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L'affaire du Café sucré [pv Theodore Jenkins]
New Orleans Institute :: Bureau administratif :: RP abandonnés


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Mer 20 Nov - 8:39
L’affaire du Café sucréWilfried x Theodore

Que voilà une excellente journée n’est-il pas ? Je pouvais reprocher beaucoup de chose à la nouvelle Orléans. Très franchement, je ne comprenais pas vraiment ceux qui se disait attaché à leur ville natale ou celle qui les abritait pour X raison. Bon, je concevais bien le côté affectif, le besoin de se sentir attacher à un endroit, avoir son chez soi. Mais là n’était trop le sujet de notre histoire. Ce que je voulais dire, c’était avant tout que je profitais d’une des meilleures journées de ma vie et au final, elles devenaient nombreuses. Quand on vous parlait de cette ville justement, on s’attends à voir Mardi Gras tous les soirs, de la brume de mauvais augure montait des marais et pas mal de fol dingos dans les rues. Pour les fols dingos ok, mais cette ville possédait un charme qui brisait tout préjuger, comme aujourd’hui où il faisait bon.

Le soleil réchauffait cette cité, chassant l’air humide de la région. Les rues furent très animées, comme toujours, pleines de vie et il fallait avouer que la mentalité de tous ces gens, n’avaient pas grand-chose à voir avec celle des autres grandes mégalopoles. Et puis, pourquoi donc râler et voir du noir ? Malgré quelques passants mal éduqués, et autre tic pouvant vous exaspérer, je remontais ces grandes rues pour rejoindre notre endroit fétiche, en compagnie de mon grand frère de cœur. Bien plus sportif que moi, il marchait bien plus rapidement, me forçant quelques fois à presser le pas. Mais je le soupçonnais de faire exprès histoire de ma taquiner, me donnant envie une fois arriver à son niveau, de lui donner un petit coup de coude tout en lâchant un grand rire.

"Ecoutes, si tu sembles si presser, pour la peine c'est toi qui payeras et toc !"

Bon, je n’allais pas laisser régler nos dettes au Café Beignet, je comptais bien payer ma part. Toutefois c’était à chaque fois amusant de le provoquer un peu. En tout cas je fus tout excité. En réalité, je l’étais à chaque fois. Pourtant, Theo et moi nous nous suivions de plus notre plus tendre enfance, habitué à avoir la présence de l’autre à ses côtés. Cependant, je trouvais à chaque fois le même plaisir de sortir avec lui, de trouver de la joie même si on n’allait pas loin et faire pas grand-chose comme à nos débuts. Certains trouvèrent même bizarre ce lien et aussi du fait que je ne comptais parmi mes amis pas grand monde à part lui. Mais je m’en fichais, car avec Theo contrairement aux autres, je savais que je pouvais compter sur lui à tout instant, jamais il ne me trahirait contrairement à d’autres.

Vous aurez d’autres moments émotions, mais avant de les aborder, il était temps d’aller manger un peu ! Nous arrivions au Café beignet sans aucun soucie. D’ailleurs, pourquoi en aurait-il ? Le seul problème rencontré fut quand on était tombé sur ce feu rouge où j’eus lâcher un "Comme par hasard ! On avait marché tranquille d’une traite jusqu’ici, et maintenant que nous sommes en face, on nous bloque le passage." Une pointe d’humour une fois de plus.

Mais il fallait avouer que depuis peu, je me montrais un peu plus prudent. Depuis ce qui était arrivé à mon frère et ce qu’il m’avait révélée, j’imaginais parfois une de ces créatures nous causaient du tort. Notre « agence de détective » étant encore jeune, nous ne nous étions pas faits de réels ennemis. Pas encore, et du moins je crois. Mais nous n’étions pas à l’abris de mauvaises surprises.

Bref, poussant la porte vitrée du café, une délicieuse odeur bien familière vint saluer nos narines. Le café et chocolat chaud, la pâtisserie qui l’accompagnait emplissait la pièce d’un doux parfum rendant toute personne accrocs tels les compagnons d’Ulysse arrivant chez les lotophages. D’ailleurs, quand on mangeait aussi ici, on se sentait à chaque fois bien et on ne désirait pas partir, priant que le temps puisse s’arrêter.

"On a de la chance en plus, il y a peu de monde et notre table habituelle semble nous attendre."

Tout était là pour montrer que la journée semblait prometteuse et normal. D’ailleurs, je pensais justement que nous avions besoin d’un peu de normalité. Après courir après quelques créatures bien sombres et autres aventures bien folles, une petite journée de repos n’était pas trop demandée. Juste, le plaisir de profiter d’une vie simple un instant, souffler sans se dire qu’on risquait sa vie et revoir un bref moment, notre existence passé avec nostalgie.

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Jeu 21 Nov - 20:22
L'affaire du Café sucré
Une magnifique journée avait commencé. Je m'étais levé avec le soleil pour mon entrainement matinal. Chaque matin lorsque après m'être levé, je commençais par faire des étirement. Tour mon corps y passait, ensuite je sortais courir pendant 45 minutes. Une fois mon footing terminé, je déroulais mon tapis de gym. J'installais mes écouteurs dans mes oreilles et lançais "forgotten love" de Aurora. Je posais mes main au sol et prenais la première position, la position du grand angle ou prasarita padottanasana. Gardant la pose pendant une dizaine de seconde, je passait ensuite à la prochaine. Après une bonne heure de Yoga, je me dirigeais vers la salle de bain pour me laver. J'entendais une sonnerie, certainement le téléphone de Willy. J'entrais sous la douche en rigolant. J'imaginant mon petit frère de coeur les cheveux ébourrifé, à se débbbattre contre ses draps pour éteindre son réveille. J'entendais un bruis sourd, je ris de plus belle, Willy était certainement encore tombé du lit. Douche terminé, je m'habillais, je mettais un jean avec un débardeur et une chemise. Je passais ensuite à la cuisine, je m'asseyais sur une chaise en attendant que Willy arrive. Je dévérouillais mon téléphone et jetais un oeil au réseaux sociaux. Je m'exclaffais devant des images et des gifs marrant. Willy arrivait dans la cuisine, je lui souriais et lui lançais:

-Et bah alors la belle au bois dormant? On s'est battu avec son réveil?

Il rigolait et me donnait un coup dans l'épaule. Nous étions tout deux prêt, je lui ouvrais la porte.

Nous marchions dans la rue en direction de notre endroit. Depuis quelques années nous avions l'habitude de déjeuner dans le café beignet sur Bourbon street. Les rues étaient bondées de monde. Je n'aimais pas quand les rues étaient autant remplis. Il y avait trop d'odeur, de bruit et de personnes malpolies. J'accélérais donc le pas sans m'en rendre compte, aussi quand Willy m'en eut fait la remarque je souris et ralentis le pas. Il ne nous restait plus qu'une route à traverser avant d'arriver. Le feu passait au rouge, je croisais les bras, mécontents. J'entendais Wily dire à coté de moi:

-Comme par hasard ! On avait marché tranquille d’une traite jusqu’ici, et maintenant que nous sommes en face, on nous bloque le passage.

Je hochais la tête avant de répondre:

-Comme tu dis, mais crois-moi même si le destin veut nous empêcher je me battrais griffe et croc dehors, au nom des beignets et de la tarte aux myrtilles!

Willy et moi nous regardions en se retenant de rire mais, n'en pouvant plus, nos rires explosaient dans la rue. Le feu passait au vert et alors en rigolant, nous arrivions enfin à notre destination. Il n'y avait pas beaucoup de monde. Mon petit frère pointait notre table habituelle du doigt en me signalant qu'elle était libre. Tout sourire je m'installais à ma place habituelle, Willy en face de moi. Tout était en ordre, une de nos serveuses habituelles s'approchait pour prendre notre commande. C'était la jeune Déborah, ou Debbie pour les intimes. C'était une jeune femme très pétillante. Elle était un peux plus vieille que nous, elle avait de sublimes yeux verts. Sa crinière rousse était joliment tressée, elle passait ensuite dans son dos. Elle nous sourit avant de nous demandait ce que nous voulions manger aujourd'hui. Je lui souriais avant de lui répondre:

-Alors, pour le petit garçon ce sera un thé avec deux beignets au chocolat. Pas trop de théine non plus sinon il est excité toute la journée... Aîe! Pas la peine de me frappé!

Alors que je racontais des bêtises, Willy m'avait donné un coup de pied sous la table. Quant à Debbie elle retenait un gloussement. Elle avait beau avoir l'habitude de nos pitreries, nous continuions de la faire rire. Reprenant notre sérieux, je continuais la commande:

-Pour moi, ce sera un café viennois euh... une part de tarte à la myrtille et deux beignets à la framboise avec plein de sucre glace dessus.

Débbie secouait la tête me demandant comment je faisais pour ne pas finir obèse. Comme à son habitude, Willy sourit. Il faisait remarquer que de toute façon, mes abdos se transformeraient vite en "abdal" d'ici quelques années. Je rigolais de bon coeur. Venant de lui je ne prenais rien de mal. C'était un jeu entre nous, et même plus, une démonstration d'amours. Nous le savions tous les deux, lorsque l'un de nous ne taquinait pas l'autre, c'est qu'il y avait un problème.
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Lun 25 Nov - 10:51
L’affaire du Café sucréWilfried x Theodore
S’il y avait une chose dont je pouvais être certain concernant Theo, ce fut son amour inconditionnel pour les sucreries. Lui barrer la route menant à ses douceurs favorites reviendrait à signer son arrêt de mort. Et quand justement il disait avoir faim, je ne fis rien pour le stopper. En même temps, un rien gourmand aussi, je pouvais comprendre cette passion qui le poussait et devenir mauvais si on m’interdisait de goûter une fois de plus à un délicieux beignet recouvert de sucre et une bonne boisson non alcoolisée, de quoi donner le diabète juste après.

Theodore s’occupa de la commande, et bien entendu il ne pouvait s’empêcher de me chercher, et moi de lui répondre violement. Telle était la coutume entre nous. Des piques, des provocations, des vilaines blagues… Mais un grand amour. Parlant d’amour, je ne pus m’empêcher de voir comment Déborah dévorait des yeux mon ainé. Cela m’amusait bien. Ah si elle savait ! En même temps, on pouvait comprendre. Entre nous deux, j’étais un gringalet avec un visage juvénile. Alors que Theo, était bien plus grand, plus costaud et faisait bien tourner des têtes, aussi bien chez la gente féminine que masculine. Peut-être avait-elle des doutes, mais voulait elle se contentait de cette réalité imaginée où elle y trouvait un certain bonheur.

"Toujours aussi morfale non ? Je paris que quand tu seras vieux… Tu finiras avec les plus beaux abdals du monde haha !"

J’en doutais. Theodore restait avant tout un homme très sportif, et je suspectais sa nature récente de lycanthrope de lui apportait un plus sur sa morphologie. Il était vrai que depuis sa transformation, je le trouvais quelque peu changé. Enfin, on le reconnaissait très bien, pas de souci, mais quelque chose en lui n’était plus comme avant. Je ne serais le dire, juste une impression sans doute sans fondement.
Nous avions quelques instants avant qu’on nous serve nos gourmandises, une bonne occasion d’en profiter pour parler avant d’en avoir la bouche pleine. Mon regard fit rapidement le tour de l’endroit, me faisant ressentir une vague de nostalgie. Je me souvenais de nous il y a quelques années. Quand nous n’étions que deux pauvres mortels, sans rien se douter du monde réel. On venait, on rigolait, on mangeait. Aujourd’hui, c’était un peu différent. Mais loin de m’en plaindre, j’en fus au contraire ravis. Car malgré les épreuves que nous avons pus rencontrer, rien n’avait changer. On était toujours le duo inséparable suivant ses anciens rites. On pourrait parler de destin, de facteurs du monde propices, mais moi étant un rien croyant, j’y voyais une bénédiction du ciel dont je comptais bien profiter du présent qu’on m’accordait.

"Je t’avoue que cela parait remonter il y a longtemps la dernière fois qu’on était venu ici. Qu’on était jeunes et naïfs à l’époques." Petit trait d’humour bien entendu, j’étais toujours naïf bien entendu. "Enfin, je ne sais pas pour toi mon grand, mais le dernier rapport que j’étais en train de remplir m’a pris tellement de temps que j’ai l’impression que cent ans c’étaient écoulés."

Pour le petit détail, l’agence Jenserson ne faisait pas semblant dans ses enquêtes. Bien qu’on dût confronter pas mal de vilains méchants, je prenais soin de noter et faire des rapports de chacune de nos affaires. Un peu l’archiviste de notre groupe, je mettais aussi régulièrement à jour nos découvertes afin de garder une trace. Cela pourrait se révéler utile dans l’avenir qui sait. Et si jamais cela me sera permis, pourquoi pas en faire un livre ou deux ? En tout cas, j’étais vraiment, mais vraiment content du travail effectuer jusque-là, donnant une dimension plus sérieuse à notre entreprise. Bien que cela puisse être avant tout un projet s’approchant d’un « hobby », je tenais à cœur notre affaire non lucratif ou pas trop, voulant garder cette trace de nos aventures comme souvenirs pour plus tard, quand je serais vieux, sur mon lit pendant qu’on viendrait me changer.

Pendant que Theorodre s’exprimait ou faisait quelque chose, je le regardais faire, sourire aux lèvres. Je pourrais à chaque fois le charrié sur ce qu’il réalisait. Mais en réalité j’admirais à chaque fois mon frère de cœur. Il avait peut-être le même âge, mais représentait l’autorité d’un grand frère. C’était un peu mon héros. Celui en qui, j’espérais ressemblais un peu dans l’avenir, sur qui je pouvais compter et dont, malgré les preuves d’affections que nous nous donnions, m’apprécierait toujours autant et me verrait comme son égal. Il était courageux, fort, malin, idiot parfois cependant… J’eus le sentiment qu’il était au-dessus de moi. Cela est lié à une peur que j’éprouvais depuis un moment, quelque peu renforcer, mais j’en parlerais sans doute une autre fois.

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Jeu 5 Déc - 12:55
Théodore Jenkins a écrit:
L'affaire du Café sucré
Je regardait Debbie transmettre notre commande au cuisinier. L'atmosphère de cet endroit m'avait manqué, sa chaleur, son odeur, le personnel. Êtres là avec Willy, j'avais moi aussi l’impression que ça faisait une éternité. Quelques années plus tôt nous étions si innocents... Nous venions ici pour discuter, rigoler, parler des cours. Maintenant, nous avions un travail, j'étais devenue un lycanthrope. Les choses avaient beaucoup changé, tout était différent. Entre boulots, étude et affaire à élucider, nous avions moins de temps à partager purement ensemble.
Je souriais à mon ami avant de lui répondre:

-Ouais... Moi aussi j'ai l’impression que ça fait une éternité. ça fait du bien de se retrouver ici juste pour déjeuner, c'est dernier temps on a été beaucoup trop occupé....

Je recevais un SMS d'un client qui voulait prendre rendez-vous pour son dalmatien. Je confirmais le rendez-vous avant de poser mon téléphone sur la table. J'entendais la porte du café s'ouvrir derrière moi, l'odeur du nouvel arrivant arrivait jusqu'à mes narines. Je humais l'air, la personne qui venait d'entrer était un homme. Un jeune homme, il avait un lapin. Je me retournais pour voir le nouvel arrivant. Un homme d'une bonne vingtaines d'années, cheveux châtain foncé, plutôt mignon.
Je réalisais soudainement que ça faisait une éternité que je n'étais pas sortis. J'avais installé une application de rencontre sur mon téléphone. Cependant, j'avais très vite abandonné l'idée de trouvé quelqu'un dessus. Dépité, j'avais arrêté d'aller voir mes notifications.

J'entendais le ding de la cuisine, signalant que nos plats étaient prêts. Je souriais à Willy:

-Ça fait du bien, quand les choses se calment dans le coin. ça m'avait manqué...

Débbie arrivait avec notre commande, elle nous souhaitait un bon appétit. Je croquais dans ma part de tarte a la myrtille. Un pur délice, cette tarte à la myrtille était la meilleure du monde. j'en prenais une deuxième bouchée, savourant le gout au maximum. Je souriais à mon ami, tout était parfait. Je me sentais déjà revigoré.

-Bon! maintenant que tout semble calme et apaisé, si on en profitait pour sortir ce soir? J'ai l’impression que ça fait une éternité qu'on n'est pas sorti tous les deux!

Willy grommelait, il n'aimait pas sortir. Nous étions différents de ce niveau-là, je faisais partie des fêtards invétérés, tandis que lui avait du mal à sortir dans les bars. Il n'était pas dans son élément, stressé, sa maladresse faisait surface à nouveau. Parfois j'avais de la peine pour lui, je savais ce qu'il ressentait. j'étais comme lui mais avec tout ce qui était technologie, travaille du bureau, etc. Dès que je devais enregistrer un nouveau client, où une nouvelle fiche pour un animal, il se passait quelque chose de travers. Une fois j'avais formaté l'ordinateur sans faire exprès, j'avais dû faire intervenir un expert pour retrouver les données. J'aurais pu appeler Willy mais, en réalité ce jour-là j'avais eu peur qu'il se moque de moi et qu'il me prenne pour un abruti. Je déglutis:

-Sinon, on peut faire un entre-deux... un cinéma? on a besoin de sortir, on est trop sérieux en ce moment!

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Lun 9 Déc - 13:40
L’affaire du Café sucréWilfried x Theodore

Theodore semblait partager mon impression. Sans doute une bonne chose. Cela voulait sans doute dire qu’il pensait également à ce que nous prenions du temps pour nous, laissant de côté notre travail aussi bien officiel qu’officieuse. Idée qu’il confirma par la suite, soulignant le besoin d’une pause. Paradoxalement, j’eus pour sentiment que nous n’en avions pas pris une depuis bien trop longtemps, que maintenant, je ne serais trop comment m’y prendre. Là, ma tête n’était pleine que des affaires réalisées ensemble et d’enquêtes imaginaires dont on pourrait encore faire. Là, ça devenait inquiétant.

La sonnerie retentissait, nos estomacs n’allaient plus tardés à être remplit. Bonne nouvelle ! En plus, profiter d’un bon repas en compagnie de mon meilleur ami et frère de cœur, m’aiderait à retrouver un semblant de normalité dans nos vies. Peut-être que nous pourrions mettre en place un certain planning pour nous alléger du moment pour nous. Cependant, ce n’était pas évident de dire aux viles créatures de ne pas faire la moindre bêtise de tel à tel jour, car nous sortions. Ces moments de détentes étaient à prendre sur l’occasion justement. Rien de prévisible, il fallait savoir apprécier quand ils nous tombaient dessus. De toute manière, tant que j’étais avec mon Bro, j’étais satisfais, que ce soit pour nous amuser ou bien pour travailler.

"Comme je te comprends mon chère Theo. C’est un plaisir aussi de voir que la ville n’est pas qu’occupé par des créatures obscures qui ne pensent qu’à instaurer le chaos. On en finirait par oublier ces petits moments agréables et les bons côtés de la nouvelle Orléans."

On vint enfin nous servir nos plats, et je m’en frottais les mains tellement je fus heureux de voir la nourriture posée devant nous et les odeurs venant se jeter à nos narines. J’en remerciais notre fidèle serveuse et nous pouvions nous lancer à l’attaque. La première bouchée était toujours la plus importante. C’était celle qui apportait à la mémoire, le goût et l’odeur directe qui allait faire juger le repas. Ici, la première impression était la plus importante, même s’il s’agissait d’un plat qu’on connaissait bien. Le bout de pâtisserie enrober de sucre et de chocolat, glissa lentement le long de ma gorge, laissant dans l’œsophage une trainée délicieuse qui chatouillait.
Avant même d’en reprendre une seconde pour retourner au paradis, Theo me fit une proposition qui ne manqua pas de me surprendre. Une sortie ? En effet, nous n’avions rien fait de telle depuis des lustres, du moins qui sortait de nos habitudes comme ce café. Néanmoins, nous n’avions pas la même vision concernant une sortie entre amis. Lui, était plutôt du genre « classique », boîte, bar et j’en passe. Moi, ce serait musée, exposition ou concert classique ou exotique. Et encore, j’avais peur que quand nous sortions, je venais à tout gâcher. Légèrement mal à l’aise en société, j’eus tendance à me retirer quand il y avait trop de monde autour de moi. Sans compter ma maladresse. Renverser une table, briser des verres, faire trébucher quelqu’un… Telle était ma malédiction qui me valait d’être un pariât auprès des autres lors de ces fameuses sorties.
Cependant, je me sentais obligé de rebondir sur ca dernière remarque. Ne manquant pas de sens, mais dont je devais envoyer une pique, à travers mon regard moqueur.

" « On » dis-tu ? Jusqu’à maintenant, j’eus toujours crus être le seul de nous deux à l’être." En même temps, j’étais le plus réfléchis de la bande, même assez diplomate. Cette vanne avait du sens.

Pendant quelques secondes, je réfléchissais à sa proposition. Sortir… Ce mot me hantait à présent. Mais où ? Faire quoi ? Accepterait-il quel genre d’événement ? Un cinéma en effet se tentait.

"Avais-tu quelque chose en tête ? Un cinéma pourquoi pas, cela dépend de ce que tu voudrais voir. Après… Serais-tu enfin prêt sinon à ce que je te traine dans un musée ?"

Connaissant son « aversion » pour les musées, cette demande était plus une taquinerie qu’autre chose. Cependant, je cherchais à me faire violence. Légèrement méfiant, pas à cause de Theo mais de moi, je cherchais à me motiver d’accepter pleinement. Ma principale motivation fut de m’assurer du bien être de mon ainé. Je ne voulais pas qu’il s’ennui en ma compagnie et des concessions étaient nécessaires pour assurer une bonne relation entre nous deux. Et puis, lui faisant confiance, je savais qu’il ne ferait rien pour me nuire. Sans compter qu’une simple soirée juste nous deux, comme la plupart du temps, me séduisait à chaque fois.

"En tout cas je suis partant. On verra quels films sont de sorties ce soir. Et en ma compagnie, on verra que tu seras un enfant bien surveillé haha !"

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Jeu 19 Déc - 19:03
L'affaire du Café sucré
Willy avait accepté de sortir se soir. Je souriais à mon ami, je savais que c'était durs pour lui. Je finissais ma tarte à la myrtille. Cette journée s'annonçait merveilleusement bien. De repos, j'aidais Willy avec nos rapport de mission. Il avait beaucoup de travail avec ses études. Même si il faisait de son mieux, il ne pouvais pas tout faire tout seul. Alors je prenais sur moi, et je l'aidais de mon mieux. Aujourd'hui nous avions un rapport à finir concernant notre dernière enquête. Une demandes de "Barry", une fée que je connaissais du bars. Il nous avait demandé d’enquêter sur des disparition inquiétante dans son entourage. Les victimes était des créature obscures, toute en exception. Nous avion buter sur cette enquêtes. Nous avions fini comprendre que cette fée volage, était victime de la vengeance d'un de ses ex partenaire. L'agresseur, une charmante vampire, était tombé amoureuse de Barry. Celui ci ne désirant pas s'attacher, volait de fleur en fleur. Malheureusement pour lui il était tombé sur la mauvaise personne. La plus ou moins jeune vampire, n'avait cesser de le suivre. Elle c'était ensuite attaquer au nouveaux partenaire de Barry, celui ci ne cessant pas, elle avait enlevé c'est pauvre gens. Après deux bonne semaine de recherche intensive, nous avions réussit à entrer en contact avec la dite vampire. Après m'être pris quelque coup, j'avais réussit  à établir le contacte avec elle. Nous avions beaucoup parlé et elle avait beaucoup pleuré. Jeune vampire sa récente transformation l'avait perturbé. Elle avait refoulé ses sentiments, et avait fait un transfère sur le pauvre Barry qui ne se doutait de rien. Quand il lui a brisé le coeur, elle avait pété les plomb toute ses émotion négative remontant  à la surface.
L'histoire c'était bien terminé, malgré quelques blessures, j'avais réussi à lui faire entendre raison. Elle avait libéré ses victimes qui par miracle étaient en assez bonne santé, bien que légèrement traumatisé. Par la suite, avec l'aide de la jeune vampire nous avions contacté son clan afin qu'ils la prennent en charge. Pour les inciter à prendre soin d'elle je leur avais explicitement dit qu'il avait de la chance que je prévienne pas les néphillims. Grommelant au téléphone, ils avaient raccroché. Nous avions ensuite appelé Barry pour lui donner rendez-vous afin de lui donner une explication.
Barry ne parut pas plus perturbé que ça. très mécontent je tapais du poing sur la table et l'incitais fortement à écrire une lettre d'excuses à la jeune fille. Il partit du rendez-vous penaud.
Cette affaire rondement mener nous avions repris, le cours de notre vis. Mais entre le dressage, les cours de Willy, ses dissertations et autres devoirs horriblement longs à faire ce dossier étaient restés en stand-by. Nous avions donc prévu de finir enfin de boucler ce dossier. Je sortais un stylo de ma poche tout en prenant une gorgée. Willy sortait le dossier.

-Bon ma cher amis il est temps de finir de dossier et de le passé en affaires classé tu ne crois pas? On a un peu traîné avec celui-là, on se ramollit je trouve hahaha.

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Sam 21 Déc - 21:25
L’affaire du Café sucréWilfried x Theodore

Pour une raison que j’ignorais, Theodore ignora toutes questions et semblait préféré directement de sujet. Sans doute eu-je dit le mot maudit « Musée ! » Et avait-il en mémoire ces souvenirs si difficile. A défaut de ne pouvait le trainer dans l’un deux, c’était souvent le musée qui venait à lui. Bien que je ne lui présentasse pas toujours une pièce bien souvent une reconstitution, je passais un long moment à lui narrer des faits historiques. Et pas que sur la Nouvelle Orléans. N’importe quoi pouvait servir de sujet pour moi, et il était si facile de le rattacher à une quelconque anecdote historique. Mais si je prenais souvent Theodore pour publique, il y avait d’autres raisons.

Etant en faculté section Historique, j’avais besoin d’une oreille attentive pouvant me servir de cobaye afin de savoir si ma thèse ou tout autre devoir était convenable. N’étant pas du même monde, le ressentit de mon bien aimé ainé ne pouvait pas toujours s’accorder avec ceux de mes enseignants. Et puis, il y avait aussi le fait que Theodore était un peu mon seul et unique confident. Oui, le seul à qui je pouvais partager mes passions, comme lui partageait les siennes. Et nos réactions furent assez drôles. Plaisanteries, yeux au ciel, le regard perdu… Vous devez voir de quoi je voulais parler.

Toutefois, je pouvais comprendre l’impatience de mon cher frère concernant le dernier rapport. Après tout, l’affaire devait être la plus longue que nous ayons réalisé jusqu’à présent. Et vue la tournure que cela prenait, je cru même que nous n’en verrions jamais la fin, tellement cette histoire me paraissait… Comment dire sans être offensant ? Stupide ? Nous allons en rester sur ce mot. Il y avait tellement de chose à dire, que j’eus envie de lâcher un fort souffle comme une chambre à pression qui devait cracher la vapeur qui s’accumulait en son sein.

"Oui, nous pourrons la classer une fois terminée d’être rédigée. D’ailleurs… Dois-je mentionner le fait que notre client te trouvait à son goût ?"

On nageait en pleine comédie. Barry la fée masculine… Je sais que nous ne devions pas juger les gens sur leur apparence, mais quand on voyait le loustic, croyez-moi on avait vite tout deviné. Pardonnez mon descriptif, ceci n’a pour but que de vous narrer et faire comprendre au mieux l’histoire. Barry ressemblait à une sorte de Casanova métrosexuel, un peu androgyne avec sa toilette. En le voyant, je me demandais bien ce que toutes ces personnes lui trouvaient. Superficiel, arrogant et bien trop bavard, il dût user d’une magie pour séduire. Mais ce qui était drôle, ce fut de le voir se montrer surpris, offusquer, choquer. Un vrai acteur de tragédie grecque, lui servant avant tout de prétexte pour s’approcher de Theodore, se collant à lui disant dans une tirade « J’ai peine à y croire ! Je me sens mal, voulez-vous me retenir ? » Et je devais me faire violence pour ne soit pas rire ou lui en coller une.
Mais bon, mon frère avait ce pouvoir sur les gens, faisant tourner les regards de tout le monde. Il était celui qui attirait tout le monde sans distinction et sans le vouloir. Le gars que tout le monde aimerait avoir pour bon copain quand on ne pouvait avoir plus. Et moi, j’étais le type normal. Le simple mortel sans attrait qu’on ignorait. Mais qui en réalité, était le cerveau derrière les muscles et le beau visage de Theodore. Bah ! Je plaisantais. J’étais un peu jaloux aussi de son succès, mais je ne m’y attachais pas plus à ce genre de futilité.

"Sinon, il faudra juste me rappeler la conclusion de l’affaire. Je dois avoir de quoi noter sur moi pour en faire un premier jet, cela aiderait à le clôturer dès que nous rentrerons."

Attrapant un papier dans ma poche et un stylo, je griffonnais déjà les détails qui me revenait. La lettre et le fait que Theo dut mettre le poing sur la table pour le faire agir surtout. Mais certains détails m’échappaient encore.
De plus, je devais avouer qu’en même temps que nous menions ces affaires et que nous remplissions ces dossiers qui s’entassaient dans des cartons, je remplissais aussi des manuscrits. Tout ce que je pouvais apprendre des créatures, je le notais pour le retranscrire dans mes propres livres. Et ce jour-là, j’en appris beaucoup sur les fées et les vampires.

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Dim 19 Jan - 17:15
L'affaire du Café sucré
Par chance cette enquête c'était bien fini, nous n'avions pas eu à faire intervenir les shadowhunters. En effet arrivé à un stade de l'enquête, j'avais été effrayé à l'idée de devoir faire intervenir les néphillimes . Ils n'avaient pas vraiment une bonne réputation parmi les créatures obscures. Je dirais même que toutes les créatures obscures avaient peur d'eux. J'avais moi-même peur d'eux, et j'avais aussi peur pour Willy. Car si un shadowhunter ou une autre créature obscure découvrait que Willy était un simple terrestre, il serait certainement tué. Je m'appliquais donc à camoufler son odeur d'humain avec mon odeur de Loup. Autre avantage de Willy était son intelligence, car la plupart des créatures obscures considéraient les terrestres comme des créatures lentes et pas très intelligentes. Grâce à son incroyable cerveau il passait donc plus inaperçu

-D’ailleurs j'ai eu des nouvelles des vampires, j'ai du leur tiré un peut les vers du nez. La petite vampire semble allé mieux, même si elle reste très fragile psychologiquement. Les tensions entre les fées et les vampires semble s'être un peut calmer aussi... Et j'ai croisé Barry il y a quelques jours, il est toujours aussi volage, mais vus sa réputation, je doute que beaucoup de personnes acceptent de partager sa couche haha ha.

Je finissais ma tarte à la myrtille, pendant que mon ami noté les quelques informations que je lui donnais. J'en profitais pour lui parler un peut plus de la physionomie des vampires ainsi que leur capacité. J'expliquais à Willy que les suceurs de sang avaient une super vitesse, une force sur humaine. Ils pouvaient aussi hypnotiser les gens. Je lui faisais aussi remarquer qu'en combat singulier j'avais 95% de chance d'y rester. Les vampires étaient beaucoup trop rapides pour moi. Par contre avec quelque objet anti-vampire j'avais une chance de battre un vampire. Par chance je n'avais jamais eu affaire à un vampire énervé. Quelques vampires saoulent certes mais rien d'ingérable.

-En conclusion je pense que tu pourrais mètre " et encore une fois nous avons assuré". Ce n'est pas pour nous jeter des fleurs mais on est vachement doué je trouve.

Je ris avant de finir ma boisson, je jetais un œil par la vitre qui donnait sur la rue. Le soleil montait dans le ciel, la journée allait être chaude. La rue semblait pleine à craquer. Coupé du bruit et des turbulence dans le café, j'avais l'impression d'être dans un autre monde. Je me tournais vers mon ami qui finissait d'écrire sur sa feuille. Je baillais:

-C'est que j'aurais presque besoin d'une petite sieste pour digérer... la prochaine fois rappelle-moi de manger un petit peut moins... sinon je vais finir obèse avant la fin de l'année...

Comme à son habitude Willy rit et me lança une vanne qui me fis sourire.
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Mer 22 Jan - 9:31
L’affaire du Café sucréWilfried x Theodore

Les deux amis terminèrent donc de remplir leurs rapports d’enquête, ce qui n’était pas pour déplaire au jeune Emerson. Ce dernier un rien maniaque, aimait voir ces papiers remplit et classer dans les armoires qui décoraient leur bureau provisoire. Et quand il les consultait, le jeune homme se montra fort satisfait de constater tout le parcours réaliser. Du simple vol à l’agression, ils en avaient résolu des affaires et même, Wilfried eut la prétention qu’ils se débrouillaient bien mieux que ces Shadowhunters. Certes, Wilfried n’en avait encore jamais rencontré. Cependant, le garçon ne leur accordé aucune confiance. Déjà, il savait qu’il risquait gros si les chasseurs apprenaient qu’il était dans le secret des dieux. Ensuite, Emerson pensait qu’ils étaient tous des êtres sadiques en général. Un peu comme dans la série Grimm, où pratiquement tous ces chasseurs surnaturels, ne vivaient que pour traquer et tuer les créatures. Or, étant très attaché à l’une d’entre elle, Wilfried se montra très méfiant à leur encontre, se promettant que si l’un d’eux venait à poser la main sur Theodore, le jeune humain leur ferait payer très chère.

Parlant encore de leur relation, alors que Will notait encore ce que lui rapportait son ainé, on pourrait voir dans ce duo que « l’écrivain », était avant tout une sorte d’acolyte. Il était clair que si tous deux vivaient dans une série ou un livre, ce serait Theodore le héros principal et Wilfried le suiveur. Ce dernier en était bien conscient, et pourtant il appréciait ce rôle. Car il se disait qu’il était le principal soutient de son ami, celui qui l’encourageait, soigner et était son premier fan, même s’il ne l’avouera jamais. Il espérait néanmoins, que cet accord entre eux, ne viendrait jamais trouver de fin. Si on lui laissait la possibilité de faire un vœu, Will choisirait sans doute être prisonnier dans une boucle temporelle, ou que le temps ralentissait énormément pour que tous deux restent ensemble et continuent à faire ce qu’ils aimaient.

"J’ai bien peur que c’est un peu tard pour ça." Se moqua t’il de son frère de cœur.

Posant enfin le stylo, Wilfried s’étira comme s’il venait de réaliser plusieurs heures de gymnastique. Une légère douleur qui indiquait qu’ils avaient parfaitement travailler et pouvaient en être fière.

"Ce serait bien tout de même, d’avoir notre propre bureau non ? Rien que pour ranger tous ces dossiers. Imagines, notre propre bureau avec nos noms dessus où on recevrez mieux les clients."

Wilfried s’y voyait déjà. A la manière d’un vieux film noir, il s’imaginait avec le chapeau en feutre sur la tête, assis derrière un bureau devant une porte vitré avec le nom de leur groupe et avec à ses côtés Theodore qui serait… Allons dans le délie jusqu’au bout, déguisé en secrétaire. Ou pourquoi pas l’inverse pour un peu de logique vue que c’était Wilfried qui écrivait. Et ils recevraient des clients, tailleurs, chapeau, cravates ou attaché caisse à la main, tous viendraient l’air triste pour implorer leur aide. Que ce serait amusant. Mais cela présenterait un gros risque, ils seraient visibles de tous et tout le monde serait. Pour le moment, si aucun Sadowhunter ne leur était tombé dessus, c’était grâce à leur discrétion et qu’on parlait d’eux de bouche à oreille.

"Sinon, tu n’avais pas parler cinéma ?"


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