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Le Passé est un art modern [pv Jaxon Guidry]
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Jeu 21 Nov - 14:22
Le Passé est un art modern Wilfried x Jaxon

Royal Street, au Historic New Orleans Collection. Un des rares musées à proposer quelque chose de plus riche que Mardi Gras ou le Vaudou. Un des rares lieux que j’appréciais dans cette ville. Ici, j’eus le plaisir de toucher au savoir, à la culture plus générale, à du neuf même. J’aurais aimé trainer Theodore ici, le souler avec de nombreux détails historiques à le rendre dingue. Mais l’endroit ne semblait jamais le séduire, alors parfois, je m’y rendais seul quand c’était possible. J’eus déjà visité quelques musées ailleurs durant mon enfance, mais je rêvais surtout d’aller à New-York, Londres, les villes ayant connu mes parents. Hélas, mon père repoussait sa promesse que nous irions visiter. Tout seul, je ne pouvais entreprendre un tel voyage, déjà la fortune ne m’était associé, et certains choses me reliaient encore à ces terres d’accueil.

J’aimais bien entendu, apprendre, connaître la culture et l’histoire de la ville. Cependant, comme si les musées étaient tenus par des agents marketing, on ne vendait qu’une facette de la ville… La magie noire, les légendes obscures qui hantaient les marrées… À la longue, j’en eus ma dose et je finis par m’attacher à cet endroit qui offrait bien plus, un plat frais, nouveau qui permit de faire souffler mon esprit tout en lui offrant une nourriture des plus riche.

Si vous désirez que je vous fasse un peu la publicité de cet endroit, sachez que le Historic New Orleans Collection propose avant tous de nombreux documents authentiques ainsi que de photographie d’époques relatant l’Histoire de la ville. Ces derniers nous relatent des œuvres de Tennessee Williams, de la guerre de 1812, du golfe du Mexique, des photos et vieux films datant des années trente sur John Laughlin, la colonisation et bien d’autres choses. Et en guise d’artefact, une collection d’anciens instruments de Jazz ayant fait la renommée de la Cité.

Je pourrais vous en dire plus d’un seul coup, mais vous en aurez bien trop à lire en une seule fois et je préfère y aller doucement. Aujourd’hui, il eut une nouveauté qui attira mon intention. Le musée avait mis en place une toute nouvelle exposition. On voulait présenter des reconstitutions avec de nouveaux mannequins et animatroniques des premiers colons. Curieux et n’ayant pas grand-chose à faire, je me rendis là-bas pour voir. Theo étant en pleins travail, je ne me vis point aller le déranger pour cela.

La nouvelle exposition semblait bien attirée du monde, plus que dans mes souvenirs. La vieille bâtisse semblait être figé dans le temps. Tableau, meubles et tapisseries semblaient être venus directement du passé, gardant leur aspect frais. Un peu plus et on pourrait y vivre comme dans le temps jadis. L’odeur de bois emplissait les différentes pièces, nous faisant donc voyager dans le temps. On pourrait réellement s’y croire, s’il n’eut tous ces touristes vêtus de l’air moderne, flânant entre les documents vitrés et les quelques hommes artificiels qui firent le bruit d’un robot qui grinçaient.

M’arrêtant quelques fois devant ces dernièrs, je m’amusais à noter les détails fait pour rendre ces photographies si réalistes. On disait souvent que j’avais hérité de la passion historique de mon père, pour le meilleur comme pour le pire. Attacher aux détails, je pouvais bien repérer quelques erreurs faites, des anachronismes ou erreur d’interprétation qui ferait bien râler n’importe qui.

"Mmmh. Cela ressemble plus à de l’attrape touriste selon moi. Comme une enseigne, on joue sur les costumes clichés pour attirer du monde." Disais-je alors que je ne fis point attention à l’homme se tenait à côté de moi, le prenant pour un simple touriste venu du nord avec son appareil photo autour du cou.

"Regardez… Cette lettre laissez par le gouverneur militaire Andrew Jackson. Il fait part de l’avancer des forces britanniques, de leurs nombres et de ses doutes. Un document poignant qui montre bien le côté militaire de cet homme de guerre. Si seulement il fut mit au courant de l’armistice signé en 1812. Aurait-il poursuivi le combat ? Serait-il devenu un héros de la nation ? En tout cas, ses rêves de conquêtes auraient été coupé à cet instant et le nombre de perte réduite, même si les morts du côté américain n’auraient été aussi lourd. Même s’il parle de ses craintes à cette époque, il garda son courage et sa rage contre les forces britanniques, alors c’est à se demander s’il aurait arrêté les hostilité ou non."

Voilà autre chose qui me fit passer pour mon géniteur. Quand j’étais à l’aise dans un endroit avant tout historique, et pensais trouver un publique même réduit, voilà que j’étalais ma science. Et attendez, avec mon Bro c’était pire.

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Sam 23 Nov - 22:06
Le Passé est un art modern

Ft. Wilfried Emerson



L’art avait toujours eu une place importante dans ma vie, même à une époque dont je ne me souvenais, d’après mon dossier scolaire. Souvent, j’imputais à l’art ma capacité à traverser des épreuves « facilement ». Pas que cela ait été facile en réalité, mais pouvoir me « défouler » à travers des projets artistiques m’avait toujours offert un contrepoids à mes problèmes. Comme mon amnésie. Même si je disais que pour moi c’était l’occasion de « redémarrer » à neuf, une part de moi était frustrée de ne pas se rappeler de choses importantes, comme mes parents, mes amis de lycée, etc. C’était surtout les gens que je regrettais d’avoir oublié. Alors à défaut je laissais ma créativité prendre le dessus, à travers des crayons, des pinceaux, mais aussi mon appareil photo. J’ignorais si la photographie avait été importante avant mon accident de voiture, probablement pas vu le peu de photos que j’avais pu retrouvé, mais maintenant je prenais tout en photo. Comme un besoin compulsif d’enregistrer des passages de ma vie – au cas où j’aurais de nouveau une amnésie. Bien sûr mon appareil photo était très vite devenu un nouvel outil de mes activités artistiques, que je combinais allégrement avec le dessin et la peinture. Et si j’avais besoin de mon métier de serveur – que j’adorais à vrai dire – pour payer mes factures, j’avais toujours des projets créatifs en cours. Souvent c’était uniquement pour mon propre plaisir, avec aucune spécification en particulier, mais il arrivait qu’on me passe commande, ayant un petit site sur lequel je présentais mes travaux.

En l’occurrence j’avais reçu une demande de l’Historic New Orleans Collection pour que je prenne des photos pour illustrer leur prochaine brochure de présentation de l’établissement. C’était une nouveauté pour moi, une opportunité sur laquelle j’avais sauté, ravi de faire quelque chose de nouveau. Sans compter que j’étais curieux et j’aimais apprendre de nouvelles choses, et je reconnaissais ne pas bien connaître cet établissement. J’arpentais donc les couloirs de la vieille bâtisse, à la façade purement dans le style coloniale propre à la ville. J’étais venu un jour où ma présence n’était pas nécessaire au Rockin’Chair, histoire d’avoir tout mon temps, et de me laisser le temps de trouver les bons angles et les bonnes lumières pour mes photographies. Perdu dans mes pensées, je ne m’attendais pas à ce qu’on m’adresse la parole, aussi fus-je surpris d’entendre la voix d’un jeune homme, environ mon âge, près de moi. Il me fallut un moment pour réaliser qu’il ne me parlait pas vraiment, mais qu’il semblait penser à haute voix. Un certain amusement me gagna à l’entendre s’exprimer comme un professeur d’Histoire en pleine conférence, mais j’essayais de ne pas le montrer, d’autant plus que le type semblait savoir de quoi il parlait. Et ça ne me dérangeait pas d’écouter. Peut-être même que ça me donnerait de nouvelles idées pour mes photos ? Je jouais donc le rôle de l’élève modèle – ce que je n’avais jamais été d’après mon bulletin scolaire – et portais une oreille attentive à son discours. Mes connaissance en Histoire sont d’autant plus légères que mon amnésie consécutive à mon accident a probablement effacé une parti de celles-ci, mais j’en sais assez pour savoir qu’il fait allusion à la dernière bataille de la guerre de 1812 qui eut lieu à la Nouvelle-Orléans. Puisque mon « professeur » fit une pause dans son discours, je lui demandai, lancé presque malgré moi sur le sujet : « Mais peut-être qu’il savait pour l’armistice ? Mais qu’il ne pensait pas ça suffisant pour arrêter les hostilités ? ». Puis curieux dans savoir plus sur cet enseignant inattendu, j’ajoutai, pour le pousser à se présenter : « Désolé de vous avoir interrompu. Je suis Jaxon Guidry. Et vous ? Vous travaillez ici ? ». Cela semblait une déduction plausible, dans la mesure où cet inconnu en savais pas mal sur cette lettre.

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Mar 26 Nov - 8:52
Le Passé est un art modern Wilfried x Jaxon

Aurais-je trouvé bon publique finalement ? Si peu habituer aux questions, mais plutôt aux remarques désobligeantes, quelles soient disent avec humour ou non, la réaction de mon voisin me surprit. Toutefois, je ne me laissais pas du tout perturber, sautant sur cette belle occasion pour apporter ma science, et voir jusqu’où cet inconnu pouvait aller au seuil de tolérance. Non point que je considérasse mon savoir comme une torture, mais à la vue de certains, on pourrait y penser. Après, peut-être y avait-il une explication psychologique chez moi, un désir ignorer. Mais quoi qu’il puisse être, je préférais à l’instant celui du plaisir de partager ce savoir si longtemps enfermer dans mon crâne et désirait sortir, telle la pression dans une cocotte-minute.

"J’en doute fort. Contrairement à notre époque, il n’y avait ni internet ou de portable pour recevoir un SMS. Les communications étaient difficiles et une nouvelle pouvait mettre des semaines à vous parvenir. Cependant, quand les rumeurs de ce traité arrivèrent aux oreilles des deux camps, les hostilités se calmèrent."

Il y avait encore tant de chose à dire sur le sujet. Comme par exemple, me fait que la victoire d’Andrew Jackson faisait débat et que de simples jeux de mots et détours des accords, évitèrent à la Louisiane de finir entre les mains de ses anciens propriétaires. Tant de chose que j’aimerais aborder, mais risquait de me faire perdre en conjecture et hors sujet. Qui sait, nous viendrions à parler de la guerre du Péloponnèse ou de l’essor de l’irrigation en Mésopotamie. Sans doute heureusement, l’inconnu nous évita tout un long discours pouvant nous perdre, venant à se présenter sous le patronyme de Jaxon Guildry et me demanda en toute logique, l’échange d’une information similaire.
Tout sourire, je lui tendais la main pour lui répondre à mon tour, visiblement déjà touché par l’intérêt et l’amabilité de cet homme.

"Enchanté. Wilfried Emerson pour vous servir. Et non, je ne travaille pas ici. Peut-être aurais-je pus, mais cela ne sait pas fait."

Deux choses que j’aimerais aborder. Premièrement Jaxon. J’ignorais pourquoi, mais il me paraissait déjà fortement sympathique. Quand il m’avait questionné, ce n’était pas le biais de convenance à la fois lassée. Non, on notait un réel intérêt chez lui. Visage carré, épaules levées et au corps plutôt bien taillé, on sentait bien la jeunesse en lui, et dégageait un certain charme qui me mit rapidement à l’aise. Sans doute un jeune étudiant qui devait travailler sur les arts et un goût pour le sport. Du moins supposais-je, mais je ne fis aucune conclusion.
Deuxièmement, concernant le musée, oui pourquoi n’y travaillais-je pas ? Après tout, le nom de mon père et de ma mère, suffiraient à m’ouvrir bien des portes facilement. Seulement voilà, je voulais prouver ma valeur, mérité ma place. Et je devais avouer… Les musées de la nouvelle Orléans ne m’intéressaient pas plus que cela. Pardonnez-moi si je vins à choquer certains par ces lignes, mais je trouvais les expositions de ces musées si… Simplistes. Trop caricatural. Ici on parlait plus de l’Histoire, mais on dirait que si on ne parlait pas de Jazz et de Vaudou, il n’y avait plus rien. Et si je devais travailler dans un musée, je préférerais quelque chose de plus important et touche à tout, comme celui de New-York ou de Washington. En attendant, j’aimais mon métier de bibliothécaire qui me convenait parfaitement pour l’heure.

"Et vous donc Jaxon ? Vous êtes en visite ?" Demandais-je à cause de l’appareil photo. "Et si vous me permettez également cette question, êtes-vous aussi un amant de l’Histoire à la recherche d’une vérité ?"

Il y avait bien des choses que j’aimerais lui demander, mais par peur de le faire fuir avec mes questions, je préférais y aller un peu au feeling. Dit ainsi, on pourrait croire que j’avais des difficultés en société. Je n’avais aucun problème avec elle, c’était la société qui avait un problème avec moi. Comment expliquer, c’était comme si un sort me bloquer quelques fois à nouer le contact ou m’éviter en quelque sorte, de me faire de bonnes relations. Alors parfois j’avais le sentiment de me tromper quand je devais aborder les gens, poser des questions et savoir quoi dire ou faire. Toutefois, je gardais à chaque fois mon calme, et restais moi-même. Pourquoi donc chercher à changer même un peu pour ne plus être soi-même ? En tout cas, j’eus à cœur d’en apprendre un peu plus sur notre nouveau compagnon. Nos échanges peuvent aussi bien s’arrêter dans la minute pour finir tard dans la nuit, nous verrons bien cela.

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Dim 1 Déc - 21:22
Le Passé est un art modern

Ft. Wilfried Emerson



Comme si j’étais toujours destiné à ne pas être un génie, mon professeur improvisé me contredit, me faisant remarquer la lenteur des communications de l’époque, tout en soulignant que les conflits se calmèrent quand la nouvelle du traité fut connue de tous. Je ne m’aventurais pas à nier quoi que ce soit car non seulement ce n’était pas mon sujet, mais en prime il était évidement que ce type, pourtant pas plus âgé que moi connaissait son sujet. « Un intello » probablement, même si à mes yeux ce terme n’avait rien de péjoratif. Je n’avais rien contre ceux qui en savaient plus que moi, et j’étais même admiratif de ceux qui possédaient le savoir. Sans compter que cet inconnu n’était pas moche à regarder. D’ailleurs il ne resta pas inconnu bien longtemps vu qu’il se présenta comme étant Wilfried Emerson, un non-employé du musée. Il me tendit la main et je la serrai tout en lui répondant : « Ravi également Wilfried. Est-ce qu’on ne vous appellerait pas Will ? ». En digne représentant de la jeunesse humaine, j’aimais à trouver des surnoms et raccourcis, souvent pratique dans un monde où le temps passait toujours plus vite. Mais il avait également cette façon de s’exprimer si soutenue, que je ne pouvais pas être sûr qu’il prendrait bien l’idée d’une certaine familiarité. Mais cela valait la peine d’essayer, puisque le courant semblait passer entre nous, et que j’étais curieux d’en entendre plus de sa part. J’étais quelqu’un de sociable et plutôt patient, alors j’avais tendance à me lier facilement aux gens, quelque soit leurs centres d’intérêt, leurs milieux d’origine ou leurs caractères.

Les nouvelles rencontres étaient donc quelque chose pour laquelle j’avais une affinité, et pour laquelle j’avais développé un certain talent. J’étais donc parfaitement à l’aise, alors qu’il me demandait si je visitais les lieux pour découvrir plus sur l’Histoire. Je lui souris, amusé et fasciné par ses choix de mots, et lui réponds, d’une façon bien simpliste en comparaison : « Ah non, pas exactement. J’ai été commissionné par le musée pour prendre des photos des lieux et des expositions pour leur prochain tracts et livrets, voire leur site si j’ai bien compris. Heureusement, même si je ne suis pas un amant de l’Histoire, j’adore apprendre de nouvelles choses, alors c’est un plaisir pour moi d’être ici. ». Ce disant je lui montrai l’appareil, comme s’il n’était pas tout à fait visible. J’ajoutai ensuite : « Quant à la vérité, elle a malheureusement tendance à changer selon les points de vue, alors sa recherche demanderait des efforts que je ne me vois pas fournir. Je suis plus du genre à savourer l’instant présent et profiter des investigations des autres, je l’admets. ». Je lui fis un clin d’œil avant de terminer ma tirade : « J’ai toutefois le plus grand respect pour ceux qui font des recherches, quelque soit le domaine, et s’efforce de mettre à jour la vérité.  ». Sans doute était-ce un effet secondaire de mon amnésie, mais j’avais en effet tendant à profiter le plus possible le présent, et à l’immortaliser à l’aide des crayons, pinceaux ou appareils photo. Puis à 24 ans, anticiper le futur était pas trop ma priorité.

De fait le passé, aussi intéressant soit-il n’était donc pas ma priorité, d’autant que me poser des questions d’ordre historique, me ramenait inévitablement à la partie manquante de mes souvenirs, et ne pouvant rien y changer, c’était quelque chose de trop démoralisant pour moi. Non, le moment présent – et peut-être le futur à court terme – offrait déjà bien assez de challenges. Je concentrais donc mon attention sur le jeune homme, et lui demandais : « Puisque vous ne travaillez pas ici, puis-je me permettre de vous demander ce que vous faites dans la vie ? ». Il fallait reconnaître qu’après réflexion, il avait plutôt l’âge d’un étudiant, mais parfois les apparences étaient trompeuses, j’étais bien placé pour le savoir. D’ailleurs je me demandais s’il était une créature obscure ou un simple humain. En tout cas il n’était pas une fée, n’en ayant aucune caractéristiques physiques, et puisque nous étions en plein jour, ce n’était pas un vampire. Il restait la possibilité qu’il soit un sorcier dont la marque était cachée, ou un loup-garou – même s’il fallait reconnaître que les loups avaient tendance à être costaud, et qu’il avait une carrure plutôt longiligne, mais là encore, ça ne voulait rien dire. De toute façon, pour moi, ça n’avait aucune forme d’importance, j’appréciais les gens quelque soit leur nature, sauf peut-être que j’apprécierais de pouvoir parler de ce que je voyais sans me retenir, ce que je ne pouvais pas faire avec des êtres humains ignorants. Bref, peut-être que ce mystère serait résolu avant que nous nous séparions ? En tout cas Wilfried semblait lui aussi vouloir prendre le temps de discuter avec moi, c’était bon signe.

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Mar 3 Déc - 9:14
Le Passé est un art modern Wilfried x Jaxon

On pouvait dire que jusque-là, tout semblait parfaitement se dérouler. Aucune remarque destinée à mettre fin à cette entrevue, nous étions bien lancés tous les deux pour échanger encore un moment. Tant mieux me disais-je, car discuter avec quelqu’un visiblement lambda pouvait manquer un peu, et surtout, profiter de l’occasion pour apporter et échanger un peu de connaissance l’un avec l’autre.

"Je vous en prie, on me surnomme déjà ainsi effectivement." Lui répondais-je avec le sourire de la bienveillance.

On passait déjà au stade des surnoms alors ? Sans doute était-ce bon signe. Comme je l’avais expliqué, la socialisation n’était pas moins point fort. Enfin, je savais avant tout me montrer le plus diplomate possible, mais nouer une quelque relation, amical ou romantique, n’était pas mon don. Pour Théo, il s’agissait d’un miracle que je chérissais. Mais parler à autrui, je pouvais le faire, mais sans plus attendre grand-chose à la fin. Disons que je n’étais pas le type de personne la plus attrayante qui soit, une personne valant juste la connaissance que la fréquentation. Encore, si je parlais de mes parents, peut-être aurais-je un cercle social plus important, mais je préférais toujours obtenir ce que je voulais par le mérite, et non me reposer sur qui que ce soit.

Ce fut ainsi, que je profitais des questions que me posais Jaxon. Il pouvait être simple humain, sorcier ou loup-garou, je m’en fichais. Ce n’était pas mon genre de juger qui que ce soit selon son espèce. Bien que certaines espèces soit issus d’engeance plus ou moins recommandable, je voyais en chacun une création divine qui méritait chacun sa chance et pouvait se montrer être, la créature la plus adorable qui soit. En même temps, je découvrais un grand intérêt aux créatures, une curiosité pour l’étude. Si Jaxon en était une, je pourrais compléter mes connaissances à ce sujet, mise à part cela, il démontra déjà être une personne des plus charmante. Mais on ne connaissait pas quelqu’un en cinq minutes seulement.

Ce dernier expliqua donc la raison de sa venue ici. L’écoutant avec attention, il m’informa être venu pour raison professionnel, prenant des photos de l’exposition destinés aux nombreux supports publicitaire du musée. Il en profita aussi pour expliquer également sa position vis-à-vis de l’Histoire, un concept sur la vérité aussi, dont j’écoutais toujours avec attention. Peut-être aurais-je aimé rencontrer un confrère, un Historien novice avec qui j’aurais pus échanger bien longtemps sur le sujet. Cependant je trouvais quand même du plaisir en la personne de notre photographe, dont son avis ne fermait aucune porte, au contraire, en ouvrait d’autres permettant de s’engouffrer et aborder des points intéressants.

"Vous savez, je comprends votre point de vue. Concernant la vérité justement, on peut dire que chacun à la sienne. Mais il en existe une, toujours bien caché, dont le concept nous dépasse bien souvent." Cela était le cas par exemple pour une enquête. Un meurtre a été commis par exemple. On entend les deux versions, celui de l’accusé, et celui de la victime. Chacun parlera selon sa vision des choses. On dira donc qu’il existe deux vérités. Mais parfois, on le découvre assez souvent à la fin, il existe une troisième version qui englobe le tout et apporte de nombreuses explications et liens, souvent caché ou ignorer des deux parties. L’Histoire était un peu pareille, surtout quand on la reprenait selon ses intérêts et idéologie.
"Pareillement pour l’Histoire, elle n’est faite que de faits. Toutes les zones d’ombres sont souvent remplis par les impressions personnels, imagination et fantasmes de bien des gens." Je pourrais en faire tout un exposé dessus, mais cela risquait de bien être long.

Jaxon enchaina par la suite sur ma profession. Une demande qui me fit bizarre, mais qui se justifiait. Pourquoi bizarre ? Tout simplement parce que malgré ma passion dévoilée, je ne travaillais pas encore avec elle, me trouvant bien à des années lumières de ce monde si rêver. Mais ne pouvant mentir, je répondais avec la plus grande franchise qui soit.

"Eh bien, je suis avant tout étudient. Je travaille bien entendu dans le domaine historique, mais j’ai un emploi à mi-temps à la bibliothèque de la ville."

La faculté m’offrait un plus large éventail que le reste de la cité. Cependant, ce n’était pas assez pour mes aspirations. Il fallait que je travail très dur à côté pour agrandir mon savoir et atteindre mon grand objectif. Cependant, ceci était une autre histoire, qui rencontrait ses propres problèmes et donc, je ne parlerais pas ici.
Pour Jaxon, je lui renvoyais la balle comme cela se devait, légèrement curieux concernant le jeune homme, désireux d’en savoir bien plus.

"Et vous alors ? Je suppose que vous êtes dans une branche du journalisme ou quelque chose qui s’en approche ?"

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