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Welcome to the Black Parade.
New Orleans Institute :: Bureau administratif :: RP terminés


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Sam 22 Fév - 23:06
Welcome to the Black Parade.ft. Connor Nightingale & Wilfried Emerson.

« Le monde est imprévisible. Les événements s'y produisent soudainement, sans crier gare. Nous aimons sentir que nous détenons le contrôle de notre existence, ce qui est vrai dans certains cas, mais pas dans d'autres. Nous sommes régis par les forces du hasard et des coïncidences. »Paul Auster.

ATTENTION !, la voix habituellement calme et monotone résonne avec fracas, s’élève par dessus les échos chaotiques et se crash violemment au milieu d’une cohue épouvantable.

Trop tard. Les deux néphilims se retrouvent propulsés plusieurs mètres en arrière face à la puissance du démon massif, pris au dépourvu alors qu’ils ne s’attendaient pas à l’arrivée d’un second adversaire. Dans la boue du terrain bien trop humide, ils glissent, s’embourbent dans ce piège vaseux qui au moins possède le mérite d’amortir leur chute.
Zachary est le premier à se relever cependant, habitué à réagir au quart de tour en raison de son rôle majoritairement de soutien. Avant que l’abomination ne leur tombe dessus pour terminer son travail bien amorcé, le cadet est sur ses pieds et brandit son arc, armé de deux flèches bénites — qu’il tire avec une précision impeccable. Mais le géant ailé n’a aucun mal à balayer les projectiles avant qu’ils n’atteignent son cœur et fonce impitoyablement sur son opposant en guise de représailles.
Le chasseur d’ombres n’a pas le temps de se jeter au sol pour esquiver l’attaque : il est totalement impuissant lorsqu’il sent le dard empoisonné traverser son épaule sous les craquements écœurants de ses os. Il crie quand un véritable brasier se répand progressivement dans tout son corps à partir de la blessure fraîche, certain de sentir son bras lui être arraché.
Et puis, avec l’étourdissement lié au choc, un écran noir remplit sa vision.

Retour en arrière.
L’Institut vit de biens sombres instants. Ces derniers temps, la présence démoniaque en Louisiane et surtout à la Nouvelle-Orléans s’est fortement intensifiée : le nombre d’attaques s’est vu multiplier pratiquement par trois rien que le mois dernier. Il y a la menace majeure qui plane sur l’ensemble du downworld à chaque instant, mais d’autres créatures des limbes semblent allègrement profiter de l’opportunité pour se joindre à la fête. A moins que les assauts ne soient bien plus liés encore à la puissance supérieur qui dans l’ombre les épie, et que toute cette comédie ne soit en réalité qu’une illustre mascarade vouée à les affaiblir. Dans tous les cas, bien que de nouvelles troupes soient régulièrement affiliées dans la région, les shadowhunters sont au quotidien soumis à rude épreuve autant sur un plan physique que mental.
Ce jour là ne fait point entrave à cette nouvelle routine. En début d’après midi les détecteurs de l’Institut ont repéré les traces si reconnaissables du peuple des abîmes, dans la zone marécageuses des bayous. En qualité de chasseurs les plus expérimentés disponibles dans l’immédiat, Connor et Zachary ont été envoyés pour s’occuper de ce cas. Tout le monde sait après tout à quel point ils sont efficaces lorsqu’ils font équipe.
Les parabatai se sont donc déplacés tout ce chemin pour découvrir dans un premier temps un géant ailé, semblable à un dragon partiellement recouvert d’écailles ; pourvu cependant d’un immense dard de scorpion. A deux, alliant forces à terre et support à distance, achever la bête aurait dû n’être qu’un simple échange de courtoisies, certes un peu sportif mais ils en seraient arrivés à bout sans trop de dégâts. Ce qu’ils n’avaient pas prévu en revanche, c’est l’arrivée d’un second colosse, plus agressif encore que le premier, en plein combat.

C’est donc en raison de cette petite erreur de jugement que Zachary se retrouve actuellement embarqué loin de son frère, empalé sur l’aiguillon toxique tandis que le démon qui le retient captif s’envole loin de son homologue. La séparation de la paire ne présage rien de bon pour les êtres angéliques : un néphilim seul est un néphilim vulnérable, surtout lorsqu’ils sont habitués à une certaine dynamique.
Le choc passe assez vite cependant et le jeune shadowhunter regagne finalement ses esprits. Il grince des dents à la douleur provoquée par chacun des battements d’ailes qui se répercute dans son épaule, un martèlement assourdissant fait rage contre ses tempes. Il doit penser rapidement. Heureusement pour lui, son instinct a voulu que malgré ses vertiges précédents il reste agrippé à son arc comme à sa vie elle-même, son carquois lui aussi demeure intacte sur son dos — en ces éléments il trouvera son salut.
Non sans efforts, le garçon attrape de sa main valide une flèche aiguisée et la plante profondément dans le dard du démon, qui pousse un hurlement de douleur et échappe sa proie dans le processus. Zak tombe de ces quelques mètres de hauteur et roule douloureusement sur le sol vaseux — qui atténue l’atterrissage. Il n’a pas le temps de réfléchir cependant : sans se faire prier, le blessé se traine difficilement vers le couvert que lui offre la végétation à proximité avant le retour de la créature à ses trousses. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est en tout cas tout ce qui est en son pouvoir à l’instant, de quoi se dissimuler le temps de jouer la montre.

Il ne peut continuer bien loin cependant. Forcé de s’arrêter en raison de la douleur et des étoiles qui commencent à remplir sa vision, il s’adosse contre un tronc, juste un instant, pour se stabiliser. Son corps le brûle, son épaule le lance, il a froid. La rune de guérison sculptée sur sa peau avant le combat devrait normalement commencer à faire effet, mais il ne ressent aucune différence. Son bras s’engourdit. Avec de légers tremblements, il sort sa stèle et s’applique à graver dans sa chair un nouvel Iratze, en désespoir de cause. La marque s’efface aussitôt sans le moindre effet, ses runes ne fonctionnent plus. Son sang est contaminé, l’ichor démoniaque remplit ses veines et bloque le pouvoir des anges — une sensation cruellement familière.
Merde !, qu’il jure avec frustration.
Sa première pensée est destinée à son frère d’armes : il espère que Connor s’en sort mieux que lui avec son propre démon. Il ignore la distance qui les sépare à présent ; il ne peut que vaguement ressentir sa présence au travers de leur lien — la passerelle est extrêmement affaiblie en raison de l’empoisonnement. Quelque part, l’idée de se trouver aussi seul le fait un peu paniquer ; pas autant que le fait d’ignorer si son parabatai est en sécurité cependant.

Zachary grince des dents : même s’il a connu bien pire, la douleur l’assomme quelque peu. Il veut dormir. Le néphilim ferme les yeux un instant et appuie le dos de sa tête contre l’arbre sur lequel il git lamentablement. Quel piètre image des shadowhunters il donne ici. Que dirait Laureen si elle le voyait ainsi ? Un rire nerveux quitte ses lèvres à cette idée. Son défunt père, lui aussi, doit se retourner dans sa tombe. Non. Secoue-toi Winterscar, que lui crie son esprit. Un nephilim se relève toujours de ses chutes tant que son cœur bat. Lève-toi, et bats-toi.
Gagné par une détermination nouvelle, le garçon ouvre les yeux et se décide finalement à bouger. Il applique instantanément une forte pression sur sa plaie noircie par le poison pour en contenir le saignement, et de sa main libre s’agrippe à son arc — seule protection désormais contre une menace éventuelle. Il doit se mettre à l’abris, trouver un moyen de contacter Connor. Il doit rejoindre l’Institut au plus vite.

Zak Winterscar
Zak Winterscar
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Alignement : bon
Allégeance : enclave ; winterscar
Parabatai : connor nightingale
Armes : arc, lames séraphiques

Origines : euro-américain
Âge : 25 ans
Métier : chasseur ; prof. d'arc
Résidence : l'institut
Orientation : asexuel (hétéro)
Statut civil : célibataire
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janet silverguard - grand mère
(✞) kayden winterscar - père
laureen winterscar - mère
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Anecdotes : parle couramment anglais et français ++ bonne maîtrise de l'italien et de plusieurs langues démoniaques ++ phobie moins prononcée face aux enfants ++ aime les chiens

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Sam 21 Mar - 15:51


Welcome to the Black Parade.





La bête qui leur faisait face était monstrueuse : gigantesque de par sa taille, elle était pourvue de deux grandes ailes immenses et imposantes ; un véritable dragon au hurlement si strident qu'à chaque fois qu'il retentissait, Connor devait se retenir de se couvrir les oreilles. Et comme si le tableau n'était pas déjà bien complet, la créature était entièrement recouverte de puissantes écailles la protégeant et d'un dangereux dard de scorpion. Son long cou fendait l'air d'un mouvement sec et rapide, plongeant sur les deux Néphilims qui tournaient comme des mouches autour du démon. Leurs mouvements étaient synchronisés, chacun connaissant parfaitement son rôle. Ils frappaient le monstre avec efficacité, entaillant sa peau écaillée et esquivant la pointe immense qu'il jetait énergiquement dans leur direction. L'échange était intense : la moindre erreur pouvait leur être fatale. Ils étaient pourtant concentrés, Connor faisant tourner agilement ses doubles dagues entre ses mains et Zachary l'assistant de ses tirs fins et précis.
La colère du dragon éclata soudainement et son hurlement strident déchira brusquement les tympans du Néphilim qui ne l'avait pas anticipé : forcé à se boucher les oreilles, il esquiva de justesse l'immense patte de la créature qu'elle avait lancée dans sa direction. Le sol glissant et la boue agissant comme un piège des plus malicieux, le semi-ange perdit l'équilibre et se rattrapa de justesse, sa glissade le rapprochant de son frère d'arme.

La voix de ce dernier tonna dans les airs ; avertissement puissant mais hélas tardif : les deux protagonistes n'eurent pas le temps de réagir qu'ils furent aussitôt projetés quelques mètres plus loin et atterrirent violemment sur le sol marécageux. Malgré la souplesse du sol, Connor en eut le souffle coupé et mit plus de temps que son frère pour se relever. Il maugréa tout en se redressant, ses yeux tombant sur le responsable de leur petit vol plané. Un deuxième dragon leur faisait désormais face, peut-être d'aussi mauvaise humeur que le premier.
« Il manquait plus que ça... » souffla-t-il, ses mains resserrant leur prise sur la garde de ses armes.
Zachary n'attendit pas que la surprise retombe. Aussi rapide et agile qu'il était, deux flèches étaient déjà parties droit vers le nouvel arrivant, fendant l'air d'un dangereux sifflement. Elles furent complètement balayées néanmoins — d'un simple battement d'ailes. Puis tout s'enchaîna trop vite.

Une douleur vive déchira soudainement son épaule, une vague froide et des frissons se propageant dans tout son corps. Connor retint un cri de s'échapper d'entre ses lèvres alors que la surprise l'empêchait de réfléchir. Il mit du temps à comprendre que cette douleur n'était pas la sienne. D'un regard, il vit le dard de la créature empaler l'épaule de son frère, le sang ruisselant sur ses vêtements. Le cœur du brun loupa un battement alors que des sueurs froides firent se dresser les poils sur sa nuque.
« ZAK ! »
Il s'élança aussitôt dans sa direction, ses mains empoignant avec forces ses doubles dagues. Ses yeux ne voyaient plus que son parabataï et l'horrible aiguillon empoisonné qui lui transperçait littéralement l'épaule. Tout le reste était flou. Son impulsivité et la peur soudaine qui éclata en lui brouillèrent son esprit et l'empêchèrent de réfléchir. Il agit rapidement, mais pas assez : l'autre créature lui sauta immédiatement dessus, entraînant Connor dans sa course. Ce dernier atterrit lourdement sur le dos, ses bras luttant contre l'énorme patte au-dessus de lui qui cherchait à l'écraser.
« Dégage...de là... » pesta-t-il difficilement, ses forces le quittant peu à peu.
Il grogna, son regard inquiet glissant du côté de son frère, toujours en mauvaise posture. Lorsqu'un mouvement du côté du démon le fit réagir au quart de tour.
« NON ! » hurla-t-il alors que le dragon qui avait empalé le cadet amorçait un saut, ses ailes effectuant un puissant battement et arrachant une violente bourrasque alentours. La créature se retrouva rapidement à plusieurs mètres de hauteur, inatteignable, le Néphilim piégé par son énorme dard et ballotté par ses mouvements saccadés.
« ZACHARY ! »
Connor était désespéré, regardant le démon — impuissant — emporter loin de lui son parabataï. Il hurla de colère, repoussant la patte qui le maintenait au sol en roulant sur le côté. Elle vint s'écraser à quelques centimètres, envoyant dans toutes les directions la boue qui jonchait le sol. Le brun se releva, perdant maladroitement l'équilibre, et courut à la poursuite du dragon. Ce dernier était encore visible, plusieurs mètres devant lui. Connor pouvait voir Zachary se balancer, lutter contre cette emprise qui le maintenait accroché, sans pouvoir rien y faire. Ils disparurent bientôt derrière les arbres, un hurlement strident — celui de la créature — retentissant soudainement et faisant fuir un bon nombre d'oiseaux. Le brun ralentit, inquiet pour son frère.
« Zak... »

Il n'aimait pas être séparé de lui. Une boule se forma rapidement au fond de sa gorge et le stresse monta naturellement. Leur lien parabataï s'affaiblissait de plus en plus, il pouvait le sentir, le poison du démon agissant rapidement. Bientôt, il ne saura plus où le chercher... où le trouver... Et ça le rendait malade. Ses mains tremblantes serraient avec tellement de force ses dagues, que ses jointures en devenaient blanches. Il se retourna à contre-cœur, faisant face à son ennemi qui pataugeait difficilement dans la boue, grognant de plus en plus fort. Il devait s'en débarrasser... C'était sa mission. Et bien qu'il préférait partir immédiatement à la recherche de Zachary, son devoir l'obligeait à rester.
« Allez, amène-toi ! » hurla-t-il au démon, en colère, s'élançant à toute vitesse dans sa direction.

Les coups pleuvaient, meurtriers des deux côtés. Connor était fou de rage et sa force en était presque décuplée, ses bras assénant de violentes attaques laissant de larges entailles sur la peau du démon. Ce dernier hurlait, grognait, mordait, griffait. Le Néphilim esquivait et frappait de nouveau. L'échange était brutal et ne semblait pas s'affaiblir. La peau marquée d’ecchymoses et de nombreuses griffures, Connor haletait : l'endurance n'était pas son point fort, il s'arrangeait toujours pour terminer rapidement ses combats. Malheureusement, Zak enlevé, il ne pouvait divertir le dragon pour lui laisser le temps de respirer.

Le semi-ange prit une longue inspiration avant de s'élancer droit vers la gueule de la créature. Il l'esquiva dans une glissade, assénant un violent coup qui entailla profondément sa patte avant. Le démon perdit subitement l'équilibre et termina sa course dans la boue, sa tête désormais à portée. Connor n'attendit pas qu'il reprenne ses esprits : dans un hurlement de rage, il se rua dans sa direction et planta sa dague dans son œil grand ouvert, la plongeant aussi profondément qu'il le pouvait. Son bras s'enfonça rageusement à l'intérieur de l'orbite, et lui arracha un hurlement de douleur alors que l'Ichor du démon lui brûlait la peau. La créature explosa soudainement en poussière dans un horrible cri étranglé.

Le silence se fit rapidement dans les marécages, interrompu par la respiration saccadée du Néphilim et par ces grognements de douleur alors que la peau de son bras le brûlait violemment. Épuisé, il tomba à genou, ses mains tremblantes cherchant désespérément sa stèle. Sa tête tournait alors qu'il avait l'impression qu'un étau enserrait vicieusement son crane. Il ne savait plus si la douleur qu'il ressentait était la sienne ou bien celle de son frère. Leur lien était si faible qu'il avait l'impression qu'une partie de lui s'était envolée. Disparue. La peur enserrait son cœur.
Il pesta une fois encore, agrippant finalement sa stèle, et grava sur sa peau la rune de guérison, en grimaçant. Il accueillit avec soulagement son effet, fermant un instant les yeux afin de reprendre ses esprits.

« Où es-tu, Zak ? » souffla-t-il finalement en les rouvrant, guettant le ciel à la recherche du démon qui avait enlevé son frère.
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Alignement : Bon
Allégeance : L'Enclave, la famille Winterscar
Parabatai : Zachary Winterscar
Armes : Double-dagues, poignard séraphique

Origines : Américain
Âge : 26 ans
Métier : Chasseur shadowhunter
Résidence : A l'Institut de la New Orléans
Orientation : Homosexuel
Statut civil : Célibataire
Généalogie : Jim Nightingale | père
shadowhunter en cavale après sa trahison en juillet 2011.

Sully Nightingale | mère
exécutée pour trahison.

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Sam 11 Avr - 16:34
Welcome to the Black Parade.ft. Connor Nightingale & Wilfried Emerson.

Une légère brise traverse les cimes, danse entre les feuillages au son de sa propre mélodie — jeu d’ombres et de lumières sur la scène du théâtre marécageux alors que se referme sur son protagoniste cette véritable cage végétale. Comme un songe funèbre succédant la guerre, le calme a posé ses valises dans l’enceinte froide et boueuse ; ne laisse plus de place qu’à la nature qui respire.
Seul un halètement saccadé vient trancher cette inquiétante illusion de sérénité. Zachary n’est pas certain de savoir combien de temps il reste là, appuyé contre ce tronc humide, une main sur sa plaie : quelques secondes, une paire de minutes — par l’Ange, cela pourrait même faire des heures pour ce qu’il en sait. Bien qu’il doute avoir de nombreuses heures devant lui si son état continue à se dégrader. C’est en tout cas le constat auquel il arrive avec un détachement déconcertant, comme s’il n’était qu’un simple spectateur à son propre sort.

Avant que finissent définitivement de se dissiper les derniers effets de l’adrénaline, le jeune archer tente vainement de trouver une position un peu plus confortable au regard de son état laborieux, et glisse sa main tremblotante dans la poche intérieure de sa veste pour attraper son portable. L’écran est brisé en milliers d’éclats qui à l’image d’une toile d’araignée se répandent : lui non plus ne doit pas avoir apprécié la chute de plusieurs pieds. « Non ! Non non non… ». Le shadowhunter prie les anges pour que l’outil soit malgré tout fonctionnel, mais malgré la traînée ensanglantée que ses doigts laissent sur la vitre et son acharnement sur les boutons, le téléphone refuse de coopérer. Winterscar grogne sa frustration et jette l’engin inutile à côté de lui : il va devoir trouver un autre moyen de contacter son parabatai. Le bon côté des choses, il note sarcastique, c’est qu’avec le cellulaire mort à côté de lui, il n’est définitivement pas le plus mal en point des environs. Le garçon passe une main lasse dans ses cheveux en paquets.
Une curieuse sensation traverse son bras, un léger picotement qui s’étend de son poignet à son coude à la manière… d’une brûlure ? Zak fronce les sourcils. Il ne lui semble pas avoir de problème avec ce membre, ce qui veut dire… Connor. Pourtant le sentiment ne reste qu’un lointain ressenti, la connexion lui semble tellement étouffée. La brûlure se dissipe, mais pas les inquiétudes du cadet. Zachary tire maladroitement sur le col de son tee-shirt : s’il ne ressent plus le lien, alors il doit le voir pour se sentir rassuré. Sur sa peau pale, juste à côté de la rune de deuil, demeure intacte sa marque de parabatai. Il lâche un souffle qu’il ne savait pas même contenir, et glisse un peu plus bas contre cet arbre. Ses paupières se font de plus en plus lourdes à présent. Maintenant que l’adrénaline a quitté son système circulatoire il peut sentir tout son corps lutter contre l’infection ; il a chaud, il frissonne — un filet de sueurs froides descend contre sa tempe.

Elias Salazar a toujours été un homme altruiste. D’une famille relativement modeste, la vie ne lui a que très rarement fait des cadeaux ; et pourtant jamais il ne s’est laissé abattre. Tirant le meilleur de toutes les situations les plus sombres de sa vie, il s’est battu en toutes circonstances, pour lui et surtout pour les autres — et en particulier ceux que personne ne veut aider. Éducateur spécialisé dans un centre de détention juvénile, Salazar est particulièrement engagé auprès des cas les plus difficiles, les gosses à problèmes que nul ne cherche à comprendre. Et des gamins perturbés, il en a vu défiler un paquet. Tous ne peuvent pas être sauvés, il est bien placé pour le savoir. Néanmoins, pour tous ceux qu’il a pu aider, ça en vaut largement le coup, et c’est ce qui donne un sens véritable à tout ce qu’il fait.
C’est cette même volonté de se rendre utile envers la communauté qui l’a poussé à reprendre le vieux club de boxe de son père, offrant bénévolement une activité, mais surtout un refuge et des responsabilités à tous les jeunes dans le besoin, avant que les gangs de son quartier ne les piègent entre leurs griffes. Ce qui ne l’empêche pas de boire son café tous les matins dans un mug gravé « world’s greatest dad », généreusement offert par ses deux filles en 2015.

Super-héros de la vie quotidienne et sévèrement atteint par le syndrome de Clark Kent, il semble alors tout à fait naturel qu’Elias s’arrête lorsqu’il pense pouvoir être utile aux inconnus, quitte parfois à se mettre en danger. Et cette fois-ci ne fait point exception à la règle.
C’est en faisant son jogging près des marais qu’il a vu cette forme amorphe, avachie contre un arbre. A vrai dire, il aurait facilement pu passer à côté si la lumière ne s’était pas reflétée sur une pièce métallique au même moment que sa tête avait tourné. Ce n’est qu’après avoir retiré ses écouteurs sourcils froncés qu’il a pu entendre la respiration haletante, et en s’approchant il s’est retrouvé en mesure d’identifier les traits d’un jeune homme probablement au début de sa vingtaine. Il n’est pas rare de voir des dealers marchander dans ces marais, le garçon est probablement affilié à l’un de ces trafiques douteux qui détruisent certains quartiers, à en juger par sa tenue et son état, en ce lieu assez insolite qui plus est. Peut-être même est-il drogué vu la couche de sueur qui repeint sa peau. Quelque chose aura certainement mal tourné et ses copains l’auront laissé derrière, pour ce qu’il en sait.
Dans tous les cas, bon gamin ou mauvaise graine, ce n’est pas ce qui importe pour le quadragénaire : ce jeune est seul et visiblement blessé ; il ne peut pas l’abandonner ici, au milieu de nulle-part. Alors, Salazar range les écouteurs dans son sac et s’approche prudemment.  


Noir. Le néant. L’obscurité. Il est seul à présent, plus seul qu’il ne l’a jamais été, coincé dans un monde froid et hostile. Son corps tremble sans qu’il ne parvienne à réprimer les frissons. « ’nor… », il répond faiblement à une voix qui semble l’appeler dans un recoin de son esprit. Mais Connor n’est pas là ; il n’y a plus qu’une place vide et glaciale en son fort intérieur, un morceau de chair morte alors qu’il dérive dans les abysses de la solitude. Sans son frère, sans celui qui partage son âme et lui confère toute sa force, Zak est complètement perdu. Il lui semble sombrer au fond d’un puit sans lumière, se noyer — suffoquer sous la surface qu’il ne parvient à atteindre. Il a peur.

Winterscar n’est pas suffisamment cohérent pour remarquer que la température le plonge dans un état profond de délire. C’est son instinct qui le rappelle néanmoins à la terre des vivants, soudainement alerté par l’approche d’une présence intrusive. Les pas accélèrent, la sensation désagréable d’un regard perçant sa peau s’accentue ; mais il n’est pas en mesure de se lever, bien que cela ne l’empêche pas d’essayer de toute manière.
Il n’était pas prêt à voir arriver, dans sa folie fièvreuse, Jim Nightingale. Sourire cruel et poignard moucheté de sang — probablement le sien. Plongé dans un état où le réel se noie dans l’imaginaire, l’archer déteste reconnaître sur ce visage qui l’effraie les traits de son propre parabatai. Il reste d’abord figé, comme un pauvre chevreuil observant la fatalité de son destin au travers du canon d’un chasseur ; son palpitant accélère la cadence dans sa cage thoracique — fortement déconseillé pour un individu qui perd déjà trop de sang.  Et puis, il se souvient que son arc git toujours à portée de mains : il saisit l’objet de carbone et le dresse solidement face à lui, comme le dernier rempart face à une menace qu’il pense mortelle.
Un détail cependant, échos lointain de son subconscient, l’empêche de tirer.
Jim Nightingale garde ses distances, plus perturbant encore, il ne dégage aucune hostilité à son encontre. Son comportement ne colle pas avec ce que le garçon lui connaît. Une parade, ce doit être une parade. Il ne tombera pas dans son piège. Zak cligne des yeux, confus.

Hé, doucement mon garçon. Je ne vais pas te causer de problèmes.
Ce n’est plus Jim, qui se tient à quelques mètres seulement. C’est à première vue un terrestre, bras levés en reddition devant lui. Comment… ? Le néphilim fronce les sourcils, évidemment surpris d’apparaître aux yeux du monde. L’empoisonnement. Bien sûr, comme toutes les autres, sa rune d’invisibilité est entravée. La stimulation de son esprit l’aide néanmoins à s’ancrer un peu plus dans le présent, les effets de l’infection se dissipent légèrement.
Sans bouger le moindre muscle, Zak observe l’homme de la tête aux pieds, la mine grave et l’œil critique. Il n’a pas l’air bien dangereux. Mais le chasseur d’ombres est vulnérable, blessé. Comme un animal sauvage dans une situation identique, c’est l’instinct primaire qui prend les commandes : il est sur la défensive.
Seulement après s’être assuré que l’humain ne semble pas directement le menacer, le descendant de Raziel finit tout de même par lâcher son arc. Son devoir est de protéger les terrestres, c’est inscrit dans son code génétique. Braquer une arme sur l’un d’entre eux ne lui semble définitivement pas naturel. Ce n’est pas pour autant que sa posture se relâche ou que ses yeux fiévreux daignent se détourner de sa forme : il observe l’homme parler, mais n’entend pas ce qu’il dit. Un voile obscur s’est étendu sur son regard. Bien que les mouvements contrôlés calment quelque peu ses pulsions instinctives, il observe l’inconnu lentement bouger devant lui sans vraiment comprendre pourquoi il est toujours là. Il devrait partir, il y a toujours le démon qui rôde dans le coin, qui menace de revenir à tout instant. Zak voudrait le prévenir, mais les mots semblent refuser de franchir les barrières de sa gorge, il est épuisé. Son mutisme prédomine. De toute manière, que peut-il raconter à un simple terrestre sans mettre à nu l’existence du monde caché ? Peut-être que s’il se montre infecte ou menaçant à son encontre il finira par partir…
Ici, laisse-moi regarder ça.
Le terrestre se rapproche, pénètre sa zone de confort et dirige sa main vers le pan ballant de sa veste en cuir poussiéreuse. Finalement la compréhension le frappe. Dans l’urgence Zak lève le menton, se redresse quelque peu contre son arbre — tente d’ajouter de la distance entre l’inconnu et sa propre personne. Ses épaules se recroquevillent, une main protectrice remonte pour couvrir son épaule.
Ne… ne me touche pas !, les mots s’échappent de sa gorge sèche, agressifs.
Si d’ordinaire il parvient à garder un certain contrôle sur la phobie dont il souffre, blessé, seul et vulnérable, face à un parfait étranger, il n’a plus aucune maîtrise — que l’individu possède ou non les moyens de l’aider. Il ne veut juste pas être approché, pas être touché, et le fait qu’il n’ait jamais réellement interagi avec un mundane n’est pas fait pour améliorer la situation. Tout ce qu’il veut c’est Connor, qui saura prendre les choses en main, comme il le fait toujours. Il doit rentrer à l’institut, il doit se débarrasser du poison.

Salazar n’a aucune idée de ce que ce gosse a pu prendre pour être aussi peu focalisé, mais il ne s’attendait certainement pas à une telle réaction. Pas même après s’être vu menacé par un arc un peu plus tôt, curieuse arme pour un dealer il faut admettre. Elias peut entendre le venin dans la voix du brun, mais il peut surtout voir ses traits se crisper davantage, et comment son regard tente désespérément de fuir la scène. L’homme sait reconnaître la crainte, surtout lorsque la colère lui sert de déguisement.
L’éducateur ne se fait pas prier. De nouveau, il dresse ses mains devant lui pour montrer qu’il ne représente aucune menace, mais cela n’a que peu d’effet : le garçon cherche toujours à ajouter une certaine distance entre eux et refuse de le regarder, marmonnant encore une fois ces mêmes mots hâtifs : « ne me touche pas ». Pourtant il a besoin d’aide, l’hispanique a bien vu le sang qui recouvre son tee-shirt bien que noir et boueux, et sans un meilleur aperçu de la blessure elle reste une grande source de préoccupation.
Ok, comment tu t’appelles ? Moi c’est Elias, il dit calmement pour tenter de créer un lien avec le garçon entêté. Il n’obtient aucune réponse cependant.
Lentement pour ne pas effrayer son interlocuteur peu loquace, le joggeur sort de son sac une grande bouteille d’eau qu’il lui tend amicalement.
Tiens, tu dois avoir soif.
Le blessé dans un premier temps hésite à accepter l’offre ; il finit tout de même par attraper prudemment la bouteille avant de la vider de son contenu comme s’il en avait désespérément besoin – ce qui n’est peut-être pas si loin de la vérité. Cette fois, il daigne maugréer un faible « merci » à peine audible.

Un peu plus confiant désormais que le contacte est établi, le terrestre tente cette fois-ci de déposer le dos de sa main sur son front, seulement pour voir cette dernière sauvagement chassée à mi-chemin. Au moins, maintenant le jeune homme le regarde ; il se serait simplement passé de cette sensation glaciale à la vue de ces yeux qui l’assassinent à distance. Un pas en avant pour trois pas en arrière.
Hé, je veux juste t’aider buddy, rien de plus. Si on ne s’occupe pas de ta blessure elle va s’infecter. Ce n’est pas ce que tu veux dis-moi ?
Me. Touche. Pas.
Pressé par le temps, l’homme ne l’écoute pas. Dernière tentative, toujours aussi peu fructueuse. Sauf que cette fois-ci, à peine a-t-il le temps de noter à quel point brûlant est son front, le membre intrusif n’est pas simplement chassé par un revers de la main : son poignet se retrouve bientôt coincé dans une prise ferme et curieusement puissante à en juger par la mine lamentable du responsable. A vrai dire, il lui semblerait même que l’articulation est en train de céder sous la pression, pour le coup il s’agit réellement d’une surprise. Salazar échappe un faible gémissement de douleur. Il ne peut néanmoins s’empêcher de penser malgré tout à cette blessure au niveau de son épaule, qui doit être rapidement traitée.

Zak Winterscar
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Anecdotes : parle couramment anglais et français ++ bonne maîtrise de l'italien et de plusieurs langues démoniaques ++ phobie moins prononcée face aux enfants ++ aime les chiens

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Mar 23 Juin - 14:16


Welcome to the Black Parade.





Le silence était pesant, aussi bien dans les marais qu'à l'intérieur de son être. Si d'ordinaire, et grâce à leur lien, Connor pouvait sentir au fond de lui la présence de son frère, ce n'était plus que le vide qui lui répondait désormais. Zachary s'était comme doucement effacé au fur et à mesure qu'il s'éloignait, emporté par le démon. Et c'était comme si une partie de lui s'était faite arrachée. Connor porta une main tremblante sur son cœur, à l'endroit même où était apposée la rune si symbolique et sortit maladroitement de l'autre son portable, ses doigts parcourant fébrilement les numéros avant de le porter à son oreille. L'attente était insupportable, la sonnerie assourdissante. TUT......TUT......
« Allez, Zak, décroche... » siffla-t-il, de plus en plus inquiet. TUT......TUT......TUT......
Son cœur manqua un battement lorsqu'un bruit retentit enfin à l'autre bout, mais il fut immédiatement déçu en reconnaissant la voix mécanique du répondeur... "Bonjour, vous êtes bien sur le répondeur de Zachary Winterscar. Votre correspondant n'est pas disponible pour-"
« Putain ! » ragea le brun avant de raccrocher et de réessayer. Encore, et encore, et encore. Il dût cependant se rendre à l'évidence alors que pour la cinquième fois au moins, cette insupportable voix lui répétait que son frère n'était pas "disponible".
« Et merde ! pesta-t-il.
D'un geste rageur, il raccrocha et rangea son portable dans la poche de sa veste. Il se releva ensuite maladroitement, glissant sur ce lit de boue qui jonchait le sol et leva la tête en l'air, à la recherche du moindre indice qui pourrait lui indiquer où trouver son frère. Il dû néanmoins se résoudre à chercher à l'endroit où la créature avait disparue, n'ayant d'autre solution pour le moment.

Ses pieds pataugeaient dans l'eau boueuse du marécage, des bruits de succion répétitifs se faisant entendre au moindre pas. Le shadowhunter maugréait à chaque clapotis, son corps luttant contre ce piège visqueux tandis qu'il s'efforçait d'ignorer les images de Zachary que son esprit lui envoyait. Ne pas savoir ce qu'il était devenu, dans quel état il pouvait être...s'il était même encore vivant... ça le rendait malade. Connor avait cette boule nauséeuse au fond de la gorge qui menaçait de l'étouffer à tout instant. Ce qui lui faisait garder pied sur terre — ou dans son cas, pied dans la boue — c'était cet infime point qu'il ressentait au niveau de son épaule, à l'endroit même ou Zachary s'était fait empalé par le dard du démon. Ce n'était rien qu'une sensation, mais elle était là, bien présente, et Connor s'y accrochait comme un naufragé à une bouée.

Il ne se souvenait pas du temps où Zak et lui n'était pas parabataï. Du moins, il ne se rappelait pas de cette solitude qu'il ressentait actuellement au fond du cœur. C'était bizarre. Presque dérangeant. Et les paroles de son père lui revinrent malgré lui en tête, le fait qu'il ne l'ait plus revu depuis l'incident n'atténuant le moins du monde la puissance de sa voix grave : « Sais-tu ce qui arrive à celui qui reste quand l'autre meure ? » Connor serra les dents au souvenir de Jim Nightingale. Du fait étrange qu'avec le temps, ses souvenirs de lui ne s'étaient pas atténués alors qu'au contraire, ceux de sa mère commençaient doucement à disparaître. Ses traits étaient nets, clairs. Son image lisse flottait dans son esprit, le souvenir trop distinct de l'instant où il lui expliquait les conséquences d'être lié à un être cher lui revenant en mémoire au pire moment.

« Il ne vit plus qu'à moitié... »

En même temps que l'image de son père, la voix de Connor brisa le silence des marais, ces mots résonnant comme un dur avertissement à ses oreilles. Une sueur froide parcourut sa peau, hérissant ses poils et faisant trembler ses mains. Il se hâta aussitôt, s'enfonçant parmi les arbres, l'esprit encombré de souvenirs et d'inquiétudes. Il déambula pendant plusieurs longues minutes, l'oreille aux aguets et tous ses sens en alerte, ses doubles dagues fermement empoignées entre ses doigts. Il chassa mentalement ses idées et images parasites — non sans mal — s'efforçant de se vider l'esprit, cherchant la concentration dont il avait besoin. Zachary disparu, il devait redoubler d'effort dans sa tâche.
« Allez Connor, c'est Zak après tout... C'est pas un minable dragon de quatre mètres qui va en venir à bout... » se dit-il pour se convaincre, ses yeux parcourant scrupuleusement les moindres recoins du paysage autour de lui, la sueur dégoulinant sur sa peau. Il se mordit nerveusement les lèvres, lorsque explosa soudainement un rugissement féroce et assourdissant qui fit fuir les volatiles alentours.

Un peu plus loin, derrière le feuillage et les branches des arbres, Connor aperçu la silhouette du gigantesque démon : ce dernier l'observait, ses yeux — rouge de colère — ne le quittait pas un instant. Le temps se figea brusquement et le silence retomba sur eux, calme sinistre avant la brusque tempête. Elle ne tarda pas à éclater cependant car un deuxième rugissement poussé par la bête annonça rapidement son assaut. Sa queue pourvue d'un dard fouetta les feuilles sur son passage en arrachant quelques arbres, et Connor pu apercevoir le sang de Zachary toujours dégoulinant sur sa surface. Mais aucune trace de lui... Il fronça les sourcils, son corps rapidement en position, et la colère rugit brusquement au fond de lui.
« Qu'est-ce que t'as fait de mon parabataï, enfoiré !? » hurla-t-il avant de se jeter sur le côté, esquivant l'énorme patte griffue qui plongeait sur lui.
D'une roulade, il se releva rapidement et asséna un puissant coup vers le démon, mais la dague ripa à sa surface, glissant sans y laisser la moindre trace sur les écailles protectrices qui recouvrait sa peau. Presque aussitôt, l'énorme patte du démon envoya le corps du chasseur d'ombres dans les airs, l'envoyant finir sa course brutalement contre le tronc d'un arbre. Connor atterrit ventre contre terre, son dos le lançant douloureusement. Il laissa échapper un gémissement de douleur alors qu'il tentait de retrouver son souffle.
« Et merde... » peina-t-il à dire.
Il devait bien avouer qu'il n'avait aucune chance contre cette créature. Seul, il ne pouvait espérer se reposer face à un danger pareil, lui qui avait déjà affronté son jumeau maléfique plusieurs minutes plus tôt... Connor haletait. Il était épuisé. Il ne savait vers quelle solution se tourner. Il avait besoin d'un peu de temps pour réfléchir.
Il se leva avec difficulté, gardant un œil sur le dragon qui s’apprêtait à plonger vers lui, et courut sans demander son reste, trébuchant contre ce piège que formait le sol des marais. Connor n'était pas du genre à fuir un combat, encore moins contre un démon, mais au vu des circonstances, il n'avait pas le choix. il avait besoin de répit. De respirer. De réfléchir et de se remettre les idées en place. Il devait absolument semer ce danger sur patte. Pourvu d'ailes... Et d'un dard immense...

Il courait aussi vite que ses jambes le lui permettaient. Le souffle court et le corps douloureux, il slalomait entre les arbres qui entouraient les marécages. Le dragon était depuis longtemps dans les airs, son corps imposant ne lui permettant pas de se mouvoir dans la végétation dense dans laquelle s'était réfugié le Néphilim. Éreinté, le brun s'arrêta soudainement, trouvant refuge sous un arbre à l'épais feuillage. Il entendait le démon gronder au-dessus de lui, tourner en rond à la recherche de sa proie qu'il avait perdu de vue. Connor ne bougeait plus, le corps crispé, prêt à reprendre sa course s'il le fallait. Mais bien vite, la créature s'éloigna et enfin, il put souffler. Sa tête tomba mollement en arrière, reposant contre l'écorce de l'arbre. Sa respiration saccadée rompait le silence et son corps en nage tremblait d'épuisement. Appuyé contre ce tronc, il écoutait les bruits ambiants. Les grondements sourds du dragon résonnait de temps en temps un peu plus loin, puis se faisaient de nouveau entendre au-dessus de sa tête pour repartir dans la direction opposée. La créature tournait en rond, mais Connor savait qu'elle n'attendrait pas longtemps pour le retrouver. Il fallait qu'il se remette en marche.

Il se redressa, quand il entendit des voix un peu plus loin. Malgré la fatigue, il cru reconnaître celle de son frère. Il s'élança aussitôt, longeant les arbres pourvus des feuilles les plus épaisses, avant d'enfin le voir. Zachary était là, devant lui, salement amoché mais bien vivant. Mais il n'était pas seul...
« Zak !! » héla-t-il en trébuchant.
Il se dirigea rapidement dans sa direction, prêt à en découdre avec cet inconnu qui était beaucoup trop prêt du cadet à son goût.
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exécutée pour trahison.

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Mar 4 Aoû - 17:43
Welcome to the Black Parade.ft. Connor Nightingale & Wilfried Emerson.

Qu’est-ce que la peur ? Cette émotion tellement subjective qui pourtant a le don de briser l’esprit le plus vaillant ? De faire chavirer le coeur le plus courageux ? L’effroi. C’est un serpent qui rampe dans chaque sinus nerveux de ton encéphale — se nourrit de tes craintes les plus intimes. C’est cette main invisible, crochue, qui gratte impitoyablement sur les cloisons de ta santé mentale pour en arracher la peinture, et faire revenir à la surface ce que tu cherches à dissimuler au monde entier. La peur, elle te retourne l’estomac, t’écorche les tripes ; elle t’accable à coup de cauchemars éveillés et illusions tortueuses jusqu’à ce que tu finisses par céder. Par rendre les armes.
Profondément plongé dans les abîmes de sa phobie, Zachary peut sentir la chaleur de ce contact non consenti lui brûler les muscles, comme un feu vif et ardent dévorant ses entrailles tandis que la notion de réalité s’estompe dans un horizon embrumé. Pareil à des milliers de cristaux, des gouttes de sueur perlent sur son front fiévreux alors qu’il ressent ce besoin viscéral de s’extirper de sa propre peau. Le néphilim se sent étrangement claustrophobe dans sa propre tête ; il suffoque, cherche pour l’oxygène qu’il a déjà mais que son cerveau refuse de reconnaître et d’assimiler. La panique rythme douloureusement chaque contraction de son muscle cardiaque tandis que ce dernier semble avoir pour seul souhait de quitter sa cage thoracique. S’il était assez lucide pour analyser la situation, Zak se sentirait probablement désolé pour le pauvre homme dont il broie littéralement le poignet — mais pour l’heure la raison n’a pas son mot à dire : le poison l’empêche de rationaliser et le jeune homme tremble comme un camé ayant manqué sa dernière dose. Il veut éloigner cette main qui le menace, il veut ce toucher loin de lui – c'est tout ce qui compte à présent.  

Le poignet est sauvé cependant par l’écho d’une voix familière, affectée tant par l’affection que l’affliction — un son que l’archer attend depuis ce qui lui semble être une petite éternité.  
'Nor , il souffle à voix basse, alors que doucement il se raccroche au moment présent. Par l’Ange, j’ai pensé que...Peut-être... je t’avais perdu, il est incapable de terminer, mai sses yeux parlent à sa place.
Connor, au grand soulagement des deux hommes, se place instinctivement entre nos deux protagonistes, puis s’approche du plus jeune – tout aussi protecteur que Salazar envers ce membre tout juste libéré de son emprise, bien que Winterscar ne le remarque pas plus que ce léger tremblement qu’il a provoqué chez le quadragénaire. Son regard sérieux se pose à la place sur son parabatai pour le questionner discrètement à propos des démons affrontés un peu plus tôt, bel et bien conscient que le temps joue désormais contre eux mais surtout pressé d’apprendre que son ami en est arrivé à bout — espoir probablement vain d’obtenir finalement un soupçon de répit dans cette déferlante insatiable.

S'il adoptait une posture défensive à l’égard de l’homme à terre avant que le lien de complicité ne soit mis en avant par l’utilisation réciproque de leurs prénoms et l’inquiétude évidente dans le comportement du nouvel arrivant, pour sa part, l’éducateur spécialisé préfère rester en retrait, conscient de ne pas avoir sa place dans l'intimité de cette scène – et malgré tout encore un peu sonné par l’assaut inattendu contre sa personne. Non pas qu’il n’ait jamais été violenté ou intimidé dans sa vie au regard du milieu dans lequel il opère, encore moins qu’il n’ait pas vu arriver la réaction instinctive et naturelle d’un homme vulnérable ; mais il n’avait pas prédit la force avec laquelle il serait repoussé, ni la pression d’un étau autour de son bras affublé désormais d’un bien vilain hématome.  
Attend ! Il ne veut pas— , il tente de prévenir l’autre garçon lorsqu’il s’apprête à toucher son homologue : il craint une nouvelle crise de panique alors que le sang continue de suinter le long de sa veste sombre ; et un second blessé en cas de réponse agressive. Il a été très clair, aucun contact, et Salazar met naturellement ce comportement sur le compte de ce qui l’a mis dans un tel état. Connor néanmoins ne l’écoute pas, et n’a aucun problème pénétrer son espace personnel afin de sonder la plaie encore fraiche. Plus que ça, la proximité semble même calmer le plus grand ; il est impossible à Elias de nier l’impact positif inattendu qui résulte de cette proximité entre les deux bruns. Oh.

Cette fois-ci, Zachary remarque le terrestre tapis dans l’oubli, et surtout l’étrange couleur de son poignet – dont il est maintenant conscient d’en être le responsable. Il ne voulait pas lui faire de mal, pas intentionnellement, blesser un terrestre sonne tout aussi faux dans son esprit qu’une mauvaise note dans un opéra. Le jeune néphilim voudrait s’excuser auprès de celui qui pas même cinq minutes auparavant lui offrait généreusement de l'eau, mais les mots ne viennent pas ; c’est comme si dans son esprit le fait d’ouvrir le dialogue impliquait nécessairement un contact physique, source d’un certain blocage. Ainsi vulnérable, ce sont ces aspects de sa personnalité qui s'accentuent, parce qu’il est fatigué de lutter, qu’il n’a plus l’énergie pour un tel contrôle – et que l’âme de Connor n’est plus auprès de la sienne pour apaiser ses angoisses. A la place il baisse honteusement les yeux vers le sol et détourne la tête – langage que, fort heureusement, comprend le tuteur en face de lui puisqu’il cache sa blessure sous sa manche afin d’atténuer le malaise.
Elias Salazar s’approche davantage du binôme finalement réuni et peut pour la première fois attraper un aperçu des traits tirés du dernier arrivé. Si jusqu’ici le garçon lui semblait quelque peu familier, cette fois-ci son visage lui revient, il sait où il l’a déjà vu à quelques occasions : au Hells Bells, accoudé au comptoir de son jeune protégé. Ash, ce gamin qui lui a donné tant de fil à retordre au cours dernières années, tant de peines, mais sans doute aussi l’une des meilleures illustrations quant à la raison pour laquelle il exerce cette profession - la cause pour laquelle il se bat depuis tant d’années. Un bon gamin, certes (très) colérique, mais aussi tellement attentif et cultivé, sincèrement soucieux quand on fait vraiment attention - que la vie a salement cabossé. Alors qu'il pensait le voir facilement reprendre sa vie en main à son arrivée au centre de détention, il l’a vu avec horreur sombrer plus bas que terre, faire de biens mauvais choix que pourtant personne n’a la légitimité de lui reprocher. Plusieurs fois l’éducateur spécialisé a bien failli se perdre en voulant l’aider, le sortir des griffes de ces gangs au sein desquels il n’avait rien à faire à son goût. Salazar est aujourd’hui fier de la personne qu’il est en train de devenir, rien ne lui fait plus plaisir que de le voir de temps en temps donner des cours de boxe aux enfants de sa salle, tout aussi paumés qu’il l’était à leur rencontre. Il dit qu’il ne se soucie pas, mais Salazar sait qu’il en est autrement. Tout comme il sait que cette certaine stabilité est précaire, et extrêmement fragile. C’est pourquoi il n’est pas exactement le plus ravi des hommes en découvrant l’une de ses fréquentations dans de telles circonstances, impliquée dans un bien mauvais ménage - et ce qu’il prend par manque d’informations pour des affaires de gangs. Une amertume qui très certainement reste visible un instant sur son visage et dont il ne manquera pas de lui parler si il a un instant.
L’heure n'en est pas aux leçons de moralité cependant, un homme ici a besoin d’assistance médicale et c’est tout ce qui importe. Calmement il place une main sur l’épaule de l’aîné pour attirer son attention.
Ecoute, je ne sais pas ce qui se passe ici, encore moins ce que ton pote a pris, et personnellement je m’en tape, il dit d’un ton paternaliste mais bienveillant, marqué par un fort accent hispanique alors qu’il place ce soupçon de rancœur au placard. Mais il est blessé, et à moins que j’aie une tête à m’appeler Jim, il est aussi clairement en train de délirer. Il faut l’amener à l’hôpital.

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Dim 13 Sep - 17:08


Welcome to the Black Parade.





Des sentiments contradictoires se mélangeaient dans la tête de l'aîné alors qu'il s'approchait de son frère, recroquevillé contre le tronc d'un arbre, son sang entachant une grande partie de ses vêtements. Connor était soulagé et apeuré. Inquiet et heureux. Horrifié par l'état dans lequel se trouvait Zachary et surprit par ce que lui disaient son cœur et ses yeux : il ne sentait pas la présence de son frère, son âme ne résonnait plus en harmonie avec la sienne signe qu'il était toujours vivant. Il devait se faire violence pour faire confiance à ce qu'il voyait. Épuisé physiquement et mentalement, le brun tomba à genou aux côtés de son parabataï et posa une main protectrice et fraternelle sur son bras. Ce geste se voulait rassurant pour le plus jeune, mais Connor devait admettre que lui-même avait besoin de ce contact. Leur connexion mentale avait désormais totalement disparue.
Heureux mais néanmoins inquiet face à la pâleur morbide du plus jeune, Connor se pencha sur son épaule, approchant une main précise pour en écarter le vêtement imbibé d'hémoglobine — ignorant l'avertissement de l'inconnu derrière lui. L'odeur du poison l'atteignit en premier, suivit de près par la découverte du trou béant d'où jaillissait des éclaboussures de sang noir. Horrifié, l'aîné suivait du regard les veines empoisonnées sous la peau se propager et se répandre, s'arrêtant à la limite du cou du Néphilim mais se dirigeant inexorablement vers son cœur. Le liquide démoniaque attaquait son sang angélique, ce qui devait amenuiser et même annuler les effets de ses runes. La boule au ventre, le regard de Connor croisa celui fatigué et interrogateur de son frère, ce dernier se demandant surement ce qui était arrivé aux deux démons-dragons qui les avaient attaqués. Le brun hocha doucement la tête, avertissement silencieux signe que le danger était toujours bel et bien présent.

Connor étudia le reste du corps de Zachary, soulagé de voir qu'il n'y avait "que" son épaule de touchée. Au vu de l'état dans lequel il était, le cadet devait être rapidement pris en charge... Rentrer à l'Institut était leur priorité désormais, mais avec un démon aux trousses et un Terrestre impliqué, ça ne serait pas facile. Tout en réfléchissant, Connor déchira un pan de son t-shirt et vint doucement entourer l'épaule blessée : il ne pouvait pas nettoyer la plaie, mais s'il pouvait au moins stopper l'hémorragie et lui faire gagner un peu de temps...
« Ça va faire mal... » prévint-il, les yeux plongés dans ceux de son frère.
Il lui laissa le temps de se préparer avant de brusquement tirer d'un coup sec sur le tissu et de le nouer rapidement, ignorant avec difficulté les gémissements de son ami.

Les mains pleines de sang, le Néphilim se releva et soupira épuisé, les jambes légèrement tremblotantes après son combat acharné, sa course effrénée et ses retrouvailles inespérées. Autant dire qu'il n'en pouvait plus. Le fait qu'un terrible démon était surement en train de les survoler le maintenait debout. A cette pensée, il observa les alentours de son œil de chasseur, considérant aussi bien le sol que les airs. Mais il ne voyait pas l'affreuse bête... Il fallait qu'ils en profitent !
La tête de Connor se pencha de nouveau vers Zachary, lorsqu'une main vint se poser sur son épaule et qu'une voix ne brise le silence, pointant la douloureuse évidence avec une espèce d'accent hispanique. Avec tout ça, Connor en avait presque oublié le Terrestre avec eux... Son regard se posa sur ce dernier et il l'étudia rapidement, ses traits familiers lui sautant au visage : il l'avait souvent vu aux côtés d'Ashton et savait — pour s'être renseigné à son sujet — qu'il était le genre de héros Terrestre que les jeunes en difficultés avaient besoin. Et merde... pensa-t-il alors qu'il imaginait déjà les conséquences que sa mort apporterait dans la vie de ces gosses et dans celle du barman.

La mention du nom de son paternel sortit de la bouche de cet inconnu le bouleversa plus qu'il ne voulait bien l'admettre. Des souvenirs ressurgirent de son esprit, manquant le noyer. Il fut désolé et attristé de savoir que même dans ses délires, ce qui hantait l'esprit de son parabataï n'était autre que Jim Nightingale. Lui et toujours lui. Et s'il en était amené à confondre ce traître avec un simple Terrestre, ça ne pouvait pas être bon... Ils devaient se dépêcher !
« Comme si je ne le savais pas ! » pesta-t-il néanmoins.
La mâchoire crispée, il fit un geste du menton en direction de Zak, son regard plongé dans le sien.
« Il ne peut pas marcher dans son état... »
Connor n'était pas du genre défaitiste, encore moins vis-à-vis de son frère, mais jamais ce dernier ne s'était retrouvé dans une telle situation auparavant. Ils en avaient vécu des combats... Terrassés des démons plus dangereux les uns que les autres, mais jamais comme ces deux dragons... A croire qu'ils devenaient plus féroces. Preuve en était le sang dégoulinant du bandage improvisé et du poison gagnant de plus en plus de terrain.
« Laisse-moi t'aider... »
Son regard coula en direction d'Elias qui affichait un air rassurant. Le ton qu'il avait utilisé le mit presque aussitôt en confiance et Connor acquiesça. Il ne savait pourquoi, mais ce Terrestre lui rappelait étrangement Laureen Winterscar... Était-ce parce qu'ils donnaient tous deux l'impression de pouvoir maîtriser n'importe qu'elle situation ? Ou bien le côté paternel du Terrestre lui évoquait-il celui maternelle qu'avait eu la cheffe de l'Institut à son égard ?
« Avant de le bouger, il va falloir immobiliser son bras... Évitons d'empirer les choses. » commença-t-il alors avant de se diriger vers son sac pour en sortir une veste qu'il lança aussitôt en direction du brun. « Attache-lui le bras contre son torse avec ça, ça lui évitera de trop le remuer. » Il aurait pu le faire lui-même si seulement le blessé le laissait l'approcher...
Connor attrapa le vêtement au vol avant d'aussitôt s'exécuter. Avec des gestes prudents, il bloqua solidement le bras de Zachary, lui lançant des regards qu'il voulait rassurant.

Il était concentré dans sa tâche lorsqu'un rugissement — assez éloigné pour qu'il continue ce qu'il était en train de faire, mais assez proche pour qu'il l'entende — ne résonne subitement entre les feuillages. La bête en colère revenait lentement mais surement dans leur direction... Connor grimaça avant de terminer son nœud et se releva rapidement, scrutant les environs d'un regard expert.
« Il faut partir, maintenant ! » dit-il soudainement.
Elias acquiesça, sourcil arqué, avant de pointer un doigt en direction du blessé.
« Aide-le à marcher, je m'occupe de ses affaires. » dit-il en empoignant son sac et en le mettant sur son dos, se dirigeant par la suite vers l'arc de Zachary qu'il regarda avec suspicion avant d'hausser les épaules et de le saisir.
Connor s'accroupit à côté de son frère, passa un bras sous son épaule valide et — dans un hochement de tête entendu — le souleva de toutes ses forces pour le remettre sur pied. La pâleur de sa peau l'inquiétait de plus en plus et même s'il savait que sa stèle ne l'aiderait en rien, Connor mourrait d'envie de ne serait-ce essayer. Mais si son lien mental avec son parabataï avait été brisé par ce poison, il doutait qu'une simple rune de guérison n'ait le moindre effet.
« Allez Zak, tiens bon... Je te ramène à la maison. » chuchota-t-il en aidant comme il pouvait le cadet à se déplacer.
Connor Nightingale
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Mar 1 Déc - 2:12
Welcome to the Black Parade.ft. Connor Nightingale & Wilfried Emerson.

Zachary s’engouffre chaque seconde un peu plus dans ces abysses amères, sombre dans le chaos de fièvre et de douleur qu’est devenu son corps – membres ankylosés par la perte de sang et l’infection. Il est là, mais les sensations lui semblent pourtant si lointaines, aussi étouffées que les échos qui résonnent autour de lui. Seule la voix si familière lui permet de rester ancré dans le présent, de rester conscient et obtenir un bref aperçu du monde qui continue éternellement de tourner sans jamais les attendre. Connor s’excuse, lui dit que ça va faire mal ; il rit faiblement à la mention : tout est déjà si douloureux de toute manière. Un peu plus, un peu moins, quelle différence ? Zak serre les dents, se prépare au supplice à venir et lance un mouvement de tête entendu à son frère : presque immédiatement un écran noir, puis blanc, recouvre sa vision ; le feu se répand comme un poison de son épaule jusqu’au bout de ses ongles. La douleur est atroce. Mais rien de comparable avec une rune d’agonie. L’avantage quand on a été torturé au moins une fois dans sa vie, c’est qu’on encaisse plus facilement les autres blessures. Et encaisser, Zak sait le faire. Bien qu’un long gémissement écorche malgré tout les parois de sa gorge comme réponse au mouvement de Connor, jamais pour autant il n’ouvre la bouche, jamais il n’émet le moindre cri.  
Les secondes, peut-être les minutes qui suivent lui glissent entre les doigts comme un filet de sable fin, flou si peu artistique de sons et de mouvements qu’il n’enregistre plus, bien trop concentré sur sa respiration. Sous ses jambes étalées danse le sol humide, il a besoin de reprendre ses esprits. La prochaine chose dont il est conscient, c’est la présence de son parabatai près de lui, qui place son bras abimé sur son torse et l’immobilise avec une nouvelle pièce de tissus. Zachary gesticule maladroitement : il déteste se retrouver privé de ses mouvements, de sa liberté si chère à ses yeux ; cette sensation de n’avoir aucun contrôle qui l’angoisse autant qu’elle le frustre. Mais c’est Connor dont il s’agit, il lui fait confiance. Assez confiance pour ne pas résister trop longtemps, à défaut de n’avoir retrouvé sa volonté de parler. De toute manière, on le force debout bien assez vite - aussi laborieux que soit le chemin.

Il ne sait pas si c‘est la position verticale ou le rugissement furieux du démon au loin, mais rapidement un flot d’adrénaline se libère dans son organisme, chasse tout le coton de sa tête et lui permet de rationaliser de nouveau – bref soulagement bien que dans de telles conditions cette réponse chimique ne soit pas la plus optimale pour son système. A cette nouvelle posture, Zak halète, à bout de souffle s’appuie sur Connor afin de se stabiliser, mais aussi de se rapprocher – il a besoin de le sentir auprès de lui, pour s’assurer qu’il va bien, pour profiter de sa proximité rassurante.
- Allez Zak, tiens bon... Je te ramène à la maison.
- Tu l'as toujours fait...
Son bras valide est enlacé autour de ses épaules, logé contre sa nuque – mais il reste inquiet cependant à l’idée de lui infliger trop de poids à soutenir : son frère a beau être tout en muscles, il reste toujours plus léger que lui, sans compter l’état de fatigue évident qui marque son visage grave. Leur lien a beau être entravé par le poison, il sait toujours lire en lui comme dans un livre ouvert. Nightingale néanmoins ne semble pas avoir trop de difficultés à supporter son poids, sa rune de force doit être active.  
L’archer ne perd pas de temps avant d’inspecter l’état de son frère d'armes plus scrupuleusement, maintenant qu‘il en a l‘occasion. Malgré son propre état il tord son cou pour obtenir un aperçu de son corps, recherche des blessures potentielles qu’il aurait facilement pu rater un peu plus tôt, ou que son parabatai lui aurait volontairement cachées. A son grand soulagement, hormis quelques brûlures ou ecchymoses rien ne lui semble trop grave. Zak glisse alors son menton proche de l’oreille de son ainé.
Tu vois ‘nor, si tu me faisais des câlins plus souvent, je serais peut-être pas obligé d’en arriver là pour attirer ton attention, il plaisante faiblement, ressentant ce besoin quasi oppressant de rassurer son ami - de lui montrer que tout ira bien.
Par le passé, Zak était très taquin. Il n’était jamais le dernier à sortir une remarque ou plaisanterie bien placée, dont la légèreté faisait sourire beaucoup de shadowhunters et même les plus sérieux. Aujourd’hui il n’est plus aussi bavard : il s’est refermé sur lui-même, a perdu cette innocence de ses jeunes années ; mais cela ne change pas le fait que cette dose d’humour est toujours quelque part au fond de lui, enfouie sous la surface – et semble remonter plus naturellement auprès de Connor, notamment pour désamorcer ce genre de situations.  

Son léger sourire n’est hélas qu’éphémère, et ne leur offre qu’un court répit avant que le plus jeune ne soit rappelé à l’ordre par la douleur, mais surtout par une vision qui le frustre. Un terrestre porte son arc ; il déteste l’idée. A l’académie, il est enseigné aux jeunes shadowhunters qu’ils ne font qu’un avec leur arme, qu’elle est le prolongement de leurs mains. Zachary tient beaucoup à cet objet de carbone dont il polit soigneusement les branches chaque soir avant de le ranger, sans lui il se sent comme nu et affreusement vulnérable. Winterscar gesticule maladroitement dans les bras de son ami, fixe trop sévèrement l’homme qui tient l’objet de sa convoitise, mise en garde silencieuse et inconsciente. Oui mais voilà, il est profondément agacé et ne peut que difficilement retenir l’irritation qui gagne lentement du terrain. Déjà qu’il est immobilisé, le garçon n‘a aucune envie de se sentir totalement désarmé, à la merci de n’importe qui ; n’importe quoi. Il déteste perdre le contrôle, et pour l’heure il n’en a aucun ; d’autant plus lorsque Connor n’est plus à l’intérieur de sa tête pour apaiser son esprit - pour le laisser se sentir protégé, bien que la manière dont il resserre son emprise autour de sa taille reste un très bon indice.  
Mon arc, il demande, peut-être un peu sèchement au terrestre qui ne veut pourtant qu’aider. Et si ce dernier peine à comprendre la demande implicite avant de finalement se montrer sceptique quant au fait de confier une arme à un homme à moitié mort pour ce qui le concerne, Connor ne lui laisse pas vraiment le choix, et Zak est soulagé de récupérer ce qui lui appartient.  
Un nouveau rugissement, plus proche cette fois-ci, retentit. Ils sont repérés.
A couvert ! il articule précipitamment, indiquant qu‘ils doivent se servir de leur environnement pour bloquer la progression du démon à leurs trousses. Tant qu’il peut voler au dessus de leurs têtes, il est pratiquement invulnérable. Sur la terre ferme, leurs chances de s’en sortir sont beaucoup plus importantes, surtout en comptant le facteur non négligeable que représente le terrestre dans l’équation. Par ici, il indique du regard une zone dans laquelle les arbres sont plus denses, mais aussi où le terrain est moins souple – ce coin qu’il avait repéré un peu plus tôt et où il voulait initialement se réfugier, avant de s’écrouler contre cet arbre. Il sera impossible là-bas au démon de se servir de ses ailes, et les appuis de Connor seront bien meilleurs pour combattre ; lui-même n’étant pas en état de croiser le fer. Cependant ils doivent faire vite s’ils veulent avoir une chance d’atteindre le point stratégique : dorénavant, le temps leur est compté.

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Sam 26 Déc - 23:52


Welcome to the Black Parade.





Zachary devenait de plus en plus pâle au fur et à mesure qu'ils attendaient. Le déplacer n'était surement pas une bonne idée, mais ils ne pouvaient rester là, il fallait qu'ils agissent : à découvert, le dragon se ferait une joie de les bouffer en plein vol, les uns après les autres... A cette pensée, le Néphilim leva la tête vers le ciel, scrutant le moindre nuage à la recherche de la créature, mais une fois encore, il ne voyait rien...et il ne savait s'il en était soulagé ou inquiet. Fronçant les sourcils, il assura sa prise sur son parabataï, jetant un regard soucieux dans sa direction, évaluant son état de santé alors qu'il était désormais debout sur ses pieds. Sa respiration s'était accélérée, saccadée. Le plus jeune était à bout de souffle. Connor ne l'avait jamais vu dans cet état auparavant, et l'inquiétude devait se lire facilement sur son visage. Il se sentait impuissant. Et il détestait ça. Inconsciemment, l'aîné était tendu, les dents serrés face à la frustration.
« Tu vois ‘nor, si tu me faisais des câlins plus souvent, je serais peut-être pas obligé d’en arriver là pour attirer ton attention... »
La voix était faible et rauque, mais elle arracha un sourire immédiat au frisé dont le corps se détendit aussitôt. Cette pointe d'humour de la part de son frère était d'une telle rareté que Connor l'appréciait à chacune de ses sorties, et ce, qu'elle qu'était la situation. Elle montrait la force de caractère de son parabataï, force à laquelle il s'accrochait lui même pour tenir. Zachary le connaissait par cœur, et malgré leur lien défaillant, devait savoir que l'esprit du brun était pollué de sombres pensées. En véritable livre ouvert qu'il était, Zachary n'avait qu'à user de sa magie pour le calmer. Et ça marchait à tous les coups.
« La prochaine fois, juste...demande moi. Ca m'évitera de porter ta carcasse inerte à bout de bras... » dit-il sur le même ton, réajustant sa prise.

Observant une nouvelle fois le ciel, il entama sa marche en direction des arbres, le Terrestre suivant quelques pas derrière. Bien que Connor lui était reconnaissant pour son aide, il n'avait qu'une envie, se débarrasser de lui pour pleinement s'occuper du blessé. Il ne pouvait se soucier à la fois du dragon, de son frère et d'Elias alors que lui-même était au bout du rouleau, les jambes tremblantes galérant dans ces marécages. Pourtant, il avait comme l'intuition que l'adulte ne les laisserait pas partir aussi facilement... Pas alors qu'il y avait des jeunes en difficultés avec lui.
Le cadet finit d'ailleurs par gesticuler dans ses bras. Surprit, Connor jeta un regard dans sa direction et remarqua bien vite ses lèvres pincées et ses sourcils froncés alors que ses yeux fixaient avec amertume Elias. Et surtout ce qu'il avait entre les mains.
« Rend lui son arc. » fit-il face au scepticisme du plus vieux.
« Mais... »
Connor coupa court en hochant négativement la tête, insistant silencieusement en ignorant le désarroi de son homologue. Ce dernier finit par soupirer avant de tendre l'objet de l'incompréhension au blessé.
« Ces jeunes... » maugréa-t-il dans sa barbe avant de les précéder, ne cherchant pas plus loin.

Connor esquissa un léger sourire à ses paroles, mais il s'effaça à l'entente d'un rugissement non loin d'eux, accompagné des cris des oiseaux apeurés. L'avertissement de Zachary suivit aussitôt et ce dernier lui montra un endroit plus loin devant eux où les arbres semblaient plus denses. Le Néphilim ne réfléchit pas deux fois et accéléra le pas.
« Qu'est-ce que c'était ? » fit Elias dubitatif, ralentissant l'allure alors qu'il jetait des regards dans absolument toutes les directions pour identifier la source de ce grondement effrayant.
« T'occupes et court !! » lui hurla Connor en lui attrapant la manche, le tirant devant lui afin qu'il continue d'avancer, les bruits sourds de la créature en colère résonnant dans les airs. Il manquerait plus que le Terrestre se retrouve face à face avec un dragon du monde caché... Bordel. maugréa-t-il en jetant un bref regard au-dessus de son épaule.
Le démon n'avait visiblement pas encore posé pied au sol et volait au dessus de la cime des arbres, les regardant d'un œil vengeur.
« Dépêche-toi ! » hurla Connor au plus vieux, ajustant une énième fois sa prise sur son frère alors qu'il sentait ses forces s'amoindrirent. Il entendait dans son dos la créature gronder et se battre contre les branchages des arbres alors qu'elle essayait de les atteindre. Tout autour d'eux craquait, volait et les branches brisées s'écrasaient au sol, les feuilles tombant mollement sur le sol boueux. Au plus ils s'enfonçaient sous les arbres, au plus le dragon ralentissait et lorsqu'enfin ils atteignirent l'endroit qu'avait pointé Zachary quelques minutes plus tôt...tout redevint silencieux...

Seules leurs respirations saccadées résonnaient dans ces marécages, interrompant ce silence avant que la tempête n'éclate.
« J'aime pas ça... » souffla Connor à l'encontre de son frère, scrutant les feuillages à la recherche de leur poursuivant. Il tentait en vain de reprendre son souffle, le cœur tambourinant dans sa poitrine si fort qu'il pouvait l'entendre résonner dans son crâne.
« Attends...Zak...j'ai besoin de souffler... » lui dit-il tout en pointant du menton l'arbre le plus proche, ses jambes tremblantes étaient à deux doigts de le lâcher. Doucement, il s'y dirigea avant d'aider son frère à s'adosser contre l'écorce, tombant à genou à ses côtés presque avec soulagement. Connor était en nage et avait bien du mal à reprendre son souffle.
« Au risque de me répéter..... Qu'est-ce que c'était ??? »
Le frisé ignora la question, plongeant son regard dans celui, fatigué, de Zachary. Il porta une main à son front pour constater sans surprise qu'il était bouillant et observa avec angoisse que le poison avait gagné du terrain.
« On n'a plus le temps... » murmura Connor éreinté, incertain de l'issue des événements. « Putain ! »
« Hey ! » Elias lui saisit soudainement l'épaule, montrant Zachary de la main, les sourcils froncés. « Je sais pas dans quoi vous vous êtes fourrés, mais ton ami à besoin de soins alors relève-toi ! Je ne peux pas le porter pour toi ! » Il scruta les alentours d'un œil inquiet cette fois. « Je ne sais pas ce qu'il y a dans ces marécages, mais quelque chose me dit qu'on ne doit pas- »
Un énième rugissement l'interrompit dans ses propos et la vision qui s'offrit devant ses yeux lui fit ouvrir grand la bouche. Elias n'allait pas souvent au zoo, mais il était presque certain que les alligators n'étaient pas si imposants... ou bien l'étaient-ils ? Il frissonna alors que la créature s'avançait lentement dans leur direction, et il recula d'un pas.

Connor saisit aussitôt ses doubles dagues et se remit difficilement sur ses jambes. Alors que la bestiole approchait, avec son dard immense pointant fièrement vers le ciel, il se mit en position, bien décidé à en finir une bonne fois pour toute.
« Reste avec Zachary ! » ordonna-t-il à Elias, son regard toujours braqué vers la créature qui slalomait entre les arbres.
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Dim 14 Fév - 3:13
Welcome to the Black Parade.ft. Connor Nightingale & Elias Salazar (PNJ).

Le voilà, finalement, de retour au point de départ. L'arrière train dans la poussière et à moitié affalé contre un arbre - reflet amer de sa situation il n’y a pas plus de dix minutes. Il est frustrant, de se sentir aussi faible, aussi pathétique. Aussi inutile. Accablé par le même sentiment d’impuissance que dans ce genre de rêves, dans lesquels on essaye de marcher, de courir, mais que les jambes refusent de coopérer – semblent soudainement de plomb façonnées. Ici cependant, c’est la réalité. Zak serre les dents, crispe la mâchoire. Une légère protestation gronde au fond de sa gorge. Il est un chasseur, un guerrier : l’immobilité ne lui sied guère. Le shadowhunter déteste se trouver dans une posture aussi vulnérable, si près du sol et le bras en écharpe. Il déteste devoir faire une pause, alors que la menace au-dessus de leurs têtes est toute aussi réelle que sa frustration. Et surtout, il déteste le fait que la seule émotion capable de surpasser cette insatisfaction qui le ronge de l’intérieur, malgré son tempérament habituellement calme, soit la colère. Claire et forte dans son cœur.  
Mais Connor a besoin de se reposer. Il le sait. Il le sent. Aussi distinctement que si leur lien n’était pas pollué par un poison démoniaque, qui sépare leurs esprits normalement si fusionnels. Il a remarqué comment ses muscles commençaient à trembler sous un fin filet de sueur lorsqu’il l’aidait à marcher. Comment ses pas ralentissaient, et ses appuis faiblissaient, légèrement plus bas que son centre de gravité habituel. Zak connait le langage du corps, et plus que tout, il connaît son frère. Bien que cette connaissance approfondie d’autrui, n’est pas nécessaire à comprendre son état. Le néphilim ainé est épuisé, blessé. Il s’est battu, seul contre un démon des plus coriaces – son corps, son esprit en portent les marques cruelles. L’ombre de la culpabilité entrave momentanément l'esprit du cadet alors qu’il pense à son compagnon d’armes, son frère, abandonné face à l'ennemi. Il tente d’attraper son poignet, de l’agripper. De lui demander comment il va, de le rassurer. Il se soucie de lui. Mais son corps refuse de coopérer, son poignet glisse contre son avant-bras – tombe sur le sol boueux, lit actuel de fortune.  
En vérité Zak aussi a besoin d’une pause, incapable d’aller plus loin dans cet état. Son cœur accélère, tente vainement de compenser la perte de sang malgré le pansement de fortune qui lui comprime la plaie. Son corps le brûle, mais il a froid. Connor pose une main sur son front, il le laisse faire. Il voudrait lui dire que tout va bien mais il n’a plus la force de lui mentir, sa voix lui manque – coupée tant par la déshydratation, que par la présence du terrestre. Elle est belle, la paire de néphilims, les protégés de la directrice ! Ses paupières s’ankylosent, tombent malgré sa lutte. Il a besoin de fermer les yeux. Juste une minute, quelques dizaines de secondes de répit. Juste un instant. Les secondes s’allongent. Il est bien, dans sa tête. Loin du bruit, loin du danger, des préoccupations. Quand son cerveau s’éteint, que son esprit se déconnecte. Ne plus sentir la douleur, les vertiges, l’inquiétude. Les nausées. Il transpire, il frissonne ; vaguement conscient de la voix étouffée du terrestre, coupée par un autre son bien plus sourd. La fièvre l’emporte.

- « Zak... », un murmure imperceptible résonne dans le vide.  
Winterscar tourne la tête, à droite. A gauche. Il connaît ce son, familier et lointain à la fois ; cette voix qui tourne maintenant en boucle, qui l’appelle, insistante – et sonne comme une mélodie au fur et à mesure qu’elle se rapproche.
Dans le brouillard, sa vision devient plus nette. La silhouette prend forme. Zachary cligne les yeux. Une fois. Une seconde fois. Il pense manquer d’air, il suffoque, tire que son col pour respirer de nouveau. Comme un ange, Alison se dresse devant lui, son visage juvénile comme il s’en souvient, ses longs cheveux de geai délicatement tressés. Sa petite sœur, figée dans le temps se tient à quelques centimètres de lui, ses traits gravés dans son esprit. Le garçon ouvre la bouche, la referme. Il ne trouve pas les mots, aucun langage qu’il connaît n’est assez riche pour exprimer ce qu’il ressent à cet instant. Alors à la place, il ferme la distance qui les sépare, tombe à genoux devant elle et la prend dans ses bras.
Mais Allie résiste.  
- « Zak, Zak... Il faut que tu te réveilles ! »
- « Mais je n’en ai pas envie. », il recule, interroge sa petite sœur du regard. Il ne comprend pas, pourquoi elle le rejette, pourquoi elle lui dit de la quitter, encore.
- « Il le faut, grand frère. »  
Zak soupire. Ses bras retombent, ballants, le long de son corps endolori ; il baisse la tête, frappé tant par la compréhension que le désespoir. Doucement ses yeux noisette remontent sur la forme de Allie, brillants mais sans espoir. Ses lèvres se pincent.
- « Tu n’es pas vraiment là... », son souffle se perd dans le néant qui les encercle. C’est une affirmation, pure et simple. Alison sourit tendrement, tristement. Confirmation silencieuse de ce qu’il savait déjà : elle n’est que le fruit de son imagination, produit de son subconscient. La personnification de ses propres pensées, ses songes et instincts sous la forme la plus pure et réconfortante qu’il ait trouvée.  
- « Regarde autour de toi. Écoute ton cœur. Ce vide, tu le ressens. Je sais que tu le ressens. Je le ressens aussi. ». Allie continue, pose maintenant une main sur sa joue. « Tu sais ce que c’est. »
- « Connor... », il murmure tout doucement.
- « Il a besoin de toi grand frère. Tu le sais. »
Bien sûr, qu’il le sait. Il la ressent, cette urgence qui persiste au coin de son esprit. Sinon Alison ne le lui dirait pas. Pourtant le shadowhunter attrape le poignet de sa cadette, qu’il serre un peu trop fort – mais il ne veut pas risquer de la voir glisser dans l’horizon embrumé.  
- « Je ne veux pas t’abandonner, pas encore ! »
Il était son formateur, son grand frère. Son protecteur. Il a failli à la tâche, il l’a laissée rejoindre bien trop tôt les arches de la Cité Silencieuse, son rire et sa gaieté oubliés à jamais, partis avec elle. Une culpabilité qui le ronge, mais dont il n’a jamais vraiment parlé. Pas même à son parabatai qui doit pourtant ressentir l’étendue de sa peine. Elle aurait dû avoir dix-huit ans le mois dernier. Mais elle n’aura jamais dépassé les dix années.
Pourtant sa petite sœur se tient devant lui, caresse délicatement son visage du bout de son pouce, la main qu’il tient dans la sienne toujours posée sur sa joue. Elle le regarde droit dans les yeux, et lui sourit affectueusement
- « Tu ne m’as jamais abandonnée, Zaky. Comme tu ne peux pas abandonner Connor. »  
- « Réveille-toi. »  
Sans prévenir, Alison pose les deux mains sur son torse, et le repousse violemment vers l’arrière. Loin de cette capsule temporelle, loin de son espace mental, de paix et de sécurité. Tout s’efface, tout se mélange, il ne lui reste plus que la noirceur des ténèbres et l’échos lointain d’une voix qui résonne au creux de son oreille.
- « Un autre jour, on se reverra... »


Le cri soudain de Connor envoie à son corps une ultime piqûre d’adrénaline, qui prend dans son esprit l’image de la poussée d’Alison sur son torse – et le tire de sa torpeur fiévreuse. Zachary revient à lui, cherche son air et ouvre les yeux. Il lui faut quelques secondes pour reprendre conscience de son environnement, instinct amélioré par les nombreuses années d’entraînement auquel ont droit les chasseurs d’ombres. Il se souvient de tout. Des démons, de sa blessure, du poison. Du terrestre. De Connor. La douleur est de retour, mais l’inquiétude est plus forte encore.  

Son parabatai lutte contre le démon un peu plus loin, mais se trouve maintenant en mauvaise posture, bien trop affaibli par son dernier combat – et leur course effrénée pour se mettre à couvert. Zak glisse son arc dans la main toujours immobilisée contre son torse, se sert de son côté valide pour maladroitement se redresser contre ce tronc d’arbre toujours fier et solide dans son dos. Mais il n’a pas le temps ! Pas le temps de protéger son frère de l’attaque... Le néphilim grimace de douleur, mais serre les dents. Il faut qu’il lui vienne en aide !

La diversion dont il a besoin, prend la forme du terrestre qui l’a aidé un peu plus tôt. Le vieil homme, ne pouvant décemment laisser un être humain se faire dévorer devant lui par un animal sauvage sans broncher, a commencé à crier et lui envoyer les pierres qu’il trouve sur le sol ; pour tenter de l’effrayer. Le shadowhunter se demande brièvement, quelle forme prend le démon à ses yeux de terrestre : il ne doit pas apparaître aussi grand qu’il l’est réellement, auquel cas il n’aurait probablement pas pris le risque de le retourner contre eux. Cependant, aussi désespéré que puisse être cet acte, c’est précisément ce dont a besoin Zachary.  

Le garçon boite lamentablement hors de la couverture des arbres pour trouver un angle un peu plus dégagé, reprend son arc dans sa main valide et sort de son carquois une flèche bénite par les anges, alors que le démon le remarque et fonce désormais dans sa direction. A bout de forces il tombe à genoux dans le sol marécageux, mais il n’a pas encore épuisé toutes ses réserves, pas totalement. Le combat, jamais ne pourra définitivement quitter son corps tant qu’il est encore chaud. Pas quand le prix à payer est aussi cher que la vie de la personne à laquelle il tient le plus au monde.  
Zak bande son arc, resserre son étreinte autour du carbone réconfortant. Le monde tourne autour de lui, mais il reste focalisé, sa propre douleur enfermée dans un placard mental avec bien trop de facilité pour ne pas s'en inquiéter. La rune de précision n’est plus active dans son sang pollué, mais il est le meilleur archer de toute la Louisiane : il n’a pas besoin de ce pouvoir pour ajuster son tir. Il attrape la corde de son arme avec les doigts faibles qui dépassent de l’écharpe de fortune, tire le bout du projectile de métal.
Le mouvement provoque l’agonie, froide et sourde ; la cruelle sensation que son bras lui est arraché - tire de sa gorge un profond gémissement. Il tremble. Il doit rester concentré. L’archer vise le cœur démoniaque du dragon, qu’il n’a pas eu le temps de viser la première fois. La sueur perle sur son front. Son cœur est rapide, bien trop rapide. Il parvient à le calmer quelque peu, comme il en a l’habitude lorsqu’il tire à l’arc, mais pas suffisamment. Ce n’est pas grave, il va faire avec, il n’a pas vraiment le choix. Zak ferme les yeux, ses mains arrêtent de trembler quelques secondes. Un battement, deux battements. Entre la seconds et la troisième percussion de son palpitant dans sa cage thoracique, il décoche, avec un cri abominable qui fend l’atmosphère, la douleur qui irradie tous son corps et qu’il ne parvient plus à contenir.

Enfin, le démon s’envole dans un nuage de fumée juste avant de l'atteindre, évaporé de ce monde – et l’archer tombe au sol. Son cœur s’arrête, usé par la perte de sang et un surplus d’adrénaline.

Peut-être verra-t-il Allie plus tôt que prévu, en fin de compte.

Zak Winterscar
Zak Winterscar
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Ft. : matthew daddario
Couleur paroles : #999999

Alignement : bon
Allégeance : enclave ; winterscar
Parabatai : connor nightingale
Armes : arc, lames séraphiques

Origines : euro-américain
Âge : 25 ans
Métier : chasseur ; prof. d'arc
Résidence : l'institut
Orientation : asexuel (hétéro)
Statut civil : célibataire
Généalogie :
(✞) gabriel silverguard - grand père
janet silverguard - grand mère
(✞) kayden winterscar - père
laureen winterscar - mère
(✞) alison winterscar - soeur
Anecdotes : parle couramment anglais et français ++ bonne maîtrise de l'italien et de plusieurs langues démoniaques ++ phobie moins prononcée face aux enfants ++ aime les chiens

Feuille de personnage
Force:
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Agilité:
Welcome to the Black Parade. Nq6q55/100Welcome to the Black Parade. L9be  (55/100)
Endurance:
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Dim 13 Juin - 21:45


Welcome to the Black Parade.





Dans sa tête tambourinait les battements de son cœur, qui s'affolait de plus en plus au fur et à mesure du temps passé debout. Ereinté, les jambes tremblantes et l'équilibre mal assuré, Connor faisait pâle figure devant l'immensité et la dangerosité de la créature qui lui faisait face. Comme une brindille face à un ouragan. Le fait seul de savoir que son frère d'arme soit impuissant et blessé derrière lui, et qu'un simple terrestre veillait sur ses arrières était l'unique raison pour laquelle il tenait encore debout sur ses jambes chancelantes. Il ne se faisait pas d'illusion cependant : une petite brise, et il s'écroulait... Autant dire qu'il n'avait aucune chance face à un démon de cette taille dont les forces étaient décuplées par la colère.
« Rester avec lui ? Et tu comptes faire quoi au juste ? Dépecer ce...machin avec tes deux couteaux ? Sérieusement ? Tu tiens à peine sur tes jambes ! »
La voix d'Elias semblait être plus aiguë qu'à l'accoutumé, plus incertaine. Connor ignorait ce qu'il pouvait bien voir, mais il n'avait pas le temps de se poser la question. Ni d'argumenter d'ailleurs. Alors que l'adulte allait lâcher une énième remarque, le Néphilim lui lança un regard qui n'ouvrait à aucune discussion. Le pauvre se tut soudainement, de toute façon complètement sonné par la folie de la scène  - ou bien de la journée entière, voyons les choses en grand tant qu'à faire -  et se rapprocha du plus jeune.
« Toi t'as pas intérêt à nous claquer entre les doigts... » pesta-t-il en s'accroupissant auprès du blessé, réellement inquiet de sa condition, laissant le frisé s'éloigner.

Connor n'était pas certain de la tournure que prendraient les événements. Au point où ils en étaient, soit ils mouraient tous les trois, soit par un miracle inespéré, ils s'en sortaient sans plus de dommages qu'ils n'en avaient déjà subi... Il priait pour que l'Ange Raziel lui vienne en aide...
Prenant une grande inspiration, il profita du fait de s'être éloigné du Terrestre et de la lenteur du dragon à se mouvoir entre les arbres, pour sortir sa stèle de sa poche et d'activer la rune de l'endurance tracée sur sa peau. Il espérait ainsi gagner du temps et tuer la bête avant de lui-même s'écrouler de fatigue.

Le monstre s'approchait de plus en plus, balançant des coups de pattes à gauche, des coups de queue à droite, envoyant valser comme des quilles les arbres se trouvant sur la trajectoire. Ses rugissements étaient terrifiants, faisaient frémir le brun qui observait l'animal avaler de plus en plus de distance entre eux. Bientôt, le dragon fut à sa hauteur, et dans un rugissement à vous glacer le sang, se jeta  - la gueule grande ouverte -  en direction de sa cible.
Ses jambes supportèrent plutôt bien son poids au début... Esquiver le premier coup ne s'était pas fait sans mal cependant, mais plus le dragon contre attaquait, plus Connor ralentissait. Les coups de dents frappèrent plus proche de ses oreilles, les coups de griffes frôlaient de plus en plus sa peau et bientôt, ses jambes ne le tenaient plus. Connor chancela soudainement, sa jambe droite cédant sous son poids, et perdit l'équilibre, son dos venant s'écraser maladroitement contre l'écorce d'un arbre. En appui, tel un naufragé à sa bouée, il regarda horrifié la queue du reptile se lever lentement, prête à frapper, son regard fou regardant sa proie désormais prise au piège. Essoufflé, il n'avait plus la force de faire le moindre geste et attendit avec rage que la bête ne se décide à frapper.

Un cri soudain éclata dans les marais et déstabilisa l'immense dragon dont la queue vint s'écraser à quelques mètres seulement de Connor, envoyant valser la terre pour y laisser un large trou. Encore choqué de s'en être sorti, le brun esquiva un regard en direction de la source de ce cri sorti de nulle part et fut dotant plus surpris de le poser sur le Terrestre. Pierre à la main, il faisait face à l'animal, bien décidé à le faire fuir. Connor aurait trouvé ça presque drôle si la situation le lui avait permis... Pourtant, il se reprit rapidement alors que le démon se tournait dans sa direction.
« Reste pas là ! » hurla-t-il à Elias, la détresse dans sa voix assez convaincante pour faire agir l'adulte qui recula en direction de Zachary.
Paniqué, Connor amorça un mouvement : posant son pied sur le sol incertain des marécages, son corps lâcha sous la fatigue et le chasseur ne put que se rattraper maladroitement de ses mains, ses genoux heurtant douloureusement le sol tandis que son regard était accroché impuissant au dos de l'énorme bête qui se dirigeait vers son frère. A genoux et l'esprit embrumé par la peur, un écho du passé refit surface, lui laissant sur la langue un arrière goût amer alors que son esprit se faisait une joie d'illustrer ses craintes.
« Sais-tu ce qu'il arrive à celui qui reste quand l'autre meure ? »
Connor secoua la tête nerveusement pour chasser ses pensées et tenta en vain de se relever. Le sol était comme un piège qui se refermait sur son corps endoloris par la fatigue et la douleur du combat passé. Il était à bout de force.
« Zachary !! »


Le temps s'était comme arrêté. Toute la tension, les hurlements de la bête, même les cris des oiseaux... Tout était devenu silencieux. Devant le jeune homme, l'animal était soudainement parti en fumée, disparaissant dans un étrange cri étranglé. Connor dû cligner des yeux plusieurs fois avant d'admettre qu'il ne l'avait pas rêvé. Devant lui se tenait désormais son parabataï, l'arc à la main. Leurs regards se croisèrent, faisant esquisser un faible sourire à l'aîné. Il s'effaça aussi vite qu'il était apparut alors que le plus jeune s'écroula soudainement, son arme rebondissant sans vie au sol.
« Sais-tu ce qu'il arrive à celui qui reste quand l'autre meure ? »
Un frisson cruel parcouru ses membres et son palpitant manqua un battement. Alors que son regard impuissant regardait son frère tomber lourdement sur l'herbe dure, son corps bougea de lui-même et dû s'y reprendre à deux fois avant d'enfin pouvoir se lever. C'était comme si l'environnement lui-même refusait de le voir avancer : l'air était piquant, vif ; le sol  - mou -  retenait ses jambes et sa fatigue alourdissaient ses membres. Il marchait au ralenti alors que ses pensées fusaient à toute vitesse.
« Sais-tu ce qu'il arrive à celui qui reste quand l'autre meure ? »
Son souffle était rauque, sifflant, douloureux. Son cœur tambourinait dans sa poitrine avec une telle force qu'il en avait mal au crâne. Ses jambes étaient si lourdes, qu'il s'étonnait de pouvoir marcher. Il cru mettre une éternité mais enfin, il s'écroula à côté de Zachary, repoussa brutalement ce pauvre Elias qui était déjà auprès de lui et posa son oreille sur sa poitrine dangereusement immobile.
« Sais-tu ce qu'il arrive à celui qui reste quand l'autre meure ? »
Le silence qui l'accueillit lui donna des sueurs froides et son corps entier fut parcouru d'un frisson. Connor secoua la tête tout en regardant son frère, persuadé qu'un instant à l'autre, il allait simplement se relever. Mais face à son corps inerte, le brun hurla de détresse.
« Tu peux pas me faire ça !! »
Les mains jointes, Connor posa ses paumes sur la cage thoracique de son ami et entama le massage cardiaque. Les bras tendus, il appuyait en rythme sur sa poitrine, les dents serrés par le stresse.
« Où tu mourras, je mourrai, et j'y serai enterré... » murmura-t-il, la panique s'insinuant dans son esprit. « S’il te plait, ne me permet jamais de te survivre... » Il pressait frénétiquement, refusant d'abandonner malgré le temps écoulé, s'arrêtant de temps en temps pour écouter son pouls toujours absent.
« S'il te plait... »
Il continua son enchaînement, appuyant sur son sternum avant d'écouter son pouls, et de recommencer, encore et encore pendant ce qui semblait durer une éternité.
« Me fais pas ça... »
« Connor... »
« Me fais pas ça !! »
Il mit une dernière fois l'oreille contre sa peau, fermant les yeux, priant tous les Anges qu'il connaissait de lui rendre son frère. L'émotion lui comprimait la poitrine, l'empêchait de respirer. Sa détresse était telle qu'Elias en était choqué.

Le silence était assourdissant. Plus rien ne vivait autour d'eux. C'était comme si tout s'était éteint avec le Néphilim.
« S'il te plait... » Connor suppliait.


C'était lointain, c'était faible. Connor dû se concentrer pour ne serait-ce que percevoir ce qu'il avait cru entendre, mais c'était bel et bien là. Il le sentait contre son oreille, sa poitrine qui se soulevait faiblement au rythme d'une respiration épuisée. Le cœur repartait et avec lui s'envolait la boule qui comprimait sa propre gorge. Le brun rouvrit les yeux pour voir de lui même la cage thoracique se soulever, saccadée. Le choc l'empêcha de respirer pendant plusieurs longues secondes, à tel point qu'il dû s'asseoir pour se remettre de ses émotions. La main tremblante, il s'accrocha désespérément au bras valide de son parabataï afin de sentir la vie battre sous ses doigts.
« Merci... » souffla-t-il épuisé, remerciant il ne savait trop qui de lui avoir rendu son frère.
Frissonnant, il sortit de la poche de son manteau son portable, déverrouilla l'écran, et chercha dans ses contacts la cheffe de l'Institut à qui il envoya sa position. Ni plus, ni moins. Il n'en avait tout simplement plus la force. Elle comprendrait...

Epuisé, il posa son front contre la tête de Zachary, fermant les yeux, appréciant le son de sa respiration retrouvée en attendant qu'il daigne enfin rouvrir les siens.

« Sais-tu ce qu'il arrive à celui qui reste quand l'autre meure ? »
« Il ne vit plus qu'à moitié... »
Connor Nightingale
Connor Nightingale
ADMIN ♔ Mon parabatai !ADMIN ♔ Mon parabatai !
Welcome to the Black Parade. 16.1

Pseudo : Lioma
Date d'inscription : 26/07/2018
Messages : 275
Marques de Noblesse : 45
Crédits : @moi
Disponiblité RP : Indisponible

Welcome to the Black Parade. 19.3

Ft. : Bob Morley
Alignement : Bon
Allégeance : L'Enclave, la famille Winterscar
Parabatai : Zachary Winterscar
Armes : Double-dagues, poignard séraphique

Origines : Américain
Âge : 26 ans
Métier : Chasseur shadowhunter
Résidence : A l'Institut de la New Orléans
Orientation : Homosexuel
Statut civil : Célibataire
Généalogie : Jim Nightingale | père
shadowhunter en cavale après sa trahison en juillet 2011.

Sully Nightingale | mère
exécutée pour trahison.

Feuille de personnage
Force:
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Agilité:
Welcome to the Black Parade. Nq6q15/100Welcome to the Black Parade. L9be  (15/100)
Endurance:
Welcome to the Black Parade. Mg1435/100Welcome to the Black Parade. L9be  (35/100)

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