces mots. C'était toujours compliqué avec les Terrestres, jamais ils ne voyaient la même chose ni avec la même intensité. Et celui-ci ne l'aidait pas à savoir dans quelle catégorie il se situait... « On va vous garder ici le temps que vous vous remettiez sur pied. Vous avez des proches à contacter ? Un court silence s'installa avant qu'il ne reprenne : Mis à part le Vénom de Wolverine, je veux dire... » Sa phrase s'accompagnait d'un rictus moqueur qu'il espérait convaincant. Persuader un gars qui se réveille en plein milieu d'un endroit inconnu gardé par des hommes en uniformes n'allait pas être chose facile. D'autant plus si le gars en question était déjà méfiant... Autant jouer la carte du garde sceptique face à son histoire, quitte à mettre toute sa folle version sur le dos de l'alcool. Avec un peu de chance, il laisserait couler... ?
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shadowhunter en cavale après sa trahison en juillet 2011.

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Mar 18 Oct - 2:14


Like a taste of deja-vu…
Ezra-Yan ft Connor ft Shane (pnj)
∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵



200425042702199947.gif
Shane n’était pas le genre d’homme à se laisser impressionner facilement. Un trait de caractère familial, qui n’avait épargné personne dans la fratrie, pas même Kate. Cependant, avec les frères aînés qu’elle se traînait, avait-elle vraiment le choix ?
Ni impressionnable, et encore moins à croire en tout et n’importe quoi. Ça, c’était plutôt sa spécialité, de faire avaler des couleuvres, par poignée si c’était possible. Après s’être longtemps fait les dents sur le dernier de ses frères – bien qu’il avait quand même pour lui, la capacité d’apprendre vite, et par conséquent de devenir plus coriace, au point de s’y briser les chicots, et la mâchoire avec – l’arnaque était devenu une seconde nature chez lui. L’homme savait toujours voir par-dessus le voile, et en avait développé une certaine méfiance. Voir quelque part, une pointe de paranoïa. Cependant, il savait toujours absolument donner le change de la parfaite crédulité. Mais lui qui adorait tout contrôler, jugeait préférable de toujours voir venir le retour de bâton, avec un temps d’avance. Même lorsqu’il n’y avait pas lieu d’en avoir. On ne sait jamais. Alors, rien ni personne ne lui fera croire le contraire de ce qu’il avait vu, en se battant pour la énième fois contre son frère.
Alors il était bien mignon, bouclette, à vouloir faire semblant de s’intéresser, mais ce n’était pas ce morveux qui allait lui faire prendre des vessies pour des putains de lanternes.

Son expression ne lui avait pas du tout échappé, lorsqu’il avait largué sa filiation avec l’autre animal, ni son commentaire, bien qu’il avait choisi de complètement l’ignorer. Le brun aurait pu être navré d’avoir brisé ses idéaux, si le remord faisait partie de son éventail de sentiments. Malheureusement - mais pas pour lui – il semblait être né sans…
Puis la réponse, toute trouvée, du gamin, se glissa assez vaguement par ses oreilles, pour à peine effleurer son cerveau, lui faisant l’effet d’un pet de puce dans une cathédrale. Saša en aurait presque ri, s’il n’avait pas trop mal aux côtes pour ça, et s’il y avait – surtout – apporté le moindre crédit. Avait-il trouvé ça tout seul ? Ou l’araignée qui traînait dans un coin sombre de son plafond, le lui avait dicté ?
L’alcool et ses ravages… C’était un peu comme la fatigue, ou la flemme, qu’est-ce qu’on ne lui mettrait pas sur le dos ? Le quarantenaire en venait même à se demander, à quand remontait la dernière fois où il avait bu, à en avoir des hallucinations. Peut-être pas dans ce pays en tout cas, peut-être pas qu’avec de l’alcool, mais c’était certain peut-être, non… sûrement… pas ce soir. S’il en avait été à ce point, même un coup sur la tête, suivit d’un léger coma, ne l’aurait pas fait dessoûler de sitôt. Et du coup, c’était donc l’alcool qui avait aussi déchiré son cuir et laissé des traces de griffes animales sur son bras ?
Décidément, la boisson fait des merveilles de nos jours !
La mention de l’institut le laissa de marbre, tout comme la description de ce qu’il y faisait. Pas qu’il s’en foutait – ce qui était en fait le cas – juste que ça ne l’avançait pas vraiment à grand-chose de le savoir. Institut de quoi ? Psychiatrique très certainement. Spécialisé dans les cas désespérés du mauvais – très mauvais – goût en matière de tatouages. Et de fringues, tant qu’on y était. Et du mauvais mensonge. Sans doute de puceaux. Fallait bien avoir ce manque à compenser, pour avoir vraiment envie d’aller chatouiller des grands connards comme Najdan.
Dressant un sourcil, Shane se décida enfin à desserrer la mâchoire.
- « Ah… Qu’il lâcha sur le ton de la personne qui vient d’apprendre un fait nouveau, mais qui attend encore des preuves suffisantes pour y croire. Donc, deux verres de whisky, font halluciner des yeux verts, à la place de bleus. Des griffes à la place des ongles… Dit-il sur le ton de celui qui dicte une liste de course. Fait sûrement pousser les canines, déchire les fringues et griffe la couenne… L’homme prit l’air ainsi que l’attitude de celui vraiment – mais vraiment - surpris d’apprendre, que la boisson c’est vraiment – mais vraiment - pas bien du tout. Il est spécial l’alcool de la Nouvelle-Orléans. Je savais qui s'passait pas mal de truc bizarre ici, mais là, ça dépasse de loin mes espérances ! J'me demande c'que pourrait donner une ligne de shot de tequila ?
Son manège dura quelques secondes, conservant les mains en l’air, doigts levés, avec lesquels il venait de faire son énumération, ses traits conservant la surprise, tandis que son regard se portait de nouveau sur le gamin. Puis ses yeux changèrent d’expression, brillants de la lueur de celui qui prend l’autre pour un con, un sourire emprunt d’arrogance étirant doucement le coin de ses lèvres. Puis ses pognes retombèrent sur ses cuisses, une de ses mains se portant machinalement à ses côtes meurtries.
- L’institut ? Ça m'fait une belle jambe. Que Shane lâchât sur un ton qui n’avait plus grand-chose de vraiment amical, mais plutôt quelque peu agacé. L’institut de quoi ? Des ringards ? Parce qu’ils n’vous ont clairement pas appris à inventer l’fil à couper l’beurre. Mais j’crois surtout qu’on n’a plus rien à s’dire, et si j’dois cuver une sévère gueule de bois, une boite d’aspirine serait bienvenue. L’homme se cala un peu plus dans les oreillers. Avec un grand verre d’eau. »
Autrement dit : casse-toi et ne reviens pas sans ce que j’te l’ai demandé. Orchard-Ikovni supportait très mal qu’on lui dise non, comme il détestait également perdre son temps. Il sentait que de toute façon, il ne titrerait rien de celui-là ? Sans doute, aurait-il plus de chance avec l’autre, qui ne portait pas dans son cœur sa nouvelle infirmière…

***

200425042702199947.gifC'matelas était aussi dur qu’une pierre et aussi et aussi froid qu’un pain de glace. A côté, une table d’autopsie aurait été… Oh, attends… C’est pareil en fait…
C’est sans doute l’information qu'lui aurait envoyé des cellules cutanées fonctionnelles, à un citron fonctionnel, si son corps n’était pas en surchauffe. Il aurait pu faire fondre la banquise à lui tout seul et transformer l’Antarctique en jacuzzis. Il devait être parterre, l'sol était toujours froid et dur. En tout cas, dans une certaine normalité. Une carafe embrumée, flottant dans une mer d'coton, tendait plutôt à l'placer sur un autre plan, ou d’autres strates.
Un pe-tit co-chon, pendu au pla-fond ~
Seulement, p'tit cochon n’avait aucune envie d'se faire tirer la queue pour redescendre. Ou pondre quoi qu'ce soit d’ailleurs… Mais tirer, en revanche, par une q…
Non…
Woh…
Un sourire trouva le chemin d'ses lèvres, tandis qu'dans sa tête, les mots s'mêlaient en images, pour n'trouver d'sens qu'pour lui. Jamais femme n’avait autant obsédé ses pensées qu'cette panthère, qui aurait fait de l’ombre, sans aucune difficulté, à catwoman, et à laquelle il se serait volontairement soumis, avec un plaisir plus qu’avouable. Et non coupable.
Au milieu d'sa brume poudrée, peuplé d’éléphant rose – et pas que – son corps fut agité de spasme. Puis, comme si une partie d'sa conscience voulait lui rappeler sa folle soirée, des éclairs s'mirent à danser en crépitant sous son crâne et ses paupières, balayant toutes pensées plaisantes à faire dresser un mort.
Un grogne… un gémi… Enfin, un son semblable entre les deux, s'fraya un chemin entre ses ratiches serrées. Non ! Il était bien là-haut, il ne voulait pas redescendre ! Mais tandis qu'son monde s'mit méchamment à tourner - ou était-ce lui qui tournait ? – la moindre parcelle d'son être savait c'qui l’attendait. Et il n’y avait pas la moindre échelle à laquelle s'raccrocher, si l'pinceau s'faisait la malle… Ou l’inverse… On s’en fout.
Les spasmes sefirent un peu plus présents, comme si un pied invisible et particulièrement insistant, s’employait à vouloir l'ramener dans l'monde des vivants. Ou des non morts, selon l'point d'vue. Toute sensation d'bien-être quittait ses chairs, comme des rats sauvent leur peau du navire qui coule, pour l'laisser tel un morceau de lard collé au fond d’une poêle. Ses vêtements semblaient vouloir fusionner avec sa peau, alors qu'la sueur en imprégnait chaque millimètre carré. Ses doigts s’enfoncèrent dans l'sol, et il entendit presque l'crissement d'ses ongles, comme il les sentit s'déchirer, dans l’espoir vain d'retenir sa carcasse, pour l’empêcher de tourner comme une toupie.
Son dos s'tordit, ses muscles s'contractèrent, tandis que l’estomac entamait sa lente ascension vers le bord d'ses lèvres. Donnant une grande claque amicale à son palpitant au passage, qui s’emballa sur un rythme de cours de zumba, donné par Lucifer en personne.
Un son non identifié s’éleva d'nouveau dans les strates du silence, et c'qui pouvait encore être difficilement qualifié d’homme, n’eut qu'le temps d'se retourner – squelette mué par l'seul instinct d'conservation du peu de dignité qu’il lui restait, acquis par des années d'ce traitement sur sa pomme – avant de déverser son contenu gastrique sur les pavés. Et peut être l’organe avec.
En d’autres circonstances, il aurait pu s’amuser à identifier les alcools, dûment restitué, à l’odeur. Mais à l’heure actuelle, il peinait déjà à restituer son propre nom. Et la seule odeur qui lui arrachait les nasaux et lui brûlait la trachée, s'trouvait être celle du sang, l'narguant en couleur dominante au milieu d'la flaque. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas vu cette teinte, mêlée à ses renvois d’estomac.

Bien que toujours présent, ses problèmes de santé – qui aurait dû l’envoyer bouffer les pissenlits par la racine depuis belle lurette – semblaient s’être mis tout simplement sur pause. L’homme connaissait sa situation, après tout, il habitait son corps – pour ce qu’il en savait – il avait simplement choisi d’en avoir juste… rien à foutre. Fallait bien crever d'quelque chose après tout. Et puis son style de vie – qui lui collait à la peau comme son t-shirt fétiche – n'risquait pas d'le rendre éligible à la greffe d’organe. Ou au moindre séjour à l’hôpital, d’ailleurs. D'toute manière, il n’avait jamais eu d’atome crochu avec tout c'qui attrayait aux blouses blanches et sentait l’antiseptique.

Son parfait lieu d'convalescence, restait l'sol, et il y était très attaché. Tout comme l'filet d'bave, qui reliait encore son œuvre à l’orifice qui l’avait produit.
Roulant d'nouveau de côté, sa carcasse retrouva sa position initiale, bien qu’il savait qu’il n’en finirait pas de tanguer, pour rallonger la sauce.
Un concerto, en marteau majeur dans machine à laver, se jouait sous son crâne, lui donnant l’envie d'la foutre dans un micro-onde en mode décongélation. Et bien qu'son corps semblait vouloir finir à l’état liquide, sous l’effet de l’intense chaleur qui l’enveloppait, à l’image d’un petit pain dans un four, il s'mit à frissonner de plus en plus violemment, comme s’il s'trouvait nu sur la banquise…
Sur c’est mille – et – une – image, sa carcasse roula encore sur le côté, colorant son « matelas » pour la énième fois. Puis il ne trouva que la force d'ramener ses genoux contre lui, ses bras les entourant. Boule de chair en fusion et de tissu trempé, vibrant au rythme d'sa nouvelle descente aux enfers.

Des bruits d'pas résonnèrent à ses étiquettes, se répercutant dans son conduit auditif, jusqu’à jouer au ping pong sous son crâne. Ray - car tel s'rappelait-il enfin son pseudonyme – n’aurait su dire si la campagne pour l’annihilation, pleine et entière, d'ses méninges, avait pris fin ou non. Oui, aurait sans doute put être une réponse appropriée, si un empêcheur d'crever en rond n’avait pas ramené sa sale fraise, avec ses grolles d'mammouth.
De sa plus si nouvelle condition d'loup, l’anglo-serbe n’avait jamais su gérer l'développement d'ses sens. Il détestait ressentir et percevoir tout, avec autant d’intensité. L'blond préférait encore les faire taire, en les noyant ou les étouffant.
D’une pogne tremblante, il l’appuya sur le sol froid pour s'traîner jusqu’au mur où il finit par trouver un appui, dans un ultime effort. Les pas continuaient de résonner dans la pièce, se faisant de plus en plus proche. Ses yeux ne parvenaient ni à s’ouvrir correctement et encore moins à s’habituer à la lumière du lieu, qui lui cramait la rétine. Ses doigts fébriles partir à l’assaut d'ses poches, à la recherche de quoi mettre sa conscience en veilleuse. Sa conscience, et même son corps entier, ce ne serait pas négligeable. Hélas, il les trouva… désespérément vide…
Putain de salaud d’enfoiré d’emplumé de mes deux…
Rageusement, son coude rencontra le mur avec force. Un crac retentit. Mais Ray n’aurait su dire si c’était une réponse de son os ou d'son nouvel appui : il avait uniformément mal, de toute manière. Ses jambes remontèrent, les genoux servant d’appuis pour ses coudes, ses pognes recueillant son crâne, dans lequel s’enfonçaient ses doigts. Ses paumes avaient beau couvrir ses étiquettes, ça n’atténuait en rien les sons. Et les arracher n'y changerait hélas rien, même si l’idée lui transperça l’esprit de part en part, au point de se refermer dessus. Peut-être qu’il pourrait aussi s'débarrasser d'son tarin, pour ne plus sentir sa propre odeur, qui l’enveloppait complètement comme un linceul. Seulement, il n’était pas assez con pour ignorer qu'c’était pas comme ça qu'ça fonctionnait.
Les pas finir par s’arrêter. Il savait où c'connard s'trouvait, il savait qu’il l’observait et il savait exactement qui c’était, sans avoir besoin d'lever la tête pour lire la satisfaction sur son visage. Il avait réussi, Shane, encore une fois, à l'foutre en cage. Échec et mat.
Tout c'qu’il espérait, c’est qu’il avait réussi à l'crever. Même en putain d'fantôme, cette enflure trouverait l'moyen d'venir le narguer.


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Lun 28 Nov - 21:35


Like a taste of deja-vu...





"Avec un peu de chance, il laisserait couler..." Quelle blague...
Connor aurait dû se douter qu'accuser l'alcool pour tous les maux de cette soirée - et que le gusse y croirait - aurait été trop beau. Il avait souvent affaire à des Terrestres crédules, prêt à croire n'importe quoi pour oublier la réalité des choses irréelles qu'ils avaient vécus, pourtant celui-ci était plus dur à convaincre. Voir impossible ? Et au fur et à mesure qu'il énumérait tous ces points "sensibles", le ridicule de la situation était de plus en plus évident : effectivement, ses arguments ne tenaient pas. Putain, ce qu'il aimerait avoir Zak sous la main, lui savait leur parler quand il était question de Terrestre témoin de chose qu'ils n'auraient pas dû voir.
Ce connard de Ray allait l'entendre...
Connor regardait l'individu en silence, attendant patiemment la fin de son discours, serrant les dents alors qu'il le prenait véritablement pour un demeuré. Certes, à sa place, il aurait surement réagit de la même manière, impulsif qu'il était, mais son sourire arrogant lui sortait par les trous de nez.
« Deux verres d'alcool... Si vous le dites... son ton était aussi arrogant que le sien. J'veux pas savoir ce que vous faites de vos soirées - et vu l'état de l'autre, encore moins - mais vous devez bien admettre que ce que vous racontez est complètement absurde... Connor entendrait presque les violons jouer en fond sonore. Pas de griffes sur ses mains lorsque mes gars l'ont ramené ici. Pas de canines, et pour les yeux verts, ça reste encore à prouver. » Il haussa les épaules pour souligner ses paroles. Le Néphilim n'aimait pas prendre les autres pour des imbéciles, après tout - et bien qu'il n'aimait pas l'admettre - ce Terrestre n'y était pour rien. Mais il répondait ton sur ton. De la même manière. Parce qu'il n'aimait clairement pas comment l'autre lui parlait.
« Comprenez mon point de vue : j'ai deux gars salement amochés, l'un abruti par l'alcool et par d'autres substances non identifiées, et un autre qui assure que son opposant - qui se trouve être son frère en plus - s'est transformé en je ne sais quoi et l'a attaqué. Il continue en fronçant les sourcils, bien ancré dans son personnage. Vous devez bien admettre que ça n'a aucun sens... »
Connor jette un œil à l'horloge accrochée au-dessus de la porte de l'infirmerie - comme si ça l'intéressait vraiment, qu'avait-il réellement à faire à une heure aussi tardive ? - et soupire avant de se diriger vers la sortie.
« J'suis désolé, ça vous fait chier d'être ici, mais je fais que mon boulot... Il entrouvrit la porte et amorça un pas avant de se retourner en direction du blessé « Je vais voir ce que je peux faire pour le verre... » puis il ferma la porte derrière lui.

Le brun soupira longuement une fois sorti de la pièce. L'entrevue avec le frangin Orchard l'avait presque vidé de ses forces - il détestait mentir après tout. Il ignora royalement le regard de travers que lui lança le chaperon qui était resté bien sagement à son poste et le laissa planter là, sans prononcer le moindre mot. Il remonta les escaliers d'un pas rapide et leva la tête au moment où Myrcella réapparue au sommet.
Il l'a gratifia d'un léger sourire et d'un haussement de sourcils interrogateur.
« Ton ami est confortablement installé. Sa soirée a dû être bien arrosée parce qu'il est dans un état... T'imagines pas l'odeur. »
« Celui-ci est d'une humeur... lui répondit Connor en désignant du pouce le bas de l'escalier. Je suis bien content de te le laisser, tien... »
Arrivé à sa hauteur, il s'arrêta un instant, son regard s'attardant sur les traits tirés de la jeune femme, visiblement épuisée.
« T'as une de ces têtes, tu devrais aller te coucher, je gère si tu veux. »
Elle secoua négativement la tête, amorçant la descente.
« T'es sûre ? Parce que t'en as pas fini avec celui-là... »
« C'est bon Connor, je l'ai ramené, je vais assumer jusqu'au bout. Mais merci. Elle continua sa route, le saluant de la main. Va t'amuser, je vois bien que t'en meurs d'envie... »
Il sourit puis continua la montée. Aller s'amuser ? C'était le cas de le dire. Vu l'état dans lequel il avait aperçu le loup, ça allait être marrant. Il s'arrêta cependant une dernière fois et se retourna en direction de la chasseuse d'ombre.
« Au fait, sa majesté aimerait un grand verre d'eau avec son aspirine ! »
Le long soupire qu'il entendit lui fit lâcher un rire et il continua finalement sa route, tout sourire.

Le chemin vers les cellules n'était pas bien long, aussi arriva-t-il rapidement devant l'entrée. Il fit signe aux deux gardes qui étaient restés là et d'un regard entendu, ils le laissèrent entrer. La lourde porte se ferma lentement derrière lui, et la première chose qui l'accueilli lorsqu'il amorça un pas, fut effectivement l'odeur. Myrcella l'avait prévenue... Au fond de la pièce, derrière une épaisse vitre, Connor distinguait un corps recroquevillé, le dos appuyé lourdement contre le mur froid de sa geôle, la tête fermement enserrée entre ses mains non griffue. L'homme s'approcha lentement, la tête repoussée sur le côté pour espérer distinguer le visage du loup. En vain. Il s'arrêta à quelques pas de la cellule et posa son regard sur le tatoué avant de le couler sur une substance non identifiée, flaque visqueuse témoignant de la sale soirée qu'il avait dû passer. Connor grimaça.
« T'es dans un sale état, Orchard... C'est pas beau à voir... »
A tel point qu'il n'était même pas sûr qu'il l'entendait. Et s'il l'entendait, est-ce qu'il le comprenait ? C'était la grande question du jour, sachant qu'il ne relevait même pas la tête pour le regarder. Connor soupira, dépité.
Un grognement indistinct se fit cependant entendre du côté du prisonnier - signe qu'il était finalement encore en vie. Connor finit par s'accroupir, s'abaissant à sa hauteur et plongea son regard dans celui encore flou du loup.
« Hey... Tu m'remets ? T'as vraiment déconné sur ce coup là... »
Connor Nightingale
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Dim 11 Déc - 14:59


Like a taste of deja-vu…
Ezra-Yan ft Connor ft Shane (pnj)
∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵



200425042702199947.gifIl allait devenir cinglé, c’était certain. Complètement marteau. Absolument fêlé du bocal... Mais ne l’était-il pas déjà ? Un peu ? Beaucoup ? Passionnément ? A la folie surtout. Certainement pas, pas du tout…
La seule chose dont il avait conscience c’était des sons qui l’entourait, bien trop fort à son goût, puis d’une nouvelle odeur qui s’mêlait au reste. Bien plus agréable d’ailleurs. Elle avait comme quelque chose d’assez séduisant. D’hypnotisant même. Appelant à la chair tendre, où il serait bien bon d’planter ses crocs. Ray sentait la bête s’animer au fond d’ses tripes, et s’fondre en elle lui parut réellement plaisant. Elle l’aguichait à l’image d’une danseuse exotique, enroulant son corps doré autour d’une barre de pole dance. Sans doute qu’sa descente lui serait bien plus agréable sous une autre forme, qu’à l’intérieur d’sa propre carcasse, où chacun d’ses os semblaient vouloir s’faire la malle sans l’reste.
Cependant, le son d’sa voix, lui grattant l’intérieur du crâne, jusqu’à en graver l’moindre mot au burin, l’tira encore une fois d’ses rêveries, ainsi qu’de sa maigre concentration, pour l’catapulter à nouveau dans une réalité dont il ne voulait pas. Affreusement puante, effroyablement poisseuse, intolérablement douloureuse. Un grognement lui échappa pour toute réponse. Qu’il ferme sa putain d’gueule, bordel ! Comment un truc aussi p’tit, pouvait générer autant d’boucan ?

Son estomac s’tordit d’nouveau, tapant un check avec le foie qui s’rappela à son bon souvenir. La bile arracha sa trachée en remontant, l’embarquant au passage pour aller prendre l’air. Son grondement s’transforma en faible gémissement, puis ses genoux s’écartèrent pour colorer les dalles de rouge. Ray cracha l’surplus qui traînait encore dans sa bouche, puis son pouce débarrassa ses lèvres du filet d’bave qui l’y reliait.
- « Tu vas pas la fermer ta gueule ? Putain d’roquet à poil frisé ? Qu’il finit par lâcher d’un ton largement agacé et d’une voix plus rauque que du papier d’verre. J’suis défoncé, pas débile… Impossible d’oublié ta grande gueule… »
Et pourtant, parfois il en venait par oublier son propre prénom. Et même où il pionçait. Et avec qui. La raison pour laquelle, lui, il était difficile d’le zapper, c’est parce que sa gueule d’ange s’trouvait gravée quelque part dans son téléphone, ses lèvres colées aux siennes. Vraiment inoubliable… Même si là, Ray aurait bien voulu qu’soit lui, qui l’oubli.
S’en souvenait-il lui d’ailleurs de cet évènement, avant de venir faire le malin ? Quel sale petit con. Puis qu’est-ce qu’il foutait là, à venir l’faire chier ?
- « C’est quoi ton problème, t’es perdu ? Qu’il s’agaça face à sa présence indésirable. C’est pas l’zoo ici… ! »
Retirant une d’ses groles, il la balança en plein dans sa mouille. Dommage qu’il y eût cette foutue vitre, sur laquelle elle rebondit, dans un grésillement auquel il ne fit même pas attention. S’il avait l’intention d’lui jeter des trucs, Ezra-Yan aimerait autant qu’ce n’soit pas des cacahuètes. Bordel…
Quitte à rester planter là comme un con, autant s’rendre utile, pour changer. Sinon, lui n’allait pas tarder à lui en trouver une, en tant qu’exutoire à son mal. Et sa bestiole voyait d’un très bon œil, l’idée d’se faire les chicots sur sa nuque. Mais à bien y réfléchir, il aimerait autant qu’il se barre. D’ailleurs, sa deuxième chaussure rejoint sa jumelle, dans un vol magistral. C’était chiant d’en avoir qu’une…

Ses doigts massèrent plusieurs fois ses yeux fermés, comme si ça allait l’aider à lutter contre son état de somnolence avancée. Les paupières papillonnèrent, en tout cas ça n’l’avait pas fait disparaitre, parce qu’l’autre était toujours là. Fais chier…
Ray finit par repérer son cuir sur la table derrière. En tout cas, il ne l’avait pas avec lui, ce tas pouvait difficilement être autre chose.
Son visage livide se redressa d’ses paluches tremblantes, glissant entre ses doigts comme du vieux fromage.
- « Hey… !
Il retint « machin » d’justesse, c’qui n’lui aurait pas rendu service, tandis qu’ses instincts d’junkie entraient en phase de négociation. Ok, il remettait sa gueule d’ange, les noms en revanche, fallait pas trop en demander…
- Tu srais mignon, ste plait… Qu’il articula difficilement, d’une voix toujours aussi caverneuse. J’ai des machins dans ma veste, pour la caboche et l’buffet… S’tu vois c’que j’veux dire. T’imagines pas l’mal d’carafon que j’me traîne… Il marqua une pause, plus pour repauser sa gorge, qu’pour lui laisser l’temps d’répondre. Aller quoi ! Ça s’fait pas d’laisser un pote comme ça… »
Woh…
Même la partie la moins lucide, d’sa conscience irrationnelle, pataugeant dans une mélasse éthylique, embrumée d’opiacé, lui flanqua une tape sur l’épaule pour lui signifier "bien jouer", tout lui disant qu’il était allé un peu loin. Mais juste un chouille.

Pourtant, c’n’était pas la première fois qu’il testait les limites d’ses capacités lupines, et tant pis si la drogue finissait par gagner et qu’il cassait sa pipe. D’toute façon, il aurait dû caner y a un bout déjà. Cependant, de c’qu’il parvenait à s’souvenir en tout cas, c’était la première fois qu’il se sentait si mal. Comme si son organisme n’faisait pas qu’lutter contre son overdose de poudre et de liquide. Et pourtant, l’homme en avait fait des cures de désintoxication. Là, Ray avait vraiment l’impression que quelque chose le déchirait d’l’intérieur. Cherchant à tout prix à s’échapper. Comme une créature sauvage, qui voudrait d’nouveau gouter à la liberté.

Son regard soutint celui du gamin, mais celui-ci n’semblait pas avoir envie d’bouger. S’il lui disait quelque chose, l’blond n’comprenait pas. Non seulement tout semblait lui arriver comme une vieille télé déréglée, avec un fort décalage entre l’son et l’image, mais son palpitant lui battant fortement aux esgourdes, tout comme sa propre respiration, semblait vouloir s’employer à tout couvrir.
Fallait qu’il vienne plus près c’est ça ? Fais chier…

Le loup trouva la force de s’lever, tangua tel un château branlant, chancela sur deux pas tel Bambi sur glace, puis finit à quatre pattes, laissant coller contre l’mur, l’empreinte d’sa dignité en goutte de sueur. Il s’arrêta proche de la vitre, résistant à l’envie de s’y coller pour trouver un appui salvateur, et ce qu’il entendit d’la bouche de l’autre ne lui plut pas trop.
Ses mots sautèrent dans son crâne comme des balles de ping-pong, le faisant ressembler à la roue d’tirage du loto. La boule portant son propre nom, percuta la paranoïa, qu’sa conscience vaseuse tirait déjà par la manche depuis un moment. Celle-ci s‘déblaya un passage dans tout c’bordel, topant l’anxiété au passage, pour aller trifouiller quelques manettes. Tandis qu’la mémoire, aussi trouée qu’une termitière, cherchait l’souvenir inexistant – ou effacé – d’quand il avait bien pu lui donner son patronyme.
Nulle part, que répondit la paranoïa. Le gosse avait simplement fouillé dans ses affaires, à dispositions d’n’importe qui, trouvé tous ses trucs et les avait expédiés, au fond des chiottes ! C’est pour ça qu’il lui disait, en s’amusant beaucoup d’sa situation, qu’il pouvait aller s’brosser.
Les sourcils de Ray s’haussèrent, tandis qu’la moutarde lui montait doucement au pif, mais c’fut un sourire qui s’dessina sur ses lèvres.
- « T’as tout j’té, c’est ça ? T’as fouillé, et t’as tout j’té ? »
Son ton était bien plus affirmatif que questionnant. Il l’savait, pas besoin qu’l’autre lui réponde.
Un rire nerveux monta du fond d’sa gorge, pour se stopper aussi vite qu’il était venu. Son poing s’leva, pour frapper sans prévenir. S’il n’y avait pas eu la vitre entre eux, l’homme lui aurait enfoncé l’tarin à l’intérieur du crâne. Hélas, il y avait cette putain d’foutue saloperie d’vitre…

Le coup fit "bonk !", les phalanges firent "crack !", le verre fit "bzzzz !".
Un arc électrique l’fit reculer, l’redressant miraculeusement vers la verticalité. Sa pogne se secoua machinalement, alors qu’Ray se trouva à sautiller sur un pied, pour retrouver appuis contre l’mur. Un juron imagé d’son cru fusa, puis il s’remit à rire. Ça avait l’mérite d’réveiller c’truc.
- « T’as d’la chance d’être du bon côté, pour cette fois. »
L’espace d’une seconde, sa voix sembla avoir pris une tout autre assurance, ses yeux brillants d’une lueur verte, bien plus présente cette fois.
Néanmoins, l’naturel revint au galop. Une forte chaleur l’envahit, à laquelle il n’résista pas. Sa chair luisant d’sueur pouvait en attester. Ezra-Yan se débarrassa d’sa veste, puis d’son fabuleux t-shirt à licorne. Et c’n’était pas la pudeur qui allait l’retenir d’aller plus loin, ses mains s’employant déjà à défaire sa ceinture.



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Ezra-Yan Orchard
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Ft. : Andy LaPlegua
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Alignement : Neutre
Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant.
Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur.
Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui

Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride.
Âge : 39 balais
Métier : Assistant mécano et éducateur canin
Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield
Orientation : Hétéro, la plupart du temps...
Statut civil : Célibataire.
Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique.
Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms

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Dim 19 Fév - 19:27


Like a taste of deja-vu...





Ses yeux suivirent dépités le corps du loup se plier et son visage se tordit en une grimace écœurée lorsque la bile se fraya un chemin vers l'extérieur pour finir par atterrir sur le sol froid de la cellule, rajoutant au décor une touche peu ragoûtante... La seule satisfaction que Connor retira de ce tableau, fut le faible gémissement qui suivit l'acte, montrant à quel point le tatoué était dans un sale état. Et malgré ça, ce dernier trouva la force d'hausser la voix et de répondre à sa précédente question, toujours dans ce langage si fleuri qu'il lui connaissait bien. Ouais, il le remettait... Le Néphilim en serait presque flatté.
« J'viens admirer la vue. lui répondit le brun, avec arrogance. C'est pas tous les jours qu'on peut voir un loup-garou défoncé... Ca vaut le-»
La fin de sa phrase fut accueillie par le jet d'une chaussure contre la vitre qui les séparait, l'accompagnant d'un grand bruit sourd avant d'échouer par terre, misérablement. Elle fut d'ailleurs rapidement suivi par sa jumelle qui échoua à l'autre bout.
Connor soupira : il ne se souvenait plus de la dernière fois où il avait dû gérer un downworlder en si mauvais état. Peut-être jamais... C'est sûr qu'il avait connu quelques vampires éméchés à cause du sang d'humains alcoolisés, mais ça n'avait jamais duré trop longtemps, notamment grâce à leur pouvoir de guérison. Quant aux loups, leurs problèmes d'insubordination étaient gérés au sein même de la meute, les chasseurs d'ombres avaient donc rarement l'occasion d'y être mêlés... Un loup ne se baladait jamais seul d'ailleurs, toujours en groupe, toujours en famille... C'était notamment pour cette raison qu'il était inhabituel d'en voir un dans une cellule de l'Institut.

« Hey… ! »
La voix était trainarde, rauque. Le Néphilim reporta son attention sur le prisonnier qui avait retiré ses paluches de son visage et le regardait désormais comme s'il était son dernier salut - ses pupilles dilatées posées sur un point juste derrière lui - et il tiqua lorsque les mots 'mignon' et 's'il te plait' furent prononcés dans la même phrase. Ses paupières clignèrent de surprise, et il fronça les sourcils, incertain de ce qu'il avait entendu.
« Et ben, si j'm'attendais à ça. Tu devrais venir plus souvent, ça te rend aimable. Il tourna la tête pour poser son regard sur ce qu'il identifia comme étant la veste du malheureux, l'écoutant déblatérer ses paroles suppliantes et étonnement plus aimables que ce qu'il avait l'habitude d'entendre sortir de sa bouche. Malgré ça, il secoua la tête. Tu connais la réponse... son regard lourd de sens se plongea dans le sien et il continua. Non mais regarde dans quel état t'es... t'en as clairement pas besoin. »
Des machins pour la caboche et l'buffet... Bin voyons.
« J'peux t'proposer un verre d'eau à la limite... »
Mais le loup ne semblait pas l'écouter. Ou du moins pas le comprendre ? Il avait ce regard vide, pourtant bien fixé sur le Néphilim, et plus ce dernier parlait, plus le visage de l'homme se décomposait. Il tenta d'ailleurs une approche vacillante et vint s'échouer à quelques centimètres de la vitre, l'observant comme s'il lui avait volé son jouet préféré. Un sourire inquiétant s'afficha soudainement sur son visage et le loup éclata d'un rire nerveux alors qu'il affirmait que son geôlier 'avait tout jeté'. Connor était confus.
Le silence revint bientôt, menaçant et le Néphilim capta le geste qu'amorçait le prisonnier. Il leva les deux mains, se voulant rassurant.
« J'ferai pas ça si j'étais- »
Trop tard.
Le coup parti, le poing cogna la vitre et renvoya à l'acteur une décharge électrique si forte que ce dernier se retrouva vite debout, secouant machinalement sa main tout en sautillant sur place. Le brun se releva à son tour, ne quittant pas du regard son interlocuteur dont la voix grondait, menaçante, une lueur verte illuminant brièvement ses pupilles.
« Du bon côté ? Sérieusement, tu ne sais pas dans qu'elle situation tu t'es foutu ? Tu- Il se stoppa alors que le tatoué commençait à retirer un à un ses vêtements : sa veste puis son t-shirt volèrent dans la cellule et bientôt se serait son futal.
«Ezra...» Il soupira en secouant la tête, mais l'autre ne semblait pas l'écouter.
«Ezra !» La ceinture n'était plus qu'un souvenir désormais.
« Ezra bordel ! Ton frère est à l'infirmerie !! »
Connor avait haussé le ton, agacé. C'était comme s'il parlait à un enfant - un grand enfant - qui ne semblait pas savoir dans quelle merde il avait plongé les pieds... Il avait espéré le faire réagir, lui rappeler la raison pour laquelle il était enfermé, le danger dans lequel il s'était fourré. Pourtant, cette nouvelle ne l'empêcha pas de continuer son strip-tease et son pantalon suivi de près le reste de ses vêtements...
« Putain... Ses mains échouèrent sur ses hanches et il secoua la tête : il avait l'impression d'être un père qui engueulait son fils agité.
« C'est bon ? T'es à l'aise ?  T'as fini ou j'te laisse continuer ? » L'homme n'attendit pas de réponse et soupira avant de se diriger vers la table où étaient posées les affaires du camé, saisit la chaise pour la placer en face de la cellule et il se laissa échouer dessus, fatigué, comme si toutes ses forces avaient été drainées. Finalement, il regrettait son lit... Il n'aurait jamais imaginé que cet échange pouvait être aussi éreintant, lui qui s'imaginait apprécier la vue d'un Orchard en cellule, la voilà qui était accompagnée d'un spécimen complètement torché et en slip. Ce dernier risquant de s'envoler à tout instant...

Se fut au tour de Connor de se passer les mains sur le visage, il soupira une énième fois avant de plonger son regard dans celui de son homologue.
« Sérieusement... t'as attaqué ton frère...? » Question rhétorique. Evidemment qu'il l'avait attaqué, en témoignaient les vêtements déchirés et les blessures sur le corps. Mais il ne savait pas pourquoi, il avait besoin de l'entendre de sa bouche. Parce qu'il ne faisait pas entièrement confiance au frangin - non pas qu'il avait plus confiance en Ezra, surtout dans cet état - mais l'autre lui avait donné mauvaise impression...
Tsss...
Il n'aurait pas pu lui faciliter la vie en choisissant de se défouler sur un vampire, comme tout bon loup-garou qui se respecte ? L'image d'un Zachary offensé s'immisça dans son esprit et Connor la balaya d'un haussement d'épaule. Il avait bien le droit de râler...
« Tu sais où tu t'trouves au moins ? » lui demanda-t-il, reposant son dos sur le dossier de la chaise, soudainement conscient qu'il ne se souvenait peut-être pas de son altercation.
Connor Nightingale
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Dim 12 Mar - 15:07


Like a taste of deja-vu…
Ezra-Yan ft Connor ft Shane (pnj)
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200425042702199947.gifSa pauvre cervelle tournait en boucle dans une seule et même affirmation : chaud ! Chaud ! CHAUD ! PUTAIN, TROP CHAUD ! Tellement chaud qu’il lui semblait qu’ses paturons étaient en train d’faire fondre le sol, et qu’son cassis allait lui couler par les étiquettes, entraînant l’reste d’son corps par la même façon. Ne laissant d’lui qu’un magma informe de chair en fusion, sur le sol crasseux.
Ses ongles, coupés courts, éraflaient ses chairs au passage, tandis qu’il retirait un à un ses vêtements. Ses doigts s’enfonçaient un peu plus par endroit, creusant des sillons rougis dans l’encrage de sa peau. S’il n’avait pas eu la barrière du tissu, sans doute qu’Ray se serait épluché comme un légume trop mûr. Quelque chose grattait là-dessous et n’demandait qu’à sortir.
L’homme avait maintenant vaguement conscience d’la présence se trouvant de l’autre côté d’la vitre, ou d’sa pogne meurtrit par l’carreau, trop occuper qu’il était à retirer ses chaussettes. Et absolument fasciné par l’fait qu’il ne rencontra pas l’sol dans le l’entreprise. Ou bien se trouvait il en train d’se tortiller par terre, et il ne le savait pas encore.

En réalité, il n’avait ni envie de l’écouter, et encore moins de l’entendre. Les battements d’son cœur monopolisaient déjà quatre-vingt-dix-sept pourcent – au moins – d’ses capacités auditives, ainsi que sa propre respiration. Quant à ses capacités cérébrales : un véritable carnage. Pourquoi est-ce qu’il ne fermait pas sa gueule, juste pour voir ?
L’pantalon rejoignit bien vite veste et t-shirt, puis ses pouces ses glissèrent sous l’élastique d’son boxer, bien décidé à s’en débarrasser, sans aucune pudeur. Après tout, ils avaient partagé un baiser, ce n’était pas la suite logique ?

Une phrase s’fraya néanmoins un passage à coup d’machette à travers la brume acide d’sa descente. Deux mots qui n’avaient rien à faire l’un avec l’autre. Comme l’mentos dans une bouteille de coca, mais à une échelle atomique. "Frère" et "infirmerie" n’allaient pas ensemble. Pas dans l’monde d’Ezra-Yan Orchard-Ikovni en tout cas. Car l’seul qui lui vint à l’esprit fut celui de Danny. Balayant pour quelques instants encore, les derniers évènements d’la soirée. Son visage pivota vers l’frisé, et il put avoir tout l’loisir d’voir flamboyer ses yeux d’vert.
- « Qu’est ce t’as dit là ? » Sa voix était tellement rugueuse, qu’on aurait pu râper des cailloux avec, et vibrait d’intention meurtrière.
Si l’aîné d’son aîné pouvait bien crever la gueule ouverte, dans les pires souffrances inimaginables, évoquer son aîné l’ plus proche, ou bien sa cadette, appuyait à pied joint sur le bouton d’ses instincts protecteurs. Et ce n’était pas une petite vitre qui faisait des étincelles qui allait l’arrêter.
- « Sérieusement... t'as attaqué ton frère...? »
Son sourcil s’arqua d’incompréhension. Pourquoi diable aurait-il attaqué Danny ? Ok, ils passaient leur vie à s’bouffer l’tarin au taf. Depuis qu’ils étaient mômes, ils s’battaient comme dans la majorité des fratries. Mais entre Danny et Ezra-Yan, ça n’avait jamais été comme avec Shane. Parce Danny était assez intelligent pour éviter d’en venir aux mains et tenter d’apaiser les choses. Bien qu’parfois, lorsque sa patience était à bout, il frappait avant et parlait ensuite. Enfin, pas toujours. Jamais il ne s’attaquerait à Danny.

Cependant, c’fut l’moment qu’choisit sa cafetière pour s’rallumer et lui rappeler l’dérouler d’la soirée, dans un ordre quelque peu imprécis.
Il se souvenait d’cette superbe brune avec laquelle il avait passé un moment mémorable dans les toilettes du club. Cette seule pensée suffit d’ailleurs à lui provoquer un agréable fourmillement dans l’bas ventre, qui allait parfaitement d’pair avec sa bouffé de chaleur.
Il se souvenait d’la reine des lucioles, dont les néons faisaient briller sa chevelure.
Il se souvenait d’ sa traverser du dance floor vers le bar, et d’ la superbe serveuse qu’il ne mettrait jamais dans son lit.
Il se souvenait de Toma, qui avait hurlé son ennui, comme un clebs hurle quand son maitre pousse la chansonnette aussi bien qu’une casserole.
Il s’ souvenait d’un connard, qui s’était imaginé qu’il avait sérieusement envie d’ tailler l’ bout d’ gras au bar.
Mais quel connard ?

Oh… putain…

Un sourire, qui n’avait rien d’ bien engageant, étira ses lèvres, alors que d’nouveaux flashs frappaient derrière sa rétine. Rien d’ bien précis, mais l’appel au sang qu’il ressentait au fond de ses tripes, lui indiquait c’ qu’il s’était passé avec le connard en question. Parce que c’était inévitable, chaque fois qu’ainé et cadet s’ trouvait dans la même pièce, sans celui du milieu pour faire tampon.
- « Oh… C’ui là… Ses sourcils se haussèrent, et ses traits se détendirent, comme s’il venait d’obtenir une révélation divine. Fallait être plus précis sur l’quel tu causais, gamin. Et quoi ? Son sourire trouva à nouveau le chemin d’ses lèvres, les figeant dans une expression qui n’indiquait rien de bon. T’es en train d’me dire qu’cette raclure d’fond d’capote a enfin cassé sa pipe ? Dis-moi qu’il a souffert ? »
Son ton n’avait rien d’sarcastique, et aucune pointe d’humour n’perçait non plus. Ezra-Yan était tout ce qu’il y avait d’plus sérieux et aurait été prêt à sauter d’joie, si l’frisé l’avait conforté dans ce sens.
Ses doigts grattèrent machinalement son flanc, là où s’étirait une des nombreuses cicatrices qu’il devait à son cher frangin, au cours d’ leur enfance mouvementé, qu’ses tatouages ne couvraient pas - ou du moins pas totalement – tandis qu’il s’approchait de nouveau d’la vitre, à pas lent. Ses yeux se plissèrent en observant la bobine surprise d’ l’autre côté d’la glace. Ray n’put s’empêcher d’éclater d’un rire mauvais, d’où commençait à monter une pointe de rage.
- « Quoi ? J’lui ai p’t être pété la gueule, et puis ? Va pas m’faire croire qu’un type qui botte l’ cul d’monstres soit si naïf. L’homme s’pencha légèrement pour s’mettre à sa hauteur, puis s’frotta les yeux, mimant les pleures enfantins dans les dessins animés. Bouhou ! Tu vas t’mettre à chialer parce qu’ c’est pas l’pays des bisounours pour tout l’monde ? »
Les commissures d’ses lèvres s’étirèrent de nouveau, mais cette fois-ci, semblèrent aller bien plus loin qu’elles ne l’auraient naturellement due, tandis qu’ses iris flamboyaient à nouveau d’vert. Après tout, pourquoi devrait-il se retenir, quand Roman était tranquillement là-haut, et qu’lui s’trouvait à nouveau en cage. Par sa faute. Encore.
Et cet abrutit allait faire quoi ? L’battre ? L’taser d’nouveau, comme du bétail qu’on mène à l’abattoir ? C’est pas lui qui allait lui faire grand mal, avec ses p’tits poings. S’il devait être l’seul rempart entre lui et la gorge d’ son cher frère adoré, qu’à cela ne tienne : c’est pas une putain de vitre qui fait des éclairs qui allait le retenir très longtemps ! Puis il commençait vraiment à l’faire chier, à rester planter à le regarder, comme s’il était la putain d’attraction du coin.
- « Puis, merde ! Va t’faire foutre ! » Qu’il lança en même temps qu’son poing dans la vitre.
Sauf que cette fois-ci, Ray n’se souciait ni d’ la décharge qu’elle lui renvoyait, ni des p’tits os qui s’écrasaient un à un contre la paroi, observant celui assis d’ l’autre côté comme si ce n’était qu’une question de secondes, avant qu’un monstre de fourrure et de crocs n’ lui tombe dessus…




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Ezra-Yan Orchard
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Loup-Garou.Loup-Garou.
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Like a taste of deja-vu… [Connezra] Kru2

Ft. : Andy LaPlegua
Couleur paroles : #66cccc

Alignement : Neutre
Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant.
Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur.
Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui

Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride.
Âge : 39 balais
Métier : Assistant mécano et éducateur canin
Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield
Orientation : Hétéro, la plupart du temps...
Statut civil : Célibataire.
Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique.
Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms

Feuille de personnage
Force:
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Agilité:
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Endurance:
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