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Let them take you for a ride || PV Ezra
New Orleans Institute :: Bureau administratif :: RP terminés


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Sam 11 Jan - 16:59

Parfois, elle se demandait pourquoi elle se donnait la peine de vendre la moindre potion. De l’argent, elle savait comment s’en faire beaucoup plus, en bien moins de temps et d’effort. Pourtant, elle était bien en train de sillonner le marché, à la recherche de sang de démon, seul ingrédient lui manquant pour réaliser sa dernière commande. La sorcière sillonnait les rues rapidement, tête basse, sa capuche remontée au maximum, elle ne voulait pas s’attarder dans un lieu où elle était si exposée.

Une fois son précieux paquet en poche, elle ne perdit pas un instant pour se fondre à nouveau dans les rues de la Nouvelle-Orléans. Profitant des nombreux dédales pour perdre qui tenterait de la suivre et s’assurer d’être seule avant de récupérer sa moto dissimulée sous une bâche dans une impasse à peine fréquentée par les employés du restaurant voisin venant vider leurs poubelles dans les grandes bennes à ordure. Les bruits des rues autour suffirent à couvrir le démarrage du moteur, et c’est avec une grande délicatesse qu’elle manœuvra pour s’insérer dans le trafic sans se faire remarquer.

S’il y avait bien des choses qui lui procuraient toujours du plaisir en ce bas monde, c’étaient les sensations grisantes que lui procurait sa chère 883 et la réalisation de potions, qui avait le don de la détendre malgré tout. La sorcière remonta son foulard sur un sourire de bonheur dissimulant ainsi la moitié de son visage avant de prendre de la vitesse. Et c’est en pleine accélération que sa moto n’eut pas du tout le comportement escompté. Une perte de puissance soudaine la poussa à s’immobiliser dès qu’elle le put dans une rue moins passante. Son premier réflexe fut de regarder sa jauge huile, mais rien à signaler de ce côté. Elle ne voyait aucune fuite apparente et le moteur déjà chaud lui interdisait d’y poser un seul doigt.

Frustrée et passablement énervée de ne pas pouvoir se débrouiller seule, elle arracha son foulard de colère avant de respirer un grand coup. Un rapide coup d’œil autour d’elle ne fit qu’augmenter son agacement. Elle ne connaissait pas assez ce quartier pour savoir si elle trouverait un garage dans le coin et il était hors de question qu’elle essaie de continuer à rouler, il ne manquerait plus qu’elle aggrave le problème. Où était Internet quand on avait besoin de lui ? C’est dans un boui-boui qu’on lui indiqua une adresse à quelques rues de là. Sans autre choix que pousser sa chère amie jusque-là, c’est en milieu de journée qu’elle arriva devant la grille correspondant à l’adresse donnée.

Elle prit un instant pour évaluer le bien-fondé de sa situation, examinant tout ce qu’elle pouvait avoir sous les yeux. La cour ressemblait à tout ce qu’elle pouvait attendre d’un garage de passionnés, elle devait bien admettre que la collection de motos qui s’offrait à ses yeux était appréciable. La sorcière poussa donc la grille pour pouvoir pénétrer avec sa charge dans l’enceinte de la cour et s’immobilisa lorsqu’un concert d’aboiements se fit entendre. La niche était donc loin d’être vide, au temps pour elle et son admiration pour les motos. Le molosse qui en avait surgi aurait pu l’intimider, si seulement elle n’aimait pas autant les Bosserons. Un sourire appréciateur se dessina sur le coin de ses lèvres alors que les aboiements mourraient d’eux même. Au moins elle n’attendrait pas longtemps avant de voir quelqu’un débouler pour voir.

Ou pas. 5 bonnes minutes passèrent sans que personne ne donne signe de vie. La patience n’étant pas sa plus grande qualité, Héria se faufila par la petite porte dans le hangar qui servait de garage. Son regard fouilla rapidement l’espace sous ses yeux, mais toujours personne en vue que ce soit dans le bureau ou dans l’atelier. Franchement au point où elle en était, autant essayer d’avancer par elle-même. Elle ne pensait qu’à deux sources possibles, son carburateur ou son filtre à essence et ses compétences ne lui permettaient de s’attaquer qu’au réglage de son carburateur. Elle n’avait besoin que d’un tournevis, ce qui ne fut pas compliqué à trouver. Au moment où elle s'avança vers l'établi le plus proche, son regard accrocha enfin une forme vivante dans un recoin de l'atelier, qui était plus intéressée par un sandwich que par elle. En se penchant un peu, elle pouvait même apercevoir un bout de jambe dépassant d'une moto. Elle ne s'était pas faite remarquée, n'avait pas spécialement envie d'échanger pendant une heure sur les tenants et aboutissants de la découverte de vie sur la lune, alors dans un haussement d'épaule et sans un bruit, elle attrapa l'outil et se faufila à l'extérieur.

Après quelques minutes de galère et un carburateur apparemment clean, c’est un tournevis qui alla se planter dans un bout de grillage et une sorcière passablement énervée qui faisait face à son bébé en panne.

Fait chier ! T’es vraiment qu’une vieille bique entêtée ! T’as de la chance d’être jolie, sinon je t’aurais laissé sur le bas-côté de la route.

Ne vous a-t-on jamais dit qu’il est possible de menacer des objets inanimés ?
Héria Neith
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Sam 18 Jan - 1:28


Let them take you for a ride
Ezra-Yan ft Heria
∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵  



Y a pas à tortiller, Ezra-Yan était vraiment le plus mauvais élève des mauvais élèves…
Un fait avéré depuis qu’sa chère mère avait eu la brillante idée de l’mettre au monde. Copie conforme des deux précédents, bébé Ray avait fait partit d’ces amours de lardons bien trop tonique, toujours plus occupé à faire les quatre coins du pieux, qu’à faire ses nuits. Usine à conneries lorsqu’il a su marcher, bien trop tôt aux gouts d’ses parents.
Gosse, mini Ray avait été livré avec tout le package de l’hyperactivité – digne d’un pouvoir de super héro – comptant tout l’champ lexical du défaut de concentration, d’la difficulté d’apprentissage et toute la smala. L’examen de l’école élémentaire : retapé.
Hélas, là où ses frères avaient fini par s’calmer, le jeune adolescent semblait n’avoir effleuré qu’la surface d’son potentiel… Passé en middle school, il aurait largement put inventer le terme "école buissonnière". Tout un mode de vie, dont il avait fait son crédo. Septième grade : retapé.
La mécanique, c’est son père qui avait finit par lui apprendre, sur le tas, se rendant compte qu’ça pouvait canaliser son attention suffisamment longtemps, pour qu’ils aient la paix avec les bleus. Quand il ne s’agissait pas de Shane… Bien sûr, au grand dam du voisinage, lorsque l’gamin s’était mit à employer ses toutes nouvelles compétences dans la r’vente de pièce volée à la sauvage…
Les bancs du douzième grade avait vu passer ses fesses par deux fois également, étude retarder par un petit séjour à la case prison, sans touché deux cent balles. Son bac, le gamin l’avait obtenu avec mention "M" pour miracle.
Le Collège lui avait apprit le commerce. Dans la revente de cachetons, pour lutter contre le sommeil, à ses petits camarades bucheurs. Mais aussi à se prendre des coups d’pompe au cul.

Doué en autodidacte, l’école ne lui avait jamais réussi. Le violon encore moins. Même si c’est là-bas qu’il avait réussi à avoir un diplôme, qui lui permettait d’pouvoir exercer sans truander. Le temps et l’âge n’lui avait pas vraiment appris à s’calmer, juste à être plus malin. A trente neuf piges, Ray restait le même sale môme, f’sant bien plus que d’rêver s’échapper d’sa classe. Alors écouter baver un gonze pendant des heures, en sentant ses fesses s’aplatir sur l’tabouret à chaque minutes qui passent, puis entendant son cassis se liquéfier, pour en r’ssortir par les esgourdes tenait du supplice.
Les cinq premières minutes, le blond s’dit qu’la gueule de c’type ne lui r’venait vraiment pas. Tout coincé dans sa cravate qu’il était, jusqu’au dernier bouton d’sa chemise, il d’vait avoir un sacré manque à compenser le pauvre homme, s’il tenait compte d’la taille du tissu – qui piquait les mires – pendant à son cou. Les cinq autres qui suivirent, il se dit qu’un peu de GHB ne lui f’rait pas d’mal. Histoire de décoincer l’manche à balais qu’il avait dans l’fondement. Seulement, trois minutes plus tard, le blond se d’manda comment il pouvait encore toucher l’sol, tellement ce dit balais devait être enfoncé profondément. Puis les deux autres, qui clôturèrent ce premier quart d’heure, il tenta de voir s’il ne voyait pas le bout du manche, pointer du fond d’sa gorge.
… Qu’est ce que c’est foutrement long à occuper quinze minutes ! Les cinq suivantes consistèrent en la désobstruction minutieuse de ses fosses nasales, puis en l’étude poussée d’la gravité, par l’éjection de ce qu’il avait bien put y trouver. Puis, ne trouvant plus rien à faire de constructif, Ray passa l’reste du temps à tester la patience de l’assistance, s’occupant à tourner lentement sur son tabouret, celui-ci finissant par grincer sous l’effort.
Avait-il écouté un traitre mot du commercial ? Pas le moins du monde. A part un flot de « blablabla bla, blabla blaaa… », ses étiquettes n’entendant rien de c’qu’il pouvait bien baver ! De toute manière, compte tenu d’la situation géographique du Road Rider Motorcycle, ils avaient bien plus de vieux tacos, démarrant au tournevis et à la banquette réparée au scotch, que de 4x4 flambant neuf en cuir de vache, avec jantes plaquées or. Alors ce matos là, ils avaient bien plus de chance de s’les faire mâchouiller par les clebs, que de s’en servir. Puis connaissant son rapport avec la technologie…
Aux yeux du lycan, mécanique et électronique était un couple voué au divorce, en y laissant des plumes. La mécanique, c’est sale, on fout les pognes dans le cambouis, on s’en fout partout. Y a pas lieu d’avoir b’soin d’une putain d’valisette pour changer une foutue ampoule ! Qu’il se la foute dans l’cul l’aut’ coincé, y a pas moyen qu’il touche à ça…

Lorsque l’pingouin mit enfin les bouts, Danny, fusilla son cadet des mires. S’il avait put en sortir des balles, il s’rait raide sur l’coup !
- « T’es vraiment chiant. Tu peux pas te tenir tranquille cinq minutes ? Qu’il le réprimanda comme un père gronde son môme. Ça te trouerais l’cul de faire au moins semblant de t’intéresser ?
Posant son pied sur le sol, Ezra-Yan poussa d’ssus se f’sant tourner de droite à gauche, son siège couinant de plus bel, il haussa les épaules pour toute réponse.
- Si ça avait duré cinq minutes, pour de vrai… Que bougonna l’intéressé. C’qui m’trou l’fion, c’est qu’tézigue pense vraiment que c’genre de machin va servir ici. Qu’il ajouta de façon plus intelligible, sans cesser d’se balancer. Fallait prendre pied sur Bourbon street, bro. Dans c’coin, t’aurais jamais qu’des vieilles bouzines et des motos vintage. Ton truc il va finir comme os à mâcher pour Rosco et D-Lake. Nouveau haussement d’épaule. Mais bon, si tu tiens vraiment à c’que j’mette le tarin d’dans. T’sais bien comment ça va s’finir.
En guise de conclusion, le blond donnant un à-coup, achevant de faire un tour sur lui-même. Son frère l’observa longuement, se ret’nant de lui en coller une. Bien sûr qu’il savait comment ça allait finir. Son cadet était si obtus avec c’qu’il avait décidé de n’pas faire, que l’homme était sûr à deux cent pour cent, qu’il ferait exprès d’le laisser trainer pour que les chiens l’bouffe, rien qu’pour avoir la paix avec le matériel. Se pinçant les lèvres, Danny perdit son regard dans la contemplation d’ses chaussures, avant de relever le pif vers son frère.
- T’as raison. Fais comme ça. Ni touche pas, ça vaut mieux. »
Inutile de s’battre. Il savait très bien quand ça ne servait à rien de s’battre. Et là, autant aller gueuler dans l’cul d’une vache, ça aurait l’même effet. Danny était intelligent, il savait reconnaitre un combat perdu d’avance, surtout avec son cadet. Et celui-ci admirait le self contrôle dont il faisait preuve à son égard. Un autre que lui, l’aurait déjà gratifié d’un bourre-pif bien sentit. C’était sans doute pour ça, que Devon ne voulait pas trop avoir affaire au cadet Orchard. Question d’caractère. Généralement, biker et ancien taulard, ça f’sait plus des étincelles que des chocapics.

Aujourd’hui, l’turbin ne s’trouvait pas conséquent. La pause déjeunée arriva bien vite. Comme une véritable envolée d’moineaux, le lycan se r’touva vite tout seul, les autres ayant disparus il ne savait où. S’ils lui avaient dit, son cassis ne s’en souvenait pas. Puis pour c’qu’il en avait à foutre…
Ray prit son premier quart d’heure pour aller promener bosseron, dogue allemand et berger. Bien que D-Lake soit une vraie tête de con et Rosco un peu lunatique, le dresseur n’avait pas besoin d’user d’ses talents de maître chien. Rien qu’son odeur, qui pour eux n’avait plus rien d’humain, suffisait à les tenir en respect. Ce qui impressionnait assez leur proprio respectif. Cependant, c’qui lui importait l’plus, c’était qu’ils ne décident pas de faire de Mahiingan leur casse croute. Mais se sentant parfaitement en sécurité avec son maître, celui-ci trottait joyeusement en tête de cortège.
Cibiche carré au coin du bec, pognes au fond des baguenaudes de son bleu crasseux, Ray f’sait fit des quelques regards réprobateurs qui persistaient encore dans son sillage. Depuis l’temps qu’ils étaient implantés dans les environs, le voisinage devait les connaître, et pas question qu’il attache les clebs. De toute façon, il était bien trop occupé à trainer des paturons, ses vieilles rangers raclant l’sol, pour leur envoyer chercher les cailloux qu’il délogeait, pour remarquer l’couple qui avait changé d’trottoir en voyant le quatuor insolite arriver sur eux, le gratifiant d’une œillade équivoque.

De retour au garage, Ray s’employa à fermer la grille, soupirant face à l’absence de panneaux indiquant les horaires d’ouvertures. Enfin… pour c’qu’il en avait à foutre. Les clebs étaient généralement une bonne arme dissuasive pour tout empêcheur de tourner en rond. Pour l’heure, après avoir rattaché les deux sonnettes sur pattes, ce qui lui importait l’plus s’trouvait être le bricolage d’sa chère bécane. Les protestations de son estomac, c’était en bonus.
Mais au bout du second coup d’bigophone, l’homme réfréna un mauvais réflexe, destiné à dégommer à distance cet objet infernal avec une clef. Il jugea préférable d’aller chercher son casque, le mettant à un volume suffisant pour que, même son ouïe lupine, n’entende rien d’autre que l’son. Quand il ne voulait pas être dérangé, il y mettait les moyens. Bien qu’il n’ait pas vraiment b’soin de s’fatiguer, étant donné qu’il se trouvait être le roi d’la feuille sourde.
Il n’entendit rien lorsque les chiens aboyèrent dehors, ni quand Mahiingan leur répondit, un peu plus timidement, délaissant son intérêt pour l’sandwich qu’son maître boudait, puis fit mine d’aller voir. Mais lorsqu’il vit que l’homme ne bougea pas d’un iota, l’animal se ravisa, s’éloignant que très rarement d’son humain. Celui-ci ne remarque même pas son manège, lorsque le chien s’aperçu que quelqu’un était entré. Et quand bien même ça aurait été l’cas, il aurait fait semblant de n’pas s’en rendre compte. Ray se trouvait bien trop occupé à démonter les vieux échappements, usés par la rouille. Râlant, il batailla contre un écrou qui lui résistait un peu trop. Par pur flemme de se l’ver, pour aller chercher un produit dégrippant, il y alla comme un bœuf, persuadé qu’sa force brute de loup, suffirait à l’desserrer. En effet, elle y parvint. Peut être un peu trop radicalement…
La vis céda d’un coup. Emporté par son élan, la clef partit voler au loin, dans un bruit métallique. Et comme si ça ne suffisait pas, sa main ripa, s’entaillant sur le métal rompu.  
Le blond poussa un juron, mirant particulièrement agacé, le sang se mêler abondamment au cambouis qui noircissait sa peau.
- « Putain de saloperie de boulon d’merde ! Qu’il jura de nouveau en se r’dressant, ne trouvant rien d’mieux qu’son t-shirt, pour éponger l’sang. Putain d’fait chié ! Qu’il continua sur sa lancé, ôtant son casque, qu’il posa sur l’établis hors de porté canine.
Ray ne s’entendait même plus parler, avec la musique. Il avait du beugler tellement fort, qu’les voisins devaient être au jus. D’ailleurs, le berger blanc le r’garda avec un drôle d’air, comme si c’était sur lui qu’il gueulait.
- Quoi ? Que lui d’manda son maître, comme si l’chiot pouvait vraiment lui répondre. Tu t’appel putain, saloperie ou boulon p’t’être ? C’pas sur toi que j’gueule, me lorgne pas comme ça ! T’es con ou quoi ? »
L’homme continua de bougonner sur le même registre, finissant par trouver un chiffon pas trop sale pour envelopper sa main, sans chercher à s’en occuper plus que ça. Les mains ça avait toujours tendance à débiter pas mal de raisin, pour pas grand-chose. Il avait largement vu pire.

Mahiingan sur les talons, le râleur qui n’en finissait pas, s’accorda avec lui-même dans l’fait de prendre une pause clope. Callant une sèche entre ses lippes, il cru entendre la voix sévère de son frère dans un coin d’sa carafe :
- « Mets des gants. Gnagnagna… J’t’en ficherais des gants moi !
Cherchant son briquet au fond d’sa bacreuse, il fut accueilli par l’aboiement du bosseron.
- Oh ta gueule ! » Qu’il lâcha, en poussant la porte du pied, en même temps qu’une autre voix sembla pester sur tout autre chose.
Ça par exemple… Allumant sa taf, la bête se r’trouva tarin à tarin avec une belle, visiblement en difficulté. Seulement, son âme de chevalier servant s’en était allé. Envolé avec le boulon, la vis et la clef, qu’il n’était pas franchement sûr de r’trouver. Ezra-Yan la lorgna de la caboche aux paturons, sans la moindre discrétion. De toute manière, elle avait rien à foutre ici à c’t’heure.
Crachant la fumée par les narines, matérialisant son agacement, le mécano ne se préoccupa pas d’son chien, qui lui fila entre les guitares, pour aller prendre l’air. Son attention se trouvait plus accroché par les lignes de la magnifique Harley Davidson iron 883, qu’il avait sous l’pif.
- « S’cuzez mam’zelle, mais à c’heure-ci, on est fermé. Qu’il finit par lâcher, sans décrocher les mirettes d’sa bécane. Puis j’suis pas d’humeur, et j’ai pas un radis. Aucun d’nous deux ne s’ra satisfait… »
Au final, va savoir si c’était pas une nouvelle fille de chez Mary May. Sans doute le meilleur réseau d’escortes sur lequel il avait put tomber, avec un merveilleux hasard. D’ailleurs, elle ne lui avait jamais confirmé, mais il soupçonnait Mary d’être une ancienne régulière d’un membre de gang de bikers et de ramasser ses filles dans l’milieu. Vu l’profil qu’elles avaient, la plupart étant motarde. Ce qui avait l’don d’exciter sa libido. Ils avaient trouvé un arrangement quelque peu crapuleux : dépanner les filles, en échange d’un autre dépannage, le concernant. Le plus emmerdant, c’est qu’elle avait souvent l’chic de lui envoyer les donzelles sans prévenir. Et au pire, si c’était une cliente lambda, au mieux elle n’aura rien compris à c’qu’il v’nait d’lui baver, au pire elle aurait l’décodeur, et il n’allait pas s’excuser de l’avoir prise pour ce qu’elle n’était pas. C’est ce qu’on risque à se r’trouver du mauvais côté du portail.
Tirant une nouvelle fois sur sa sèche, l’homme se résolu à lui poser la question fatidique, mettant fin à sa pose. Si elle était entrée sans la moindre gêne, lui demander de partir serait une autre paire de manche.
- « Vous êtes une fille  de Mary May ? Qu’Ezra-Yan se hasarda quand même à demander, sait-on jamais. Puis, soupirant une nouvelle fois, il consentit à relever ses yeux clairs en direction du visage d’la jeune femme. Il lui arrive quoi à vot’ bécane ? »
Y a pas à dire, sa bonté l’perdra…

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Ezra-Yan Orchard
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Let them take you for a ride || PV Ezra Kru2

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Alignement : Neutre
Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant.
Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur.
Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui

Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride.
Âge : 39 balais
Métier : Assistant mécano et éducateur canin
Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield
Orientation : Hétéro, la plupart du temps...
Statut civil : Célibataire.
Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique.
Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms

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Sam 18 Jan - 15:27

Le ronronnement délicat de son moteur au point mort aurait dû être suffisant à son bonheur, mais rien à faire, dès qu’elle actionnait la manette des gaz, tout partait en vrille, ce qui avait le don de gonfler un agacement déjà bien présent. Entre deux soupirs et un juron, elle continuait à s’atteler à la tâche, même l’éclat de voix venant du garage ne fit qu’alimenter le petit monstre. Elle suspendit son geste et leva la tête vers la tôle du garage comme si elle pouvait voir à travers le métal. Au moins, elle n’était pas la seule à galérer dans son entreprise. Il y avait un petit côté malsain mais jouissif à se savoir couler avec quelqu’un d’autre. L’enfer n’est jamais plus fun que lorsqu’on est entre potes non ? Ou alors le simple fait de voir quelqu’un d’autre souffrir plus que soi, permet de garder la tête hors de l’eau. Un sourire amer fleurit sur ses lèvres alors qu’elle se reconcentrait sur son propre souci. Dans d’autres circonstances, elle se serait peut-être laissé aller au plaisir d’aller enfoncer le clou par pure méchanceté gratuite. Mommy should be so proud of her. Mais l’époque où elle pouvait se faire des ennemis sans trop de conséquences était largement dépassée et sa vie ne ressemblait désormais qu’à un enchaînement de mauvaises décisions qui lui coûtaient tout ce qu’elle était.

Debout, les poings sur les hanches, elle avait le regard brûlant de rancune posé sur cette lâcheuse. L’abandon n’était pas quelque chose qu’elle envisageait facilement et le simple fait d’y penser faisait grimper sa colère de quelques niveaux. Son regard venimeux se leva brusquement pour se fixer sur l’origine du bruit sec de tôle qu’on malmène. Elle y découvrit le reste du corps qui allait avec la jambe qu’elle avait aperçu plus tôt. Aucun mot ne fut échangé et elle rendit son examen minutieux à l’espèce d’être humain crasseux qui venait d’entrer dans son espace personnel. Ça pour sûr, il avait bien sa place dans un tel endroit, elle savait bien qu’elle ne devrait pas s’attendre à mieux. Pourtant, il y avait bien une chose qu’elle aimait chez lui, c’était cet agacement qui s’échappait de lui par vagues régulières et qui faisait écho au sien. Traitez-la de tarée, mais elle avait toujours aimé se couler dans les émotions fortes. C’était après tout, ce qui lui donnait encore le goût de vivre après plusieurs siècles.

Un sourire satisfait passa furtivement sur ses lèvres avant que son regard ne quitte rapidement l’objet de ses pensées pour suivre des yeux les animaux évoluant autour d’elle. Elle savait que le danger était partout, et même si elle aimait beaucoup les bêtes, elle n’était pas assez intrépide pour en ignorer les capacités. Il ne manquerait plus qu’elle se fasse cramer en utilisant ses pouvoirs pour se défendre.

« S’cuzez mam’zelle, mais à c’heure-ci, on est fermé. »

Assurée que les molosses restent à bonne distance d’elle, une exclamation moqueuse lui échappa. Sans blague, non, elle n’avait pas remarqué qu’il avait autre chose à foutre que s’occuper de qui que ce soit qui franchisse ces grilles. Et puis mam’zelle, vraiment ? Elle savait ne pas faire ses 4 bons siècles, mais quand même, fallait pas abuser.

« Puis j’suis pas d’humeur, et j’ai pas un radis. Aucun d’nous deux ne s’ra satisfait… »

La sorcière refixa son regard dans celui du, whatever is he, un sourcil s’arquant doucement alors que son regard errait sur ce que devait cacher ce bleu de travail. Est-ce qu’il était vraiment en train de la prendre pour une fille de joie ? L’insulte ne l’atteignit même pas tellement la situation était irréelle. Juste d’où cette idée stupide pouvait-elle bien sortir ? Une nana se pointe dans ton garage avec, de toute évidence, une bécane en rade et toi, la première chose qui te vienne à l’idée, c’est ça ? Putain, mais où est-ce qu’on l’avait envoyé encore… Ça lui apprendrait à demander son chemin dans un bar miteux. Maintenant restait à savoir si elle avait affaire à un retardé ou simplement un mec qui se la joue. Elle avait une préférence pour la seconde catégorie, il était si appréciable de les descendre en flèche.

Clairement, finit-elle par lâcher avec dédain dans la voix et arrogance dans l’expression.

Elle lui laissait le soin de choisir à laquelle de ses phrases elle avait choisi de répondre. Le voyant repartir à ses propres pensées, elle le lâcha du regard pour se repencher sur sa moto pour couper le contact. Héria venait de se résoudre à laisser tomber le réglage de son carburateur, qui n’était clairement pas en cause ici. Elle savait ce qu’elle devait vérifier maintenant, mais franchement, il fallait vider son réservoir et le vider, chose pour laquelle, elle n’avait pas l’équipement et ça allait lui arracher la gueule de devoir demander.

« Vous êtes une fille  de Mary May ? »

Mac na galla
, marmonna-t-elle sans lui porter plus attention. On verrait bien qui était la putain de qui s'il continuait à insister. Au moins, si elle devait en finir avec toute estime d’elle-même, elle devrait pouvoir se reconvertir dans ce domaine. Elle s’imagina un instant à quoi cette vie pourrait ressembler avant de secouer la tête. Elle en arriverait probablement à manipuler les esprits de tous ses clients pour leur donner satisfaction et se lasserait au bout d’une semaine de ce petit jeu merdique.

« Il lui arrive quoi à vot’ bécane ? »

Cette phrase eue le mérite de la faire se redresser d’un bond pour se mettre en sa bécane et cette brute. En moins d’une seconde, elle était à moins de deux mètres de lui, faisant preuve d’une rapidité insoupçonnée.

Easy dear, s’exclama-t-elle.

Alors là, il allait devoir lui passer dessus avant qu’elle ne lui laisse toucher à son bébé avec ces grosses paluches pleines de merde en tout genre et de, sang ? Un froncement de sourcil accompagna cette découverte, elle n’avait pas fait la différence de loin entre les tâches de crasses et celles-ci, mais maintenant qu’elle s’était approchée l’odeur ne la trompait pas. Cette odeur métallique unique en son genre, qu’elle détectait mieux qu’un chien la came à l’aéroport.

Rassurez-moi, vous n’êtes pas mécano de métier, si ?

Le ton était suspicieux. Évidemment, avec le bol qu’elle avait, il allait être le seul humain à gérer cet endroit et elle était coincée avec lui comme seule option. Franchement, elle envisagerait de pousser sa bécane tout le reste de la journée s’il fallait. Elle croisa les bras sur sa poitrine, son regard déviant sur la main enveloppée dans un bout de tissu douteux.

Parce qu’apparemment, ça ne vous réussit pas des masses.

Pour ce qu’elle en avait à faire de vexer autrui, elle se permit d’être ouvertement moqueuse et se prépara tout de même à réagir en cas de problème avec ce molosse qui semblait faire trois fois son poids en muscles et ses petits sidekick. Sa magie crépitait sous son épiderme, courant le long de ses bras pour s’accumuler dans ses mains, prête à surgir au besoin.

Je pense pouvoir chercher par moi-même et votre contribution serait grandement appréciée dans la limite de la location de votre équipement.

Joignant la parole aux actes, elle s’approcha encore pour attraper la cigarette, tira une taffe et la remit à sa place originale avec un regard de défi. Il n’avait clairement pas une envie débordante de l’aider et elle avait autant envie de son aide, alors pourquoi ne pourraient-ils pas trouver un terrain d’entente ?
Héria Neith
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Mar 21 Jan - 23:05


Let them take you for a ride
Ezra-Yan ft Heria
∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵  



Sans doute qu’il aurait du fermer son claque merde. Se contenter de sécher sa cibiche, éjecter l’filtre d’une chiquenaude, ignorant royalement, comme toujours, le cendrier prévus à cet effet. Puis s’en retourner à ses propres affaires, la plantant là avec son regard hautain de grande dame du monde. Qu’est ce qu’elle pouvait bien foutre dans un garage de freret street, à lui péter les gonades, si elle pouvait aller ailleurs ?
C’est sans doute c’que ce s’rait dit une personne au citron normalement constitué, en entendant l’ton du premier mot qui sortit d’sa bouche. Seulement, il s’agissait d’Ray. Et si sa carafe se trouvait constituée comme tout l’monde, ou presque, ou du moins, avec un minimum de savoir vivre, il ne l’aurait pas ouvertement prise pour une des filles de Mary May… Seulement, le blond étant c’qu’il était, il crachait c’qui pouvait lui passer par la tête, sans aucune ret’nu ni se souciant des conséquences. S’il s’en souciait vraiment, ça lui aurait épargné bien des ennuis, en de mainte occasion. Mais comme la bestiole était plus du genre à les chercher, ou carrément les provoquer, ça se saurait s’il savait tourner sept fois sa menteuse dans son bec, avant d’l’ouvrir.
Seulement, il était du genre maso comme garçon, la provoc’ c’était son dada. Et il sut, dé l’instant où elle lui rendit son r’gard, tout aussi examinateur que l’siens, qu’avec c’te nana là, il allait s’en tailler une bonne tranche. Elle avait l’air du genre bien fougueuse, avec un sacré côté sauvage. L’genre indomptable. L’genre qu’il aimait particulièrement. Ces filles là savaient être de sacré tigresse au pieu. A vous faire grimper aux rideaux en moins d’deux, et qu’on en red’mande un tour ! L’genre qu’on croit pouvoir dompter, mais qui cache toujours de sacrés atouts. L’genre après lequel le lycan adorait courir, comme un chien cours au cul du facteur. Parce qu’il aime les challenges. Parce qu’il aime la résistance et surtout s’faire envoyer chier. Masochiste, qu’on dit…
Avec ce genre de fille on s’ennuis jamais. Ray en avait quelques unes. De sacré numéro, complètement déluré. Mais aussi une bien taré, un peu trop collante à son gout, mais qu’il aimait bien tout de même rappeler, lorsqu’il s’ennuyait vraiment trop.
Y a pas à dire, cette nana était bandante. Les mecs ayant partagé son lit devaient être de sacré veinard. Ça lui permettait d’endurer son p’tit côté de diva insupportable, qui semblait montrer le bout d’son pif, à mesure qu’la moutarde y montait. S’en était presque mignon en vrai. Parce que c’était souvent l’effet premier qu’il produisait au sexe opposé : il les rendait chèvre. Et, de façon totalement hypocrite, le loup adorait ça.

Evidement, il ne bita pas un mot de c’qu’elle put bien marmonner. Son ouïe canine les entendis parfaitement, seulement, ce qu’il s’imagina être du gaélique, ne f’sait pas partit d’son répertoire d’insultes en langue étrangère. Parce que oui, compte tenu du contexte, c’était l’évidence même, que ce ne pouvait être qu’une insulte. Du style "trou du cul" ou "fils de pute", c’était plus cinglant que "pustule de verrues plantaire" ! Bien qu’sa chère mère soit une femme des plus respectable, et ne ce soit jamais adonné à ce genre de pratique ! Enfin, tout le monde n’était pas assez éduquer pour rester assez courtois et respecter le "pas la maman, pas les habits". Mais bon, hélas, tout l’monde n’était pas aussi bien élevé…

Après que l’mécano lui ait posé la question à quinze mille dollars, c’coup-ci, il sut fermer sa boite à camembert. Faut dire qu’la donzelle meublait bien pour deux et ses réactions furent des plus… intéressantes. Se positionner ainsi entre lui et sa bécane, comme s’il s’apprêtait à l’attaquer à coup de tronçonneuse, ne l’surpris qu’à moitié. C’était pas la première fois qu’il rencontrait des clients, pour qui leur tas d’taule portait le charmant p’tit nom de "bébé". Pour ne citer qu’c’ui là. Dans l’genre manque affectif à combler, ça s’posait là. Autant prendre un chien à c’rythme…
A mesure qu’elle parlait, une drôle de lueur brilla dans l’fond d’ses mires. Le lycan la lorgnait avec un intérêt tout particulier, comme un chien qui sait parfaitement qu’son humain est en train d’lui préparer sa gamelle. Elle l’amusait. Au plus haut point. Finalement, il n’aurait pas perdu son temps à foutre le tarin dehors. Lorsque son r’gard coula vers sa pogne, après sa pique, Ray y jeta à peine un coup d’œil. C’est qu’il l’avait presque oublié celle-là. L’homme avait tellement l’habitude de s’en prendre plein la gueule, depuis tout môme, qu’c’était pas une p’tite entaille qui allait l’faire sauter au plafond.  
Seulement, à mesure qu’elle parlait, le loup sentit comme un p’tit quelque chose de changement dans l’air. Il sentit ses poils se hérisser sur sa nuque, Mahiingan revint assez rapidement se foutre dans ses pattes, tandis que Rosco et D-Lake semblait bien plus nerveux qu’à l’accoutumé. Le bosseron ourla les babines, leur attention toute focalisé sur la fille. Il n’y avait bien qu’une personne qui pouvait réaliser l’exploit d’lui faire dresser les poils, par sa simple présence, c’était ce cher Harry Duke. Y a pas à dire, c’te fille lui f’sait d’l’effet. Dans tous les sens du terme.
Ceci étant, il ne se sentait pas non plus en danger. D’ailleurs, son instinct de conservation fondit comme neige au soleil, lorsque la brune s’approcha pour taxer sa clope, tirer une latte, puis la r’mettre là où elle l’avait trouvé, comme si c’était tout à fait normal. Ce geste pouvait être associé pour certain comme un grand signe de rapprochement. Un peu comme boire dans la corne d’un Viking… Tiens, les voilà mariés maintenant… Parait qu’beaucoup d’couple démarre en se tapant sur la gueule, et que c’est le secret d’une union qui dure. C’te bonne blague. Cependant, heureusement pour son intégrité mental, qu’il n’y avait bien que du tabac. Sans quoi, elle aurait eut une sacré surprise.

Le loup l’observa quelques secondes, avec une certaine intensité, se demandant par quel bout il allait commencer. Oui, il prit l’temps d’réfléchir à ses mots, chose rare, mais il voulait être sûr de n’rien oublier. Si cette espèce de sale gamine qui jouait les pourris gâté sur son territoire s’imaginait qu’il allait gentiment s’écraser, se contentant d’acquiescer et lui servir de larbin, c’était vraiment très mal le connaître. Et encore. La chance dans son malheur, c’est qu’elle le pratiquait sobre. Ce qui, en soit, ne se trouvait pas forcément être une chose plus rassurante.
Ôtant la cibiche de sa bouche, du bout des doigts, ses yeux clairs observèrent le filtre quelques secondes, avant de tirer une nouvelle fois dessus. Le blond pouvait presque sentir l’goût d’ses lèvres sur le papier. C’était un peu comme si elle l’avait embrassé, alors que tout son être semblait bien plus résolu à lui foutre une mornifle. S’en était presque touchant.
De plus en plus amusé, le lycan ne trouva rien de mieux que d’rire. Pas un rire jaune, forcé, juste destiné à la moquerie, pour la faire chier ou la déstabiliser. C’était un rire franc, qui sortait tout droit du cœur.
- « Mary May, commença-t-il brisant un silence de quelques minutes, est une femme, qui a une fille, avec qui nous avons un petit arrangement pécunier. Dont l’échange verbal n’aurait satisfait personne, au vu d’mon humeur… Qu’il acheva, détachant volontairement chaque partie d’sa phrase.
Son vocabulaire, en revanche s’trouvait tellement forcé, qu’elle serait parfaitement en droit de s’demander s’il ne s’payait pas sa tronche.
- Et vous n’êtes visiblement pas l’une d’ses filles.
Et c’était l’cas. Bien que l’raccourcis d’sa phrase d’accueil, aurait largement put être prise dans ce sens.
- Ensuite, oui il c’peut qu’j’ai trouvé c’matin mon diplôme de mécano, dans l’fond d’mon paquet de céréales. Et ça, il leva sa pogne blessée, c’est l’proprio qu’j’ai suriné dés potron minet, pour lui taxer son fond d’commerce. Parce que c’mon dada, d’me faire péter les claouis par une chieuse, alors que j’pourrais être peinard chez mézigue.
Le blond tendit l’cou vers la bécane en rade, puis donna un coup d’menton dans sa direction.
- Puis ch’suis pas franchement magicien, ni devin, mais j’ai vu dans mon bol de Reese’s Puffs au p’tit dej’, que ça c’était une Harley Davidson Iron 883, de deux mille neuf ou deux mille dix. Avec cadre double berceau d’acier, dans les cinquante six chevaux, moteur à injection séquentielle ESPFI, réservoir de douze litres cinq, ce qui fait dans les deux cent cinquante six kilos en ordre de marche… Et comme, j’imagine que l’réservoir doit être plein… A pousser avec vos p’tits bras, pour aller voir ailleurs si j’y suis, ça devrait vous prendre le reste d’la journée, avec une bonne douche à la clef. L’homme tendit un bras dans une direction aléatoire. Bourbon street c’est par là. Puis ramenant sa main à hauteur d’son visage, il fit mine d’éventer l’air devant son tarin. J’flaire d’jà l’odeur d’ici.
Crachant la fumée par les narines, le moqueur s’octroya un temps d’pause dans sa longue litanie. C’est qu’il passerait presque pour un type trop bavard, avec tout ça…
- Sinon, j’peux aussi donner un diagnostique à la louche : carburateur, bougie d’allumage qui déconne, filtre crade, ralenti réglé avec les pieds, niveau d’huile dans les chaussettes, mauvais carburant… J’peux même m’faire un p’tit plaisir à la démonter, pour trouver tout seul. Ce s’ra plus facile à transporter, en pièce détaché…
Finissant sa clope, il éjecta l’filtre d’une chiquenaude, puis se reculant il prit appuis contre l’mur, farfouillant dans ses baguenaudes, pour en sortir tabac, feuille et toncar, que ses doigts habilles commencèrent à tasser, sans vraiment mirer c’qu’il f’sait, ni être gêné par sa main.
- L’aut’ solution, ce s’rait que j’passe un coup d’bigophone aux flics, pour m’plaindre de violation d’propriété. Ils a-dorent se déplacer pour ça ! Roulant la feuille, sa langue passa sur l’papier pour tout emprisonner, puis la glissant derrière son étiquette, en prépara une autre. Mais comme j’aime pas bien la maison poulaga, j’pourrais aussi lâcher les clebs, et m’délecter de voir vot’ joli p’tit cul s’dandiner vers la sortie, pour pas vous l’faire croquer. Ce qui f’ra un bon exercice, son r’gard  s’planta dans l’siens avec une grande insolence, pour tous les trois…
Léchant une nouvelle l’papier, comme s’il y prenait vraiment plaisir, ou plutôt qu’il avait d’autres idées en tête, le blond la coinça entre ses lèvres, l’alluma, puis en prépara une troisième.
- Sinon, vous pouvez aussi attendre le r’tour des proprios… D’ici une p’tite heure. Se décollant du mur, il glissa la clope derrière son aut’ feuille. Parce qu’à moins qu’il y est vot’ nom sur une fiche employer, y a pas moyen qui vous foutiez un paturon à l’intérieur, et vos doigts crochus sur l’matériel. Moi, j’m’en contre fiche, c’pas mézigue qui vais rentrer par l’godillot express ce soir, en pestant contre ma machine qui roule pas.
A ces mots, Ezra-Yan lui adressa un très large sourire, la clope coincée entre les ratiches. Ses pas s’arrêtèrent à moins d’un mètre d’elle, ses doigts se glissèrent derrière son oreille droite, pour en tirer une de ses roulées.
- En attendant, un cancer en barre, pour s’détendre ? C’est plus acceptable qu’un coup d’baguette magique, non ? » Qu’il acheva en levant un sourcil.
Evidemment, y avait pas b’soin d’sous titre, pour savoir c’que désignait la fameuse baguette… Décidément, il se s’rait p’t’être pas l’vé pour rien c’matin.

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Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant.
Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur.
Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui

Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride.
Âge : 39 balais
Métier : Assistant mécano et éducateur canin
Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield
Orientation : Hétéro, la plupart du temps...
Statut civil : Célibataire.
Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique.
Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms

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Jeu 23 Jan - 17:38

Les secondes s‘égrainaient. Lentement. Héria se prenait vraiment à se poser la question. Avait-il la lumière à tous les étages ? Une hésitation. Était-il en train de l’ignorer ? Un instinct de conservation. Un pas discret de recul, comme si elle voulait juste reprendre un autre point de vu. Le silence. De son expérience, ce pervers ne voulait jamais rien dire de bon. Elle ne quitta pas des yeux le moindre de ces gestes, suivant lentement son manège. Les mains qui s’agitent doucement. Une pulsion sur le bout des doigts. Un éclat de rire aussi soudain qu’inattendu. L’incrédulité, et tout retombe comme un soufflé mal cuit. Elle était rarement prise par surprise, mais vraiment, cette réaction ne faisait pas partie des options qu’elle avait pu envisager. La sorcière se raccrocha temporairement à l’étrangeté de ce comportement pour ne pas se laisser emporter à répondre à ce rire par un sourire communicatif. Hors de question de lui donner cette petite victoire.

Elle essaya de se souvenir d’une situation similaire, dans un temps où elle était moins sur le qui-vive. Elle se méfiait de tout et tout le monde depuis tellement d’années qu’il lui semblait cette période paisible franchement trop loin et floue au possible. Elle en avait presque oublié la simplicité d’un échange avec terrestre avec qui elle n’avait pas encore merdé. Elle se sentait soudainement une handicapée des relations sociales, un putain de comble pour elle qui avait passé son existence à être l’être le plus social du monde. Un malaise qu’elle dissimula derrière une légère grimace, un froncement de nez assez caractéristique de son agacement.

Elle croisa doucement ses bras sur son torse alors qu’elle écoutait les explications données avec tant de détails qu’elle en haussa un sourcil. Cette fois, un sourire amusé étira ses lèvres. Comme ça monsieur faisait un effort pour enrichir son vocabulaire pour elle. Trop d’honneur lui était fait. Et voilà qu’il reconnaissait son erreur. S’en était presque trop facile de gagner ce round et comme elle n’était pas franchement née de la dernière pluie, elle ne s’en réjouit pas avant d’avoir entendu la suite. Voilà que le ton et le vocabulaire repartaient en cacahuètes, preuve s’il en ait qu’elle avait encore raison d’attendre.

Finalement, il semblait bien avoir du courant électrique pour tous ses occupants et elle n’en apprécia que plus la répartie qu’elle prenait en pleine gueule. Elle aurait dû probablement s’énerver de le voir lui pisser dessus sans même essayer de lui faire croire qu’il pleuvait, mais à la vérité elle se battait contre sa propre hilarité, retenant un rire comme elle le pouvait. S’il seulement il savait que « chieuse » était son second prénom et potentiellement une raison de vivre, peut-être serait-il moins enclin à l’en qualifier avec autant de légèreté. Elle baissa momentanément la tête, dissimulant un regard un peu trop pétillant pour être encore crédible, et profita même de la diversion vers le sujet mécanique pour se tourner légèrement vers la moto incriminée et dissimuler complètement son visage le temps de reprendre un minimum de sérieux.

Quelqu’un avait bien fait ses devoirs apparemment. Elle devait bien lui reconnaître ça et remontait doucement dans son niveau de confiance. À quelques détails près, elle pourrait commencer à envisager de lui confier la bête. Elle retint in extrémiste une réplique sur la douche qu’elle serait amenée à prendre dans sa petite histoire. Elle prit une grande inspiration, comme si elle humait elle aussi la possibilité de filer sur Bourbon Street alors qu’elle cherchait juste à ronger son frein. Elle avait toujours beaucoup trop aimé les échanges un peu piquants pour son propre bien et elle avait tendance à s’emballer trop vite. La sorcière profita de l’intermède silencieux pour retomber en pression, s’assurant un calme essentiel à la poursuite de ce petit entretien.

Il lui coupa l’herbe sous le pied alors qu’elle allait enfin ouvrir la bouche. Sérieusement ? Il avait eu plus que son temps de parole là ! Il fallait qu’elle tombe sur un mec qui avait des choses à dire. Alors, comprenez la bien, pas qu’elle se plaigne, ça lui changeait, mais c’était ça aussi le problème. D’habitude, elle était celle qui monopolisait la parole assez naturellement. C’était… étrange… et dérangeant. Vraiment.

La sorcière se retourna d’un bloc à la mention de pièces détachées. Dieux, elle commençait à l’apprécier, pourquoi fallait-il qu’il gâche tout. Les menaces marrantes pourquoi pas, mais ici elle n’avait pas du tout envie de rire, parce qu’au fond, elle le sentait tout à fait sérieux sur le sujet. Et les menaces s’entassèrent, bien qu’elles ne lui fassent que peu d’effet contrairement à la première. Si elle se faisait violence pour ne pas utiliser ses pouvoirs, elle n’hésiterait pas à s’en servir pour s’éviter ce genre de problème et ce n’était pas un terrestre qui allait lui faire peur. Elle répondit au regard insolent par un regard noir, mais qu’il essaie donc, ses mignons ne seraient pas déçus du voyage et il lui semblait que les thérapies canines n’étaient pas encore un franc succès. Son regard voyagea entre les trois chiens, s’attardant sur le beauceron, quel gâchis se serait.

Son attention fut brutalement reportée sur l’humain qui lui faisait la conversation. Avait-il dit doigts crochus ? Tout sourire effacé, Héria se tendit instantanément. Il n’y avait pas tant de personnes capables de voir à travers ses sorts. Elle se fustigea mentalement d’avoir baissé sa garde si vite sans s’assurer de la nature de son interlocuteur. Elle ne sut pas retenir un regard furtif à ses mains. Elle les voyait très bien ses petites griffes qui attestaient de son ascendance, mais les voyait-il aussi ?

La sorcière refréna un geste de défense alors qu’il réduisait drastiquement la distance de sécurité entre leurs espaces personnels respectifs. Ne pas agir de manière impulsive était un challenge de tous les instants pour elle, mais combattre son instinct ne pouvait pas toujours la desservir. Elle se contenta de le fixer intensément alors qu’il se posait devant elle avec son offrande de paix. Personne ne pouvait être aussi détendu en ayant la moindre indication de sa nature. Elle le détailla encore une fois maintenant qu’il était assez prêt pour qu’elle ne rate rien, mais ne vit rien pour satisfaire sa suspicion. L’instinct de préservation lui indiquait qu’il fallait partir dès maintenant, foutre le camp de la ville et tant pis pour le reste, mais l’instinct de chieuse l’immobilisait sur place.

Un battement de cil et sa main quitta son giron pour attraper la roulée qui lui était tendue. Son geste était d’une lenteur calculée, elle ne lâchait pas son regard, cherchant la moindre réaction alors qu’elle approchait ses griffes si près de son visage. Un geste de plus et elle pourrait lui lacérer cette petite gueule déjà amochée, assez pour filer sans qu’il puisse envisager de la courser. Un certain soulagement se fit sentir lorsqu’elle que ses doigts s’approprient la clope sans qu’il n’ait bronché d’un millimètre. Soit elle s’était fait un film, soit il était excellent acteur et d'un sang froid à toute épreuve.

Ce n’est pas ce que je préfère en matière de détente,
répondit-elle en fixant désormais la cigarette. Mais clairement, un coup de baguette magique sera tout sauf relaxant. Son regard replongea dans celui de son homologue avant de terminer sur un clin d’œil. Je suppose qu’il vaut mieux s’en tenir à ça.

Pour lui. Un sourire amusé vint enfin casser son visage si sérieux alors qu’elle se retournait pour revenir près de sa moto, glissant la sèche derrière sa propre oreille. Ses doigts effleurèrent le carénage arrière pour glisser le long de la selle jusqu’à arriver sur le réservoir où ils s’immobilisèrent avant de pianoter doucement dessus. La bécane désormais entre eux, elle remonta un regard malicieux vers le mécano.

Incorrect Potter, comme toujours. Vous avez oublié d’additionner 2 et 2 dans votre raisonnement.

Qu’il ait la référence ou pas lui importait peu. Ne la jugez pas, mais lorsqu’on ne fait plus de magie, on s’occupe comme on peut. Elle lui laissa un instant pour chercher sur quoi elle était en train de le vanner. Patience en revanche, ne faisait pas partie de ses prénoms et elle échoua à faire durer le silence plus d’un instant. Son regard fier se promenait paresseusement sur la noiraude alors qu’elle enchaînait.

Nous en sommes donc à deux cent soixante kilos, à vue de nez avec le petit quart de plein qu’il reste.

Elle releva un regard empreint d’une pointe d’humilité. Il avait marqué un point qu’elle n’allait pas essayer de contester, elle n’allait pas se balader dans les rues de la Nouvelle-Orléans le reste de la journée parce qu’elle ne pouvait pas prendre sur elle quelques heures.

Petit génie.

Étonnement, aucune trace de méchanceté ne serait à trouver dans cette remarque. Malgré sa méfiance indécrottable, elle s’amusait presque comme une petite folle. Mais ça, autant se faire mordre avant de le reconnaître. Ses pas la ramenèrent devant son amusant malabar, entrant à nouveau dans un périmètre auquel la situation ne se prêtait, normalement, pas du tout. Elle huma ouvertement son odeur, à n’en pas douter celui d’huiles en tout genre, caractéristique de toute personne qui passerait sa journée à bidouiller des moteurs dans un coin de garage.

Quant à la douche, je suis assez surprise que ce soit un concept auquel vous pensiez aussi facilement.

Attaque gratuite, elle devait le reconnaître. Mais n’avait-il pas ouvert les hostilités en premier ? Peut-être pas et alors ?  Elle recula à nouveau d’un pas, son regard errant à nouveau sur la carrure on ne peut plus appréciable qu’elle avait sous les yeux.

Alors quoi ? On aime son quatre heure tout propre pour avoir le plaisir de le salir soi-même ?

Elle n’en doutait pas une seconde, les filles qu’il fréquentait devaient être propres sur elles. Enfin façon de parler. Elle chassa le sujet d’un coup de main en désignant celle encore dissimulée dans un semblant de tissu qui avait servi à on ne sait quoi avant de s’inventer pansement de secours.

Petite blague à part, je suis effectivement une chieuse. Donc même si, à mon grand étonnement, vous semblez être compétent, vous n’y poserez pas une patte dans cet état dessus.

Elle avait le sentiment qu’il ne lui ferait pas le plaisir de s’occuper de sa blessure et qu’il lâcherait l’affaire, laissant son problème à ses honorés collègues lorsqu’ils se donneraient la peine de revenir. En attendant ? Ma foi, ils trouveraient bien de quoi s’occuper non ?

Ceci dit, vous pouvez l’utiliser pour aller jusqu’au bout de la démarche.

Elle envisagea d’attraper la sèche pour lui signifier qu’elle n’avait pas de quoi l’allumer, mais préféra la laisser à sa place. Elle, curieuse de voir ce qu’il allait en conclure ? Si peu…
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Dim 9 Fév - 20:31


Let them take you for a ride
Ezra-Yan ft Heria
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Partir du mauvais pied, démarrer sur les chapeaux d’roues, foutre les paturons dans l’plat, débarquer avec ses gros sabots… C’était souvent la base des relations sociales, façon Ray. Tout en finesses, avec la p’tite fanfare, les fleurs, les paillettes et les bébés lapins… Bien sûr, avec une trogne et une dégaine pareil, on va pas s’raconter la messe et plus entendre les grosses caisses style va-t-en guerre et lorgner d’un air dégout méprisant, les poulets à la caboche arrachée avec les ratiches. Non pas qu’il soit fan, ou pratique de ce genre de fantaisie, mais l’imaginer avec un lapereau tout fluffy pourrait plus donner des cauchemars… en réalité…
Puis en parlant d’réalité, le lycan ne d’vait pas franchement en avoir l’sens. Ni celui des affaires, en particulier. S’il pouvait s’montrer un parfait négociateur d’rue – c’qui était plus simple en soit, parce que n’étant pas dans la légalité, il est plus facile de traiter le client qui nous barbe un peu trop comme une serpillère – c’n’était pas l’cas, quand il s’agissait du cadre légal d’un turbin déclaré à ces charmantes sangsues des impôts. Tout patron dirait à ses employés qu’on n’dit jamais merde à un client. Qu’on n’renvoi pas chier un client. Qu’on ne menace pas un client. Même si l’client est chiant et qu’on r’peindrait volontiers l’intérieur d’son véhicule, bien trop clean pour être honnête, avec le contenu d’son corps, réduit en charpies. Parce que c’connard d’client est roi. D’ailleurs !, un patron ne devrait même pas avoir à gâcher sa salive, en l’précisant à son employé, car toute personne normalement constituée, travaillant avec le chaland, le sait. Surtout s’il ne veut pas pointer au chômdu !

Pour notre charmant protagoniste, à la mine patibulaire, c’était un concept qui lui échappait totalement. Parce que dans sa vision du monde du travail, l’client n’était absolument pas celui qui lui permettait d’grailler à la fin du mois, mais la somme de sombres connards, égoïstes et mal poli, qui lui brisait les gonades du lever au coucher du cognard. S’il voulait dire merde : il le disait. Et tant pis pour la paie. Si l’un d’entre eux avait l’malheur d’le faire chier quand il fallait pas, le blond n’allait pas s’gêner pour le leur faire comprendre. Sans forcément y mettre les formes.
Et cette charmante brunette en f'sait les frais !

Dés l’instant où il avait ouvert son claque merde, Ray se dit qu’il allait finir par s’en bouffer une en travers d'la poire. Juste histoire d’le faire taire. C’est qu’il n’était généralement pas un grand model de loquacités, comme garçon. Seulement, il arrivait parfois, que lorsqu’il était lancé, c’était comme un cheval de course, ou un char, difficile de l’arrêter. Il était un peu à l’image des écrivains et ou des compositeurs, écrivant compulsivement à chaque nouvelles idées qui lui passaient par l’cassis. En cet instant, ça semblait tomber comme grêle. Fallait dire qu’il avait une Muse de taille sous les yeux. Et avec un M majuscule !, s’il vous plait.
Evidemment qu’il aurait largement put s’en prendre une. Et plutôt deux fois qu’une ! Ça aurait été amplement mérité. Hélas, c’pas aux vieux macaques qu’on apprend à faire des grimaces. Surtout quand l’vieux macaque en question, est du genre bien trop provocateur, pour ne jamais lâcher –  ou presque – les mires de ses interlocuteurs. Bien qu’il avait largement de quoi se satisfaire la pupille, un peu plus bas, sous cette gorge qui ne semblait trahir aucune pertes de contrôle prochain. Le loup l’avait bien vu briller dans ses iris, cette petite pointe d’amusement, qui en disait long sur sa véritable pensée. Sa gestuelle n’avait rien d’agressif, ni même de défensif. Les bras croisés sur sa poitrine, ne montrait aucun signe de protection, mais d’une incroyable patience. Parce que son frère le savait bien, qu’il en fallait plus qu’un monde avec lui. Et quand il s’y mettait vraiment, même un univers ne pourrait pas suffire.
Elle le pesait, elle le mesurait et était en train d’le jauger. Quand à savoir s’il en ressortirait insuffisant, un avenir plus que proche le leur dira. Alors, soit il avait trouvé une partenaire de jeu, qui savant tenir la route en matière de joute verbale et autre va te faire foutre, soit il avait affaire à un tout autre adversaire, dont il n’avait pas forcément conscience d’la dangerosité. Seulement, comme si ce genre de chose l’avait déjà arrêté… La conscience du danger, comme la limite fragile entre le bien et le mal, Ezra-Yan ne l’avait jamais connu. Puis ce n’était certainement pas ses séjours répétés en taule, qui avaient vraiment put l’y aider.

D’ailleurs, le mécano eut la confirmation qu’il était allé un peu trop loin, dans la menace de lui désosser sa précieuse capricieuse machine. Peut être avait-il eut l’air bien trop sérieux à son goût ? Sûrement. Et oui, il l’était. Il l’avait déjà fait par le passé, et n’se gênerait pas le moins du monde pour r’commencer. L’homme le sentit, dans son volte face, puis son regard changeant, qu’il avait mit ses gros doigts sales sur un sujet sensible. C’était un peu comme s’en prendre à la maman ou aux habits d’un d’ces jeunes, qui s’y croit un peu trop, pullulant de plus en plus les rues. Ceux qui s’imaginent être des durs, jusqu’à ce qu’on leur montre qu’on peut pisser largement plus loin qu’eux.
Faudrait qu’il pense à lui d’mander comment elle l’appelait elle aussi, sa bécane chérie…

A ce stade d’la conversation, il l’a voyait partir. Pas la tarte aux doigts non, mais la taloche. Le coup d’paturon bien placé, pour lui sonner les matines et pas attendre qu’il dise « ding ding dong ». Surtout après la mention de faire danser son châssis arrière, devant l’blaire des clebs. Le pire, c’est qu’il n’essaierait même pas d’l’en empêcher. Trop curieux d’savoir jusqu’où elle irait ensuite. Ça dépassait de loin le stade du masochisme.
Mais il ne se passa rien. Rien quand il ferma enfin sa gueule. Rien lorsqu’il s’approcha un peu trop d’elle, pour lui tendre la clope. Rien encore, quand ils s’observèrent en chien de faïence, attendant pour lui : qu’elle fasse le premier pas, pour elle : certainement le temps d’la réflexion. Où elle devait certainement s’demander, si elle l’envoyait chier sur le même mode, ou s’il elle prenait cette offrande. Pleine de bave de lycan, soit dit en passant.
L’homme ne réagit pas, lorsque ses doigts passèrent proche de son visage, pour s’emparer d’la sèche. En réalité, il était bien trop absorbé par la profondeur d’ses yeux, pour remarquer quoi que ce soit d’autre. Elle semblait plus jeune que lui, ça ne faisait pas un pli. Seulement, plus il plongea dans l’abime de ses iris, plus elles semblaient lui dire qu’il se plantait sur toute la ligne. Puis son odeur, dégagea quelque chose de particulier. Comme quelque chose d’ancien. Il avait l’même genre de sensation lorsqu’il côtoyait les vampires. Mais elle n’en était clairement pas un. Sinon il fera la conversation à un tas d’cendre.  

- « … un coup de baguette magique sera tout sauf relaxant. »
Ses mots le tirèrent d’sa torpeur, l’œillade le déstabilisant quelques secondes, l’faisant papillonner un peu bêtement, comme s’il venait d’être tiré d’un très beau rêve. Ah bon ? L’homme en s’rait presque déçu tiens ! Lui qui s’imaginait qu’elle allait lui sauter au cou, pour lui arracher son bleu crasseux. Façon mauvais film porno. Parce que putain, l’cambouis, c’est sexy !
Mais oui. Pour l’coup, il ne pouvait que lui donner raison. Valait mieux s’en tenir à ça. Même si le sourire qu’elle lui servit valait cent fois l’détour. Ses mires suivirent son manège, comme un chasseur observe sa proie, si absorbé par ses réactions, qu’il en oublierait presque de r’cracher la fumée, qui s’échappait d’ses narines, comme s’il s’agissait de l’air qu’il respirait. Cependant, sa réplique lui fit hausser un sourcil. Potter ? Un nom pareil lui f’sait l’effet du premier d’la classe, insupportable, avec des carreaux. Parce que les premiers d’la classe, qui savent tout sur tout avait toujours des carreaux. Et avec ses gènes lycanthropes, le loup qu’il était n’risquait pas d’finir ses vieux jours, myopes comme une taupe, à s’cogner la truffe dans les murs. Tout du moins, il l’espérait… Alors qu’est ce qu’il avait bien pus oublier sur son réservoir ?
Le mécano lâcha un soupir qui s’voulait à la fois amusé et quelque peu exaspéré. Ouais bon, c’est bien pour ça qu’il avait précisé "en ordre de marche". C’qui n’voulait pas forcément dire "plein". Comme dit, il n’était ni magicien, ni devin, il n’pouvait pas voir les niveaux au travers. C’qu’il se retint d’lui souligner. D’ailleurs, s’il avait voulu être particulièrement vache, il aurait plutôt dit « …dans les trois cent vingt et un kilos avec vos fesses d’ssus. Et j’compte même pas l’poids d’vos grolles. ». Mais bon, parfois, il faut savoir s’montrer galant avec les dames. Ou magnanime. Au choix… Par contre, l’homme choisi de n’montrer aucune réaction, face à c’qui lui sembla être un compliment. Ça aurait été trop facile s’il lui montrait tout d’suite qu’elle pouvait l’brosser dans l’sens du poil, sans trop d’effort. Oui, loup sait aimer la flatterie…
Flatterie qui fut vite un lointain souvenir. Envolée avec ce vent frais hivernal, lorsqu’elle s’approcha de lui, bien trop près pour qu’ça reste dans l’domaine de la bienséance, pour humer ouvertement sa douce fragrance naturelle. Eau de garage par Coco Cambouis. Production odeur viril et huile de vidange. De quoi laissé rêveur… Très prisé pour la saint Valentin.

Enfin, comme si la bienséance avait un jour existé, à ce stade d’leur petite joute verbale. Même ce mot s’était envolé, avec tout l’reste. Comme la politesse, la galanterie et d’autres… Bouté hors d’son cassis depuis sa naissance. Ray l’observa, bien trop amusé et intéressé pour son propre bien, reniflant quand elle mentionna aussi la douche. Il était vrai que, compte tenu d’son état, c’était un peu l’hôpital qui s’foutait d’la charité.
Un sourire franc étira le coin droit d’ses lèvres, tandis qu’il avait pour elle, le même air que les trois aut’s chiens. D’ailleurs, le loup s’apprêta à ouvrir le bec mais la brune le d’vança. Et il manqua bien s’étouffer avec sa propre fumée, face à la remarque, quelque peu salace qu’elle lui avait servit. Toussant une fois, il expulsa l’trop plein d’fumée qui avait emplit son palais, tel un vieux dragon en panne de combustible. Faut dire qu’l’image lui parlait un peu trop bien. Après, si elle semblait faire allusion aux genres d’nanas avec lesquels il d’vait sortir, nan, les filles "propres sur elles" n’en f’saient pas partie. En règle générale, elles ne voulaient pas d’lui. A part en coup d’un soir, ou comme amant, à la rigueur. Mais jamais en officiel. Sauf si ça passe pour être "tendance" d’sortir avec un "loubard". Sauf qu’être pris pour une sorte de sac à main Gucci nouvelle collection, ou la dernière race de chihuahua tendance, très peu pour lui… Nan, ce genre de nanas, il n’en voulait pas. Trop prise de tête. Il préférait c’qui était "sale", "abîmé", peut être aussi frappé qu’lui. Parce qu’il fallait ça pour le supporter. L’genre de nana qui savait l’envoyer s’faire voir, avec panache. L’genre de nana comme elle…
Cependant, l’homme resta muet sur l’sujet, qui fut balayé d’ailleurs d’un coup de pogne par celle là même qui l’avait lancé. Aussitôt dit, aussitôt oublié. Comme si ça s’passait d’commentaires… En revanche, la mention d’sa patte lui fit hausser un sourcil. C’est qu’il l’aurait presque oublié celle-ci… Discrètement, son majeur s’enfonça dans sa paume, cherchant une sensation lui indiquant qu’son entaille s’trouvait toujours là. Seulement, l’blond ne ressentit aucune sorte de picotement, ni de lancement ou quoi qu’ce soit. La vilaine avait dû s’guérir toute seule, au moment où il avait enveloppé sa paluche dans l’tissu. C’est qu’il avait une forte tendance à oublier cette capacité de régénération rapide, propre aux lycans. Dans c’genre de situation, ça pouvait s’avérer gênant. Le loup n’pouvait décemment pas s’couper de nouveau, la jeune femme assisterait au miracle d’sa guérison. Dire qu’il s’était cogné et avait mit des glaçons ? « Et ça, c’est pas du sang ? » « Non de l’huile. » « C’est pas un peu crade ? ». Si peu… C’était des glaçons à la cerise… En revanche, sa dernière phrase le sortit d’sa réflexion, parce qu’elle lui en demanda d’autant plus… Quoi ça ? Ses sourcils se froncèrent significativement, puis au terme de longues minutes de silence, une petite lumière s’alluma dans son cassis. Farfouillant dans sa bacreuse, Ezra-Yan en sortit son allume feu avec sa paluche "abîmée", puis ouvrant le clapet d’un geste du poignet, il alluma l’feu du pouce et lui tendit l’zippo.
- « Ma pogne va très bien ! Qu’il finit par lâcher avec entrain, brisant un long moment d’silence de sa part. Une sèche s’imposait simplement avant. »
Ray ou les priorités… Une personne normale aurait proprement désinfecté sa coupure, fait un pansement digne d’ce nom et serait  sortit après. Pas lui. Parce que de toute manière, il guérissait bien trop vite pour s’en préoccuper, et quand bien même il oubliait souvent cet était d’fait, c’genre de chose lui f’sait toujours l’effet de c’recevoir juste une simple tape sur le bout des doigts. Ou d’avoir une paire de chaussette pour noël… Depuis tout gamin, quand il s’battait avec ses frères, ou d’autres  gnards, il n’comptait plus le nombre de fois où il s’était pris des bourres pifs sur l’tarin et où il continuait sa journée les nippes encore pleines de raisin, et le pif qui coulait encore un peu, sans qu’il ne s’en préoccupe plus qu’une fourmi sur son établis. En revanche, la jeune femme sembla un peu moins longue à la détente que lui, ne sembla pas se faire plus prier qu’ça pour porter la cibiche à ses lippes étiré d’un magnifique sourire, le laissant allumer l’bout. Allant « au bout d’sa démarche », comme elle avait si bien dit.
- « Puis, contrairement à vous, j’peux m’en occuper tout seul. La vilaine, en r’vanche… Le blond pointa un menton accusateur vers la bécane … bon courage ! Enfin… »
Par une certaine correction, qui lui v’nu un peu d’nul part, n’était pas trop habituel chez lui, il ralentit un peu sur la fumette, histoire de l’achever moins vite et de l’accompagner un peu. Même si une troisième l’attendait bien au chaud derrière son étiquette.
Finissant par tirer les dernières lattes, il envoya l’filtre finir sa vie sous sa semelle, puis renfonça ses paluches crasseuses dans ses baguenaudes. Il rentra la tête dans les épaules, son corps se crispant comme s’il venait tout juste de s’rappeler qu’ils se trouvaient quand même en plein mois de décembre.
- « Si vous avez envie d’vous cailler les miches, par ce temps fabuleux, libre à vous. Les paturons encrés, il pivota vers l’entrée la signifiant d’un coup d’épaule. Mézigue vais mettre les siennes au chaud. »
Mahiingan lui jeta un regard de parfaite approbation, et lui emboita l’pas. D’ailleurs, Rosco et D-Lake en firent autant, investissant leur panier à porté d’chaîne. Si la d’moiselle avait réussi à trouver l’entrée jusqu’ici, comme une grande, libre à elle de pousser sa moto à l’intérieur, ou non. Il n’allait pas l’faire à sa place, étant donné qu’la propriétaire ne semblait pas vouloir qu’il y touche. Le concernant, ça changera pas sa vie !
En r’vanche, le lycan profita de c’moment de "tranquillité" pour filer vers les vestiaires. Retirant le tissu, il le jeta à la poubelle, puis s’employa à nettoyer le sang qui avait séché, mettant à jour une peau vierge de toute blessure. Ray s’employa ensuite à chercher de quoi faire un faux pansement. C’est vrai que si son frère voyait l’sang, ça soulèverait quelques questions… ‘Fin son frère… ou quelqu’un d’autre…

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Alignement : Neutre
Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant.
Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur.
Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui

Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride.
Âge : 39 balais
Métier : Assistant mécano et éducateur canin
Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield
Orientation : Hétéro, la plupart du temps...
Statut civil : Célibataire.
Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique.
Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms

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Dim 1 Mar - 21:40

On pourrait se dire qu’avec l’âge vient la sagesse, et on n’aurait pas tout à fait tort, mais pas raison non plus. Clairement, l’âge apportait un semblant de confiance en soi, aussi vicieuse que traîtresse. En tous cas, c’est avec celle-ci que la sorcière devait dealer au quotidien. Essayer de se rappeler qu’elle n’était jamais totalement à l’abri, que ses pouvoirs ne la sauveraient pas toujours. Autant le dire de suite, l’activité favorite d’Héria restait le déni et une forte propension pour l’amusement sous toutes ses formes. Quand on est assez vieux pour avoir vu plusieurs révolutions, une rare constante de la vie restait l’insatiable besoin de se divertir et d’oublier la futilité d’une éternité à errer sur les cendres de son propre passé et de ceux qui furent, l’espace d’un instant, ses camarades de jeu.

Qu’est-ce que l’existence sans adrénaline ? Rien qui ne vaille la peine d’exister à ses yeux, alors elle avait toujours veillé à s’entourer de personnes capables de lui faire ressentir une palette d’émotions. Amusement, jalousie, obsession, envie, frustration, béatitude, irritation, peine, euphorie, haine, excitation... Oui, sa vie n’était qu’une boucle sans fin, toujours à la recherche de ces personnes qui continueraient à la faire vivre. Routine qu’elle avait dû mettre en suspens depuis plusieurs années maintenant, trop occupée à survivre tout court. Peut-être était-ce pour ça qu’elle s’oubliait un peu trop rapidement aujourd’hui, qu’elle sautait un peu trop facilement dans cet échange, comme une putain de bouffée d’oxygène. Elle n’allait pas le nier, ça lui faisait un bien pas possible de se sentir elle-même, elle avait presque oublié.

Un frisson d’excitation parcouru ses bras alors qu’elle ne lâchait pas ces yeux un instant, voyant presque ses pensées fusant dans tous les sens à la recherche de la signification de ses dernières paroles. Elle buvait du petit-lait. Un léger rire franc lui échappa, comme une soupape, alors que le Zippo apparaissait sous ses yeux. Il devait bien se douter qu’il pourrait toujours attendre pour recevoir un quelconque remerciement de sa part, alors elle attrapa la cigarette, ravie de s’être fait comprendre, un sourire taquin sur les lèvres. Évidemment, elle n’aurait pas dû être surprise, un mec comme ça n’avait jamais vraiment mal, en tous cas pas devant témoin. Ô, elle aurait adoré mettre cette résistance à la douleur à l’épreuve, pas pur défi, mais clairement, ils n’en étaient pas là et probablement ne le seraient-ils jamais.

Pourtant l’envie ne faisait que grandir au fur et à mesure que les mots à moitié mâchés s’échappaient par volée de cette boite à parlotte. Voulait-il vraiment continuer à les mettre en compétition sur tout et n’importe quoi ? Si sa main se portait aussi bien qu’il voulait lui faire croire, il n’était pas à l’abri d’une chaîne qui lâche et d’un morceau d’on ne sait quoi qui lui tomberait sur le coin du pif. Sa main serait effectivement la dernière de ses préoccupations à ce moment-là. La sorcière refréna sa combativité et son envie maladive d’avoir le dernier mot en fumant plus rapidement qu’un accro préparant sa dose. Elle suivit de quelques secondes son interlocuteur, l’imitant sans y penser, son regard errant à nouveau sur la cour. Parce que c’était bien beau de s’amuser, mais pour l’instant elle n’avait pas de solution à son problème et au fond, elle ne voulait pas vraiment repartir sans sa vieille acolyte.

Un regard furtif se posa sur la source sonore avant de lever les yeux vers le ciel. Elle avait sans doute un peu oubliée que les rayons du soleil avaient beau être au rendez-vous, ils n’en réchauffaient pas pour autant l’atmosphère. Et comme si on lui avait coupé l’électricité, elle réalisait qu’elle était frigorifiée. Cet échange passionnant, lui avait fait occulter le fait qu’elle ne bougeait plus depuis plusieurs minutes, son corps se refroidissant rapidement après l’effort fourni. Alors fierté ou pas, elle ne s’attarda pas dehors et suivi le chemin emprunté par l’armoire à glace. Seule, elle prit le temps de s’accroupir pour flatter la truffe humide du Beauceron. Si le chien eut d’abord le réflexe de montrer les dents, ses babines s’affaissèrent presque aussi vite son flair captivé par une odeur émanant de la veste de la sorcière. Cette dernière fronça les sourcils avant qu’un éclair de panique ne la traverse. Elle se redressa assez rapidement pour éviter que le chien ne mette sa truffe là où il ne devait pas et examina rapidement autour d’elle avant de sortir son précieux colis de sa poche. Le bouchon de la fiole semblait s’être desserré laissant échapper une légère fragrance de sang de démon. La sorcière le revissa à son maximum en laissant échapper un juron, il ne manquait vraiment plus que ça pour que sa journée soit un fiasco complet. Rassurée sur l’intégrité du contenant, elle le remit à l’abri dans la poche intérieure de sa veste et essuya rapidement ses doigts sur son pull fin, mais heureusement noir. Son regard se posa à nouveau sur les deux molosses à ses pieds, assis, la fixant sans autres bruits que de rares gémissements bas.

Soyez sympas les gars et ne me cramez pas, ok ?

Son chuchotement ne reçut aucune réponse et elle hésita à utiliser un sort pour couvrir l’odeur. Une hésitation brève avant de parier sur les chaînes qui les tiendraient à distance pour l’instant et sur le fait qu’ils passeraient à autre chose rapidement. La sorcière se retourna avec un dernier regard, se laissant guider par les bruits pour retrouver le second humanoïde dans les espaces qu’elle n’avait pas encore découvert. Elle déboula silencieusement vers ce qui ressemblait à un vestiaire, pièce étriquée selon ses standards, mais à l’image du reste de l’atelier. Son regard capta immédiatement le grand dadais qui errait dans la pièce à la recherche d’elle ne savait pas quoi. Question à laquelle la réponse vient quasi instantanément lorsque son regard migra sur la main désormais vierge de tout tissu douteux. Un sourire étira ses lèvres l’espace d’un instant avant de disparaître aussi vite. À fixer cette fichue main, elle avait vu. Vu que la paume était impeccable, pas une trace de sang, pas une plaie, pas même une putain de cicatrice. Qu’est-ce qui se passait exactement ? Elle avait senti l’odeur du sang frais, elle ne pouvait pas s’être trompée la dessus, si ?

« Ma pogne va très bien ! »

À quel point avait-il été honnête un instant plus tôt ? À ce stade, elle ne pouvait pas ignorer son instinct et le manque de logique de la situation. Il y avait quelque chose à propos de lui, quelque chose qui grattait et demandait une certaine prudence. La sorcière décida de jouer l’ignorante et s’épaula contre le chambranle de la porte sans bruit.

Pas de petite trousse de secours pour les grands gaillards, c’est ça ?

Un sourire en coin, elle détacha le foulard qu’elle portait encore autour du cou, le secoua rapidement pour en enlever la poussière qui aurait pu s’y accrocher, le noua rapidement sur lui-même pour pouvoir le lancer jusqu’à l’autre bout de la pièce, droit sur la trogne qui la dévisageait. Un moins celui-ci était pratiquement propre et ce cadeau empoisonné servirait à la sorcière plus tard si le bougre se décidait à le garder et non pas à lui renvoyer. Histoire de lui couper l’herbe sous le pied, elle se détourna et retourna vers ce qui semblait être le bureau. Elle fouilla rapidement la pièce des yeux sans trouver un support sur lequel écrire sans se faire insulter. Mais au moins trouva-t-elle un marqueur qui traînait près d’étiquettes destinées aux clés machines. La sorcière ne tarda pas à rejoindre son hôte, le feutre tournoyant lentement entre ses doigts.

Dans l’optique où vous vous en occuperiez, de combien de temps on parle ?

Elle agita vaguement la main vers l’atelier pour signifier que le « vous » n’était pas exclusif. Elle avait besoin d’informations pour planifier la suite et jouer stratégiquement son prochain coup. Après tout, cette rencontre venait clairement de changer de nature pour elle, la sorcière se mettait en chasse, elle ne laisserait plus grand-chose au hasard avant d’avoir compris à qui, ou à quoi elle avait affaire. Au mieux, elle s’imaginait beaucoup de chose et il s’agissait d’un humain comme un autre, au pire il était une menace latente, à savoir laquelle. Le choix se restreignait rapidement par déduction, lui restait à réduire la liste des possibles. Mais pas ici, pas sur un terrain où elle n’avait pas l’ascendant.

D’une impulsion, elle s’arracha une nouvelle fois de son appui pour effacer la distance les séparant. La sorcière s’immobilisa à quelques centimètres un sourire provocateur en coin, attrapant le poignet à sa portée pour le faire pivoter doucement et exposer l’avant-bras où un espace encore vierge allait pouvoir lui servir. Elle porta le feutre à sa bouche, utilisant ses dents pour le séparer du bouchon avant de finalement baisser les yeux sur la peau mise à sa disposition.  Elle nota rapidement une série de chiffres, s’assura qu’il serait visible pour sa victime avant de relâcher sa prise. Son regard remonta pour croiser son homologue, son sourire réapparut une fois qu’elle libéra ses lèvres de leur entrave momentanée.
Héria Neith
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Dim 15 Mar - 1:24


Let them take you for a ride
Ezra-Yan ft Heria
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Tout obnubilé qu’il était par ses recherches, Ray n’avait même pas prêté attention à si elle l’avait suivit ou non. Seulement il n’était pas son daron, ni son frangin – Kate lui suffisait amplement en matière de frangine – et encore moins – et malheureusement pour ses fantasmes mal placé de mâle – son mec. Si elle souhaitait rester dehors et finir en reine des glaces, ça la r’gardait. D’toute façon ça n’devrait pas bien la changer de d’habitude, question glace… Pour l’reste, elle devait carburer aux chiantos. Une raison pour laquelle ils semblaient "bien s’entendre". En tout cas, c’te fille là devait sacrément manquer de distraction, pour n’pas être partit, aux premiers mots d’travers. C’est c’que f’saient les clients lambdas en tout cas. Mais si c’était clair qu’la brune sortait sans difficulté du lot commun. C’qui f’sait tout son charme !
En tout cas, une chose semblait sûre pour l’lycan, c’est qu’au moins Mahiingan l’avait suivit à l’intérieur. L’berger traînait inlassablement dans ses pattes, manquant plusieurs fois d’le faire tomber. Jurant sur la même fréquence qu’ses trébuchages, son maître finit par l’pousser du bout du paturon, sans non plus lui faire mal. Même si  un bon coup d’pompe au cul commençait à l’démanger. C’est qu’il avait horreur des pots d’colle, et c’te bestiole en t’nait une sacré couche…
Et sinon, pour en rev’nir à ses moutons, elle était où c’te foutu boite à pharmacie d’merde ? Bon dieu d’veau ! C’truc, il tombait toujours d’ssus alors qu’il n’en avait jamais b’soin, et maint’nant qu’c’était l’cas, c’te foutu boite d’malheur s’trouvait aux abonnées absentes… Cependant ça avait l’air d’être une loi immuable : on trouve toujours c’qu’on n’cherche pas. Comme on tombe également sur ceux qu’on ne veut pas, surtout quand il n’faut pas.
La question moqueuse d’la jeune femme, lui fit tirer sa caboche d’un placard, puis lui arracha un léger rire, des plus forcé. Sans réfléchir, il se gratta l’arcade avec sa pogne supposée blessée, seulement, l’temps qu’il s’en rende compte, il s’prit un foulard en pleine poire. Tout du moins, l’homme eut tout juste l’temps de lever son autre pogne pour l’attraper au vol, reposant sa patte, sous son bleu ouvert jusqu’à la taille, au milieu des tâches de sang, qui maculait son t-shirt. Haussant un sourcil, ses iris dérivèrent du foulard à sa propriétaire, puis le portant à son tarin, il en huma ouvertement son odeur, ses pupilles plantées dans les siennes.
- « Est-ce un gage pour vot’ champion, m’dame ? » Qu’il s’moqua gentiment, avant qu’elle ne s’éloigne de nouveau d’sa vue.
Fallait avouer qu’son parfum avait l’mérite d’être plus agréable qu’son foutu caractère. Et bien qu’l’attention fût quelque peu appréciée, l’mécano n’allait décemment pas l’utiliser. Si c’était pour qu’on lui r’proche après d’l’avoir ruiné. Puis franchement, il avait autre chose à foutre qu’de trouver l’teinturier qui saurait faire disparaitre des traces de cambouis. Autant dénicher un sorcier…
L’posant au d’ssus d’son casier, son œil aperçu enfin une croix rouge, marquant l’emplacement du trésor. Qui s’trouvait tout bêtement, sous le lavabo. Evidemment ! Une boite, par terre, sous un lavabo… L’évidence même ! Dans l’placard au d’ssus, ça aurait été trop simple… Eux qui râlaient sur son côté bordélique à son poste de turbin, avaient-ils réellement mit l’tarin de c’ côté-là d’l’atelier ? Fallait croire qu’non. Alors merde.
S’emparant d’l’objet d’convoitise, il manqua bien s’assommer dans le lavabo, en se redressant trop rapidement, puis y balança l’tout. En sortant rapidement un paquet d’compresse, puis d’la bande, le lycan arracha l’emballage avec les ratiches, et faillit bien envoyer valser tout l’contenu du sachet. Poussant un juron, la moitié du papier dans l’bec, il entendit les pas d’sa charmante compagnie revenir dans sa direction. Merde, de merde, de merde ! Elle était du genre insistante ! Crachant l’sachet dans la boite, le blond attrapa un ciseau qui y trainait et eut tout juste l’temps d’s’entailler d’nouveau la chair, puis d’appliquer une compresse d’ssus. Bordel de dieu d’journée à la con… Ça s’arrête quand aujourd’hui ? Ray fronça un sourcil, puis l’autre, en la voyant revenir avec un marqueur. Allons bon, il n’était pas assez sale comme ça, voilà maintenant qu’elle voulait lui gribouiller d’ssus… Seulement, en tout homme curieux qu’il était, il laissa faire lorsqu’elle s’approcha de nouveau, à l’image d’un prédateur acculant sa proie, oubliant aussi instantanément la question qu’elle venait tout juste d’lui poser. C’est fou comme tout en elle parvenait l’hypnotiser en rien d’temps. Evidemment, en tant qu’homme à femme, il ne lui en fallait pas beaucoup pour s’faire tourner la cafetière, seulement cette femme avait vraiment quelque chose de magnétique, qui l’aurait fait brûler sur un bûcher, à une autre époque. A défaut d’pouvoir brûler son plaisir…

D’ailleurs, maintenant qu’elle s’trouvait d’nouveau plus proche, Ezra-Yan pouvait l’étancher pleinement son désir. Bien qu’son odorat lupin crut sentir comme une odeur de sang, qui avait vraiment quelque chose d’étrange. Et qui sembla un peu trop exciter ses sens. A moins qu’ce n’soit son propre sang, qui lui emplissait un peu trop les nasaux. Cependant, toutes questions s’envolèrent davantage au moment où leur proximité frisa d’nouveau l’indécence et qu’elle lui attrapa l’bras. Il ne lui en fallait vraiment pas beaucoup, pour passer à aut’ chose…
Ray réprima un léger frisson, au moment où la pointe humide lui chatouilla la peau, pour tracer ce qui lui sembla être un numéro. Et pas n’importe lequel, le siens ! Que d’mander d’mieux ? Pourtant il avait tout fait pour qu’elle s’en aille. Aucun effort quel qu’il soit pour lui être agréable et l’voilà avec son numéro sur sa peau. Ça d’vait être son magnétisme animal, ou sa fragrance de garage. Voir les deux. Ou juste pour sa bécane…
En vrai, il ne s’faisait pas d’idée sur ses intentions. Si elle lui avait laissé, c’était pas parce qu’un coup d’baguette magique l’intéressait, au final. Merde alors… Il en serait presque déçu. Et quoi ? La brune n’avait pas envie de rester lui tenir la chandelle ? Ça l’étonnait.
Lorsqu’il r’trouva l’usage d’son membre, ses mires se braquèrent sur les chiffres tracés sur sa peau, comme s’il c’était agi d’une œuvre d’art. Reportant son attention sur la jeune femme, il se souvint enfin qu’elle avait posé une question, à laquelle il n’avait toujours pas répondu. Et l’principe des questions, c’était d’y apporter une réponse. C’te drôle d’idée.
- « J’dirais de deux heures, au reste d’l’après-midi. Qu’il annonça à la louche. Ça dépend d’qui s’en occupe. Evidemment, si on peut s’en occuper aujourd’hui. » Qu’il ne put s’empêcher d’ajouter, avec un petit sourire mesquin.
Et oui ma cocotte, tu vas p’t être rentrer par l’godillot express ! Ce drame. C’pas lui qui allait lui proposer d’la ramener, s’il le pouvait.
Par ailleurs, tous deux avaient quand même loupé une p’tite étape dans leur relation alambiquée. Mots d’amour, vacheries, vol de clope… un vrai p’tit couple d’longue date. Seulement, ni l’un ni l’autre ne connaissait l’nom d’son interlocuteur. Même s’ils avaient dû se rebaptiser depuis bien longtemps déjà. Chieuse pour lui, Connard pour elle. Pas b’soin d’se fatiguer. Retenant la compresse avec trois doigts, il pointa l’numéro avec l’index.
- « Sinon j’dois vous appeler comment ? Parce qu’il va d’soit que j’peux pas mettre Miss Chieuse, sur vot’ d’vis. »
Même s’il en serait fortement capable.

Des bruits à l’extérieur attirèrent son attention. Les chiens se mirent à japper et Mahiingan s’empressa d’filer hors des vestiaires en remuant la queue. Puis une voix s’fit entendre à travers tout l’atelier, mettant fin à la récréation.
- « RAY ! Pourquoi c’te putain d’grille est ouverte ?! Invectiva son cher grand frère, qui devait commencer à l’chercher. Qu’est ce tu fous ? Elle appartient à qui, la Harley noire dans la cours ?! »
L’incriminé n’eut même pas l’temps d’répondre quoi qu’ce soit, qu’une truffe blanche réapparue presque aussitôt, trottant vers son maître en remuant toujours la queue. « Traître… », qu’il maugréa contre l’clébard, avisant la trogne d’son aîné. Au moins il aura épargné à la brune de s’faire casser les étiquettes, en gueulant pour lui répondre. Son regard acier – le même qu’son p’tit frère – s’posa immédiatement sur sa charmante compagnie et ses sourcils se froncèrent aussitôt.
- « Tu peux pas t’en empêcher… Soupira Danny, en r’marquant l’feutre entre les doigts d’son inconnue préférée.
Son aîné n’avait pas b’soin d’le d’mander, pour d’viner qu’elle avait dû lui noter son numéro quelque part. Et il n’voulait pas savoir où. L’homme se souvenait encore parfaitement du jour où son p’tit frère était venu l’voir, pour qu’il lui lise celui qu’on lui avait inscrit sur les fesses, et où il avait finit par lui prendre son postérieur en photo. Trop défoncé qu’il s’trouvait pour réussir à l’noter lui-même. Ray était vraiment un taf à plein temps. Surtout pour les nerfs…
- Combien d’fois j’t’ais dit d’pas ramener ces filles ici. Qu’il ajouta d’un ton plus agacé, qu’vraiment énervé. Si t’as finit ta pause, retourne avec les autres. Puis ses yeux accrochèrent sa main rougie, et ses arcades se froncèrent tellement qu’elles assombrirent complètement son r’gard. Quand t’auras fini. Et change-toi. Ça fait mauvais effet d’vant les clients. »
Se décollant de l’encadrement, Danny s’apprêta à quitter la pièce puis s’arrêta pour ajouter un « S’il te plait », qui était plus pour la forme que pour paraître réellement polis envers son frangin.
Et celui-ci l’avait laissé parler. Ses lèvres demeurées closes, s’étiraient en un sourire mesquin à chacun d’ses mots. Pas une fois il avait tenté d’le couper, pour lui préciser qu’elle était une cliente. Et non une d’"ces filles". Il lui avait déjà faite celle là. Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleurs, frangin !
C’est surtout qu’il était aussi très curieux d’voir la réaction d’la fille en question, face à c’te seconde comparaison.
Y avait pas de pop corn quelque part ?

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Ezra-Yan Orchard
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Alignement : Neutre
Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant.
Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur.
Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui

Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride.
Âge : 39 balais
Métier : Assistant mécano et éducateur canin
Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield
Orientation : Hétéro, la plupart du temps...
Statut civil : Célibataire.
Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique.
Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms

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Sam 4 Avr - 20:32

Vraiment surprenant comme l’homme pouvait paraître une seconde d’une réactivité sans pareil pour lui rentrer verbalement dedans et la seconde d’après d’une lenteur accablante pour réagir à ses attaques corporelles. Avait-elle touché un point sensible ? La notion d’espace personnel était parfois vitale selon les caractères. Elle nota l’information dans un coin avant de doucement reculer d’un pas pour s’adosser à l’une des étagères du vestiaire, bras croisés sous sa poitrine, doigts marquant une cadence silencieuse. Un tic agacé traversa les lèvres fines à l’annonce de sa sentence. Elle se doutait qu’il prenait un malin plaisir à lui annoncer des délais imprécis pour l’agacer, et à son grand malheur cela fonctionnait à la perfection. Si elle ne pouvait pas récupérer sa moto ou tout autre moyen de locomotion individuel, elle allait devoir utiliser un portail… La sorcière savait qu’elle ne devait pas en arriver à cette extrémité, pour son intégrité physique et mentale. Mais il était hors de question qu’elle se balade avec son colis en compagnie de qui que ce soit aux alentours. La négociation semblait inévitable… Son regard s’attarda sur les tâches douteuses du plafond alors qu’elle essayait de déterminer quelle option serait la plus envisageable et la plus susceptible de passer auprès de son adversaire du jour.

Son attention fut rapidement ramenée sur l’armoire à glace, puis vers son bras où figurait désormais son numéro. Elle espérait qu’il devrait bien frotter à s’en arracher une partie de l’épiderme pour enlever l’encre indélébile. Hey, il n’y a pas de petite victoire. Son regard dériva rapidement sur la main sensée être accidentée. C’est qu’il essayait encore de jouer le jeu le bougre, elle pourrait presque en rire, si la situation ne la mettait pas autant en alerte. Répondre ou ne pas répondre ? Telle était la question. Elle était sur le point de se résoudre à abandonner la bataille lorsqu’un éclat de voix la fit tourner la tête vers la porte de surprise. Deux phrases et Héria baissait déjà la tête de dépit avec un soupir. Apparemment, elle était tombée dans un repère d’asociaux inaptes aux relations en société. Cette journée n’arrêtait pas de lui donner des ascenseurs émotionnels, elle avait presque envie de se plaindre d’être trop vieille pour ses conneries, mais autant être honnête, elle ne serait jamais trop vieille pour ça.

Héria releva la tête lorsqu’une présence supplémentaire se fit sentir dans la pièce, se permettant de lorgner le nouveau venu de la tête aux pieds, lui rendant son examen hautain avec la même intensité. Oh. Il ne fallait surtout pas la prendre de haut dès le premier regard comme ça. Ou alors il fallait être masochiste. Elle laissa les secondes s’écouler et ce qui semblait être le patron se soulager de cette colère, alors que celle de la sorcière s’accumulait lentement, comme on charge un sort, ou une arme si vous préférez. Regard méprisant ? Sortie de l’arme de son fourreau. Premier commentaire ? Chargement du chargeur. Second commentaire sur ces « filles » ? Cran de sûreté retiré. Denier commentaire ? Armement de la balle dans la chambre.

Un sourire enjôleur pour celui qui était prêt à se laisser avoir, simplement méchant pour celui qui savait lire entre les lignes, Héria se propulsa d’un coup de rein pour quitter l’appui de la ferraille et venir à la rencontre de sa victime. En bonne mante religieuse, la sorcière ne lui laissa pas l’opportunité de lui échapper, une main se glissa fermement derrière la nuque découverte, une autre agrippa le tissu à sa portée, attirant sans douceur l’homme contre son corps pour fondre sur sa vilaine bouche trop prompte à l’ouvrir. Un baiser exigeant qu’elle dirigea une fraction de seconde alors qu’il était trop surpris pour penser à se défendre ou la repousser, et aussi rapidement des dents qui s’enfoncent dans la chaire pulpeuse, laissant un début de traînée de sanguinolente à leur retrait.

La sorcière tira encore une fois pour faire entrer l’homme dans le vestiaire tout en restant dans l’encadrement de la porte. Son regard rageur et moqueur s’attarda sur la victime avant de migrer à nouveau sur la masse qui observait la scène avec un regard un peu trop amusé à son goût. Elle passa sa langue nerveusement sur sa lèvre pour récupérer le sang s’y étant déposé. Cette situation échappait un peu trop son contrôle pour qu’elle se sente à l’aise. Mais elle refusait de perdre de sa superbe, alors elle s’épaula nonchalamment au montant de la porte.

J’espère vraiment que vous aurez le temps de vous en occuper aujourd’hui.

Les mots accentués ne cachaient rien de son agacement, ni le geste sec pour sortir rapidement son téléphone de sa poche pour regarder l’heure, avant de le ranger et porter à nouveau son attention sur les deux hommes.

J’espère également que votre sens du service client vous poussera à me proposer de me la déposer devant le Hell Bells vers 22h ce soir. Je serais ravie de vous y retrouver et de régler ma note.

Un sourcil s’arqua légèrement alors qu’elle défait l’un ou l’autre de la contredire. Le client n’est-il pas roi ? Si le propriétaire n’était pas prêt à réparer son impair, elle saurait lui faire payer de plusieurs manières, des plus détestables s’ils l’obligeaient à repartir avec sa moto en rade sous le bras. Elle s’apprêta à les laisser en plan lorsque le cabot, toujours à errer dans la pièce, se mit à lui aboyer dessus sans raison apparente. La sorcière ne réfléchit pas une seconde avant de glisser un regard glacial sur l’animal, une vague de magie lui échappant pour venir le frapper de plein fouet, le poussant à aller se réfugier derrière les jambes de son maître.

Et merde. Ce n’était vraiment pas le moment de mettre la puce à l’oreille de qui que ce soit. Héria hésita à filer sans demander son reste et disparaître de la ville immédiatement. C’était bien sa veine, se cramer bêtement sur le coup de la colère. Elle ne comprit même pas pourquoi elle ne le fit pas. Au lieu de ça, elle lâcha juste un nom « Grey » avant de se retourner pour traverser l’atelier et respirer à nouveau l’air frais de l’extérieur. Peut-être que cela aurait le mérite de lui remettre les esprits en place. La sorcière se plaça juste à bonne distance des chaines et des niches, ne voulant pas en rajouter une couche.

Héria Neith
Héria Neith
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Lun 13 Avr - 16:06


Let them take you for a ride
Ezra-Yan ft Heria
∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵  



C’était dommage quand même. C’est qu’Ray aurait bien continué leur p’tit échange pendant quelques minutes encore. Voire même jusqu’à la fin d’la journée soyons fou ! Parce que oui, quelque par fou il l’était. Un p’tit peu… beaucoup même. Il adorait jouer avec le feu, tester les réactions, comme on test une recette d’cuisine. Et il fallait dire qu’la leur s’trouvait très épicé. Bien qu’il n’en soit pas encore à cracher l’feu, bien qu’cela aurait put finir par venir.
Après tout, il avait bien gagné son numéro d’téléphone sur son bras. Et ce pour longtemps ! Elle allait très certainement regretté de n’pas avoir trouvé un stylo ou un feutre à l’eau, plutôt qu’un marqueur. Quand bien même il s’trouvait être un grand pratiquant des demoiselles tarifées, remporter ces précieux chiffres chez une charmante jeune femme - qui n’était pas une de ces demoiselles - se trouvait toujours être une belle victoire, dont il savait s’vanter. Evidemment, le loup restait un homme plus que primaire. Il ne s’en était jamais caché.

Malheureusement pour lui et ses p’tits jeux pervers, la récréation s’arrêtait avec le retour d’la team rabat-joie. Bien qu’celui qui portait l’même nom qu’sa pomme, lui était bien plus agréable. D’ailleurs, il valait bien mieux qu’il n’est affaire qu’à son frère, qui s’trouvait être le seul rempart entre lui et le licenciement.  
Par contre, très ironiquement, en cet instant, les rôles se trouvaient quelque peu inversé. Le p’tit frère s’trouvant être l’seul rempart entre Danny et une baffe. Cette même baffe qu’il avait bien faillit s’manger plusieurs dizaine de minutes plus tôt. Ça lui aurait pas vraiment déplut. De un c’était mérité et de deux être touché de c’te manière là par ces mains, devait être exquis. Bien qu’la douceur dont elle avait fait preuve, pour le tatouer temporairement, était tout aussi bien.
Seulement l’simple fait d’le prévenir sur sa méprise, avant d’aller plus loin sur la pente savonneuse de l’insulte, n’lui avait même pas traversé l’esprit une fraction de seconde.  Ezra-Yan était bien trop occupé à continuer sa p’tite cuisine pour ça, n’manquant pas une seule miette de l’émulsion. Tout était parfaitement exquis. De l’échange de regard, au sourire qui étira bientôt les lèvres d’la panthère. On aurait dit une arme qui s’chargeait. Parfaitement huilée et qui n’risquait surtout pas de s’enrailler. Le spectateur en oublia presque, qu’il n’avait même pas fini de faussement soigner sa main.

Cependant, aucun des deux Orchard n’s’attendit à c’qui suivit. Surtout pas l’propriétaire de l’établissement, qui comptait simplement r’prendre ses affaires et laisser son cadet aux siennes, comme si d’rien n’était. Hélas pour lui, le mal était fait. Mais à son sens, que pouvait-il craindre de c’te jeune femme ? Ok il n’était pas plus grand qu’elle, cependant l’gabarit compensant largement, l’aîné n’aurait pas trop de mal à la repousser. Ce qu’il n’eut pas forcément l’temps d’faire. Brusquement tiré en arrière, l’blond se retrouva collé contre elle, aux prises avec un baiser des plus agressifs. Ecarquillant les yeux, Danny leva les pognes pour l’éloigner d’lui, néanmoins la brune fut plus rapide et l’éjecta aussi vite qu’elle ne l’avait attrapé. La hyène se délecta du sang qu’elle lui avait arraché, tandis qu’l’homme fit deux pas en arrière, portant une main à sa lèvre entaillée avant d’observer le liquide vermeille sur sa peau et d’foudroyer son frère du regard.

Celui-ci était semblable à un gamin l’jour d’noël. Ray était presque jaloux du traitement qu’avait reçu son frère d’la part d’la brune. Le loup commençait déjà à l’apprécier, mais là, dés c’te seconde, c’était définitif ! Putain il était amoureux ! Elle pouvait bien lui demander tout ce qu’elle voulait. Porter des bas résilles, un corset en sky et un collier d’perles, il l’aurait fait.
I puuuuuuuuuut spell on youuuuuuuu ♫
Pour sûr qu’il était complètement ensorcelé, s’ils s’étaient trouvé dans un cartoon, l’homme aurait été un de ces loups lubriques hurlant à la mort d’vant la jolie pépé, sa mâchoire tombant sur la table. Mais ils s’trouvaient dans la vraie vie  et l’faux blesser s’contentait d’la fixer avec les yeux d’l’amour, sans rien écouter de c’qu’il pouvait bien s’passer autour d’sa pomme.

Aux paroles d’la jeune femme, l’agressé eut un léger rictus, puis tendit une main vers Yrra, pour l’inciter à n’pas intervenir. Connaissant les manières des plus bourrues du biker, Danny savait pertinemment qu’il n’aurait aucun scrupule à l’attraper par la peau du cul pour la foutre dehors.
- « Bien sûr et comptez également sur le geste commercial. » Qu’il rétorqua le plus ironiquement du monde, avec un sarcasme non voilé.
Il avait bien l’intention d’lui indiqué, plus ou moins poliment, la direction d’la sortie, seulement l’homme fut coupé dans son élan par l’intervention de Mahiingan, qui s’mit à aboyer après elle sans grande raison valable. Son r’gard argent croisa l’siens, puis comme s’il venait de s’faire frapper par un éclair, l’cabot fit un bond en arrière pour venir s’refugier en glapissant dans les pattes d’son maître. Celui-ci tordit l’cou pour observer la bestiole, qui avait complètement disparut derrière ses jambes, comme s’il voulait disparaître à la vue d’la prédatrice. Compte tenu d’son passif, sa réaction ne l’étonnait pas vraiment. Ray se doutait bien qu’il avait été un animal battu, son état s’trouvait être plus que déplorable, lorsqu’il avait récupérer la vieille pelure qu’il était dans une benne. Seulement, l’chiot n’était pas à son premier regard aussi noir que l’siens. Après tout, il vivait avec une créature qui pouvait l’croquer à tout moment. Question peur il s’en trouvait quotidienne servit. Mais là, le sentir trembler contre ses mollets, ça lui parut quelque peu excessif.

La demoiselle en profita pour filer à l’anglaise, sous les regards mi figue mi raisin des autres employés. Avec une telle vision, pour sûr qu’ils étaient réchauffé pour l’reste d’la journée. Pas besoin d’café.
L’aîné observa longuement son cadet, qui n’avait pas bougé d’un millimètre, qu’ce soit pour l’aider ou pour autre chose d’ailleurs. Dans l’genre rempart poreux, il s’posait là. Venant d’sa part l’homme n’s’étonnait plus d’rien. Sa fascination pour tout c’qui pouvait s’rapprocher d’son caractère déviant étant sans borne, parfois il en venait à s’demander si son frère aurait la moindre réaction dans une situation plus périlleuse. Pour cette raison, parfois il était plus sage de ne pas s’mêler d’ses affaires.
- « Tu veux que j’te dise ? Démerde-toi avec ça. Un index accusateur s’pointa tout d’même dans sa direction. T’inquiète pas qu’ce serait retenu sur ta paie.
- Mais avec joie ! » Qu’il lui répondit simplement.
L’orage semblait passé. Pour c’te fois. Par contre, rien n’lui disait qu’il n’éclaterait pas c’soir.

Achevant d’bander sa paluche, de façon sommaire, Ezra-Yan passa dix bonnes minutes à calmer son chien, avant d’consentir à changer d’t-shirt.
Lui traversa l’atelier sous un flot d’regard de travers, qui coulèrent sur lui comme d’l’eau sur une pierre. Fallait dire qu’la relation houleuse qu’il entretenait avec son frangin, suscitait quelques problèmes. Pour c’qu’il en avait à foutre.
Etrangement, ou pas, l’corniot ne l’suivit pas jusqu’à l’extérieur, où il retrouva la tornade brune.
- « C’est qu’vous avez l’art et la manière d’vous faire des amis. Qu’il l’interpella, en s’laissant tomber contre l’encadrement, les bras croisés sur le torse, pour s’protéger un minimum du froid. Ça m’plait.
Le lycan lui offrit un sourire enjôleur, se décolla d’son appui pour s’rapprocher d’elle. Une d’ses mains s’posa sur l’guidon d’sa bécane, tandis qu’l’autre farfouilla dans sa bacreuse.
- Du coup, j’crois qu’on à un deal, vous et moi. Miss Grey. Son ton s’accentua exprès sur l’nom qu’elle avait daigné leur glisser. Et comme vous m’plaisez, j’ai des scrupules à vous laissez rentrer à pattes.
Le blond extirpa une carte de visite d’sa poche noire glacée, où il était inscrit en lettre d’or calligraphiée "Mary May". D’un geste léger du poignet, il l’inclina pour qu’elle attrape la lumière d’une aut’ manière, révélant les nouvelles inscriptions - que l’on pouvait sentir en relief - "’s pussies".
- Vous d’mandez Brandy, d’ la part de Ray. Elle m’doit un service, elle vous déposera où vous voulez. Vous allez bien vous entendre. Qu’il n’put s’empêcher d’ajouter avec un clin d’œil.
Une superbe blonde sur un magnifique chopper panhead de 52, rouge comme l’enfer… Impossible qu’elles n’s’entendent pas. Bien qu’il s’attendait quand même à s’la prendre sa baffe, en lui brandissant cette carte d’visite sous l’tarin. Surtout compte tenu d’son humeur nouvelle. Qui a dit qu’il n’aimait pas tenter l’Diable ?
- Parce que j’imagine qu’vous n’allez pas rester, pour m’tenir les outils, j’peux avoir vos clefs ? »
Sa pogne s’ouvrit et s’ferma deux fois, pour illustrer sa demande.

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Ezra-Yan Orchard
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Pseudo : Areigan/Sirius
Date d'inscription : 26/08/2019
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Marques de Noblesse : 58
Crédits : N.C.
Disponiblité RP : Dispo .o/

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Ft. : Andy LaPlegua
Couleur paroles : #66cccc

Alignement : Neutre
Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant.
Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur.
Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui

Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride.
Âge : 39 balais
Métier : Assistant mécano et éducateur canin
Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield
Orientation : Hétéro, la plupart du temps...
Statut civil : Célibataire.
Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique.
Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms

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Mar 21 Avr - 18:28

Quand une journée commence à être pourrie et que ça traîne en longueur, on a tendance à se dire qu’il faut aller se coucher et que demain est un autre jour. Et bah oui, mais non. Pas question de se laisser faire chier sur la gueule sans rien dire, ou plutôt, sans rien faire. Héria hésitait encore à rebrousser chemin pour aller en coller une à son malabar préféré, histoire de faire bonne mesure, et de se défouler au passage. Ce n’est pas la sagesse qui l’a retint, mais le peu d’envie de se faire mal en plus du marché. Son moment d’impulsivité irréfléchie était passé. Une journée pourrie ok, mais autant ne pas aggraver son cas consciemment. La brune se contenta de ruminer son agacement dans le froid, les bras croisés sur sa veste en cuir, l’air s’infiltrant désagréablement dans son cou désormais vierge de son foulard protecteur. Ses yeux étaient obstinément fixés sur sa moto, attendant qu’un putain de signe de vie lui soit fait. Pourquoi sentait-elle venir gros comme une maison qu’elle allait bientôt se réchauffer en poussant sa vieille bécane quelques kilomètres. Journée de merde…

« C’est qu’vous avez l’art et la manière d’vous faire des amis. Ça m’plait. »

La sorcière leva le nez pour tomber sur la silhouette nonchalamment installée contre la tôle. Un sourire amusé effleura ses lèvres malgré elle, répondant au sien sans vraiment s’en cacher. Oh, elle était toujours agacée, mais la remarque était tellement bien placée, qu’elle ne pouvait qu’éveiller l’amusement chez elle. Apriori, ils s’étaient bien trouvé tous les deux, elle avait donné sa mauvaise version aujourd’hui, mais malgré ça, elle pensait fortement rester la plus sociale des deux. L’hôpital qui se fou de la charité, c’est ça ?

Le pire dans cette histoire, c’est qu’au final, c’est celui qui ne voulait pas entendre parler d’elle qui finissait par craquer. Son sourire se fit victorieux alors qu’elle extirpait la paire de clés de sa poche, les faisant se balancer moqueusement au bout de son index alors qu’elle se penchait beaucoup plus près que nécessaire vers son sauveur du jour. Son regard plongé dans celui de son vis-à-vis, à peine séparés de quelques centimètres, Héria attrapa délicatement la carte de sa main libre alors qu’elle lâchait quelques mots au nez de son interlocuteur.

Sur vos conseils, j’imagine que je pourrais me laisser aller à tester ses services au passage. Histoire de tuer le temps jusqu'à ce soir.

La sorcière savait très bien quelles images elle était en train de mettre en tête de l’homme. Ce qui n’était peut-être pas la meilleure idée du siècle lorsque le dit homme devait s’occuper de réparer votre bien. Mais la réaction de celui-ci était suffisante pour illuminer sa journée et ne pas penser aux conséquences possibles. Les clefs glissèrent doucement de son doigt pour finir dans la paume plus bas alors qu’elle glissait un dernier coup d’œil accompagné d’un sourire plein de promesses avant de se retourner et mettre les voiles.

Vous voyez, cette journée allait déjà de mieux en mieux.
Héria Neith
Héria Neith
Sorcier.Sorcier.
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Alignement : Neutre
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Marque de sorcier : Courtes griffes acérées aux mains, mais celles-ci sont constamment dissimulées
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Statut civil : Célicabot
Généalogie : Née en Egypte d'une mère démone et d'un père humain. Aucune autre famille à date.

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Sam 25 Avr - 16:44
Rp terminé, la suite c'est par ici !
Ezra-Yan Orchard
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