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(NC-18) Let them take you for a ride... to the bar ! [Ezreria]
New Orleans Institute :: Territoire neutre :: Freret Street :: Le Hells Bells


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Sam 25 Avr - 16:35
Let them take you for a ride... to the bar !
Ezra-Yan ft Heria
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Bien sûr qu’il avait tenté l’diable en lui tendant la carte de c’te chère Mary May. Peut être qu’Ezra-Yan la cherchait définitivement sa baffe, fallait qu’ça pour lui r’mettre les idées en place. Ou lui en donner d’autres, selon. Sa colère transpirait tellement, qu’il aurait presque put la distiller.
Mais non. Sa moue contrariée se transforma en un sourire qui valait d’l’or. C’est qu’lui avait carrément oublié ce p’tit jeu d’qui craquerait avant l’autre. Même si en un sens, on pouvait dire qu’ils s’trouvaient tous les deux gagnants. Il s’occupait d’sa moto, elle gagnait certes la dessus, seulement quelque part, lui aussi, parce qu’au départ la belle n’voulait pas qu’la bête y touche. Et compte tenu du trousseau qui s’balançait au bout d’son index, la victoire s’trouvait partagé.
Cependant, toutes ces futilités furent balayées d’son esprit, lorsqu’elle s’pencha d’nouveau vers sa pomme. Trop proche pour les conventions sociales, encore une fois. Sans doute avait-elle comprit comment lui clouer l’bec en toute simplicité. Ses lèvres s’trouvaient  juste à porté des siennes, assez pour qu’il puisse s’laisser aller à les goûter sur l’élan d’un coup de tête. Son odeur était si agréable à son odorat canin et son regard si envoutant, qu’ce geste égoïste s’trouvait vraiment – trop – tentant. Finalement, c’était p’t être elle la grande gagnante de ce p’tit duel, à l’avoir complètement fait tomber sous son charme félin. En cet instant, la panthère aurait put faire tout c’qu’il voulait d’lui, il n’lui dirait qu’une chose : amen.
La carte de visite glissa d’entre ses doigts, sans aucune résistance alors qu’elle lui souffla quelques mots, qui dans son cassis déclenchèrent une tempête.
- « Sur vos conseils, j’imagine que je pourrais me laisser aller à tester ses services au passage. Histoire de tuer le temps jusqu'à ce soir. »
Avec les images qu’elle venait sciemment d’lui faxer dans la carafe, heureusement qu’l’homme savait un minimum s’contrôler, sans quoi la clef qui lui avait échappée – y a p’t être bien d’ça une heure – se serait r’trouvée dans son pantalon…
Ray s’mordit la menteuse, pour éviter qu’une banane ne s’étire d’une étiquette à l’autre. Néanmoins, il n’put empêcher ses mires de pétiller d’une envie grandissante. Les clefs manquèrent bien d’lui échapper, lorsqu’elle les laissa glisser dans sa pogne. Remettant sans doute en question ses capacités à pouvoir mener à bien la tâche. Par contre pour faire des tâches, l’homme s’trouvait plus que mûr…
Lui clouer l’bec n’était pas un exploit en soit. Le lycan n’était pas franchement l’roi des piplettes, sauf quand il le fallait. Là on parlait plutôt de K.O technique. Et c’n’était pas donner à tout l’monde !

La r’gardant partir, n’manquant pas une seule seconde pour mater sa chute de rein, et plus bas – on n’se r’fait pas – l’blond s’laissait littéralement tomber en arrière, faisant l’étoile de mer sur l’béton d’la cour, profitant d’sa fraicheur pour calmer l’feu qui l’consumait d’la caboche aux paturons. Dans son état il aurait clairement put dégivrer une allée. Heureusement qu’il avait gardé une cibiche en rabe, toujours sagement coincée derrière sa feuille, pour faire retomber la tension. Mahiingan le fidèle fut l’seul à venir vérifier s’il s’trouvait toujours en vie, à grand renfort d’coup d’langue. D’un coup, il la r’grettait la brune et ses promesses peu catholique.
Lorsqu’il rentra en poussant la moto, tous les regards glissaient sur sa personne comme de l’huile dans un tuyau. Lui était sur son p’tit nuage, planant à un mille en étant parfaitement clean. C’qui était un véritable paradoxe. Si Ray avait put trottiner, sans risquer de chuter avec la bécane, il l’aurait fait.

L’mécano n’eut pas trop d’mal à trouver la panne. Une sombre histoire d’filtre à essence et c’était peu d’le dire. Pas vraiment d’quoi fouetter un greffier en soit, il n’était plus à ça près pour ce qui était d’vider un réservoir…
Néanmoins, en tout nouvel être amoureux qu’il était, il ne s’arrêta pas en si bon chemin. La noiraude subit un examen plus que minutieux, comme s’il s’était subitement devenu paranoïaque et cherchait des émetteurs gps et aux autres engins d’écoute et de pistage, dans les endroits les plus improbables. Dans un grand excès de zèle, Ray régla tout ce qu’il y avait à régler, changea quelques ampoules, fit la pression des pneus… Elle fut nettoyer jusqu’au moindre boulon, poussant l’vice jusqu’à nourrir le cuir d’la selle.
Presque trois heures plus tard, parce qu’le gusse savait prendre son temps, la Harley s’trouvait aussi rutilante qu’si elle sortait tout droit d’chez l’concessionnaire. Et après elle doutait d’ses talents. Pourtant, il savait être habile d’ses dix doigts l’grand costaux ! Aussi minutieux qu’une dentellière.
Vers dix sept heures trente trois - précis - tel un ado brûlant d’envie de tchater avec sa copine, il n’put s’retenir d’envoyer un message à la belle. Message auquel elle ne tarda pas d’répondre, à sa grande surprise. Avait-elle lu dans ses pensées ? Comme avait-elle su que bébé était briquée telle une pièce d’collection ? Décidément, tous les deux étaient connectés. Y avait un sort vaudou dans la sèche qu’ils avaient partagé ?
Leur échange dura quelques minutes, durant lequel le sourire qu’il avait retenu face à elle, lui fendait à présent la poire. Il d’vait même faire deux fois l’tour d’sa caboche ! Son dernier sms, suffit à achever son pauvre citron, éprouvé par mille et un scénarios de film pornographiques…
Si l’loup avait été un objet il aurait une théière, fumant comme une locomotive et s’prenant pour une fusée prête à partir sur orbite. La seule chose qui voyagea fut son téléphone, qui lui sauta des paluches telles une grenouille en savon, atterrissant sur l’plan d’travail, lorsque son frangin l’gratifia d’une claque derrière les étiquettes. Dans sa tentative d’le rattraper, il n’réussit qu’à faire tomber la boite à clef, dans un grand bruit d’objet métallique. ‘Tain, un véritable œil de Moscou c’ui là…

A dix huit heures trente, la journée s’finie enfin et l’atelier s’vida peu à peu. Ezra-Yan décida d’rester, histoire d’rattraper l’temps, pas si perdu qu’ça, d’sa pause déjeuner. Evidemment, Danny n’avait pas lancé ça en l’air, lorsqu’il lui avait dit d’se démerder, ne lui proposant même pas d’ramener Mahiingan. Qu’à c’la n’tienne ! Ray était du genre à assumer ses conneries, contrairement à leur aîné… et à s’démerder, comme on le lui avait si bien suggéré.
Deux heures et demi bien mûre plus tard, frisant honteusement les trois heures, décamper pour n’pas être trop en retard commença à lui sembler une bonne option. Et évidemment, l’ex taulard n’avait pas l’intention de pousser la moto jusqu’au Hells Bells, surtout avec ce qu’elle avait dans l’buffet. Et l’avantage d’avoir un chiot, en plus d’être particulièrement grand, c’est qu’on pouvait toujours l’caser dans ses fringues. D’ici un mois ou deux, par contre, ce s’ra plus trop possible.
Emprisonné dans un blouson, un peu trop grand pour son maitre, l’berger n’avait bien qu’la caboche que dépassait, heurtant son menton. L’motard sans permis enfourcha la Harley qui n’lui appartenait pas - après avoir fermé la baraque - puis mit le contact, faisant vrombir le moteur. Ronronner comme un chaton hein. Après un passage entre ses pognes, elle rugissait comme une panthère !

Une bonne douche et un casse dalle plus tard, Ray en était encore à s’demander comment il allait bien pouvoir s’attifer, sans qu’ça fasse trop rencard. Mais encore moins j’men tape. C’qui n’allait pas l’aider à arriver à l’heure. Seulement si la belle se r’trouvait toujours en compagnie d’sa blonde, dont le contraire l’étonnerait fort, elle n’remarquerait même pas son dépassement d’horaire…
Toma glissa un œil par sa porte, alors qu’il observait toujours son armoire perplexe, comme si elle allait lui donner la solution toute seule.
- « Dude, t’avais pas rendez-vous à vingt deux heures ?
- Si…
- Il est vingt deux heures cinq, dude.
- Bordel à queue… »
Ok l’blond se serait contenté d’un « j’men cogne » qu’ça aurait été pareil. Maiiiis, ça l’emmerdait quand même un peu. Alors par correction, il lui envoya un nouveau message, dont il n’attendit pas franchement d’réponse. Avec quinze minutes de retard sur l’horaire initial, l’mécano prit enfin la route pour la livraison.

L’bar semblait un peu plus fréquenté qu’d’habitude c’soir là, et il lui semblait aussi qu’il y avait pas mal de gonzes dehors, occupés à fumer. A peine avait-il ôté  son casque, qu’il comprit pourquoi. La belle Brandy s’trouvait occupée à tirer sur ses fines tafs, qu’il qualifiait toujours de cigarette de pétasse, mais qu’elle tenait toujours avec un style de véritable lady, coincé entre ses doigts fins. Elle avait d’quoi attirer les foules, avec sa crinière blonde vénitienne qui lui ondulait jusqu’aux hanches, et son rouge à lèvre rouge lucifer, rehaussant  ses lippes sur sa peau blanche. Bien qu’ce soit plus ses fesses moulées dans son jean clair, qui attirait les r’gards. S’ils savaient qu’la rose avait d’sacrés épines, les chasseurs prendraient un peu leur distance d’la biche. Ses ongles, parfaitement manucurés, étaient d’une solidité qu’sa peau avait déjà éprouvée. Et les bagues, superbement assorties, ornant chacun d’ses doigts, ne s’trouvaient pas là pour faire joli. Brandy avait toujours une lame, à portée quelque part, ainsi qu’un taser trafiqué, signé Mary May. Nan, Ray n’se faisait aucun soucis elle !
Ses yeux noisette accrochèrent ceux du loup, lorsqu’il descendit de cette moto qui n’lui appartenait pas et la belle en profita pour échapper à un duo assez lourd, pour lui sauter au cou.
- « Tu m’en dois une !
- Quedal ! Qu’il s’indigna faussement.
- Si, tu m’en dois une. Insista blondie en battant des cils.
Ray fini par comprendre où la jeune femme voulait en venir, puis farfouillant dans ses poches secrètes, ouvrit son cuir blanc couturé de rouge, pour glisser un sachet dans son soutien-gorge.
- T’es au courant que t’es TRES en retard ! Qu’elle souligna en se réajustant. T’as d’la chance que ta cliente soit sacrément mignonne. Il s’pourrait que je ne lui dise pas, qu’t’as monté sa bécane.
L’intéressé haussa les épaules. Après l’avoir démonté, la monté lui parut rester dans une suite logique.
- Comme si elle s’imaginait qu’j’allais v’nir par l’godillot express, avec un pareil bijou sous la paluche. J’en ai encore les cuisses qui frémissent.
Un sourire entendu éclaira le visage d’la jeune femme, tandis qu’elle glissa un bras sous l’siens, pour l’guider là où il était attendu.
- Viens de ce pas frémir à l’intérieur. J’pense que quelqu’un d’autre, doit frémir d’impatience ! »
L’couple retrouva la panthère au bar - dont Ray commençait un peu à connaître le lieu - là où la call-girl l’avait laissé, dix minutes plus tôt. Celle-ci prit bien soin de s’installer entre les deux, pour n’rien manquer de leur échange, recommandant une tournée de shot. L’mécano n’s’excusa même pas pour sa non ponctualité, il n’avait jamais très fort pour l’un, comme pour l’autre. Il la salua simplement, en posant deux doigts sur sa tempe, puis d’un geste du poignet. N’ayant pas non plus prit la peine d’consulter son téléphone, Ezra-Yan ne savait pas à quelle sauce il allait bien pouvoir être mangé. Cependant, nager dans l’inconnu n’l’avait jamais dérangé.  

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Ezra-Yan Orchard
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(NC-18) Let them take you for a ride... to the bar ! [Ezreria] Kru2

Ft. : Andy LaPlegua
Couleur paroles : #66cccc

Alignement : Neutre
Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant.
Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur.
Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui

Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride.
Âge : 39 balais
Métier : Assistant mécano et éducateur canin
Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield
Orientation : Hétéro, la plupart du temps...
Statut civil : Célibataire.
Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique.
Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms

Feuille de personnage
Force:
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Agilité:
(NC-18) Let them take you for a ride... to the bar ! [Ezreria] Nq6q32/100(NC-18) Let them take you for a ride... to the bar ! [Ezreria] L9be  (32/100)
Endurance:
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Dim 3 Mai - 19:43


Let them take you for a ride... to the bar !
Ezra-Yan ft Heria
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Alanguie en travers d’un lit plus que confortable, nue sous un bout de couverture effet fourrure rouge vif, Héria fixait le lustre du plafond sans vraiment le voir, un sourire de prédateur contenté fermement accroché aux lèvres. Sa journée n’avait fait que s’améliorer depuis quelques heures et elle savourait sur son petit nuage cette langueur douceâtre, contrastant vivement avec l’état de ses nerfs plus tôt. Le bruit de l’eau coulant à flots dans la pièce attenante berçait doucement son errance sans but. Jusqu’à ce que le vrombissement sourd de son portable ne la ramène vers la terre ferme. Le bruit était discret même s’il faisait l’effet d’un concert dans le silence de la pièce. La sorcière roula sur le ventre pour englober la pièce du regard, ne se souvenant pas bien de l’endroit où sa veste avait pu atterrir à son arrivée ici. Elle l’avisa sauvagement abandonnée sur un fauteuil dans l’angle de la pièce et se leva dans un soupir pour aller vérifier qu’il ne s’agissait pas d’une urgence. L’écran lui révéla un message d’un numéro inconnu qu’elle ouvrit mécaniquement. Un sourire amusé s’installa rapidement alors que les mots retenaient définitivement son attention. Un rire bref lui échappa même à la signature. Il semblait vraiment qu’elle ait trouvé un partenaire de jeu intéressant dans cette mésaventure. C’est une fois réinstallée confortablement dans les coussins de la tête de lit qu’elle prit un malin plaisir de répondre. Maintenant qu’il n’avait plus les mains sur sa bécane, elle pouvait y aller franchement sans craindre un moment d’inattention de sa part. Ses doigts volèrent sur l’écran et la réponse partie plus vite qu’il ne le fallait pour le dire. À peine le temps d’enregistrer le numéro dans ses contacts qu’une nouvelle vibration douce accompagna l’arrivée d’un nouveau sms. Cette fois, c’était un réel éclat de rire qui lui échappa, poussant une tête blonde à sortir de la salle de bain avec une moue interrogatrice qui renforça un instant le rire de la jeune femme.

Il semblerait que notre ami commun ne soit pas tout à faire sûr que tu aies trouvé ton compte aujourd’hui.

Un sourire vorace lui répondit avant que la tête ne disparaisse à nouveau. Une connivence naturelle s’était rapidement installée entre les deux femmes, bien trop semblables sur certains points. Si l’une avait fait un art de son métier, l’autre savait compenser par une nature curieuse et des années d’expériences. Héria envoya une réponse en accord avec l’expression de Brandy, ne prenant même pas la peine de quitter l’écran des yeux, se doutant que la réponse serait très rapide à s’afficher. S’il y avait bien une invention qu’elle appréciait chez les humains, c’était leur moyen de communication écrite. Il y avait là des possibilités d’attiser des braises à distance qui donnaient des feux magnifiques une fois à point. La réponse ne la prit pas de cours, mais bien au contraire lui donnait quelques idées dont les images s’imposèrent rapidement. Elle était d’une faiblesse sans pareil lorsqu’on lui faisait humer l’odeur du désir, elle ne pouvait pas s’empêcher de dévorer le plat en entier. Il semblait que son interlude avec la belle blonde allait être plus long que prévu. Héria rallongea avec plaisir les quelques centaines de dollars nécessaires, surpayant largement la blonde au passage, mais la sorcière passait un trop agréable moment pour ne pas être généreuse.

Les heures restantes furent mises à profit entre discussions animées, des débats réglés entre les draps lorsque nécessaires et pas mal d’éclats de rires. Brandy était vraiment de bonne compagnie, elle en devait une à son malabar préféré… ou pas. Héria laissa la belle s’échapper pour se refaire une beauté, après tout, elle n’allait pas rester toute la soirée avec eux, même si Héria gardait toujours quelques idées en tête d’activités à trois. La sorcière restait en mission, découvrir si son mac na galla était un jouet sûr ou s’il était une bombe à retardement. Elle était pratiquement certaine qu’il n’était pas humain, cette histoire de blessure était bien trop étrange et ne collait pas à un simple terrestre. Elle avait déjà écarté la piste du vampirisme et heureusement, cela aurait été trop dommage. Idem pour les fées, son gaillard était bien trop grand pour ça. Lui restait encore trop de pistes. Était-il un sorcier comme elle ? Elle n’y croyait pas vraiment, ses confrères avaient une forte tendance à vivre de vie bien moins « brute » que ce qu’elle avait vu aujourd’hui. Un shadowhunter sous couverture alors ? Leurs runes étaient assez puissantes pour les dissimuler à ses yeux, cela restait presque l’hypothèse la plus sérieuse. Presque… Parce qu’il lui restait l’option loup. Héria ne savait pas si elle espérait désespérément que ce soit la bonne parce que cela voulait dire potentiellement moins d’ennuis pour elle ou parce que la brutalité de cette race avait toujours éveillé son intérêt… sociétal. Elle avait un moyen très simple d’être fixée sur le sujet, l’objet métallique en argent pur roulant entre ses doigts depuis quelques minutes. Un simple effleurement et elle saurait.

Bien que Brandy ne fasse pas partie de ses plans de soirée sur le long terme, Héria, en cliente charmante, invita son rencard de quelques heures à manger un morceau avant de rejoindre le Hell bells où elle leur commanda immédiatement un shooter et une bière chacune. Le temps de finir de papoter dans un coin confortable du bar, une nouvelle vibration coupa la discussion. La lecture du message étala un nouveau sourire amusé et un brin sadique qui n’échappa pas à la tigresse qui l’accompagnait. Elle lui montra simplement l’écran avant de l’éteindre pour le ranger. Un sourire entendu, Héria savait que la blonde imaginait une partie des scénarios qui défilaient dans sa propre imagination. En un mot, son gus venait de lui donner un peu trop de pouvoir pour son bien. La blonde la laissa à ses pensées sur cette entrefaite, allant probablement commencer à chasser pour la suite de sa propre soirée. La sorcière ne lui en tint pas rigueur, bien au contraire, elle passa encore quelques minutes à rêver avant de rejoindre le bar pour se commander un nouveau shot de Jagër.

Avec l’affluence de ces dernières heures, elle mit un moment à réceptionner sa commande et c’est en basculant la tête en arrière pour faire disparaître sa commande qu’elle aperçut les nouveaux arrivants du coin de l’œil. Elle répondit au salut silencieux par un clin d’œil alors que le liquide descendait le long de son œsophage. Un sourire amusé fleuri sur ses lèvres lorsqu’elle avisa Blondie en train de s’installer entre eux. L’avait-elle ferré elle aussi avec ces échanges et ces promesses ? La sorcière se prêta de bonne grâce à son jeu, pivotant légèrement vers eux pour leur faire face, son regard détaillant tranquillement le nouvel homme qu’elle avait sous les yeux. Propre, pratiquement apprêté et muet. Pas de vue directe sur l’objet de son intérêt, cette fichue main sensée être blessée, mais le temps était son allié, non ? Son sourire se fit moqueur alors que sa tête prenait appui sur sa main accoudée au bar, son regard bien ancré dans celui de son nigaud.

Mais qu’est-ce que tu nous as trouvé là ? On avait dit qu’on arrêtait de recueillir les chiens errants Chérie !

Le ton se voulait faussement réprobateur, alors que la provocation ne lui était pas le moins du monde adressée. Brandy répondit tout de même à son jeu, prête à rajouter de l’huile sur le feu pour aider à faire une belle flambée.

"Que veux-tu, j’ai un cœur tendre, je ne peux pas résister à une jolie bouille."

Et elle donc. Son sourire s’étira d’autant plus s’il était possible, le dissimulant rapidement derrière le nouveau verre que l’on venait de poser devant elle. Ses yeux quittèrent brièvement Ray pour parcourir la salle rapidement avant de revenir flâner entre ses deux compères du soir.

D’ailleurs, vous n’auriez pas aperçu mon rencard par hasard ? Il doit se planquer sous une tonne ou deux de crasse.


La sorcière se fixa à nouveau sur son blond, une lueur de pure provocation au fond des yeux, altérée par un joli soupçon d’envie. C’est qu’elle avait une hâte malsaine de voir cette bouche s’ouvrit et démarrer une nouvelle bataille.

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Héria Neith
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Sam 9 Mai - 14:33


Let them take you for a ride... to the bar !
Ezra-Yan ft Heria
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Qui y avait-il d’plus doux, qu’de passer la soirée en deux charmantes compagnies ? Surtout lorsqu’il s’agissait d’sa blonde préféré, ainsi qu’la meilleure distraction d’sa journée. Qui semblait partit pour bien finir…
Ray n’se f’sait pas vraiment d’cheveux pour l’déroulement de c’te soirée, même avec quarante cinq minutes d’retard. D’toute manière, c’genre d’inquiétude lui était inconnue. On avait bien tenté d’lui faire comprendre qu’c’était "bien" de n’pas faire attendre les gens. Lui n’avait jamais intégré c’principe. S’faire désirer semblait plus s’trouver dans ses cordes, surtout lorsqu’il le lisait au fond du r’gard d’sa demoiselle favorite.
Puis s’il jugeait du clin d’œil complice qu’son rencart de c’te soirée rendit à son salut muet, il crut comprendre qu’visiblement, la panthère n’semblait pas fâchée. Alors tout allait pour le mieux ! A moins qu’elle n’lui réservait un chien d’sa chienne un peu plus tard, en compensation d’son retard… Cependant, le loup aimait vivre dangereusement. Et quelque chose lui disait qu’son attente n’avait pas dû être si désagréable qu’ça.

Il jugea préférable de n’pas réagir à leur réplique, l’prenant pour un clebs, trouvé au bord du ch’min. Bien qu’la comparaison eut vocation d’esquisser sur ses lèvres l’prémices d’un sourire. Comme s’il allait leur faire l’plaisir d’partir au quart d’tour pour si peu, en grognant plus que nécessaire... A la place, l’homme s’contenta d’ouvrir son cuir d’motard. Moins clinquant qu’celui d’Brandy, d’un noir mat profond avec des empiècements bleus électriques sur les épaules et les côtés. Attrapant la fermeture, du même bleue, il fit battre deux fois les pans pour s’éventer un peu. C’est qu’il faisait chaud ici, comparé à l’extérieur.
En tout cas les deux femmes lui semblaient d’bien bonne humeur et très complice. Son flaire canin n’eut aucun mal à deviner pourquoi : elles portaient sur leur chair toutes les deux la même odeur. Comme quoi, son retard avait su leur être plus que profitable. Y a pas d’quoi ! Finalement, elle allait sans doute lui être redevable, pour son après midi lucrative.
Du coup, il s’demandait si elles avaient fait plus connaissance verbalement, ou sensuellement. Blondie lui avait-elle parlé des trois cicatrices ornant son flanc gauche ? Dont l’nom du coupable s’trouvait recouvert par trois roses, aussi rouge qu’ses lèvres, tatouées sur sa hanche droite, dégringolant sur sa cuisse. Lui avait-elle également dit que Brandy, était un surnom qu’Ray lui avait donné, mais qu’ce n’était en aucun cas l’siens ? Et qu’sa raison l’avait tant amusé, qu’elle l’avait conservé. Rien qu’pour lui. Sacré veinard.
La bête était curieuse et son imagination lui donna des bouffées d’chaleur, qu’il en défit un autre bouton d’chemise…

L’homme était ravis d’s’être décidé pour c’te noire sans manches, plutôt qu’celle en flanelle rouge, sur un t-shirt. Son cuir était assez épais pour l’protéger du froid. L’hiver d’la Louisiane n’était en rien différent d’celui d’la Floride, et à part d’la pluie, il n’y avait pas vraiment d’quoi s’plaindre.
Remarquant son manège, la blonde glissa distraitement une main à l’arrière d’sa nuque. La fraîcheur d’ses doigts lui arracha un frisson inconscient, tandis qu’ses ongles effleuraient sa peau pour disparaitre dans ses cheveux, impeccablement coiffés, jusqu’à l’arrière d’son crâne, pour redescendre le long des cervicales. C’geste avait toujours eut l’don d’le détendre, mais aussi d’recentrer un peu ses idées. Ezra-Yan avait toujours apprécié ses attentions tendres et ne risquait pas d’s’en plaindre. Généralement, la plupart des gagneuses n’avaient pas le droit à c’genre d’élan. C’est pour ça qu’il savait apprécier les filles de Mary May. Tant qu’elles rapportaient leur part, et ne s’attiraient pas d’ennuis, elles pouvaient bien travailler comme elles l’entendaient. Bénis soit Mary May ! Une Sainte femme !  

La panthère se tourna vers la salle, la balayant du regard, comme si elle cherchait quelqu’un. Présageait-elle d’un plan à quatre ? Prétentieux, mais le challenge savait se relever… Cependant ses mots qui en suivirent, ne manquèrent en rien de piquant. Brandy en rit de bon cœur, portant son verre à ses lèvres, tandis qu’un simple sourire trouva le ch’min des lèvres d’son voisin, baissant l’tarin vers le comptoir. Touché... C’que ça lui avait manqué, durant quelques heures…
S’accoudant au bar, ses doigts agrippèrent l’bord pour s’aider à pivoter vers la brune, mais pas trop non plus, pour n’pas s’soustraire aux caresses de Brandy. Et puis quoi encore ?
- « J’pense qu’ton rencart a dû trouver l’ch’min d’la douche, à travers d’la brume d’ses propres effluves. Qu’il finit par lâcher, brisant son mutisme et encrant un regard indescriptible dans l’siens. Mais si tu préfères les hommes crasseux, aux parfums ravageurs, j’peux trouver une flaque dehors, dans laquelle m’rouler. J’adore qu’on m’frotte le dos, quand on m’donne le bain. Qu’il ajouta sur un sourire plus qu’charmeur.
Oui, l’homme avait abandonné bien vite le vouvoiement. Après tout, ils ne s’trouvaient plus dans un cadre professionnel. Et au vu de leur joute verbale, dans laquelle ils se complaisaient tous deux, depuis c’début d’après-midi, il pouvait bien laisser tomber c’te barrière.
- Sauf qu’cet exploit te fera rentrer à pieds. Objecta Brandy, un sourcil dressé, stoppant quelques secondes le mouvement d’ses doigts.
Ray se redressa sur son coude, pencha la caboche d’côté, d’un aire faussement surprit.
- J’pensais qu’tu pouvais pas résister à une bouille aussi mignonne.
Penchant aussi la tête par mimétisme, sa pogne quitta sa nuque pour lui pincer la joue, la tirant sans trop de douceur.
- C’est vrai. J’te laisserais monter derrière. Son sourire fut aussi charmeur que l’siens.
- Comme toujours. » Rétorqua Ray, sans une once de reproche dans la voix.
Brandy lui offrit un sourire des plus entendu, puis posant ses mains sur l’comptoir, elle interpela l’serveur pour une tournée de ligne de shot chacun. Les hostilités pouvaient commencer !
C’était bien pour ça qu’elle lui avait donné rendez-vous dans un bar non ? Et puis, c’est qu’il commençait aussi à avoir soif.

D’ailleurs, Ray en avait presque oublié la raison pour laquelle ils s’trouvaient tous les trois ici. Enfin, surtout elle et lui. Même si, une livraison dans un bar pourrait paraitre un peu étrange, pour qui se posait vraiment la question. Retourner au garage aurait sans doute été plus simple. Serait-elle devenu aussi mordu qu’lui, pour s’imposer sa présence pour encore quelques heures ? L’homme n’allait pas vraiment s’en plaindre. La panthère pourrait bien l’attacher à son pieu, jusqu’à la fin d’ses jours, qu’il lui dirait simple : amen et merci.
Farfouillant dans la poche intérieure d’son cuir, la bête en sortit les clefs d’la moto d’la belle, puis les fit tournoyer distraitement autour d’son doigt. C’est qu’il la garderait bien, la noiraude, surtout après tout l’temps qu’il avait passé d’ssus. Elle en avait dans l’buffet, en plus d’être particulièrement à son goût. Tout comme sa charmante propriétaire.
- « Au faite, j’imagine que j’dois t’rendre ça. La facture n’a été salée qu’pour mézigue. Son tarin se retroussa en une légère grimace. Mon frangin n’est pas trop friand des baisers mordant, surtout quand ça vient pas d’sa moitié. Il m’a donc donné l’entière exclusivité d’ta personne, pour une éventuelle prochaine visite. »
Evidemment, il allait lui épargner les détails du « J’veux plus voir c’genre de chose ici, t’as pigé ? Ca la fout mal devant les autres employés. J’vais finir par être obligé d’te virer, avant qu’Yrra t’pète le râtelier. » etc… Et blablablabla…. L’éternel discours du frangin aux élans compatissants, pour son pauvre cadet adepte des séjours en cabane. Merci Danny. Mais bon, comme d’habitude, tous ces beaux discours rentraient par une étiquette, pour ressortir aussi immédiatement par l’autre, sans passer par la case citron. Le lycan entendait beaucoup, mais n’écoutait presque jamais. C’est qu’ça lui demandait un peu trop d’effort d’concentration…

Mais au moment d’lui tendre définitivement, l’blond s’ravisa, refermant ses doigts sur les clefs, il posa son menton sur le poing qui les renfermaient.
- « En contrepartie, j’pense qu’ça vaut un verre, ou deux. S’penchant vers l’comptoir, il extirpa son portable d’la baguenaude d’son jean, pour en extirper son téléphone et afficha ses messages. Et pourquoi pas aussi, un prénom ? Son regard s’planta dans l’siens. J’trouve que Grey est trop impersonnel et, plissant les yeux sur son écran cassé, il fit une tentative de lecture du gaélique avec son accent de Floride, Nighean na galla ne me semble pas être un prénom…
A côté d’lui, Brandy ouvrit la bouche, laissant échapper une exclamation railleuse.
- Surtout qu’tu sais même pas c’que ça veut dire. Qu’elle lâcha moqueuse.
- Parce que tu sais p’têtre ?
- Je parle français, qu’elle lui répondit dans la même langue citée, avec un fort accent d’chez elle, avant d’poursuivre dans sa langue maternelle, pas irlandais. Mais vous êtes trop mignon tous les deux. Vous donner rendez-vous, sans même connaître au moins vos prénoms, c’est tellement… mystérieux !
Surtout que connaissant l’animal, la blonde savait très bien que les présentations n’avaient jamais fait partie d’son arc de sociabilisassions. Si tant est qu’il connaisse le sens de c’mot…
Ray s’contenta d’hausser les épaules, conservant les clefs au creux d’sa paluche, puis rangea son portable.
- Bah, ça tombe bien. J’crois qu’on avait l’droit à un cours pratique, justement. »
Ses mires s’firent des plus intéressées. Ça c’n’était pas tombé dans la feuille d’un sourd. Ou tout du moins, dans l’œil d’un aveugle.

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Ezra-Yan Orchard
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Ft. : Andy LaPlegua
Couleur paroles : #66cccc

Alignement : Neutre
Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant.
Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur.
Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui

Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride.
Âge : 39 balais
Métier : Assistant mécano et éducateur canin
Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield
Orientation : Hétéro, la plupart du temps...
Statut civil : Célibataire.
Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique.
Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms

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Jeu 11 Juin - 20:15
Let them take you for a ride... to the bar !
Ezra-Yan ft Heria
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Le regard fixé sur sa cible, Héria attendait patiemment que celle-ci réagisse, prête à se lancer dans une bataille sans fin. C’est pourquoi la sorcière réussit à prendre un air à la fois surpris et enjouée sans avoir à trop se forcer. L’exclamation fusant à la volée alors qu’elle se redressait vivement.

« Mais il parle ! »

Elle n’ajouta rien de plus et suivit le reste des échanges un sourire en coin. Elle n’était pas franchement surprise de voir ces deux là s’entendre aussi bien, ayant eu un aperçu de chacun au cours de la journée, elle les trouvait parfaitement assortis. Son sourire se fana quelques instants, alors que ses pensées s’échappaient pour retrouver la dernière fois qu’elle avait pu profiter d’une telle relation. Evidemment, elle en revenait toujours au même point, à cette histoire qui avait changé sa vie. Ne pouvait-elle pas s’en prendre à qu’à elle-même ? C’était sa propre peur qui l’empêchait de se lier à nouveau avec d’autres personnes.

La sorcière reprit contenance rapidement alors qu’elle sentait qu’on la hélait à nouveau, vissant rapidement son regard sur les clés qu’elle reconnaitrait toujours entre milles. Il « imaginait » ? Dans quelle fantaisie ne récupèrerait-elle pas sa bécane exactement ? Ou alors comptait-il ouvrir des négociations ? A cette hypothèse, la brune esquissa un nouveau sourire, ne cherchant pas encore à récupérer son bien. Elle suivit, étrangement sage et muette, pendant quelques minutes, prenant le soin de ne couper personne avant de se saisir d’un premier verre de shot nouvellement déposé devant elle. Le levant vers ses comparses du jour, prête à trinquer à sa manière, elle entama une réponse en étape alcoolisée.

« Un. Je ne faisais que coller au comportement que ton frère attendait de moi. Il ne peut s’en prendre qu’à lui-même et ses jugements hâtifs. »

Le contenu du verre disparu en une fraction de secondes, le son du verre se posant sur le comptoir résonnant faiblement alors qu’elle se léchait les lèvres par réflexe. Elle se saisit du second verre avant de reposer son regard pétillant sur le blond.

« Deux. Tu devrais augmenter tes tarifs ou je vais te plumer. »

Un sourire carnassier accompagna cette mise en garde. Ne jamais donner le moindre avantage à la sorcière, il allait l’apprendre par lui-même s’il ne prenait pas ces paroles légères au sérieux. Pourtant elle était magnanime de le prévenir, elle l’avait rarement fait par le passé. Le contenu du verre subit le même sort que le premier, le contenant vide se retrouvant posé à son tour sur le bar.

« Trois. Mon exclusivité ? Ai-je l’air de quelqu’un de fidèle ? »

Un sourcil arqué et des doigts précis attrapant un troisième verre pour lui faire immédiatement sa fête. Question piège ? Pas vraiment. Le doute n’était pas vraiment permis à ce stade. Mais qui sait, la nature et le destin révèlent parfois le meilleur côté des personnalités. Et puis la fidélité était un concept assez large pour contenir tout et n’importe quoi, chacun en ayant sa définition et ses limites.

« Quatre. Si je te donne un prénom c’est que ça devient personnel alors ? Je suis persuadée que tu m’as déjà donné un surnom de toutes façons. Ou tu peux continuer à utiliser le maîtresse, ça a toujours le don de me donner des idées. »

La malice comme seule flamme au fond des yeux, la sorcière sirota ce quatrième verre comme si elle attendait vraiment une réponse, mais ne laissa qu’un couple de secondes s’écouler avant de le terminer.

« Cinq. Nos appellations irlandaises sont probablement ce qui nous représentent le mieux, mais j’aime bien garder un peu de mystère, si tu es curieux, tu chercheras. » conclut-elle avec un geste nonchalant de la main.

Héria se retourna vers le bar avant d’attraper le dernier verre de sa main libre et ainsi terminer sa rangée de shot. Son regard dévia sur les deux lignes encore plein de ses camarades d’un instant avant de héler distraitement le barman.

« Il ne me reste plus qu’à recommander je crois et te payer ce que je te dois au passage. A moins que tu n’aies changé d’avis sur le tarif ? »

La brune reposa un regard moqueur sur le détenteur de son bien. Ils avaient bien le temps de voir venir, le barman déjà bien occupé à servir d’autres clients à l’autre bout de son bar.

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Héria Neith
Héria Neith
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Mer 15 Juil - 23:24
Let them take you for a ride... to the bar !
Ezra-Yan ft Heria
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- « Mais il parle ! »
Son exclamation, suivit du redressement d’son corps, comme si les sons qu’venaient d’former les lèvres de Ray étaient un véritable miracle, venu tout droit de Dieux antiques et oubliés depuis des millénaires… Décidément, sa réaction suscita un nouveau sourire d’la part d’la personne visée.
Il en vain même à s’demander, depuis combien d’temps il n’s’était pas sentit autant en phase avec le sexe opposé, depuis sa rencontre avec Brandy. Si la blonde avait l’don d’l’enivrer, rien qu’par sa seule présence, stimulant son imagination, ainsi qu’sa libido, la brune quant à elle, l’électrisait complètement. Son cassis était en berne et y avait pas qu’son cuir qui lui donnait aussi chaud qu’s’il s’était trouvé dans un four.
A chaque regard qu’elle lui lança, le loup avait l’impression d’être une proie acculée depuis les premières secondes. En d’autres circonstances, ça l’aurait fait réagir autrement, le poussant à reprendre l’dessus, comme un putain d’alpha voulant assurer sa pleine et entière dominance sur l’oméga qu’il convoitait. Dans l’cas d’la panthère, c’te nouvelle position du chasseur chassé lui plaisait un peu trop, pour son propre bien. D’ailleurs, il finit par virer sa veste d’motard, pour la laisser choir à ses pieds – sous son tabouret – par-dessus son casque, portant les mêmes couleurs qu’la fringue, se r’trouvant simplement en chemise. Frottant un d’ses écarteurs, ses doigts descendirent jusqu’à son col, défaisant un autre bouton. Si ça continuait, c’est à poil qu’il allait finir, avant d’arriver au pieu… Mais c’est qu’à force de baver, ses papilles commençaient  à être sérieusement à sec. Ne s’trouvaient-ils pas ici pour boire non ?
Et l’alambique fut bien vite exaucé ! Ses mires suivirent les lignes de shot qu’le taulier déposa d’vant eux, comme un clébard réclamant sa friandise pour avoir été sage. Brandy en fit d’même, mais d’façon un peu plus mesuré. Il était grand temps qu’leur p’tite soirée à trois commence enfin. Bien qu’elle ait déjà bien démarré pour les deux demoiselles, pour qui elle décocha un regard amusé devant tant de stoïcisme.  
Il s’apprêta à se saisir du premier verre, pour le sécher rapidement, puis d’enchainer comme s’il se faisait une trace. S’agissant d’bar et d’alcool, patience et mesure s’trouvait banni d’son vocabulaire. Et surtout d’sa conscience. Enfin, comme si ça en avait un jour fait partie d’ailleurs… Mais l’blond s’arrêta dans sa lancée, observant l’manège d’sa nouvelle partenaire d’beuverie, qui s’employa à lui répondre en même temps qu’elle s’en jetait un.

Un large sourire étira ses lèvres à l’évocation nouvelle de c’cher Danny. C’est qu’il était toujours jaloux de c’baisé volé dont il avait eut l’droit, d’la part de la demoiselle. Si elle savait qu’il avait eut pire qu’un peu d’raisin sur la lèvre. Un peu à cause d’son cadet d’ailleurs. Ils en avaient eut des aventures par l’passé, avant qu’sa régulière ne l’tienne un peu trop par les claouis, au goût du blond.
Le regard pétillant d’la jeune femme accrocha l’siens, qu’il lui rendit, parfaitement amusé par son jeu, et si attentif à ses réponses qu’il en oublia ses propres verres.

Son deuxième point fit un peu plus tiquer Brandy, tandis qu’elle portait silencieusement le récipient à ses lèvres rouge lucifer. Les deux femmes n’avaient pas fait qu’échanger un peu – beaucoup – de plaisir physique, elles avaient aussi discuté. Comme sur le fait qu’elle s’appelait Cassandra et que son alias lui venait de ce cher Ezra-Yan. Surnom qu’elle avait conservé rien que pour lui, parce que sa raison l’avait fait rire. Mais Cass l’avait aussi mise en garde contre le personnage, lui recommandant de faire bien attention où elle mettait les pieds, en jouant avec lui. Et en voyant le regard amusé et remplit d’un intérêt grandissant qu’il braquait sur la brune, la buveuse silencieuse se dit qu’elle avait eut raison. D’un autre côté, plus sa nouvelle amante parlait, plus Brandy se disait qu’elle pourrait peut être s’en tirer sans trop de dommage. Cependant, la motarde n’en resta pas moins méfiante de l’animal qui trônait à sa gauche.  Finalement, elle aurait sans doute dû commander six lignes de shot…

L’homme attendit patiemment qu’la panthère ait finit. Autant sa ligne qu’ses réponses, tâchant de n’pas en oublier une seule miette. C’qui était un peu difficile compte tenu des circonstances. Surtout qu’sa dernière phrase le déçu quelque peu. Le payer maintenant ? Si vite ? Ça voudrait dire qu’le mécano devrait lui rendre ses clefs et s’en retourner, alors qu’la soirée commençait à peine ? C’était bien mal le connaître. Il en voulait pour la hauteur d’son salaire, prélevé pour ses beaux yeux, ainsi qu’la hauteur d’sa réprimande. Evidemment, il aurait put lui faire abouler du carle, étant donné qu’elle semblait prête à y mettre le prix. Cependant, au stade où ils en étaient, était-ce encore une question d’pèzes ? A ses yeux ça n’avait plus vraiment la même importance, le jeu du chat et d’la souris auquel ils s’donnaient, avait bien plus d’intérêt que quelques billets.
Mais qu’à cela n’tienne ! Tant qu’elle n’réclamait pas clairement ses clefs, il pouvait bien les garder. D’ailleurs, celle-ci regagnèrent la bacreuse d’son jean pour un temps. Chopant finalement son premier verre, Ezra-Yan s’trouvait bien trop amusé par cette discussion en étape alcoolisée, qu’il décida d’lui rendre la pareille.
- « Primo, mon frangin est un rabat-joie. A sa décharge il a plus qu’un fil à la patte, plutôt une corde. Qu’il ajouta avec un clin d’œil, retournant l’verre sur l’comptoir.
Pas sûr qu’il cause que d’lui en mentionnant la corde. Il en avait une au cou aussi, avec sa nana parfaitement assortit. Une sacrée casse couille de surcroit. Finalement Danny avait d’la chance d’avoir un cadet avec lequel s’fritté régulièrement, il pourrait lui mettre sa toute nouvelle égratignure sur le râble.  
- Deuzio, sachant que j’t’ai encore donné aucun prix, j’vois pas c’que j’pourrais encore augmenter. La reluquant d’haut en bas, sans vraiment chercher à masquer dans ses prunelles, l’fond d’sa pensée, Ray sécha son second verre. J’te dirais bien qu’ton prix s’ra l’miens, il est p’t’être dit que j’pourrais apprécier qu’tu m’plumes…
Son sourire s’fit plein d’sous entendu. Au diable la subtilité, ça n’avait jamais vraiment fait partit d’son vocabulaire. Et la demoiselle serait bien naïve, si elle n’avait pas comprit c’qu’il avait derrière la carafe. Surtout après la proposition d’un coup d’baguette magique de c’t après midi.  
- Tercio, j’te connais pas assez pour affirmer c’point. Le verre fut brandit à hauteur d’ses mires, comme s’il l’examinait minutieusement, avant d’être vidé au fond d’son gosier d’un mouvement du poignet. Y a juste qu’si tu r’viens au Road Rider Motorcycle, c’ui qui s’occupera d’ta pomme, c’est mézigue. Son pouce pointa son torse. Vu l’temps qu’j’ai passé sur la noiraude, ça m’f’rais chier qu’un autre gonze pose ses pattes d’ssus… »

A côté d’lui, Brandy haussa un sourcil, observant le verre de son "compagnon" finir retourné sur l’comptoir à côté des autres. Bien joué Ray, de lui montrer comme ça une part de ta personnalité, empreinte d’une certaine possessivité. Mais sans doute ne le relèverait-elle pas, ne prenant ça que pour une précision de sa part, quant à sa mention d’exclusivité sur sa personne…
- « Quarto. Attrapant son verre, le loup s’accouda au comptoir et prit quelques secondes de réflexions avant de poursuivre. Disons que, tu connais mon… surnom. Evidemment Danny l’avait crié dans tout l’atelier. Tu sais là où et dans quoi j’bosse. Ça tombait sous l’sens. Tu connais mon frère, tu connais même mon clebs et… son regard coula vers Brandy, tu connais mon copine. Il insista bien sur le mot « connais ».
A côté d’lui, l’incriminé manqua bien s’étouffer dans son verre, puis afficha un sourire des plus indescriptible.
- Ta copine, qu’elle souligna avalant l’alcool, me voilà flatter !
Ray profita d’cette aparté pour sécher l’siens, et reprit comme s’il n’avait jamais été interrompu.
- J’pense qu’c’est pas super équitable à côté d’un simple "Grey", comme "passe-moi l’sel". Puis si c’était pas vraiment personnel, tu s’rais r’venu au garage, plutôt qu’d’me filer rencard dans un bar, en m’tatouant ton numéro dans la couenne. Il baissa machinalement son bras, exposant les chiffres toujours aussi noir, malgré sa récente douche. Surtout à un endroit aussi visible du bras, et c’ui qu’j’utilise l’plus souvent. Pour sûr qu’j’risque pas d’t’oublier quand j’m’en sers. En toutes circonstances…
Y avait-il besoin d’précisions ? Pas pour Brandy en tout cas, qui en leva les yeux au ciel. Pas un pour rattraper l’autre. En tout cas, Orchard n’était pas prêt de lâcher l’morceau. Il voulait un prénom et il l’aurait. Même s’il devait troquer son seul atout, qu’était la bécane d’la demoiselle pour ça. Un vrai molosse refusant d’donner son os.
- Quinto, j’serais ravi d’continuer à t’donner des tas d’idées, avec le mot en m qui rime avec fesse, mais faut l’mériter. J’aime pas employer des mots trop compliqués, que j’comprends pas. Ce serait dommage d’les écorcher. »
Un sourire flotta sur ses lèvres, alors qu’son ultime shot disparaissait d’jà au fond d’son gosier.
- « Ha ! Qu’il lâcha dans un soupir satisfait, claquant les bords du récipient sur l’comptoir, se dressant d’toute sa hauteur sur son perchoir.
Accrochant les mires du barman, Ray leva l’index au dessus d’sa caboche, puis décrivit un cercle. Son bras retomba sur l’bar, sur lequel il s’appuya pour observer la panthère, une expression d’sale gnard terriblement amusé vissé sur la trogne.
- En vrai, j’me d’mande qui a l’plus d’clef en pogne, pour plumer l’autre. Qu’il ajouta, arrachant à Brandy une inspiration bruyante, comme si elle venait d’se cogner l’genou.
- Terrain miné mon chou. Qu’elle lui signala derrière son dernier verre. Terrain miné ! »
S’mettre entre une motarde et sa monture, c’était comme prendre position entre une lionne et son p’tit. Cependant, pour quelqu’un pour qui la notion de danger était un concept plus qu’abstrait, ça ne l’effleurerait pas une seule seconde…

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Ezra-Yan Orchard
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Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique.
Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms

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Sam 8 Aoû - 23:21
Let them take you for a ride... to the bar !
Ezra-Yan ft Heria
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Une langue se balada sur ses lèvres, autant pour y récolter l’alcool restant que pour se lécher littéralement les babines. Elle avait déjà déshabillé des hommes en un temps record, mais celui-ci lui mâchait le travail, elle n’avait plus qu’à admirer de loin. Un regard en coin vers Brandy et quelques mots de mise en garde lui revinrent à l’esprit avec force. Héria ne devait pas oublier qu’elle n’était pas là que pour jouer et que sa vie continuait à dépendre de son anonymat. Ses doigts se faufilèrent discrètement dans la poche arrière de son jean pour effleurer la pièce qu’elle gardait précieusement comme outil pour ce soir. Un contact, un seul, et elle pourrait éliminer la piste la plus évidente et la plus dangereuse qui restait sur sa liste. Qu’il efface donc cet air de chien battu. Elle n’en avait pas fini avec lui.

Un fin sourire provocateur revint s’installer sur ses lèvres alors que son adversaire décidait clairement de lui rendre les honneurs. La sorcière installa confortablement son visage dans le creux de sa main, accoudée au bar qu’elle était pour ne rien rater des actions de ses compagnons.

- « Primo, mon frangin est un rabat-joie. A sa décharge il a plus qu’un fil à la patte, plutôt une corde.

Un rapide regard au ciel vint conforter son approbation quant à l’opinion qu’ils avaient tous les deux de son frère. Qu’il aille sauter sa greluche sans saveur et qu’il laisse les grands s’amuser entre eux.

- Deuzio, sachant que j’t’ai encore donné aucun prix, j’vois pas c’que j’pourrais encore augmenter. J’te dirais bien qu’ton prix s’ra l’miens, il est p’t’être dit que j’pourrais apprécier qu’tu m’plumes…

Ne pas avoir donné de prix ? Il lui avait parlé d’un verre ou deux. Mais soit, elle pouvait bien lui accorder ce point-là. Puisque qu’aucun des deux ne voulait d’un paiement à la va-vite de toutes façons. Quant à le plumer, elle avait l’intention de le faire, d’une manière ou d’une autre et à cette pensée, un véritable sourire de prédateur déforma son sourire amusé. Elle le voulait, contre tout bon sens et envie de survie, elle le voulait quelque soit le prix.

- Tercio, j’te connais pas assez pour affirmer c’point.

Bonne réponse. Mais il allait apprendre à la connaitre, foi de sorcière. Et la réponse allait être oui. Un putain de clébard loyal, voilà ce qu’elle était, même si cette loyauté était très souvent éphémère à la faveur d’une nuit.

- Y a juste qu’si tu r’viens au Road Rider Motorcycle, c’ui qui s’occupera d’ta pomme, c’est mézigue.  Vu l’temps qu’j’ai passé sur la noiraude, ça m’f’rais chier qu’un autre gonze pose ses pattes d’ssus…

Possessif ? Avec SA moto ? Il avait du cran, elle lui reconnaissait bien ça. Un froncement de sourcil et un sourire qui disparut répondirent d’abord à cette affirmation pendant un instant. Avant que son visage ne se détende de nouveau, parce qu’au fond, les défauts des autres lui donnaient une bonne raison de laisser libre cours aux siens… Son sourire ne revint pas néanmoins, seul son regard inflexible ne lâcha pas sa proie. La possessivité, elle connaissait, elle pouvait devenir même maladive chez elle, il suffisait simplement que ses sentiments prennent le dessus sur sa raison.

- Quarto. Disons que, tu connais mon… surnom. Tu sais là où et dans quoi j’bosse. Tu connais mon frère, tu connais même mon clebs et… tu connais ma copine.
- Ta copine, me voilà flatter !
- J’pense qu’c’est pas super équitable à côté d’un simple "Grey", comme "passe-moi l’sel". Puis si c’était pas vraiment personnel, tu s’rais r’venu au garage, plutôt qu’d’me filer rencard dans un bar, en m’tatouant ton numéro dans la couenne. Surtout à un endroit aussi visible du bras, et c’ui qu’j’utilise l’plus souvent. Pour sûr qu’j’risque pas d’t’oublier quand j’m’en sers. En toutes circonstances…

Le regard d’Héria quitta les mires de son compagnon pour voyager le long de son torse lentement et échouer sur l’avant-bras où elle avait laissé sa marque. Un sourire enragé revint alors sur ses lèvres. Il n’avait pas réussi à l’enlever, ou ne l’avait-il simplement pas voulu ? En tout cas, elle s’était imposée sur sa peau et rien que ce fait, allumait un feu de contentement malsain au fond de ses yeux. Elle espérait bien qu’il ne pourrait pas échapper à sa présence, quoi qu’il fasse et surtout pendant ses travaux manuels.

- Quinto, j’serais ravi d’continuer à t’donner des tas d’idées, avec le mot en m qui rime avec fesse, mais faut l’mériter. J’aime pas employer des mots trop compliqués, que j’comprends pas. Ce serait dommage d’les écorcher.

Était-ce un défi ? Une lueur d’envie vacilla dans son regard. Oh, elle adorerait arriver à le faire baver jusqu’à ce qu’il soit complètement desséché. Son corps se redressa en même temps que celui de l’animal, déjà à l’affut, prête à bondir, au diapason avec lui.

- En vrai, j’me d’mande qui a l’plus d’clef en pogne, pour plumer l’autre.
- Terrain miné mon chou. Terrain miné !

Elle ne croyait pas si bien dire. Un seul regard d’Héria et elle comprit qu’elle devait s’éclipser un instant.

- Hors de question que je sois un dommage collatéral ! s’exclama-t-elle en levant les mains en l’air. Disons que je vais me faire une beauté pendant que vous réglez ce compte ci, ajouta-t-elle en descendant de son perchoir pour poser le verre sur le bar. A toute à l’heure mes lapins. Ne vous entretuez pas, jeta-t-elle en partant vers le fond du bar sans leur accorder un regard.

Sans lâcher une seconde le blond des yeux, Héria prit la place encore chaude de Brandy avant d’attraper ce tas de muscles provocateur par le col de sa chemise pour le ramener contre elle d’un geste brusque. Leurs visages à quelques centimètres l’un de l’autre, elle souffla son avertissement avec un grondement dans la voix.

Tu apprendras que je ne suis pas quelqu’un de franchement patient.

Ses jambes se verrouillèrent autour de celle du molosse telle une mante religieuse. Patiente, elle ne l’était pas, encore moins quand on la provoquait. Autant dire que ce mot n’avait plus aucun sens à l’heure actuelle. Son regard perçant allait et venait erratiquement sur le visage si proche du sien, découvrant des détails qui lui avaient échappé. Elle devait bien l’admettre, elle avait du mal à rester concentrée. Elle avait trop d’envies contradictoires pour se concentrer sur une seule. Mais elle finit par se reprendre, glissant sa main dans un jean n’étant pas sien pour récupérer sa propriété. Seul son regard implacable défiait le blond de lui montrer la moindre résistance. Mais à cette heure-ci, il semblait que leurs deux cerveaux soient assez abrutis par cette soudaine proximité.

Fini les images à deux balles. On va éclaircir quelques points dès à présent.

La sorcière avait vraiment du mal à se concentrer sur ce point-là, ayant bien d’autres images en tête, mais elle se faisait violence pour continuer sur sa lancée. Les clefs finirent par cliqueter au bout de ses doigts alors qu’elle les extrayait de leur dernière planque. Héria remonta sa main au niveau de leurs visages sans pour autant détourner le regard.

Ceci m’appartient et je trouve que tu as suffisamment fait joujou avec. Il n’est vraiment pas dans ton intérêt d’essayer de la marchander, je pourrais sortir les griffes.

Ce point éclairci, Héria fit tomber les clefs dans son décolleté avec un brin de provocation au coin des lèvres. Elle pourrait littéralement sortir les griffes et mettre ce corps tentateur en pièces si l’envie lui en prenait mais heureusement pour lui, ce n’était pas cette envie-là qui l’obsédait. La sorcière se redressa justement assez pour s’éloigner un peu de la chaleur étouffante qu’il dégageait, comme si elle allait manquer d’air. Elle n’en manquait peut-être pas, mais elle devait s’arracher à cette aura électrique entre eux, assez pour faire cette putain de vérification.

Une grande respiration, un regard qui s’égare encore sur ce torse qu’elle entrevoyait là où les boutons ne couvraient plus la peau, et elle repartit à l’attaque de son géant. Sa main tenant le col n’avait pas bougé depuis qu’elle l’avait saisi, comme soudée, comme pour l’amarrer à elle, comme si sa prise autour de lui n’était pas suffisante…

Tandis que la seconde vint se poser sur sa joue délicatement, la pièce en argent coincée entre ses doigts, Héria hésita, l’espace d’un instant elle se dit qu’elle ne préférait pas savoir, comme une appréhension sourde. Mais l’instinct de survie prenait toujours le dessus sur elle et au final, ses doigts vinrent eux aussi se poser sur l’épiderme, posant la tranche de la pièce sur la joue immaculée pour la trainer sur quelques centimètres.

Une grimace et ses entrailles se crispèrent. Un frisson remonta le long de ses bras malgré la chaleur étouffante du bar. Elle ne voulait pas regarder, mais elle savait désormais. Comme elle l’avait appréhendé, elle aurait préféré ne pas savoir. Car au lieu de prendre ses jambes à son cou comme elle aurait dû le faire, elle resta désespérément accrochée à ce désir grondant. Ecartelée entre la peur viscérale que lui inspirait la situation et l’envie dévorante d’en faire abstraction pour cette fois.

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Héria Neith
Héria Neith
Sorcier.Sorcier.
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Généalogie : Née en Egypte d'une mère démone et d'un père humain. Aucune autre famille à date.

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Mer 19 Aoû - 19:07
Let them take you for a ride... to the bar !
Ezra-Yan ft Heria
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Est-ce qu’il écoutait toujours les recommandations et autres mises en garde qu’on lui f’sait ? Pas l’moins du monde. Aux étiquettes d’Ezra-Yan, ça sonnait comme les règlements, la bienséance, ou les modes d’emplois : une sorte d’guide qu’il était toujours bien plus amusant d’ignorer royalement qu’de suivre aveuglément. Bien qu’pour la plupart d’ses stratégies, il partait presque toujours à l’aveuglette. Même si, jusque là, pour la panthère-aventure l’blond n’avait pas du tout été déçu. Il l’avait envoyé paitre, traité d’emmerdeuse et même de travailleuse du sexe, avec des propositions plus qu’indécentes, et pourtant c’est son grand frère qui avait prit. Manque de bol ! Comme quoi, rester fidèle à soit même s’avérait payant ! Il avait l’immense plaisir d’passer une merveilleuse soirée avec deux créatures de rêve ! Que d’mande le peuple ?

L’alcool glissait le long d’son palais, lui arrachant les papilles pour glisser le long d’sa gorge, brûlant jusqu’à son estomac et lui déliant un peu plus la langue qu’à l’accoutumé. Faut dire qu’avec un simple bagel au jambon, chipé à la volée avant d’partir en guise d’repas, ça n’suffisait pas à éponger la haute teneur en désinhibition des shots. Ou bien n’était-ce pas la boisson, mais seulement ses relents d’désir que provoquait l’moindre regard d’la brune, additionné à la seule présence d’la blonde. Qui sait ? Même son cassis n’en savait rien, et tout imbibé qu’il s’trouvait, l’organe flottant dans sa brume éthylique n’en avait strictement rien à taper…
Bien qu’ses mires s’accrochaient sur sa voisine directe de tabouret, celles-ci n’arrivaient pas à quitter l’parfait portait qu’la panthère lui offrait. Comme si chacun d’ses traits s’trouvaient être les plus captivant des films immersifs, dont il était important d’ne pas en louper une seule miette, pour pouvoir suivre l’intrigue jusqu’au bout. D’son sourire provocateur, qui étira ses lippes parfaites quand sa pogne chopa son premier verre, au défilé d’expression qui suivit, à mesure qu’le loup bavait. D’son regard approbateur concernant son frangin, à son sourire d’prédateur en chasse, lorsqu’il confessa vouloir être plumé par ses soins. Et bien sûr, lire entre les lignes n’étaient absolument pas une option, car l’message s’trouvait clair : Ray n’causait absolument pas d’son larfeuille…

L’amusement qui disparut néanmoins d’son faciès, lorsqu’il mit l’doigt sur sa possessivité, lui mit la puce à l’étiquette. Chaton n’aime pas qu’on joue avec son jouet ? Au vu d’son expression ça semblait l’cas. Hélas, l’animal n’avait pas dû être assez précis, sur l’fait qu’il n’causait que d’sa pleine et entière personne. D’ailleurs, quelle tête la brune pourrait-elle bien faire, s’il lui disait qu’il l’avait chevauché sa bécane, et qu’ses cuisses frémissaient encore d’sa chaleur et du plaisir immense qu’il avait ressentit, en lui f’sant sortir ses tripes sur la route ? Parfois un bon rodéo, avec la bonne monture, c’était aussi jouissif – et même orgasmique – qu’de s’taper la plus fougueuse des nanas. Même si, son p’tit doigt lui disait qu’la propriétaire valait parfaitement bien la bécane.
Une réaction qui aurait du lui indiquer également d’ne pas aller plus loin. Une indication qu’il choisi d’ignorer royalement. Puisqu’Ezra-Yan décida d’fabriquer lui-même la corde, pour s’faire pendre et d’la lui tendre. Avec toute la générosité dont il pouvait faire preuve. Tout ça après avoir eut la satisfaction d’voir son regard glisser sur sa personne, emplit d’une lueur qu’ils partageaient tous deux.

Orchard n’se posait jamais la question d’s’il allait trop vite, ou trop loin, d’façon peu approprié. Car c’genre d’considération lui était un peu trop étrangère. Et parce qu’il était un peu trop attiré par c’qui était déjà "salis" ou "cassés". Parce qui n’semblait pas rentrer dans la norme, un peu comme lui. Et surtout qui acceptait sciemment d’rentrer dans son jeu, comme on joue avec un chien fou en s’attendant à la morsure, mais sans vraiment la craindre. Lui n’craignait absolument pas les coups d’crocs, quelque soit l’nombre qu’il pouvait en recevoir. Et il semblerait qu’le blond s’apprêtait justement à récolter la première.
Un regard échangé entre les deux femmes annonça l’coup d’envoie.

Brandy l’avait prévenu, cependant elle lisait dans les yeux de la brune qu’il n’y aurait pas de coup de semence. Et remettre les choses un peu au clair parut approprié.
- « Hors de question que j'sois un dommage collatéral ! Qu’elle s’exclama, levant les mains en guise de temps mort, dans cette joute verbale. Disons que j'vais me refaire une beauté, ses doigts attrapèrent son dernier verre, pendant que vous réglez ce compte-ci. Celui-ci fut sécher d’un trait, puis elle descendit de son tabouret pour le poser sur le bar. A tout à l’heure mes lapins. Ne vous entre-tuez pas. » Qu’elle lança par-dessus son épaule, sans même un regard vers les combattants montant sur le ring.
Avec ces bestiaux là, Cassandra avait besoin d’un peu plus que de l’alcool, pour survivre à cette soirée. Et ce qui se trouvait dans son décolleté ferait largement l’affaire.

Sans s’douter une seule seconde d’ce qui s’apprêtait à lui tomber d’ssus, Ezra-Yan suivit l’sillage d’Brandy pivotant sur son siège, à mesure qu’elle s’éloignait. Ses yeux s’ancrant sur la chute d’ses reins jusqu’à c’qu’elle n’disparaisse à sa vue. D’ailleurs, son passage n’manquant pas d’éveiller l’intérêt des autres gonzes, qui n’avaient pas encore complètement l’tarin dans leur verre. Dont un qui semblait un peu trop intéressé au goût du loup. Celui-ci capta son r’gard et l’acier d’ses iris lui renvoya une promesse d’mort façon bien moyenâgeuse, s’il tentait quoi qu’ce soit, suivit d’un non d’la caboche. La fourmi n’est pas prêteuse, c’est là son moindre défaut… Bien qu’il fasse entièrement confiance au professionnalisme d’Brandy, qui consistait à n’donner ses faveurs qu’aux clients qui f’saient appel à ses services pour la soirée. Ça évitait quelques désagréments…

Cependant, cette pensée, comme le gusse, fut bien vite occulté par la brune qui changeait d’place, pour s’poster à côté d’lui. Puis avant qu’Ray n’ait eut l’temps d’dire ouf, elle l’avait chopé par l’col pour le ramener contre elle, sans l’moindre ménagement. Compte tenu du sort qu’la demoiselle avait réservé à son frangin, un peu plus tôt dans la journée, c’te réaction n’l’étonna pas réellement. Bien qu’ses doigts agrippèrent par réflexe l’bord du bar, pour n’pas s’écraser complètement contre elle. Quoi qu’être accueillit par la chaleur d’ses seins, n’semblait en rien une perspective trop déplaisante !
Leur visage à quelques centimètres seulement, son souffle alcoolisé s’perdit dans l’siens et son regard acier – en total opposition avec ses iris sombres – n’savait plus trop où s’poser. Des fourmillements montèrent d’son bas ventre, pour venir chatouiller son estomac et sa menace n’fit qu’faire monter un peu plus sa libido. C’est qu’d’un coup, l’loup avait bien envie d’tester jusqu’à quel point elle n’avait pas d’patience. S’ils devaient finir dans les toilettes du bar, qu’il en soit ainsi. Y avait qu’à espérer qu’ce n’soit qu’le premier round.
Mais quand ses jambes s’refermèrent si fermement sur les siennes, ses mires s’plantèrent automatiquement dans les siennes, les papillons s’envolant jusqu’au somment d’son crâne. Sa respiration s’coupa presque, en sentant sa main s’faufiler dans la bacreuse arrière d’son jean. Fort bien… si elle continuait sur c’te lancée, là il n’répondait plus d’rien. Lui qui s’disait qu’elles seraient en sécurité d’sa propriétaire, l’temps qu’elle cède à son odieux chantage, en étant assis d’ssus, c’était visiblement bien mal la connaître. Et la découvrir était vraiment un pur plaisir, autant pour ses yeux qu’pour son arrière train. Finalement, il n’regrettait pas l’inconfort – pour l’temps qu’ça avait duré – d’sa fesse, et de l’incrustation qu’il devait avoir dans sa chair, compte tenu du traitement qu’elle était en train d’lui offrir. D’ailleurs, Ray prit quelques plaisirs à n’pas trop lui faciliter la tâche.
- « Fini les images à deux balles. On va éclaircir quelques points dès à présent. »
L’souffle d’ses mots perdus au creux d’sa feuille, suffirent à achever une partie d’sa résistance, lui collant des frissons dans l’dos. Pour sûr qu’là, ses images étaient du genre classé moins de dix huit ans. Voir vingt-et-un. La panthère pouvait éclaircir tout c’qu’elle voulait, parce que dans pas longtemps l’homme n’était pas sûr de savoir encore s’tenir !
Les clefs enfin extirpées – non sans quelques efforts – d’sa poche arrière – il devait sans doute en avoir quelques bleus, qui n’feraient pas long feu – celle-ci finirent dans l’décolleté d’la demoiselle. Des miches et maintenant la générosité d’une paire de loche... Ray aurait donné n’importe quoi pour être à la place d’ces clefs… Il s’prit même à s’demander c’qu’il pouvait bien y avoir d’autre d’rangé là. Seulement, une main posée sur sa joue l’détourna d’ses réflexions. Bordel, ils en étaient d’jà là ? S’ils s’trouvaient dans un film à l’eau d’rose, la suite logique de c’te scène serait un baiser des plus passionné !

La température monta d’un coup. Dans pas longtemps, l’homme allait pouvoir réchauffer tout l’bar  à lui tout seul et rejouer une scène de Magic Mike ! Et avec sa force lupine, pas b’soin d’velcros à son futal. Loup pouvait déchirer n’importe quoi… Et question vêtement, l’matérialisme n’entrait pas en ligne de compte. C’que montrait son jean fortement limé aux genoux, proche du trou, détonnant avec l’côté impeccable d’sa chemise.
Hélas, la scène du baiser n’f’sait pas partit du script. Pourtant, Ezra-Yan en crevait d’envie, d’réduire la faible distance qui séparait leurs lèvres, pour attraper les siennes, voraces. Puis perdre ses doigts sur les courbes d’ces jambes qui emprisonnaient les siennes. Il aurait put aisément s’en libérer depuis longtemps d’ailleurs, cependant les femmes à poigne s’trouvaient être un peu trop son péché mignon. Puis il était trop curieux d’savoir c’que c’t’étreinte lui réservait d’autre. Si c’n’était un baiser…
Un contact froid sur sa joue l’fit revenir à une certaine réalité, tandis qu’une douleur pulsa sous sa chair. Il rêvait, ou elle venait d’le griffer ? Quoi que, non. Ça ressemblait plus à une brûlure… Ses lippes s’ourlèrent en une légère grimace, cependant il n’fit rien pour s’en soustraire. Orchard avait toujours été résistant à la douleur, compte tenu d’ce qu’ils s’faisaient subir entre frangins, depuis tout môme. Puis ces trois dernières années avaient su parfaitement l’éprouver, sa résistance…
C’qu’il vit dans les yeux d’son vis-à-vis l’interpella néanmoins et la chaleur qui envahit sa joue lui rappela d’un coup – comme on colle une gifle – c’qu’il avait eut l’intelligence d’oublier en partant. Trop obnubilé qu’il avait été pas sa tenue vestimentaire. Les pupilles tombèrent sur c’te main qu’il avait blessé quelques heures plus tôt, les doigts effleurant une peau vierge de tout pansement ou d’la moindre coupure. Et merde…
Toute son attention se reporta sur l’visage d’la brune, puis mille et une question vinrent balayer les scènes classées X qui s’étaient jusque là imposées à son esprit. Avait-elle comprit ? Mais surtout, qu’avait-elle comprit ? F’sait-elle partit d’ceux qui connaissaient l’monde, dont il f’sait nouvellement partit ? Ou en était-elle une ? C’qui était sûr, c’est qu’la demoiselle n’était ni d’son espèce et encore moins un vampire…
Cependant c’n’était pas c’genre d’mélo qui s’jouait dans son citron, perdu dans les brumes éthyliques et ses propres fantasmes - qui s’étiolaient à vu d’œil – mais plutôt : avait-elle comprit, qu’il n’était rien d’autre qu’un sale corniaud en rut ? D’son côté, la panthère devait s’demander si l’animal n’était pas un brin maso, pour rester ainsi collé à la patte qui meurtrissait sa couenne.

Après quelques secondes de flottement, qui suivirent sa grimace douloureuse, Ray finit par pencher la carafe vers l’bar, se soustrayant d’ce contact. Un peu à regret, il fallait l’avouer.
- « Tout doux Cat's Eyes. Qu’il finit par lâcher, brisant son propre mutisme contemplatif d’longue haleine. Pas b’soin d’sortir les griffes si rapidement. Si tu tiens tant qu’ça à tes affaires, j’vais t’les rendre. »
Un sourire amusé flotta sur ses lèvres, tandis qu’le blond profita qu’la belle lui ait laissé un peu d’marge, en se reculant, pour s’pencher autant qu’son col toujours cramponné le lui permettait, et choper son cuir. En profitant pour effleurer son genou du bout des doigts, le vêtement fut hissé sans effort sur leurs guitares. Farfouillant à l’intérieur, l’foulard qu’elle lui avait si aimablement jeté au visage, en fut extirpé et la veste simplement relâchée. Celle-ci glissa, pour recouvrir lourdement le casque, au pied d’son perchoir. Portant une dernière fois l’tissu à son tarin comme une provocation, pour respirer une dernière fois son parfum, il le passa délicatement autour d’son cou. Celui-ci avait même eut l’temps s’imprégner un peu d’ses propres odeurs. C’était cadeau.
Ses doigts glissèrent le long des pans du foulard, puis s’écartant ils se refermèrent un à un sur le chiffon, en même temps qu’son poignet s’enroulait dedans, affirmant un peu plus sa présence autour d’son cou. L’homme n’cherchait pas à l’étrangler, loin d’là. Pas d’vant témoins voyons ! Simplement à lui faire passer l’message, qu’il n’était pas si docile qu’ça. Un sourire mesquin fendit sa poire, en pensant à c’qu’il s’apprêtait à lui baver, et s’fut à son tour de l’attirer contre lui par son foulard. Bien qu’il fut un peu moins doux qu’elle. Sa pogne, sans gêne s’ancra sur sa cuisse, tandis qu’sa bouche s’glissa tout contre son étiquette.
- « En r'vanche, c’pas dit qu’t’ailles très loin avec ces clefs-là. L’animal laissa passer quelques respirations, juste histoire d’la faire mariner un peu, mais aussi d’profiter d’sa nouvelle position. Il s’trouve qu’y en a d’autres, qui r'tiendraient comme qui dirait la noiraude en sûreté. On n’est jamais trop prudent, dans ces quartiers-ci... »
A ces mots, il s’recula doucement, juste pour avoir une meilleure vue sur son expression, quand elle comprendra.

En nettoyant la moto, dans ses moindres recoins, l’mécano n’avait pas trouvé d’antivol. C’qu’il avait trouvé pour l’moins imprudent. Alors en tout professionnel soucieux de n’pas s’faire tirer un bien qui n’lui appartenait pas – en vérité, juste pour l’plaisir d’garder un joker dans sa manche – il avait prit la liberté d’en ajouter un. Cependant, et ce qu’elle découvrirait peut être à ses dépends, c’est qu’il n’était absolument pas à clef. Mais à code… Cependant, Ezra-Yan s’délectait d’avance d’la fouille minutieuse qu’pourra prochainement subir son futal, à la recherche de c’te fameuse clef imaginaire. Surtout qu’elle ne s’ra pas déçue du voyage, car son vêtement n’avait pas qu’les genoux troués. Mais aussi la baguenaude, qui n’contenait pas son téléphone… Puis si elle continuait sur c’te lancée, sa mémoire n’était pas certaine d’la retenir très longtemps, la combinaison. Difficile d’retenir six malheureux chiffres, après quelques verres et un tel traitement.

Après avoir prit le temps de se poudrer le nez et de se refaire une beauté, Cassandra estima qu’elle les avait laissé assez débattre tous les deux, sur des sujets de mécanique. Aussi elle décida de sortir finalement des toilettes, qui n’étaient pas vraiment son endroit de prédilection en termes de soirée réussie. Sauf si on l’y accompagnait. Et pas pour lui tenir la porte, pendant qu’elle allait au petit coin.
Poussant la porte, la blonde fut qu’à moitié surprise de la position dans laquelle elle les retrouva. Sortant son téléphone, la demoiselle ne se priva pas pour immortaliser le bras de fer de ce couple, pas si insolite que ça. Et compte tenu de leur position, ce n’était même pas dit qu’ils l’aient remarqué.
Mais bon c’était pas le tout, seulement son gosier était sec ! Traversant le bar, la call-girl se décida à les rejoindre, une terrible idée émergeant dans son crâne, qui lui fit dézipper ses poignets pour retrousser ses manches, comme ses lèvres en un sourire malicieux.

Sans doute aurait-il dû s’sentir prit au piège. Prendre l’partit d’en rester là, choper ses affaires et merci madame. Cependant la notion d’danger, comme la compréhension des sentiments humains, lui était des choses inconnues. Puis après tout, elle s’trouvait toujours cramponné à lui, comme une huitre à son rocher, alors que quelque chose lui disait qu’c’était elle qui aurait dû décamper. La peur, les animaux savent la flairer… Lui n’avait pas peur, il était bien trop intéressé par sa personne, et plus encore, pour qu’elle n’le survole une seule seconde. Et s’il devait crever ce soir, qu’il en soit ainsi. Au moins, là où il ira, il pourrait s’vanter d’la beauté fatale qui l’avait r’froidit.
Sa senestre remonta le long d’sa guibolle, pour s’porter à son tour à son visage. Exposant sciemment dans son champ d’vision, une paume vierge de toute trace d’blessure, qui aurait dû s’y trouver. S’il avait été plus arrogant, sans doute aurait-il ajouté « y avait qu’à d’mander ». Cependant, il n’eut l’temps d’rien dire d’autre. Car ce fut pile c’moment qu’choisit Brandy pour réapparaître.
Ses pognes s’ancrèrent solidement à l’arrière d’leur caboche respectif, déployant ses doigts comme une araignée vicieuse. Puis d’une pression, elle rapprocha leur visage pour que leurs lèvres se rencontrent enfin. Un frisson parcouru son échine, d’ses reins jusqu’au sommet d’son crâne à son contact et sa bouche s’entrouvrit, plus par surprise qu’pour réellement en profiter.

Un sourire des plus satisfait fendit le visage de la jeune femme, tandis qu’une de ses mains se fit caressante, de l’arrière de son crâne jusqu’à sa nuque, pour elle, et gratifiant d’une forte tape dans l’dos pour lui, avant de se croiser sur sa poitrine.
- « Bon ! Maintenant qu’vous avez brisé la glace mes agneaux… Ses mires sautèrent de l’un à l’autre. Ou, peut être une couche… On peu s’les boire ces shots ? Ou vous comptez enfiler des perles toute la soirée ? »
A défaut de s’enfiler… Parce qu’à ce train là, demain ils y étaient encore…

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Ezra-Yan Orchard
Ezra-Yan Orchard
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Couleur paroles : #66cccc

Alignement : Neutre
Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant.
Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur.
Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui

Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride.
Âge : 39 balais
Métier : Assistant mécano et éducateur canin
Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield
Orientation : Hétéro, la plupart du temps...
Statut civil : Célibataire.
Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique.
Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms

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Dim 13 Déc - 21:14
Let them take you for a ride... to the bar !
Ezra-Yan ft Heria
∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵  



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Un loup, un putain de loup… La sorcière avait toutes les peines du monde à essayer d’aligner deux pensées cohérentes, tétanisée comme une biche dans les phares d’une voiture. Pendant quelques secondes, ils se contentèrent de se fixer. Héria avec une panique sourde au fond du cœur et si elle avait été plus concentrée, elle aurait pu constater la même chose chez son interlocuteur.

Que savait-elle de la meute de la Nouvelle-Orléans déjà ? Que leur leader était quelqu’un d’intègre, et surtout, qu’il ne pouvait pas encadrer Silas. Donc non, le danger ne pouvait pas venir de là. Mais elle n’avait pas non plus identifié le corniaud comme un membre de la meute, et s’il était seul, il avait pu être acheté par le clan vampirique.

Elle avait beau essayer de trouver une logique à un possible piège. Les loups n’étaient pas réputés pour leur patience, elle le voyait mal avoir concocté un plan sur le long terme qui incluait cette soirée. Ou alors lui-même n’était pas certain de qui elle pouvait être.

Une nuit. Juste une nuit. Et elle disparaitrait de la Nouvelle-Orléans par précaution dès le lendemain. Personne ne pouvait être aussi déterminé et patient pour attendre qu’elle tombe d’un piège aussi aléatoire. N’est-ce pas ? Une imprudence née d’une inhibition apportée par la quantité déraisonnable d’alcool ingurgité. Une affliction qui se confirma quelques instants plus tard, alors que les mots prononcés auraient dû nourrir le feu de l’anxiété, c’est un sourire contagieux qui s’étala sur son visage. Devait-elle s’inquiéter qu’il connaisse une telle référence ou se sentir simplement flattée de la comparaison ? Deuxième option messieurs, dames.

Ce nouveau sourire en coin, ne diminua pas une seule seconde alors qu’elle suivait le moindre de ses gestes, de son mouvement vers le bas qui fit naître un fourmillement bien connu dans son bas-ventre, à cette main chargée de son bien qu’il menât à son visage avant de se pencher à nouveau vers elle pour le lui rendre à sa façon. Elle inclina légèrement la tête pour lui faciliter la tâche, son regard à nouveau brulant hypnotisé par ce visage où la provocation pure pouvait se lire, même pour un malvoyant.

Un halètement involontaire échappa à la sorcière alors que les doigts se firent plus intransigeants et le regard qu’on lui dédiait, c’était durci d’une perfidie qui lui plaisait plus que de raison. Elle épousa instinctivement la position qu’il lui imposa, s’arquant pour venir s’écraser contre le haut de son torse. Les mots eurent du mal à trouver une réelle signification alors qu’elle se perdait plutôt dans les méandres de sensations d’une étreinte qu’elle allait pouvoir challenger, mais pour laquelle la bataille qu’ils menaient, faisait naître en elle de sourdes ondes de plaisirs incontrôlables.  

Au lieu de répondre, la sorcière profita d’un nouvel espace entre eux pour attraper le foulard et tirer dessus de manière à le faire lentement glisser le long des doigts bourrus. Ce n’est qu’une fois libéré de cette poigne, qu’elle le mena à son propre visage, humant les nouvelles odeurs qu’elle y décelait discrètement. Elle n’avait pas l’avantage de sens hyperdéveloppés, elle…. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’il en avait bien profité. C’est à cet instant qu’il choisit de fièrement lui présenter sa main blessée… vierge de toute marque.

Un amer rappel de la situation qui lui fit lâcher tout ce qu’elle pouvait tenir, foulard, col de chemise… Sourire effacé en faveur d’une moue qui se voulut surprise puis suspicieuse, minimum vital pour tenir un semblant de couverture. Comédie étouffée par la subite pression sur l’arrière de crâne et l’instinct de survie qui la fit se rattraper en plaçant ses deux mains devant elle. Un rattrapage inutile alors que son visage entrait en contact avec celui de son adversaire d’un jour.

Certes, ce n’était pas comme ça qu’elle avait imaginé aller à l’assaut de cette bête-là, et il ne faut pas contrarier une sorcière en train de flirter. Si elle avait eu la première réaction de s’échapper, elle ne put résister à la tentation lorsqu’elle sentit les lèvres du loup s’entrouvrir. La sorcière lapa rapidement cette bouche offerte, sa langue caressant l’espace d’un court instant la peau délicate avant de se retirer pour se redresser et complètement pivoter vers leur agresseur.

Impatiente. Tu n’en as jamais assez ?

La patience, un jeu qu’Héria adorait jouer lorsqu’il en valait le coup. Et présentement, la sorcière savourait chaque seconde. Son ton était à la fois provocateur et agacé d’avoir été interrompue.

Est-ce que, par hasard, tu remettrais en question mes compétences à te satisfaire ?


Elle se pencha vers la blonde avec un sourire mesquin au bout des lèvres, baissant sensible le ton de manière à ce qu’elle soit la seule à entendre. C’était sans compter sur l’ouïe des loupiots.

Si c’est de la jalousie, je ne sais pas qui de nous deux tu envies le plus la place.

Sur ces mots, la brune esquissa un sourire provocateur pour le mâle du trio avant d’attraper la gourgandine par le col de sa veste, le geste volontairement similaire à celui dont il avait fait l’objet quelque temps plus tôt, et avec la ferme intention de rappeler à la blonde les heures de débauche auxquelles elles s’étaient adonnées dans l’après-midi.

Sa main libre se fraya un chemin dans le cou délicat, les doigts s’enfonçant dans l’épais taillis blond pour en saisir une pleine poignée et obliger ce visage presque poupin à s’incliner vers elle. Leurs lèvres se rencontrèrent d’abord avec brusquerie avant qu’Héria n’impose son propre rythme lascif. La langue dessinant lentement les lèvres pourprines, croquant d’une douce pression ses orgueilleuses délatrices, entrainant l’entrebâillement nécessaire à une invasion dans les règles. Elle s’imposa dans cette bouche trop confiante, lui rappelant qu’elle ne serait pas toujours la maitresse de la situation et qu’Héria aussi était une dominatrice née. Ce n’est qu’une fois certaine que le message fut passé, qu’elle lâcha la jeune femme avec un sourire mesquin.

J’espère bien que c’est de lui que tu es jalouse.

Héria pivota à nouveau vers le loup, un sourire vainqueur sur les lèvres, rayonnante d’amusement et prête à jouer la prochaine manche, alors que ses doigts tentaient d’essuyer les traces fraiches de rouge à lèvres sur sa propre bouche entrouverte.

Tu nous commandes quelque chose d’autre ?


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Héria Neith
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Dim 20 Déc - 22:16
Let them take you for a ride... to the bar !
Ezra-Yan ft Heria
∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵ ∴ ∵



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Y a des personnes comme ça, si elle n’existait pas, faudrait les inventer. Et si jusque-là, c’est bien c’qu’Ezra-Yan s’était dit en exclusivité pour un certain vampire, c’était bien avant d’rencontrer la panthère. En effet, la sangsue l’amusait beaucoup, avec son franc parlé et ses pitreries. Là-dessus, les deux bestiaux semblaient s’être bien trouvé. Bien qu’ses airs de diva lui donnait parfois envie d’caresser sa mâchoire d’ses poings. Cependant, il risquait aussi d’se souvenir longtemps de c’qu’il avait fait à Noël – sans omettre Halloween – mais Noël restait en tête d’liste. Ça l’faisait un peu chier d’l’avouer, mais il avait une dette envers lui…
Pour l’heure, il n’était pas question d’cadavre ambulant, mais d’une créature de rêve, de chair et de sang, aussi chaud qu’ses songes, dont l’cœur bien battant faisait merveilleusement échos au siens. Et la jeune femme, qui l’retenait toujours prisonnier d’l’étau d’ses cuisses, possédait la primeur d’sa première pensée.
Si la plupart des filles d’Mary May savaient s’défendre, question caractère et domination, elles n’en restaient pas moins payées pour ça. Et beaucoup manquaient d’authenticité.
S’agissant d’la brune… rarement il s’était sentit aussi proche d’exploser, d’un simple regard. Il y avait quelque chose qui l’attirait, autre qu’l’attrait du jeu, ainsi qu’un désir irrépressible d’la prendre sur c’comptoir. Celle-ci, il s’pourrait bien qu’il la rappel, et s’en souvienne longtemps. C’qui n’était pas donné à toutes ses conquêtes d’un soir, dont la plupart du temps, il n’retenait même pas l’prénom d’la soirée. Alors que l’siens, s’trouvait être son but, dans c’combat acharné. A croire qu’elle l’avait complètement ensorcelé. Ceci dit, ça n’le dérangeait pas vraiment.

L’soupire qu’il lui avait arraché, dans sa brusquerie à lui rendre son foulard, sonnait comme la plus douce des musiques à ses esgourdes. Et il lui en aurait bien volontiers volé d’autres comme celui-là. Seulement ses doigts avaient laissé filer l’tissu, lui permettant d’se libérer, sans doute trop perturbé qu’il s’trouvait, par la proximité nouvelle d’son corps. La cambrure d’ses reins, sa poitrine qu’il pouvait toucher, sans l’moindre effort pour l’atteindre… Ses doigts auraient pu aisément s’balader sur c’te chair offerte, lui rendant ainsi sa fouille en règle qu’avait subi son propre fessier. Mais la bête su rester sage, bien qu’elle marchait sur la corde raide.
L’regard qu’son vis-à-vis lui lança, tout en portant à son tour l’chiffon à ses narines l’fit vibrer jusqu’au sommet du crâne. Tous les deux s’jaugeaient, cherchant à voir jusqu’où irait l’autre. Cependant, pour l’instant elle n’avait pas trop l’air d’mordre à son histoire de deuxièmes clefs. Comme si elle profitait autant du moment présent qu’lui. L’fait qu’ça semblait réciproque, lui sembla du coup bien plus important qu’sa p’tite blague mesquine.
Puis lorsque sa main glissa sur sa joue pour s’révéler complètement, s’moquant bien d’s’il s’foutait dans une merde noire ou non, Ray s’apprêtait à céder à cette envie irrésistible d’attraper ses lèvres si promptes à l’provoquer. Cependant c’qu’il vit sur son visage l’fit s’arrêter dans sa course. Une p’tite voix, très lointaine, lui disait qu’il avait fait une connerie, tandis qu’sa pleine conscience n’comprenait pas sa réaction. Néanmoins, son instinct l’fit s’raviser dans son geste.
Alors qu’il s’apprêtait à s’reculer, pour lui rendre son espace, et reprendre la liberté d’ses guitares, Brandy choisit pour eux qu’il devait en être autrement. Une décharge l’traversa lorsque ses lèvres rencontrèrent les siennes, suivit d’ses mains sur son torse, afin d’éviter l’déséquilibre. Mais quand sa langue lapa sa bouche entrouverte, une certaine tension finie par s’faire ressentir dans son pantalon, et ses sens l’envahirent. L’goût d’sa bouche contre la sienne, la caresse d’la chair tendre, sa chaleur, son odeur… Tout l’enivra d’un coup, l’faisant glisser vers la mauvaise pente. Seulement pour ça, l’loup savait apprécier ses sens exacerbés, car ils lui offraient toujours d’incroyables expériences sexuelles. Et il était persuader qu’celle-ci saurait lui en offrir d’merveilleuses !
Ezra-Yan aurait bien voulu glisser sa langue contre la sienne, attraper sa crinière sombre pour la retenir contre lui. Prolonger c’baiser pendant quelques secondes encore, hélas elle n’lui en laissa pas vraiment l’temps, coupant court à leur échange. Lorsqu’elle pivota vers la blonde, dont la tape dans l’dos l’avait ramené à une certaine réalité, sa main sur sa joue resta quelques instants en suspens, accrochant doucement une mèche, qui fila entre ses doigts. Sa pogne finit par retomber sur son genou, l’serrant doucement pour passer une certaine frustration. Cependant, son regard prédateur n'loupa rien du tout, d’l’échange entre les deux femmes.

Cassandra était réellement ravie de son coup, bien que ce n’a semblait pas être complètement le cas de tout le monde. Elle le comprit bien en voyant la brune se tourner assez vite vers elle. Déjà ? Décidément, ce cher Ray la décevait un peu de ne pas avoir su la retenir plus longtemps, malgré son coup d’pouce. Tant pis pour lui.
A la provocation de son interlocutrice, elle choisi de ne rien répondre, un sourire plus que provocateur étirant ses lippes rouge vif. Y avait-il vraiment besoin de répondre à ça ? Compte tenu de l’après-midi magique qu’elles avaient passé toutes les deux. Sans conteste, la meilleure de toute sa semaine ! Alors elle ne remettait aucunement en doute aucune de ses capacités, pour la satisfaire. Puis pour l’heure, la blonde commençait un peu trop à planer, pour avoir la force de protester sur quoi que ce soit. Ou même pour réagir, lorsqu’elle l’attira vers elle par le col de sa veste.
Son dos se cambra volontairement, dans la position que la jeune femme lui imposa, tirant sa tête en arrière par sa crinière. Ses bras finir par se refermer lentement autour de son vis-à-vis, l’un sur sa taille les doigts s’ouvrant en éventail sur sa hanche, l’autre sur ses épaules, sa main se perdant dans sa tignasse. Ses doigts eurent même l’audace de la débarrasser de son élastique – qu’elle laissa glisser à son poignet - libérant l’ondulation de ses cheveux sur ses épaules : elle préférait largement comme ça. La blonde laissa sa nouvelle amante diriger le baiser, appréciant la fougue qu’elle y mit. Si c’était là une punition, la motarde voulait bien continuer à être une vilaine fille…
Son regard glissa quelques instants par-dessus son épaule, observant le mâle délaissé. Et elle ne perdit pas une miette de ses réactions. De son expression de gamin à qui on aurait piqué son jouet, à sa langue qui passa inconsciemment sur ses lèvres. Puis ses mains qui se glissèrent entre ses genoux, puis du mouvement des jambes, dont une remonta se contractant largement. Pauvre chéri… Dans pas longtemps, elles allaient le perdre totalement… D’ailleurs, ses pupilles devaient autre aussi dilaté que les siennes, même si ce n’était pas totalement pour les mêmes raisons.
Le baiser rompu, Cass garda la bouche entrouverte quelques instants, puis ses yeux accrochèrent les siens, sa langue passant lentement sur sa lèvre supérieure, avant de disparaitre au coin de sa bouche pour glisser sur sa canine et retrouver sa place, resserrant la mâchoire. Ses paupières se fermèrent, soulignant un peu plus le fait qu’elle avait apprécier l’instant, avant de sourire à sa dernière réplique, index et majeur passant doucement sur sa bouche. Ceux-ci se refermèrent pour laisser reposer sa main sur l’épaule de Sybille.  
- « Jalouse de lui ? Qu’elle ajouta aussi bas que son interlocutrice tout à l’heure. Enfin regarde le, il est prêt à exploser d’un seul regard. Puis j’ai décroché un vrai baiser, là où il n’a reçu qu’une vague léchouille. Un sourire plus que mesquin fendit son visage. De quoi devrais-je être jalouse, pour lui qui court après ce que j’ai déjà obtenu ? »
A savoir gouter à son corps de déesse et avoir le plaisir de connaître son prénom. Avait-elle fini par lui lâcher d’ailleurs ? Quelque chose lui disait que non…

Ses mots le piquèrent quelque peu à vif, cependant l’homme s’efforça d’ne rien laisser paraître, trop occupé à calmer ses ardeurs, qui montaient insidieusement en lui. Ses chicots en meurtrirent sa langue, quand Brandy s’rapprocha s’lui, glissant une patte délicate sur son épaule ses doigts s’déployant sur sa nuque, pour disparaitre à l’arrière d’son crâne. Puis elle tendit un mouchoir à la panthère, pour qu’elle s’débarrasse un peu mieux d’ses traces. Néanmoins, il resta muet à sa question. Alors la call-girl prit les choses en main. Dans tous les sens du terme.
- « Il n’était pas question d’une deuxième ligne de shot ? » Qu’elle répondit à son tour, ses yeux cherchant le barman du regard.
S’penchant vers l’comptoir, dextre s’appuya sur sa cuisse puis elle accrocha l’tenancier, auquel Ray n’fit pas du tout attention - bien qu’il commençait à bien l’connaître – pour passer commande. Puis sa paluche glissa sournoisement à l’intérieur d’sa jambe, caressant doucement du pouce qui partit flirter dangereusement avec la zone rouge. L’homme savait très bien qu’elle l’faisait exprès c’te vipère. Sa seule proximité pouvait déjà suffire à l’faire décoller, et si ses applications sur son crâne auraient quelque peu pu l’aider à redescendre – bien que même ça pouvait lui faire atteindre des sommets – l’autre s’appliquait à l’achever. Au bout d’quelques secondes silencieuses, où la blonde signala à l’objet de tout son désir, qu’il lui restait un peu de rouge au coin d’la lèvre, une expiration saccadée finit par franchir la barrière d’ses lippes. Ses orteils s’serrèrent tellement dans ses grolles, qu’il en eut une crampe sous la plante. Puis sa pogne attrapa finalement son poignet pour lui faire retirer c’te vilaine main, avant qu’elle n’se retrouve broyée entre ses cuisses.
Ses canines finirent par s’rencontrer, perforant son organe buccal et emplissant sa bouche d’son propre sang. Ça au moins, ça avait une certaine efficacité, vu qu’il n’pouvait pas compter sur celle qui finit par poser sa tête contre la sienne. Bien qu’il s’méfia tout d’même de c’qu’elle lui réservait d’autre... Comme une langue une langue contre son étiquette, par exemple… Si ça continuait sur c’te lancée, c’est lui qui devrai leur laisser un tête à tête, pendant qu’il irai soulager autre chose qu’sa vessie…

La seconde tournée arriva bien assez vite. Bien que pas assez, au goût du chasseur transformé en proie. Cependant, l’homme réagit assez rapidement, attrapant l’plateau il tira tout vers sa pomme, suffisamment pour qu’elle soit obligé d’se pencher pour s’servir. Attrapant un premier verre, il le sécha d’un trait, grimaçant lorsque l’alcool entra au contact d’sa plaie, qu’il sentait déjà s’refermé. L’tendant vers la panthère, comme s’il trinquait, sa caboche s’tourna vers l’comptoir où l’récipient fut posé à l’envers, assez lourdement. Se retournant vers la panthère, son index replié couvrit sa bouche, avant d’se tendre dans sa direction.
- « Ceci étant… J’ai pas oublié qu’tu m’en doit toujours une. Son doigt s’repliant, sa main retomba l’long d’sa hanche, tandis qu’l’autre tenait toujours l’poignet d’Brandy, son pouce finissant par caresser inconsciemment sa peau. T’as récupéré pas mal de carte, mais il m’reste un Joker. Son regard s’fit aussi mesquin qu’son sourire, tentant d’rappeler à son bon souvenir l’histoire d’l’autre clef fantôme. D’ailleurs, son index tapota sa baguenaude, pour l’souligner. Un prénom à mettre sur un si joli visage… maîtresse ? » Acheva-t-il, appuyant fortement sur l’dernier mot.
Tel un chien aillant chopé un os à moelle, il n’lâchait rien. Et bien qu’les deux pouvaient aisément commander une autre tournée, il conservait tout d’même l’alcool en otage. Prenant même d’l’avance avec un deuxième.


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Ezra-Yan Orchard
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Lun 4 Jan - 19:40
Let them take you for a ride... to the bar !
Ezra-Yan ft Heria
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Un bref hoquet de surprise amusée traversa les lèvres de la sorcière lorsque la blonde vint lui susurrer son venin au creux de l’oreille. Il n’y avait pas à dire, Héria appréciait énormément la compagnie de la jeune femme, croquante et piquante à la fois. Leurs points communs étaient assez nombreux pour qu’elles puissent passer de bons moments ensemble, mais pas assez pour qu’une réelle amitié ne naisse. Ces relations douces mais éphémères, la sorcière les connaissait bien depuis le temps et savait en apprécier l’amertume de ce qui est déjà fané. Elle avait depuis longtemps appris que s’attacher aux mortels n’apportaient qu’un chagrin inutile auquel on ne pouvait rien opposer de solide. Dans un claquement de doigts la jeune call-girl ne serait plus si fraîche, si tant est qu’elle ait l’occasion de vieillir. Une probabilité malheureusement assez faible si l’humaine conservait sur le long terme les mauvaises habitudes de vie. Si Héria avait eu une âme un peu plus empathique, peut-être aurait-elle essayé d’orienter la blonde vers autre chose, mais vraiment qui était-elle pour essayer de sauver les terrestres ? Les shadowhunters n’existaient-ils pas pour s’en occuper après tout ?

C’est avec un sourire en demi-teinte que la sorcière se secoua intérieurement pour se sortir de ses réflexions beaucoup trop macabres pour l’instant. Elle porta enfin le mouchoir à ses lèvres pour essayer d’être un peu plus efficace dans son entreprise malhabile qui lui en avait mis plein les doigts. Malgré cette petite déconvenue, elle n’en regrettait pas moins son geste précédent et rendit un sourire contrit lorsqu’on lui indiqua ne pas vraiment s’en sortir. Un coup d’œil sur ses mains lui apprit qu’elle n’était pas franchement sur une bonne lancée, la poussant à envisager une petite escapade méritée chez les dames pour se refaire une propreté, à défaut d’une beauté. Saleté de rouge à lèvres, c’était précisément pour cette raison qu’elle n’en portait pratiquement jamais.

Ce fut la voix toujours plus profonde qui rappela son regard vers le visage de son adversaire, numéro 1 ou 2, elle n’était plus sûre de savoir avec Brandy dans les parages. Mais cette dernière ne retint pas son attention plus de quelques instants, le temps que le loupiot ne se radine avec une nouvelle mesquinerie. Un joker hein ? Les paupières de la brune se plissèrent et son regard devenu acéré suivit la direction du mouvement discret essayant de lui faire passer un message. Elle avait récupéré ses clefs dans cette poche-ci… Il lui fallut encore un instant pour comprendre et son visage se fit mortellement sérieux par pure comédie, l’amusement du défi toujours bien présent au creux de sa poitrine. Puis sans un mot, la brune sauta au bas de sa chaise haute et prit la direction de la sortie, slalomant entre les corps désormais amassés d’une foule assez dense. Ce ne fut qu’une fois dehors qu’elle s’autorisa un petit sourire de bien-être, la fraicheur du soir apaisant sa peau en feu. Un instant à profiter avant de rapidement scanner la rue du regard à la recherche de son bien qu’elle trouvât à quelques pas à peine.

Une rapide inspection lui confirma que ce nigaud avait ajouté un antivol sur sa roue avant. La sorcière s’accroupit alors pour y voir de plus près, attrapant l’objet entre ses doigts pour le pivoter vers la lumière du bar. Un cadenas à code. Intelligent le loupiot. Impossible de lui voler discrètement, ou non, des clés de cette manière. L’obscurité ambiante fut le seul témoin de son sourire en coin avant qu’il ne disparaisse et qu’elle ne se redresse. Il lui fallait réfléchir à son prochain mouvement désormais. Elle pouvait discrètement utiliser ses pouvoirs pour ouvrir le cadenas et plaider pour une mal fonction du produit auprès de son propriétaire. Mais ce serait du gâchis d’abréger cette confrontation si tôt.

Héria choisie donc l’option agacement, se peignant une nouvelle moue contrariée sur le visage avant de repartir en direction de l’établissement. Sa remontée vers le bar ne se fit pas sans mal et lorsqu’elle parvint à son ancienne place, ce fut pour y trouver une blonde en train de sécher consciencieusement les shots qu’elle avait sous le nez. Seule… Le regard de la sorcière fit brièvement le tour de la pièce, du moins ce qu’elle pouvait en voir, sans apercevoir un poil de loup aux alentours et revint rapidement se river sur Brandy qui l’avait remarqué et l’observait un sourire mesquin au bout des lèvres, un énième verre au bout des doigts. Héria n’eut même pas le temps de lui demander où était passé leur jouet commun qu’elle lui faisait déjà un signe vague vers le fond de la salle où elles savaient toutes deux, se trouvaient les toilettes du bar. Elles avaient des caractères trop similaires pour que la blonde ne sache pas exactement comment sa cliente du jour allait réagir, et c’est avec un éclat de rire qu’elle la vit se frayer un chemin sur le sentier de la guerre.

Ce fut littéralement une brune rageuse qui ouvrit sèchement la porte en bois, faisant grincer les gonds malmenés, surprenant sans pour autant inquiéter la gente masculine présente. Un concert de sifflements et remarques en tout genre démarra à la seconde où les regards se posèrent sur elle. En temps normal, elle en aurait joué et aurait pris le temps d’apprécier ce moment de confrontation général, mais aujourd’hui elle n’était la proie auto-proclamée que d’un carnivore dans cette pièce. Elle n’accorda donc pas la moindre attention à la populace et fondit sur l’objet de ses machinations, l’attrapant fermement par la ceinture pour l’entrainer dans un des seules toilettes fermées présents dans la pièce.

Elle profita de l’effet de surprise et de l’hébétude que sa présence provoquait pour fermer la porte et y propulser sa victime en un instant, ne prenant même pas la peine de verrouiller, la masse de muscle tatouée suffisait amplement à garantir une certaine intimité. Pour jouer le jeu jusqu’au bout, ses doigts, précédemment accrochés à la ceinture, se faufilèrent dans la poche incriminée par son propriétaire quelques instants plus tôt. Héria s’attendait presque à y trouver un morceau de papier avec le code mais elle ne rencontra que le vide. Enfin presque… cette nouvelle fouille approfondie lui permit d’entrer en contact avec un quelque chose de dur et ce n’était pas des clés. La sorcière en perdit son air irrité et un sourcil s’arqua délicatement alors que ses doigts s’étaient figés à ce nouveau contact. Son regard remonta lentement vers celui mangé par le noir des pupilles dilatées et elle se délecta de ce qu’elle put y lire. Un sourire radieux venant étirer ses lèvres immobiles jusqu’alors avant qu’elle ne laisse échapper quelques mots à voix basse.

Pas d’anti-sèche ? Il va falloir que je négocie pour avoir ce fichu code c’est ça ?

Ses doigts se remirent en mouvement pour fuir tranquillement l’intérieur de cette poche, permettant à la sorcière de rapprocher son corps de serpent de celui qu’elle avait acculé. Sa main droite toujours posée à plat sur la porte à côté d’un biceps contracté par un effort invisible, sécurisa sa douce approche, son autre main entrant en contact avec une épaule qui lui servit à son tour d’appui.

Je me demande bien quel moyen de pression je vais bien pouvoir utiliser.

Susurrés, à peine audibles, ses mots furent accompagnés d’un contact aérien entre leurs torses agités par des respirations saccadées. Une approche que l’on aurait pu croire timorée pendant les quelques secondes où la sorcière se contenta de fixer ce regard sans fond. Mais une approche qui avait tout du calme avant la tempête. Une fraction de seconde et ce fut tout le corps de la brune qui entra en collision avec ce rocher, ses yeux se fermèrent, savourant la douleur provoquée par l’impact l’espace d’un instant. Avant que ses paupières ne s’entrouvrent à nouveau légèrement, ses iris braqués sur leurs jumelles au travers de ses cils. La mante religieuse ancra son bassin contre celui de sa proie avant de lentement se dresser sur la pointe des pieds, accentuant la pression sur sa cible à chaque centimètre parcourut jusqu’à ce que leurs regards soient pratiquement au même niveau.

On commence par le premier chiffre ?

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Héria Neith
Héria Neith
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Jeu 14 Jan - 21:28


Let them take you for a ride... to the bar !
Ezra-Yan ft Heria
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A côté d’lui, Brandy était aussi intenable qu’une sale gamine, alors qu’elle observait la brune ôter avec difficulté, le rouge à lèvre que sa bouche avait essuyé d’la sienne. Une vraie plaie c’rouge question trace, c’était un peu comme la marque d’fabrique d’la blonde. Très joli, tant qu’ça restait sur ses propres lèvres.
Cependant, il n’y avait pas qu’son maquillage qui avait une sacrée bougeotte. Si sa patte, toujours prisonnière d’l’étau d’la sienne, acceptait ses caresses sans trop chercher à s’dérober, l’autre avait finit par quitter sa nuque pour descendre dans son dos, telle une araignée. Ses yeux félins, quant à eux, restaient braqués sur son amante d’un soir et elle semblait avoir abandonné sa soif, pour satisfaire une faim qui lui tiraillait l’bas ventre, tout comme son compagnon du moment. Contre lequel elle avait ostensiblement collé l’côté d’sa superbe poitrine.
Ray n’savait plus trop où donner d’la tête, entre une qu’il cherchait à faire craquer sans succès, et l’autre qui s’employait à l’faire craquer. La paluche qu’elle glissa sous sa chemise l’mettait en bonne voie, l’faisant s’redresser sur son tabouret, puis couler un regard vers la blonde. Peste… Cependant, en jetant un œil par-dessus sa caboche, il comprit quelque peu son manège. L’gusse à qui il avait déjà signifié qu’c’était chasse gardé, n’la lâchait pas vraiment, comme s’il attendait son tour. En v’là un qui allait r’partir sans ses ratiches de devant…
Fronçant les sourcils, son attention fut néanmoins reportée sur la panthère, qui sembla finir par tiquer son p’tit manège, après qu’ses doigts aient tapoté sa bacreuse. Cependant, la belle fit une nouvelle fois voler en éclat ses espoirs d’obtenir des réponses. Il s’était vraiment avoir comme un bleu…
D’un coup, la brune s’leva pour s’éclipser dehors, les plantant tous les deux. Dommage, il aurait bien voulu l’accompagner pour voir sa tête, surtout qu’elle n’semblait pas vraiment s’inquiéter d’comment l’mécano l’avait amené ici. Tant pis, il lui dira quand elle reviendra. Très certainement en lui demandant s’il n’y avait pas trop ses traces d’fesses sur la selle. D’façon très distingué. Brandy et lui suivirent son sillage, jusqu’à c’qu’elle n’soit plus à porté d’mire, la même envie vissé dans l’regard. Néanmoins, pas avec la même intensité.

L’voilà seul, entre les mains d’la blonde, qui jeta tout son dévolu sur sa personne. Son visage glissa sur sa joue, et Ray sentit son souffle s’intensifier, alors qu’elle ouvrait la bouche pour lui glisser à l’étiquette :
- « Chacune son tour pour un tête à tête, on dirait.
Elle n’croyait pas si bien dire… L’air chaud, qui filtra contre sa feuille, lui colla des frissons jusqu’au sommet d’la carafe. Celle-ci dû s’mettre à fumer d’ailleurs, lorsque ses crocs se refermèrent sur la chair tendre d’son lobe. Tendant une patte, ses doigts s’refermèrent autour d’sa gorge, sans serrer. Un soupir échappé, fini par trahir l’plaisir qu’lui procurait ses lippes, mais il la dégagea en penchant la caboche d’côté puis, d’un mouvement, l’homme la fit pivoter face à lui, l’attirant proche d’son visage.
- Suffit… Qu’il siffla quelque peu agacer, alors qu’ses lèvres s’ourlèrent avec insolence.
Ses pattes s’glissèrent sur ses genoux, remontant jusqu’aux cuisses comme deux serpents.
- Allons, fais pas ta mauvaise tête parce que la brune te donne du fil à retordre. En tout cas j’te promets qu’la soirée se finira bien, quoi qu’il arrive. Qu’elle promit, un sourire carnassier vissé aux lèvres.
- Dans un endroit pas super confortable, si tu continus. » Qu’râla l’homme pour la forme, quittant son cou pour empêcher ses paluches d’remonter plus haut.
Mais son vis-à-vis attrapa une des siennes pour la glisser contre sa taille. Pour le coup, l’homme n’se fit pas trop prier pour couler sous son vêtement, sur son invitation, et ses doigts entrèrent en contact avec une dentelle lui faisant penser à toile d’araignée. Un peu plus loin, ils rencontrèrent un losange de peau, aussi chaude qu’la sienne, puis un tissu aussi doux qu’de la soie. Ses sourcils froncés s’dressèrent d’un coup en reconnaissant c’qu’elle portait. C’fameux body noir et blanc, qui annonçait toujours une nuit blanche des plus passionnantes !
Bordel d’cul d’vierge !, rien qu’de penser aux promesses qu’lui offrait c’dessous, il s’trouvait définitivement cuit. La vipère n’eut pas besoin d’baisser l’regard, pour savoir qu’il s’trouvait aussi droit qu’sa posture : elle l’voyait parfaitement à la tronche qu’il tirait. C’pas pour rien qu’il l’avait surnommé Brandy. Comme la bouteille, il n’pouvait pas résister à ses charmes.
- « Et bien, et bien… nous y voilà. Qu’elle souffla satisfaite. Puis s’penchant vers lui, ses lèvres s’posèrent contre les siennes, pendant d’longues secondes, avant d’lui glisser : veux-tu de l’aide, pour t’soulager ?
L’homme lui adressa un sourire vorace, avant d’lui rendre son baiser, s’avançant vers elle d’façon possessive. Un peu comme un signe de marquage, pour tous gonzes voulant s’approcher d’elle en son absence. Bien qu’il lui faisait largement confiance, sur l’fait qu’elle saurait parfaitement repousser tout avance déplacé. Être une travailleuse du sexe n’voulait pas dire appartenir à tout l’monde. Conservant ses lippes prisonnières des siennes, il la repoussa doucement, tout en s’laissant couler du tabouret. Ezra-Yan finit par les lâcher, à regret, alors qu’il sentait l’envie poindre d’une façon un peu trop insistante, par vague infernale.
- Non ! Gardes en pour c’te nuit. »
Il avait certes fini par succomber, cependant il gardait encore un peu d’fierté. Séchant un troisième verre à shot, ses doigts tirèrent quelque peu sur les pans avant d’sa chemise, pour masquer la déformation d’son pantalon. Puis il partit l’plus naturellement du monde, et d’un pas encore à peu près droit, vers l’antre d’son salut.

L’intérieur s’trouvait quelque peu peuplé d’quatre gusses, auxquels l’loup n’prêta aucune attention. Prenant la direction des lavabos, il s’employa d’abord à s’laver les paluches. Il put sentir néanmoins l’regard du mec qui l’y rejoint, glisser vers son entre-cuisse, un sourire étirant l’coin d’sa lèvre.
- « Et bien dude ! C’est la p’tite serveuse bridée, au cul à l’air, qui t’mets dans cet état ?
Vrai qu’il l’avait repéré celle-là, à son deuxième passage, mais c’soir entre Brandy et Panthère, il l’avait complètement oublié…
- Vrai qu’elle a un cul d’rêve. Qu’il admit, s’mordant la lèvre inférieure. Maiiis mon péché mignon reste l’taulier. Belle gueule, et l’must c’est l’trait noir qui met ses mirettes en valeur. Ultra bandant ! »
Cependant, il n’eut pas l’temps d’ajouter quoi que c’soit, ou d’profiter d’la gueule s’son voisin d’évier, qu’Ray s’fit cueillir par une brune en pétard, comme un lapin s’ferait choper par un aigle. Attrapé par la ceinture, ses paturons suivirent sans rechigner, s’laissant guider vers l’unique cabine providentiellement libre.
- « Quoi ? J’ai laissé des marques de fesses sur la selle ? » Qu’il demanda incrédule, sous les sifflets d’ses homologues masculins.
Elle n’prit même pas la peine d’se placer entre lui et la porte, ni même d’la verrouiller, se servant d’son propre corps pour faire barrage. Ben voyons… Seulement, c’n’était pas comme s’il risquait d’se sauver, ou d’crier au viol… On n’pouvait pas trouver, en c’te seconde, plus consentant qu’sa pomme. Dire qu’il avait refusé l’aide experte d’Brandy. Ray n’pouvait pas lui en vouloir d’l’avoir balancer. Même si, dommage pour la blonde, elle allait rester esseulée bien plus longtemps, que s’il s’en était chargé tout seul comme un grand. Mais la connaissant, elle devait être en train d’sympathiser avec la serveuse.
Pour l’heure, toute son attention s’trouvait porter sur la panthère. Quand sa patte farfouilla dans sa baguenaude, à la recherche sans doute du code, un sourire étira ses lèvres. Surtout en voyant son expression, lorsque ses doigts passèrent par l’trou d’la doublure rencontrant c’qui n’était ni des clefs, ni un bout d’papier. Il n’fit aucun effort pour masquer la légère pointe d’plaisir qu’lui provoqua c’t intrusion, tandis qu’des décharges montaient d’son bas ventre. Sa bouche s’entrouvrit doucement, et il fut quelque peu déçu qu’l’inspection n’aille pas plus loin.
Mamie Orchard appelait ça les poches cinémas. Fallait croire qu’à l’époque, les pop-corn n’étaient pas la seule friandise appréciée, en s’faisant une toile. Grand-mère avait toujours d’très bonne histoire à raconter sur c’plan-là. Comme quoi, être anglaise n’faisait pas forcément d’elle une bigote coincée. D’autant plus, qu’ça servait bien ses p’tits enfants !

En cet instant, l’bleu d’ses iris devait avoir complètement disparut, tellement sa libido crevait des plafonds. Elle devait s’être élevé dans l’espace à l’heure qu’il est ! L’abysse d’ses pupilles accrochèrent les siennes, alors qu’ses doigts s’faufilaient hors d’sa poche. Comme s’il n’était pas capable d’retenir six malheureux chiffres. Quoi que… dans pas si longtemps, pas sûr qu’il puisse encore l’affirmer.
- « T’sais très bien c’qu’il y a sur la table des négociations, cat’s eyes. Qu’Ezra-Yan finit pas lâcher, sa voix rendu un peu plus rauque. Parce qu’t’sais un peu trop d’chose sur mézigue, c’pas très juste. »
Sa bouche s’tordit en une fausse moue d’enfant boudeur, alors qu’il restait tout d’même attentif au moindre d’ses mouvements. Et non, il n’lâchait rien, rapport à la publicité mensongère qu’on lui avait servit par sms.
Il n’put empêcher son corps de s’contracter à son approche, la chaleur montant d’un cran quand elle s’accrocha à son épaule, laissant planer sa "menace". Sa respiration devint saccadée lorsque sa poitrine frôla son torse, avant de le percuter sauvagement, lui arrachant un soupir. Son bassin ancré au sien, ne pouvait plus lui laisser aucun doute sur son état, qu’cette étroite proximité n’arrangeait en rien. Des décharges de désirs montaient d’son bas-ventre, se répandant dans sa carcasse comme une nuée d’insecte. Ses ratiches meurtrirent l’intérieur d’ses joues, se retenant d’la plaquer contre l’mur, pour la prendre là, avec toute la passion bestiale dont il pouvait faire preuve. Puis lorsqu’elle se dressa, augmentant considérablement la pression, ses lippes s’ouvrirent exhalant son plaisir naissant.
Bordel… Le loup n’allait pas tarder à exploser à ce rythme.
- « Soixante-neuf… Qu’Ray finit par souffler, comme une fausse capitulation. Soixante-neuf, soixante-neuf…
Au bout d’quelques secondes d’contemplation immobile, où il conserva un air des plus sérieux, un sourire moqueur fendit sa poire d’une feuille à l’autre. Puis sa pogne gauche s’mit en mouvement, verrouillant la porte pour plus d’tranquillité. Celle-ci glissa lentement sur l’panneau d’bois, avant d’aller oser s’ancrer sur l’bas d’son dos, rejoint par sa jumelle. Pourquoi devrait-il s’privé maintenant ? Elle devait savoir à quoi elle s’exposait en l’amenant ici, puis en continuant à le chercher. Ses doigts passèrent sous ses vêtements, caressant la chair si douce.
- … ou autre chose. Ça s’pourrait bien qu’il m’échappe…
Ses pognes remontèrent un peu plus, soulevant ses fringues, ses paumes caressant l’échine, tandis qu’ses doigts frôlaient lentement ses côtes. Son bassin s’pressa un peu plus contre l’siens, marquant une envie qui devenait incontrôlable. Puis son visage s’pencha vers l’siens, sa joue frôlant la sienne pour souffler à son étiquette :
- J’crois qu’il va falloir m’passer sur la carcasse… »
Autrement dit : bonne chance pour lui faire lâcher l’morceau. S’reculant, Ray observa très longuement son visage. Hélas pour elle, il n’put plus résister à c’t envie dévorante qui l’avait assailli depuis qu’le baiser précédant avait été un peu trop écourté à son goût. Ses lippes s’posèrent sur les siennes, attaquant avec une certaine fougue et une possessivité clairement affichée. Il la voulait et c’n’était absolument pas un secret.

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Ezra-Yan Orchard
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(NC-18) Let them take you for a ride... to the bar ! [Ezreria] Kru2

Ft. : Andy LaPlegua
Couleur paroles : #66cccc

Alignement : Neutre
Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant.
Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur.
Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui

Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride.
Âge : 39 balais
Métier : Assistant mécano et éducateur canin
Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield
Orientation : Hétéro, la plupart du temps...
Statut civil : Célibataire.
Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique.
Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms

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