Le bar était bondé, comme le staff s’y attendait : c’était le soir d’Halloween après tout, tout le monde était de sortie, surtout à la Nouvelle-Orléans, réputée pour ses vampires – merci Anne Rice – et ses sorcière – merci le tourisme accès sur le Voodoo. Aussi superstitieux que soient les Lousiannais, peu de terrestres savaient en réalité que ce n’étaient pas que des mythes. Comme moi, qui était doté de ce que les créatures obscures appelaient la seconde vue. Mais pour être franc, avec la quantité de costume ce soir, même moi qui savaient pourtant voir à travers les charmes, j’avais bien du mal à déterminer qui était des humains et qui étaient de vraies créatures. Quelque part je trouvais ce phénomène … et bien magique. Pour une fois les créatures obscures pouvaient se balader sans se cacher. Sans compter que l’humeur était à la fête – même si à la Nouvelle-Orléans c’était souvent le cas, il faut le reconnaître. En somme je m’amusais bien, même si je devais courir à travers le club pour servir les clients – et oui, j’étais de service. Mais bon, je n’y trouverais rien de déplaisant – une bonne ambiance, de bons pourboires, et de la bonne musique. Pour l’occasion, le Rockin’Chair s’était dégoté un groupe pas trop mauvais qui nous une playlist rock spéciale Halloween : AC/DC, Iron Maiden, Ozzy Osbourne, Nine Inch Nails, Alice Cooper, Rob Zombie, etc. Bref, de quoi finir de se mettre dans l’ambiance du 31 octobre, ce qui expliquait aussi l’affluence de gens costumés.
Même les employés l’étaient, sauf que nous portions un brassard jaune avec le nom du music club inscrit en noir dessus – pas très glamour, mais il fallait bien que les clients puissent nous repérer. De toute façon, avec la foule, et les milliers d’allers-retours que se tapaient les serveurs, nous allions être encore moins glamour d’ici la fin de la soirée, quand on aurait bien transpiré. J’étais content d’avoir eu la présence d’esprit d’opter pour une version allégée d’un costume de pirate : rien sur la tête – parce qu’avoir de la sueur dans les yeux, c’était juste horrible – juste un t-shirt blanc avec un baudrier, un pantalon en cuir noir, quelques bijoux et un peu de khol, rien de bien folichon, mais ça suffisait à m’identifier comme pirate. Seul quelques amis parmi les habitués m’avaient taquiné sur le manque de sophistication de ma tenue, même si la légère barbe que je m’étais laissé pousser pour l’occasion – les pirates imberbes c’était louche – semblait plaire. Peut-être que j’allais garder un peu de pilosité sur le menton après ce soir ? A voir si c’était trop désagréable ou non. Après avoir fait le tour de mon secteur de tables, et voyant que pour la première fois depuis le début de la soirée, aucun client n’avait besoin de moi, je m’offris un petit soupir de soulagement, et je me glissai derrière le bar pour récupérer une bouteille d’eau et avaler une gorgée. La barmaid, me taquina en me disant que ça n’avait pas intérêt à être du rhum, et je ris, avant de faire un clin d’œil, avant de lui souffler, un air faussement conspirateur : « Si tu dis rien au patron, je t’en file la moitié ! ». Elle rit en retour, mais n’eut pas le temps de répondre puisqu’un consommateur réclama son attention. Soudain une certaine agitation se manifesta dans ma zone, et je me dépêchais d’aller voir de quoi il en retournait. Heureusement mes tables se trouvaient à l’autre bout de la pièce, là où les regards étaient le moins attirés – et bien sûr là où se trouvaient un certains nombre de créatures obscures. Lorsque je m’approchai, je vis des tempéraments s’étaient échauffés, sûrement à cause de l’alcool, et qu’une bagarre menaçait.
Tout le monde est libre de participer ! A noter qu'a priori ça va partir sur une bagarre de surnaturels qu'il va falloir garder discrète - même si avec un peu de chance les terrestres vont croire que ça fait partie de l'animation de la soirée, faut quand même faire en sorte que personne soit blessé .
Invité
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Ven 1 Nov - 20:47
This is Halloween
La nuit était tombée depuis pas mal de temps maintenant et les lumières du Rockin'chair éclairaient la rue comme un phare en plein milieu d'une mer sombre. Avec ses décorations tapes à l’œil et sa musique déjantée, le bar attirait absolument toutes les personnes déguisées qui se promenaient aux alentours. Terrestres comme créatures obscures. Pour ces dernières, pas besoin de se cacher... Halloween était bien la seule journée ou vampires, fées, sorciers et garous pouvaient rester eux-mêmes. Pas d'incantations, pas de sortilèges pour arranger leur apparence : tout le monde était si bien costumé que faire la différence entre un simple humain et un downworlder n'était pas chose aisée. Du moins, pour les non-initiés.
Connor ne raffolait pas de ces soirées. Si pour certains, Halloween n'était qu'un prétexte pour sortir au grand jour sans se faire démasquer - ironique pour ce genre de fête - pour d'autres ce n'était qu'une opportunité pour foutre le bordel. Peut-être qu’aujourd’hui allait être différent, se dit-il en poussant doucement la porte du music club qui était bondé. Peut-être que pour une fois dans sa vie, il n'attirerait aucun problème... Après tout, sa journée avait été bien merdique, elle ne pouvait décemment pas être pire.
Il avait quitté son parabataï après une énième chasse aux démons qui avait plutôt mal tournée. Il se sentait mal d'ailleurs, le brun, d'avoir laissé seul Zachary après ce désastre sans nom. Connor avait bien besoin de boire quelque chose et il savait que son ami ne supportait pas ce genre d'endroits...encore plus lorsqu'ils étaient aussi fréquentés. Mais le Néphilim en avait vraiment besoin et il s'était séparé de son compagnon quelques minutes plus tôt. Et il était là, assit seul à une table en plein milieu d'une foule de fantômes miteux, de sorcières aux verrues protubérantes et de monstres inqualifiables. Zachary aurait surement rit en le voyant. Après tout, il n'était pas déguisé et son air renfrogné contrastait fortement avec les visages heureux de l'assemblée... Autant dire qu'il ne se sentait pas à sa place.
Il commanda à boire auprès de l'une des serveuses au brassard jaune avant de tranquillement faire jouer son regard sur la foule. Certains dansaient au rythme de la musique tandis que d'autres parlaient en commentant leurs costumes. Il remarqua un couple en particulier... Notamment le gars déguisé en une sorte de Dracula, avec toute la panoplie. Sa tête ne lui revenait pas... Comme toutes les fois où il le croisait finalement. Dès la seconde où il le reconnu, le visage du Néphilim s'assombrit. Il ne manquait plus que lui à ce tableau pour rendre sa journée encore plus pourrie. Connor soupira : c'était Kurt Hayward.
Ce sale vampire était avec une Terrestre, dont le costume - qui manquait clairement d'originalité - était l'étroit reflet de celui de son homologue. Deux Dracula fricotant ensemble... quelle magnifique image. Connor allait détourner les yeux pour s'éviter le triste spectacle d'un Kurt en pleine «chasse», lorsque ce dernier se pencha étrangement vers la gorge de sa partenaire, stoppant immédiatement le Néphilim dans son geste. Est-ce qu'il allait vraiment faire ce qu'il croyait qu'il allait faire ? Là, en pleine foule ? Alors qu'il y avait tant de Terrestres autour d'eux ? Se nourrir du sang d'un humain n'était pas un acte interdit tant que l'humain en question ne mourrait pas. Mais Connor - parce que le vampire en question était Kurt ou bien simplement parce qu'il ne supportait pas de voir ça - se précipita vers le couple, les sourcils froncés. Il n'attendit pas que la créature le remarque : d'un geste vif, il les écarta tous les deux, repoussant le prédateur de sa victime.
«A quoi est-ce que tu joues, Hayward ?» pesta le Néphilim à l'intention du vampire avant de poser un œil sur le cou de la Terrestre, s'attendant à y voir les deux trous caractéristique d'une morsure et du sang dégoulinant de la blessure.
Mais rien. Il n'y avait rien. Connor fut confus pendant un court instant tandis que les yeux de l'humaine le transperçaient de colère, visiblement déçue d'avoir été si soudainement séparée de son compagnon. Le shadowhunter l'ignora royalement, se retournant vers Kurt, le regard intrigué et l'air de vouloir des réponses.
(c) AMIANTE
Connor Nightingale
ADMIN ♔ Mon parabatai !
Pseudo : Lioma Date d'inscription : 26/07/2018 Messages : 275 Marques de Noblesse : 45 Crédits : @moi Disponiblité RP : Indisponible
Ft. : Bob Morley Alignement : Bon Allégeance : L'Enclave, la famille Winterscar Parabatai : Zachary Winterscar Armes : Double-dagues, poignard séraphique
Origines : Américain Âge : 26 ans Métier : Chasseur shadowhunter Résidence : A l'Institut de la New Orléans Orientation : Homosexuel Statut civil : Célibataire Généalogie : Jim Nightingale | père
shadowhunter en cavale après sa trahison en juillet 2011.
Sujet général ⋆ Qu'est-ce d'autre que la vie des mortels qu'une vaste comédie, dans laquelle divers acteurs, travestis de divers costumes et masques, déambulent jouant chacun leur rôle, jusqu'à ce que le grand Ordonnateur les chasse de la scène. — Érasme.
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Le concert a été une véritable tuerie ; et pas seulement parce que la moitié du public était couvert de faux sang. A l’occasion de la grande soirée Halloween au Rockin’Chair, les Spooky’ ont été invités à jouer en tout début de soirée, et si vous voulez l’avis du bassiste et co-auteur, ce soir ils ont défrisé tous les moutons de la Terre. Il faut dire que leurs musiques sur le monde surnaturel, ironiquement majoritairement écrites pas un terrestre ignorant, collent parfaitement au thème — en témoignent les acclamations de la foule en délire pendant tout le show.
Hayward a toujours adoré la fête des citrouilles et des costumes ridicules, surtout depuis qu’il a rejoint le downworld. Il s’agit après tout du seul soir de l’année où les créatures peuvent librement s’exposer, que ce qui effraie d’ordinaire les humains chez eux est apprécié et même mis en avant. Comme s’il n’y avait plus aucune distinction, plus de races ; seulement des gens qui veulent passer du bon temps. Et pour l’évènement, tous les membres des Spooky Unicorns se sont parés de leur plus grotesque déguisement de monstre — ou autre bestiole halloweenesque, une idée saugrenue au départ lancée par votre dévoué serviteur avant d’être adoptée à l’unanimité. Pour sa part, Kurt a opté pour une version chic de Dracula, avec la cape et toute la panoplie qui convient. Un peu cliché pour un vampire certes, mais cela ne l’a pas empêché de faire son petit effet quand, à la fin du concert, Richard lui a permis de chanter Your Teeth Are on my Neck avec son petit accent British que les fans aiment tant.
A vrai dire, c’est ce même combo qui lui a permis de trouver cette jolie Draculette avec laquelle il fricote actuellement dans un coin plus isolé du bar — comme le hasard fait bien les choses. Candice, de son véritable prénom. Non seulement jolie, la demoiselle sait surtout jouer avec lui, titiller son intérêt tandis qu’ils flirtent en toute impunité. Alors quand elle prononce le titre de la chanson qu’il a interprétée plus tôt dans la soirée, Kurt n’a d’autre choix que de jouer son rôle jusqu’au bout — il est un gentleman après tout. Lentement, sensuellement, il glisse sa tête dans le creux de son cou — passe la langue sur sa clavicule pâle. Pas de panique, avant de crier au loup soyez assurés que Dracula s’est déjà nourri ce soir. A l’abris des regards indiscrets il a bien goûté quelques terrestres imbibés d’alcool — dont l’effet commence d’ailleurs à lui faire tourner la tête. Les pulsations dans la carotide de la jeune femme lui font envie, naturellement ; mais il lui est très facile de résister à la tentation. Il a déjà prévu le coup.
Ce qu’il n’a pas prévu en revanche, c’est de se faire arracher du cou de sa pseudo victime et d’être poussé comme un malpropre par un fou furieux. Oh shit, peut-être un petit copain jaloux et ultra possessif, ce serait vraiment sa veine. Jeu de mots intentionnel. Dans tous les cas il ne peut que regarder tristement ses prothèses dentaires glisser sur l’épaule de Candice et terminer leur course sur le sol crade, sans prendre le temps de comprendre ce qui vient de lui arriver.
– Merde, c’était super chiant à coller..., peste tristement le vampire en ramassant ses canines en résine, avant de se relever vers le trouble-fête. Hé mec, c’est quoi ton prob-
Kurt stoppe net en découvrant le visage de son agresseur, visiblement aussi surpris que lui ; et son expression change du tout au tout. Donc, pas de petit ami jaloux. Un large sourire déforme ses traits et il ouvre grand ses bras, accueillant.
– Ooooooh Connor ! Mon ange préféré ! Enfin… te vexes pas mais t’es à la seconde place.
Après avoir brièvement scruté les environs à la recherche d’une seconde figure familière, il ajoute.
– Alors, t’as pas amené ton acolyte ? C’est dommage vous auriez fait de beaux Batman et Robin.
Oubliant temporairement Candice au profit de cette nouvelle distraction qui s’offre à lui sur un joli plateau d’argent, mais gardant tout de même à l’esprit la présence d’une belle brochette de terrestres dans les environs — à commencer par son groupe qui ignore tout de lui —, le vampire quelque peu alcoolisé s’approche du néphilim au regard bourru et drape un bras sur ses épaules ; un geste faussement complice. Le chasseur d’ombres n’a même pas pris la peine de se déguiser, c’est pour dire à quel point les shadowhunters peuvent se montrer rabat-joie. Et, non, le regard meurtrier ne compte pas : c’est son expression habituelle.
– Enfin, c’est bien de voir que vous avez finalement coupé le cordon. Tes parents doivent être tellement fiers !
En repensant à la chose, provoquer un néphilim au beau milieu d’une soirée, dans un bar bourré de terrestres, ce n’était décemment pas l’idée du siècle… Mais que voulez-vous, quand on est paré comme Dracula et qu’on partage le même prénom que le chanteur de Nirvana, on se sent rapidement pousser des ailes.
Codage par Magma.
Kurt Hayward
FONDA ❖ Highway to Hell.
Pseudo : Twizzle Date d'inscription : 25/05/2019 Messages : 86 Marques de Noblesse : 13 Crédits : Twizzle Disponiblité RP : indisponible
Origines : britanique / liverpool Âge : 72 (/19) ans Métier : réceptionniste à la patinoire, musicien et compositeur Résidence : La mascarade / woodstock hotel Orientation : hétérosexuel Statut civil : célibataire Anecdotes : ancien hippie + bassiste et chœur des spooky unicorns + initié par Paul McCartney + maîtrise un bon nombre d'instruments + accent britannique très prononcé + porte un anneau autour du cou + merdeux seulement 95% du temps Playlist : the Beatles, the Rolling Stones, the Beach Boys, the Who, Cream, CCR, the White Stripes, Led Zeppelin
« THIS IS HALLOWEEN ! HALLOWEEN ! La voix se perdit dans un growl venu du fond des âges : HALLOWEEEEEEN ! » Si tout l’immeuble, jusqu’au voisinage alentour, n’était pas au courant de l’évènement annuel de ce jour, au moins c’était le cas pour les habitants de l’appartement. La sono, de bonne marque il fallait le souligner, composée de très – peu être un peu trop – bonnes enceintes, crachait une playlist thématique, depuis de nombreuses heures. A vrai dire, Ray ne les comptait plus. Lui qui écoutait souvent de la musique à un niveau élevée, en ce moment, même pour lui, ça dépassait l’entendement. Et comme chaque fois qu’il repassait dans le salon pour baisser le son, son charmant coloc’ repassait en sens inverse pour le remettre à niveau – voir avec quelques décibels en plus – tel un mauvais cartoon, il avait finit par lâcher l’affaire, acceptant la surdité prochaine de son ouïe canine en souffrance. Cherchant une façon quelque peu vaine, d’atténuer cet insupportable baroufle, autrement qu’en jetant les CDs, et toute la smala par la fenêtre, ce qui aurait été – il fallait l’avouer – une sacré perte financière, ou de songer à défenestrer son aide de paiement de loyer, pour avoir la paix, plutôt que l’innocent matériel, il se résolue finalement à se bourrer les étiquettes avec une paire de tampon, retrouvé miraculeusement, ou providentiellement, au fin fond du placard des toilettes. Dernier vestige d’une ancienne conquête de Tomas, ayant vécus quelques temps en compagnie des deux énergumènes. Bénie soit-elle d’avoir oublié cette boite presque vide, au milieu des rouleaux de PQ… Puis contre toute attente, ce fut son bourreau auditif qui finit par baisser considérablement le volume. Sans doute s’était il finalement rendu compte que, beugler dans l’oreille d’un sourd, ne se trouvait pas être la meilleure des communications. Tirant sur la ficelle dépassant de son conduit auditif, le brun se pencha sur son épaule : - « Tu te déguise pas ce soir ? Demanda-t-il un peu fort, comme s’il s’adressait à un impotent. Ezra-Yan tourna vers lui un regard incrédule, pour se retrouver nez à nez avec un Baron Samedi des plus réussis. - Je pensais attendre que mon cassis s’échappe tout seul, par tous les orifices que constitue ma cafetière, pour que ça fasse plus naturel. Il marqua un temps de pause, papillonnant des mires quelques secondes. Pourquoi, c’est raté ? » Tomas ne répondit rien. Se contentant d’hausser les épaules et de lui rendre son bouchon d’esgourde improvisé, repartant vers la salle de bain d’où il était venu. Heureusement qu’il n’avait pas besoin d’y aller, parce qu’à ce rythme là, il ne serait jamais sortit. Pire qu’une nana… Lorgnant sa toquante, le blond estima qu’il était largement le temps pour lui d’aller se mêler aux autres créatures de la nuit. Pour occuper sa soirée, mais aussi son petit business parallèle. Mais un jappement retint son attention, suivit d’un éclair blanc, qui se précipita dans ses pattes. Son regard bleu tomba sur le berger, plus si blanc que ça, et l’étrange coloration de son pelage, grimé en squelette. - « Putain Tom ! Qu’il cracha entre ses ratiches. Si mon clebs se retrouve nude avec tes conneries, j’te jure que j’t’épile les roustons à la cire de bougie ! » Et le jeune homme savait à quel point il pouvait se montrer sérieux. Aussi il jugea préférable de ne pas mettre le tarin hors de la salle de bain, lui assurant que le produit partait au bout de quelques lavages. Chose qu’il espérait vraiment pour lui, parce qu’il allait s’arrêter en chemin pour acheter quelques bougies…
Pourquoi se déguiser ? Que le loup songea avec un certain amusement, observant les moutons frayer en s’amusant sur le trottoir, parer de costume de ces créatures qui les fascine, tout en en ignorant pour la plupart leur existence, tandis qu’il rabattait sur son visage la capuche de sa veste, allumant une roulée qui ne contenait pas que du tabac. Lui n’avait pas vraiment besoin de se déguiser, étant déjà une pub ambulante pour les salons de tatouages, c’est comme s’il l’était en permanence. Puis ses fringues, entièrement noires, de ses plugs d’oreilles jusqu’aux chaussettes, l’aidait à se fondre assez aisément dans le décor. Ray eut tout de même une pensée pour son cabot, réduit en accompagnateur pour une soirée, dont il n’avait aucune espèce d’idée d’où elle pouvait bien se dérouler, tandis qu’il poussait les portes du Rockin’Chair, après avoir balancer d’une chiquenaude, les vestiges de sa taf sur le trottoir. L’ambiance battait son plein à l’intérieur, l’enveloppant rapidement de sa chaleur, ainsi que du bruit des conversations et de la musique. Ouvrant son cuir, le loup en extirpa une paire de bouchon d’oreille professionnel. Bien plus efficace que des protections hygiéniques, il fallait l’avouer et peut être plus confortable pour le canal auditif. Les sens exacerbés pouvaient s’avérer être une vraie plaie dans ce genre d’endroit particulièrement vivant, et devenir sourd avant même d’avoir quarante pige ne rentrait pas dans ses objectifs. Reniflant, ses mires se portèrent sur la scène, où se jouait un groupe qu’il commençait à bien connaitre. Bien qu’il trouvait toujours le nom des plus risibles. Néanmoins, leur son trouvait toujours grâce à ses étiquettes. Visiblement il n’arrivait pas trop tard et comme les spectateurs se trouvaient encore clean, ça voulait dire que le final n’était pas encore joué. Aussi Ray jugeait préférable de prendre place et à bonne distance, au bar, commandant une triple au taulier. Le délire à la Carry, c’était pas franchement son truc, comme de devoir emmener ses nippes chez le teinturier pour ravoir cette merde de colorant. Priant pour que la maison n’appel pas le FBI, pensant être tombé sur le nouveau Ted Bundy, trop débile pour cramer lui-même ses fringues. Ca avait l’goût pour mettre la foule en transe, mais merci mais non merci. Quitte à se défoncer la carafe, il préférait encore se faire une trace. Chacun ses goûts…
S’adossant au bar, Ray observa le ballet effréné des serveurs. Quel boulot de merde, franchement. Etre à la merci de putain de soiffards jusqu’au bout de la nuit, te traitant comme une boniche et te riant volontiers à la gueule s’agissant de laisser un pourliche… Franchement y avait mieux comme plan de carrière ! Son regard fut accrocher par un sosie foireux de Jack Sparrow, version cuir et mauvais rasage. Un sourire en coin étira ses lippes, tendit que ses iris froide suivaient son sillage. C’était pas vraiment l’heure de la gay pride, mais ça commençait à y ressembler. D’ailleurs, en parlant de ressembler, ce gamin lui rappelait vaguement quelqu’un, sans savoir qui. A moins qu’il yoyote un peu d’la touffe et c’fasse des films, ce qui ne serait pas la première fois. Vers la fin de la prestation du groupe, Ray se décolla du comptoir, à la recherche de proies pour revendre sa marchandise. Ce genre de soirée était toujours une aubaine, pour trouver de nouveaux clients, ou croiser les fidèles. L’alcool aidant pour beaucoup à défriser les mœurs. Et à en exciter d’autres. - « C’est 10 le gramme. Qu’il répéta commençant à être quelque peu agacé. C’est de la bonne came et ça ce négocie pas. » Le marchandage, ça avait l’art et la manière de le gonfler. De toute façon, si ceux là n’en voulaient pas, tant pis, vu la facture des costumes des trois minettes, quelques tables plus loin, elles, elles ne négocieraient pas. Ezra-Yan était à deux doigts d’les envoyer se faire foutre un œuf, quand il se fit bousculer par un autre type, renversant du même coup une partie de sa boisson sur son t-shirt. Bon, ce ne serait ni la première fois et encore moins la dernière, seulement ce n’était jamais appréciable. Surtout que l’gonze ne semblait pas l’avoir remarqué, donc pour les excuses, il pouvait toujours se brosser ! Reniflant l’air, le loup sentit l’odeur d’un cadavre ambulant, qui ne lui était pas entièrement inconnue. Ce qui ne changea pas grand-chose à son affaire de bière gâchée. Evidement qu’il aurait put passer outre, seulement en tendant l’oreille sur l’acte un, l’acte deux semblait s’annoncer musclé. - « Dites, Heckle et Jeckle, qu’il lança sans soucis des préliminaires, quand vous aurez fini de roucouler et que vous vous serez roulé des pelles, vous pourrez peut être aller jouer dehors ? » L’homme accompagna son sarcasme d’un balayement de l’espace de sa main. Si les deux débiles devaient se battre, Ray aimait autant en être, plutôt que de faire encore dommage collatéral. C’est trop chiant…
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Ezra-Yan Orchard
Loup-Garou.
Pseudo : Areigan/Sirius Date d'inscription : 26/08/2019 Messages : 451 Marques de Noblesse : 58 Crédits : N.C. Disponiblité RP : Dispo .o/
Ft. : Andy LaPlegua Couleur paroles : #66cccc
Alignement : Neutre Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant. Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur. Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui
Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride. Âge : 39 balais Métier : Assistant mécano et éducateur canin Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield Orientation : Hétéro, la plupart du temps... Statut civil : Célibataire. Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique. Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms
L’avantage de la foule de ce soir, c’était que l’altercation était pour l’instant majoritairement passée inaperçue, mais l’inconvénient était que je mis plus de temps que je l’aurais voulu pour rejoindre la zone à problème. Finalement j’y parvins, usant au passage de ma patience avec quelques clients décidés à obtenir que je les serve malgré mon apparent besoin d’aller quelque part. Aussi quand j’arrivai les esprits avaient commencé à s’échauffer, et je n’étais pas vraiment sûr d’être en mesure de calmer ce beau monde. J’allais peut-être devoir évacuer la salle, ce qui serait un coup dur pour les recettes de la nuit. Je retins un grognement de dépit alors que je jaugeais la situation. De ce que je voyais Kurt était en train de se disputer avec un autre type, brun, l’air coléreux, avec des tatouages visible sur la coup … au plutôt des runes. Un néphilim donc. Mais pourquoi en avait-il après un humain ? D’habitude les chasseurs d’ombres se contentaient de les éviter – ce qui expliquait pourquoi je ne savais pas grand-chose sur eux, mis à part ce que les créatures obscures en disaient. Peut-être qu’il avait juste soif de violence et que mon ami était juste un défouloir malchanceux ? Après tout de ce que je savais des néphilims, leur passe-temps favoris étaient de zigouiller des trucs.
Ce qui était certain c’était que les choses ne s’arrangeaient pas au moment de mon arrivée, puisqu’un troisième larron fut bousculé dans la dispute, un type couvert de tatouages, agressif, qui leur suggéra d’aller se rouler des pelles ailleurs. Il ne s’éloigna pas pour autant et regarda les deux autres avec trop d’intérêt à mon goût. A tous les coups, si ça devait en venir aux points, il participerait avec plaisir. La question était : était-ce un péquin de base, ou une créature capable de me faire des milliers de dollars de dommages matériel, sans parles des dommages corporels ? Je grimaçai, dégoutté d’avance de ma très possible incapacité à contenir le problème. Je carrai néanmoins les épaules avant de les interrompre me plaçant suffisamment proche de Kurt, mais pas entre eux pour autant – je n’étais pas suicidaire. D’un ton que je voulais résolument calme, je leur dis : « Messieurs, je vous prie de bien vouloir vous calmer. ». Je tentais d’accrocher le regard du chasseur d’ombre avant d’ajouter : « Il y a beaucoup de monde ce soir, et vous pourriez blesser des innocents. ». Après tout c’était son boulot de protéger les innocents non ? Avec un peu de chance cet argument ferait effet. Je gardai aussi à l’œil le tatoué qui m’inspirait pas trop confiance au vu des circonstances. Puis, pas très sûr de moi, je conclus : « Je suis certain qu’on peut régler votre différent de manière pacifique. ». Ouais, j’allais gagner un concours oratoire avec cette phrase, il n’y avait aucun doute.
Connor regretta amèrement de s'être mêlé des affaires du vampire au moment même où ce dernier commença à ouvrir la bouche. Quelques mots suffirent pour lui rappeler la raison de son antipathie à son égard, bien que le fait de poser les yeux sur sa personne aurait dû le faire tilter bien plus tôt. L'idée de faire demi-tour et rejoindre Zachary à l'Institut lui traversa presque immédiatement l'esprit, mais maintenant que Kurt avait toute son attention tournée vers "son second ange préféré" ça ne serait pas aussi simple. S'il avait au moins eu une bonne raison — une excellente raison, une raison infaillible — pour accoster ce cadavre ambulant...mais ce n'était même plus le cas. Trompé par ses propres yeux. Et maintenant, le Néphilim en subissait les conséquences. Les si terribles conséquences...
« Alors, t’as pas amené ton acolyte ? C’est dommage vous auriez fait de beaux Batman et Robin. »
Connor lâcha un soupir de lassitude. Il avait oublié — si tant est que cela soit possible — à quel point parler avec Kurt était fatiguant. Encore plus fatiguant qu'une chasse aux démons. Si cette dernière activité l'avait laissé complètement épuisé, la voix sarcastique de son interlocuteur l'achevait à petit feu. Drainant le peu de force qu'il lui restait. Non pas que le sujet parabataï y était pour grand chose, après tout, le vampire le ressortait à chaque occasion et Connor commençait presque à s'y faire... Le fait d'avoir Hayward en face de lui, son sourire sarcastique toujours merveilleusement affiché sur son visage était, en soit, bien suffisant. Le déguisement de Dracula n'était qu'une option en plus dans le kit "emmerdeur de première". Option dont le Néphilim se serait bien passé...
Il allait faire demi-tour le brun, prétendre n'avoir rien vu, rien entendu et enfin se sauver de ce guêpier dans lequel il s'était lui même fourré, mais un bras intrusif vint effacer toute tentative. Comme un piège qui se referme à petit feu autour de ses épaules. Ses yeux se levèrent au ciel avant de venir fusiller ceux du parasite qui, sans aucune surprise, brillaient de cette malice que le Néphilim exécrait. La colère mijotait doucement au fond de lui, s'accumulant tranquillement à chaque action et parole que le vampire osait faire ou dire. Connor était une cocote-minute, prête à exploser à la moindre gouttelette de trop. Et au vu de son teint rougeoyant, la déflagration n'était pas loin...
Kurt choisit donc bien son moment, comme s'il lisait ce livre si complexe qu'était Connor avec une facilité déconcertante. Il savait qu'à la moindre phrase de trop, le Néphilim sortirait de ses gonds. Et, une fois de plus, il avait raison. A peine eut-il le temps de prononcer le mot "parent" que le chasseur d'ombres lui saisit violemment le bras et le repoussa avec force, le vampire trébuchant et bousculant un client qui passait juste au mauvais moment.
« Un mot de plus, Hayward, et je te fais bouffer tes dents de Dracula. La colle sera plus un problème... » pesta-t-il à son encontre, sa main lui saisissant le col de sa cape au passage.
Il aurait aimé effacer ce sourire du visage du vampire, mais il restait inlassablement fixé à ses lèvres... Par ailleurs, l'endroit était bondé de créatures obscures et de terrestres...il ne pouvait décemment pas se défouler ici. Bien qu'il en avait désespérément envie. Lui mettre juste son poing dans la figure n'éveillerait surement pas les soupçons. Pour les terrestres, il s'agirait là d'une vulgaire escarmouche entre deux individus alcoolisés. Pour les autres...un Néphilim rossant un vampire ne serait pas étrange. Et puis, qui ne rêverait pas d'en mettre une à ce bon vieux Kurt Hayward ? Certainement pas Connor.
Il allait s'exécuter, lorsqu'il fut interrompu par ce même gars que le vampire avait bousculé un peu plus tôt. « Dites, Heckle et Jeckle, quand vous aurez fini de roucouler et que vous vous serez roulé des pelles, vous pourrez peut être aller jouer dehors ? »
Connor haussa un sourcil face à la réplique du nouvel arrivant. C'était quoi ce gusse ? D'où est-ce qu'il sortait ? Recouvert de tatouages de la tête au pied, il était tout simplement immense. Un véritable bouledogue en somme.
« Ecoute Spike, juste le temps de lui en mettre une et je suis à toi... » répliqua le Néphilim sans vraiment réfléchir, recentrant son attention sur l'objet de sa colère. Ignorant les potentiels gros bras qui risquaient de lui tomber dessus et de lui faire regretter son insolence.
Mais, comme si le monde s'était passé le mot, un autre individu s'immisça dans la conversation, interrompant une fois encore Connor dans ses affaires. Un serveur s'était approché, pas rassuré pour un sou, priant les fauteurs de troubles de se calmer — ou, en outre, le Néphilim, au vu du regard insistant que lui lançait le...pirate ? Si s'en était bien un... Le pauvre essayait de les raisonner, leur rappelant qu'ils n'étaient pas seuls et que des innocents risquaient d'être blessés. Connor leva une fois de plus les yeux au ciel : s'il n'y avait pas déjà deux ou trois personnes inconscientes aux toilettes avec dans leur cou la présence étrange de deux minuscules trous rougeoyants, alors il n'était pas trop tard pour l'empêcher. Qu'ils le laissent juste assommer ce vampire de malheur et tous ces innocents seraient saufs ce soir.
Juste...un simple coup bien placé ferait l'affaire... se dit-il en resserrant son emprise sur le col d'un Kurt toujours souriant.
(c) AMIANTE
Connor Nightingale
ADMIN ♔ Mon parabatai !
Pseudo : Lioma Date d'inscription : 26/07/2018 Messages : 275 Marques de Noblesse : 45 Crédits : @moi Disponiblité RP : Indisponible
Ft. : Bob Morley Alignement : Bon Allégeance : L'Enclave, la famille Winterscar Parabatai : Zachary Winterscar Armes : Double-dagues, poignard séraphique
Origines : Américain Âge : 26 ans Métier : Chasseur shadowhunter Résidence : A l'Institut de la New Orléans Orientation : Homosexuel Statut civil : Célibataire Généalogie : Jim Nightingale | père
shadowhunter en cavale après sa trahison en juillet 2011.
Sujet général ⋆ Qu'est-ce d'autre que la vie des mortels qu'une vaste comédie, dans laquelle divers acteurs, travestis de divers costumes et masques, déambulent jouant chacun leur rôle, jusqu'à ce que le grand Ordonnateur les chasse de la scène. — Érasme.
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A un moment il pense que le tatoué va tourner les talons et embarquer sa honte loin de son illustre personne ; la seconde d'après il se trouve à valser à travers la pièce – dans les bras d'un gros balaise qui n'est définitivement pas Candice. Merde, c'est costaud un néphilim en rogne, il note un peu tard. En attendant il semblerait bien que le vampire ait touché une corde sensible. Le fait de couper le cordon ? Non, probablement pas : il a déjà tellement joué cette carte que le gamin d'en face n'aurait très certainement pas réagi au quart de tour. Ne reste plus que l'alternative des parents. Aww, c'est mignon ; le grand Connor Nightingale, aussi butté qu'un husky sibérien, qui a des daddy issues. C'est toujours bon à savoir pour un jour prochain.
Bien que, pour le coup, cela n'arrange pas vraiment sa situation.
Des mains musclées l'attrapent par l'encolure et le bousculent comme une poupée de chiffon, leur propriétaire proférant des menaces à son encontre – et pas seulement via la parole. Ses yeux, aussi, l'ont déjà assassiné plusieurs fois. Fort heureusement pour lui, les images n'ont jamais tué personne. Cependant l'esprit du bouffeur d'humains est un peu trop brumeux pour noter le danger de ses poings qui se resserrent à ses côtés, ou encore l'imminence d'une belle rouste qu'il s'apprête à recevoir. Tout ce qu'il voit, c'est un chasseur d'ombres vraiment pas râvi de voir sa tronche, rouge à faire pâlir une tomate – et incapable de lui donner la charge dont il meurt d'envie. Plutôt hilarant, comme spectacle.
Sauvé par le clebs. Non pas qu'il ne se serait pas extirpé de cette prise mortelle avant de rencontrer le poignet vengeur du néphilim de toute manière – les vampires ont pour réputation d'avoir plutôt de bons réflexes. Wait, maintenant qu'il voit la tête de celui qu'il a bousculé quelques secondes plus tôt – et il décline toutes responsabilités pour cet acte tellement répréhensible, le lycanthrope ne lui est plus si étranger que ça. Il connaît ce mec là. De toute évidence, pas suffisamment pour qu'il vienne jouer les chevaliers servants auprès de lui, vu sa réplique désintéressée.
– Dites, Heckle et Jeckle, quand vous aurez fini de roucouler et que vous vous serez roulés des pelles, vous pourrez peut être aller jouer dehors ? »
Kurt ne dit rien, il se contente de sourire béatement tout en fixant intensément son ravisseur, curieux de sa réaction face au loup. Ouep, il semblerait qu'ils aient fini par attirer l'attention de quelques regards indiscrets.
– Ecoute Spike, juste le temps de lui en mettre une et je suis à toi...
– Bah merde, dans le genre expéditif...., s'indigne le fauteur de trouble (pour une fois innocent) quelque part entre le choc et le reproche.
– J'pensais qu'il y avait quelque chose de spécial entre nous, Connor… Et tu m'relègues au second plan, monstre !
Dracula démuni de canines n'a pas même le temps de jouer son acte, qu'une nouvelle figure familière vient se greffer à la fête. Mais, c'est qu'il en connaît du monde par ici ! Il pourrait peut-être songer à faire les présentations ; mais quelque chose dans l'ambiance actuelle – sans doute la tension à couper au couteau et toute cette testostérone dans l'air – lui dit que ce n'est pas franchement le moment opportun. Tant pis pour les introductions.
Jaxon se rapproche de lui, une bien mignonne attention, sans pour autant chercher à le séparer du parasite pendu à son cou. Et c'est mieux comme ça, le downworlder n'a pas spécialement envie de voir l'un de ses amis humains, probablement étranger à toutes ces merdouilles surnaturelles, se prendre le choux avec un néphilim. Ou avec un grognard, d'ailleurs. Kurt dévisage les deux bestioles autour de lui, scrutant leur silhouette de la tête aux pieds. C'est le moment que choisit le gamin pour rappeler la présence d'innocents autour d'eux, et pendant un instant il lui semble que les mots de Jaxon possèdent un sens implicite, un peu comme... Non. Il doit se faire des idées, Guidry est juste un terrestre. Oh et puis, c'est épuisant de réfléchir quand du sang de poivrot coule dans tes veines.
– Je suis certain qu’on peut régler votre différent de manière pacifique.
Le truc, c'est qu'il n'y a aucun différent. Du moins, pas qui puisse être réglé autre qu'en passant par une chirurgie plastique, vu qu'il semblerait que sa face ne revienne pas à un certain prince du monde surnaturel. Kurt sourit, et s'extirpe énergiquement de l'emprise du shadowhunter en repoussant violemment ce dernier par le torse. Le vampire réajuste sa cape, soulagé par l'air frais qui peut de nouveau trouver son chemin jusqu'à ses poumons.
– Hey mais j'suis réglo moi, m'sieur Prix Nobel de la Paix, il lève les mains en reddition avant de vaguement désigner sa propre personne. Aussi blanc qu'un putain d'petit agneau sorti d'la crèche.
Et, vraiment, c'est la vérité. Parce qu'à l'origine, Hayward se tenait à carreau, comme un bon vampire bien éduqué, si ce n'est le fait de flirter un peu avec une jolie fille. D'accord, il reconnaît pouvoir se montrer très franchement agaçant de temps à autres – pour ne pas dire souvent. Parfois, il peut carrément se montrer méchant ou blessant, en refusant de mâcher ses mots. Mais c'est un emmerdeur de première, pas une ordure. Le problème, c'est que les nephilims ne voient que ce qu'ils veulent voir. Ils se donnent de grands airs, prétendent parfois être sensibles aux créatures du downworld, mais la vérité c'est qu'ils les mettent tous dans le même panier, avec des à-priori sur chacune des races qui diffèrent de la leur. Connor Nightingale n'en fait pas exception. Comme son opposant est un vampire, il possède assez de sadisme (et de stupidité) pour agresser une innocente à la vue de tous. Parce que l'angelot se doit de porter le rôle du chevalier étincelant, celui qui possède la sagesse pour éduquer le pauvres idiots du monde obscur. Parce que sa race est supérieure et doit faire la loi dans ce bas monde. Et le pire ? Kurt est sûr que chacun d'entre eux est certain de leur faire une fleur en leur apportant la civilité.
– Sans déconner, c'est quand même pas d'ma faute si ce couillon a des hallucinations et s'imagine devoir jouer les supers héros sans slip, il ajoute en désignant son agresseur d'un index accusateur.
Pour être tout à fait honnête, il faut avouer que Kurt se sent plutôt mal pour son ami, qui se retrouve à devoir gérer un conflit loup-garou, néphilim, vampire. Mais il n'a pas choisi de se faire péter les sabots par le plus grand des rabat-joie de la Nouvelle Orléans spécifiquement sur le lieu de travail de Jaxon, et pile quand il est de service. Il se sent simplement désolé pour lui. Alors si d'ordinaire et sans Richard pour le raisonner il aurait parfaitement été capable de tenter la collision frontale avec le shadowhunter et le lycanthrope, en même temps ; qu'il aurait probablement perdu quelques dents (et pas en résine cette fois-ci) dans le processus et serait définitivement sorti bon perdant de cette foutue ratatouille, cette fois-ci il parvient à se tempérer. Juste pour épargner la casse inutile à son ami. Et probablement aussi pour éviter un torrent d'accusations de la part du leader de son groupe, probablement quelque part dans le coin.
A la place il s'approche de Jaxon et lui souffle quelques mots grossièrement cachés dans le creux de sa main, et lève le menton dans la direction des deux zozos visiblement en manque d'exercice.
– Par contre j'crois que ces deux là sont plutôt du genre frustrés.
Codage par Magma.
Kurt Hayward
FONDA ❖ Highway to Hell.
Pseudo : Twizzle Date d'inscription : 25/05/2019 Messages : 86 Marques de Noblesse : 13 Crédits : Twizzle Disponiblité RP : indisponible
Origines : britanique / liverpool Âge : 72 (/19) ans Métier : réceptionniste à la patinoire, musicien et compositeur Résidence : La mascarade / woodstock hotel Orientation : hétérosexuel Statut civil : célibataire Anecdotes : ancien hippie + bassiste et chœur des spooky unicorns + initié par Paul McCartney + maîtrise un bon nombre d'instruments + accent britannique très prononcé + porte un anneau autour du cou + merdeux seulement 95% du temps Playlist : the Beatles, the Rolling Stones, the Beach Boys, the Who, Cream, CCR, the White Stripes, Led Zeppelin
Le business, c’est l’business. Et putain ce soir, il fait chier personne, pour une fois. Ray n’a qu’une envie, écouler ses fonds de stock, se faire une bonne marge et r’trouner se réapprovisionner avec d’la meilleure came. Déjà qu’il s’emmerde d’puis t’à l’heure, avec des clients qui semblent un peu frileux, alors se faire pourrir un deal, qui paraissait perdu d’avance dés l’départ, à cause de deux hurluberlus, qui pète les gonades en public au lieu de s’détendre dans un pieu, ça à l’mérite d’lui hérisser l’poil. Décidément, le lycan aurait mieux fait de s’casser une patte et d’choisir un autre rade, où à l’heure actuelle, il aurait d’jà tout r’vendu sans l’moindre effort. Y avait des tas d’endroit, que l’homme avait l’habitude de fréquenter, où la plupart des quidams présent seraient, à l’heure actuelle, bourrés des quatre pattes et lui achèteraient tout et n’importe quoi, à n’importe quel prix. Alors pourquoi était-il venu s’emmerder ici déjà ? Ah oui. Pour son amour inconditionnel naissant pour les Spooky Unicorns. Ironie. Fuck Unicorns… Au prix d’la bière, bien trop chère pour finir sur un t-shirt, il aurait mieux fait d’aller traîner ses guêtres dans ces repères de junky, qu’il ne connaissait trop bien, dispensant principalement d’la musique électro, qui finissant toujours incrustée dans sa cafetière, aussi sûrement que s’il s’était fait labourer l’os par un clou rouillé. Pas qu’il avait foncièrement quelque chose contre l’électro, seulement celui diffusé dans ces boites n’était supportable, qu’avec un fort taux d’alcool et de substance illicite dans les veines.
Chopant un mouchoir, le lycan s’employa à éponger le trop plein de boisson qui imbibait son t-shirt à l’effigie de Maiden, son ouïe ne perdant – malgré lui – pas une miette de l’échange entre les deux abrutis, bien qu’il ait conservé ses bouchons d’oreille. Malheureusement pour lui, les deux poissons qu’il avait ferrés en profitèrent pour filer à l’anglaise. Prétextant très certainement devoir aller au wawa. Seulement l’homme ne l’avait pas entendu. Super ! Bande de planqué. Ils avaient peur de s’prendre une mornifle ou bien ? Maintenant il avait plus qu’à tout r’commencer. Pour une fois qu’c’était pas lui qui foirait tout, avec ses mauvaises manières…
Ce fut autour de Ray d’hausser un sourcil, en entendant la réplique du p’tit nerveux à son attention. Spike ? Devait-il se sentir vexé d’être comparé à un vampire peroxydé, ressemblant à un charpey sous sa forme originelle et possédant le charisme d’un balai à chiotte ? Ou plutôt de connaître la référence, à cause de sa charmante petite sœur, un peu trop fan de cette série pour son propre bien. Ou particulièrement amusé, que ce soit ce gamin qui la connaisse. Ce qui n’était particulièrement pas flatteur, pour un mec de son âge. Evidemment le blond ne possédait pas la crinière de l’emploi pour être comparé au regretté Spike Spiegel et l’autre était bien trop jeune, pour mentionner les trois musiciens du même nom. D’ailleurs, même lui se demandait encore comment il pouvait bien les connaître… Puis le lycan estimait ne pas avoir aboyé si fort qu’ça, pour passer pour un des bouledogues de dessin animé portant l’même nom. Bien que, s’agissant d’un cartoon, la réplique était plutôt bien trouvée, pour le sac à puce qu’il était. Du coup, histoire de pas passer pour une truffe, Ray fit comme s’il n’avait rien rel’vé. S’occuper d’lui ? C’te bonne blague… Qu’il s’y mette tout d’suite dans c’cas, parce qu’à c’train là, d’main ils y étaient encore.
Une étrange lueur brilla au fond d’ses mires, tandis que ses doigts s’trouvèrent accrocher à l’anse de sa chope. Le verre racla sur la table et, sans quitter sa cible du r’gard, l’homme s’apprêta à lui envoyer en travers d’la tronche, pour la forme. Quand on possède une telle arrogance, il faut toujours s’attendre à recevoir la monnaie d’sa pièce. Dans c’cas présent, avec de lourd intérêt. Malheureusement, son élan fut coupé par l’arrivé du pirate, ou plutôt du village people avec son prêche de mère Theresa. D’un coup, l’ex taulard eut comme l’envie de changer d’cible. Parait qu’la bière c’est bon pour les tifs… Sauf que, s’en prendre à une grande gueule, qui avait mit l’premier les paturons dans l’plat, ça pouvait encore passer dans la rixe de comptoir, avec des circonstances atténuantes. Par contre, assommer une crevette agitant un drapeau blanc, là c’était une agression pouvant lui montrer d’un doigt accusateur les portes du violon. C’qui n’était pas encore dans ses ambitions d’fin d’soirée… Un rictus indescriptible étira ses lippes, alors que Ray se résigna à r’poser sagement l’reste d’sa boisson sur la table, non sans en avoir prélevé une gorgée avant, afin d’faire passer son mouvement plus pour un geste innocent, qu’pour une tentative avortée d’hostilité ouverte. Tel un prédateur, le lycan observa d’un air légèrement amusé, la proie échapper au gamin, pour trouver r’fuge aux côtés du serveur. Cette soirée était vraiment une putain d’mauvaise blague, qui commençait un peu trop à s’éterniser à son gout. Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, à c’qui parait…
- « Hé Tic et Tac, vous allez pas m’casser les noisettes... Qu’il finit par lâcher, un fort agacement perçant dans la voix. J’trouve qu’t’as une bien grande gueule, gamin, pour un roquet qu’est même fichu d’garder son os. L’acier d’ses iris croisa brièvement celles du serveur. Mais si ça t’démange tant, ça peut toujours s’régler dehors. Tamponnant une dernière fois ses nippes, le mouchoir imbibé, finit par terminer sa course à côté du sous-verre. Sinon, Dracula et toi vous m’devez une mousse. » Ses yeux s’plantèrent dans ceux du p’tit nerveux, avec un air de défit non voilé. Au moins il était bon prince, l’homme lui laissa l’choix entre aller s’faire botter l’cul à l’extérieur, histoire de s’faire remettre les idées en place et d’apprendre à pas faire chier les grandes personnes, ou d’lui rincer l’gosier. C’était hors de question qu’il paie une boisson, qui avait en partit finit sur ses fringues, plutôt qu’dans son estomac. C’est souvent c’qui arrivait quand on v’nait poser ses claouis sur la table. Fallait toujours s’attendre à c’qu’un autre gonze vienne faire la balance. Qui sème le vent…
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Ezra-Yan Orchard
Loup-Garou.
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Alignement : Neutre Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant. Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur. Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui
Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride. Âge : 39 balais Métier : Assistant mécano et éducateur canin Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield Orientation : Hétéro, la plupart du temps... Statut civil : Célibataire. Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique. Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms
Le vampire sembla s'indigner des paroles du brun, comme une mère à qui on aurait dit que son gosse était repoussant... Connor se retint de justesse de lever les yeux au ciel – avec le temps, on aurait pu croire qu'il s'était habitué à cette désinvolture vampirique, mais plus il voyait Hayward, plus son agacement semblait s'intensifier d'avantages. Il avait atteint des paliers avec lui qu'il n'aurait jamais imaginé effleurer. Aucune limite ne semblait l'arrêter...c'était comme s'il avait toujours des choses à dire. Bien que personne ne lui ait demandé de les balancer... Connor s'étonnait même de ne pas avoir encore explosé. Ce n'était pas l'envie qui lui manquait cependant. Ses poings le démangeaient tellement. Mais à chaque fois qu'il sentait que le contrôle lui échappait, un intrus s'incrustait dans le tableau et l'empêchait d'aller au bout. Quand ce n'était pas un molosse de cinq pieds de long, c'était une crevette aux paroles de paix. La tête du Néphilim vint s'échouer en arrière, manifestant son impatience grandissante par un énorme soupir contrarié. Allaient-ils enfin le laisser lui en coller une ou devrait-il leur foutre à tous une beigne pour éviter les jaloux ? Ce n'était pas l'envie qui lui manquait dans l'immédiat...
Kurt profita de cette arrivée inopinée pour se défaire de son emprise, repoussant violemment le semi-ange qui ne s'attendait pas à une telle contre-attaque : connaissant l'animal, il aurait plutôt parié sur des remarques sarcastiques à répétition, balancées à brûle-pourpoint, usant le Néphilim jusqu'à l'usure. Ç'aurait été tout aussi efficace... Avec tout ça, il en oublierait presque que le gusse qui réajustait actuellement son déguisement et qui se plaignait en faisant sa mijaurée, était un vampire doté d'une force supérieure à la moyenne. Dingue, non ?
« C'est drôle que tu parles d'hallucinations... moi qui croyais que tu tenais bien l'alcool Hayward. Tu m'as tout l'air d'en tenir une bonne, là. » répliqua le chasseur d'ombres en croisant les bras sur sa poitrine, l’œil suspicieux.
En effet, le vampire était étonnamment joyeux et désinvolte – du moins, encore plus que d'habitude, si c'était seulement possible... Nul doute qu'entre les festivités et les tentations alcoolisées, le bougre s'y serait jeté à corps perdu. Plongeant sur cette occasion de ressentir l'euphorie que ne pouvait lui offrir naturellement sa condition cadavérique.
« Je serai curieux de savoir avec qui tu t'es autant lâché, "monsieur le petit agneau sorti de la crèche"... » continua le brun, scrutant les alentours à la recherche des potentiels frigos sur pattes dans lesquels se serait servi l'animal.
Connor n'était pas dupe après tout. Kurt Hayward ne pouvait décemment pas être le seul gars encore lucide alors que tous dans ce bar avaient déjà dépassé le premier palier – et lui avec. Ce n'était pas digne du vampire... Alors certes, le semi-ange s'était fourvoyé lorsqu'il l'avait vu penché au cou de Draculette plus tôt, mais il n'était pas dans le faux pour autant. Il était seulement arrivé trop tard, avec ses gros sabots. Impulsif qu'il était.
Le bouledogue s'incrusta une fois encore dans leur échange, visiblement agacé par la situation, les gratifiant – pour changer – d'un énième surnom sortit d'il ne savait trop où. Connor se tourna vers lui, un sourcil arqué. D'où est-ce qu'il sortait ce gusse déjà ?
« Un copain à toi ? » demanda Connor à l'intention du vampire, pointant du doigt l'inconnu qu'il avait préalablement ignoré.
Peut-être jouait-il avec le feu, le chasseur d'ombres, mais sa journée avait été un véritable désastre... Lui qui pensait se détendre au Rockin'Chair, il n'avait plus qu'une envie sur le moment : se défouler. Il étudia de la tête aux pieds l'homme en face de lui. Baraqué, ça il l'était, et visiblement il voulait en démordre lui aussi. Ce n'était pas l'envie qui lui manquait de lui en coller une – surement l'alcool qui parlait. Puis, étrangement, sa tête ne lui revenait pas... Peut-être pas au même niveau que celle de Kurt, cela-dit, mais quand même.
Connor releva les yeux, soutenant le regard plein de défi du malabar. Ce dernier l'invitait très clairement, et vu son œillade, il savait quelle proposition il préférait. Lui-même n'avait qu'une envie, sortir de l'établissement pour qu'enfin, il puisse passer ses nerfs sur quelque chose. Zak serait surement hors de lui s'il le voyait dans cette situation...
« Pour quelqu'un qui nous sort des surnoms pareils, je m'attendais pas à ce que tu sois aussi têtes brûlées... Alors quoi, ta sœur t'a pas laissée regarder ton dessin animé, c'est pour ça que tu viens nous faire chier ? »
Ce n'était peut-être pas la meilleure idée que d'aller se confronter à un mec qui faisait approximativement deux têtes de plus que lui... Dotant plus qu'il ignorait parfaitement si ledit mec possédait un quelconque don ou s'il n'était qu'un simple humain. Il le découvrira bien assez vite de toute façon : selon le degré de douleur qu'il endurera... Mais Connor atteignait le seuil critique qu'il pouvait endurer. Habituellement, c'était son parabataï qui freinait ses pulsions, mais puisqu'il n'était pas dans les parages pour faire barrière, le brun n'avait plus qu'à foncer.
« Puis tu peux parler, niveau grande gueule, t'es plutôt bien fourni ! » rajouta-t-il en se rapprochant du malabar, les sourcils froncés.
Son regard coula sur l'énorme tâche d'alcool qui parsemait le vêtement du grand gaillard, haussant les épaules en signe d'indifférence. Puis, d'un pas rapide, le brun se dirigea vers la porte arrière de l'établissement, menant sur une triste ruelle et l'ouvrit en grand, maintenant l'ouverture avec son pied.
« Après toi... » souffla-t-il, répondant ainsi au défi que lui avait silencieusement lancé l'étranger.
(c) AMIANTE
Connor Nightingale
ADMIN ♔ Mon parabatai !
Pseudo : Lioma Date d'inscription : 26/07/2018 Messages : 275 Marques de Noblesse : 45 Crédits : @moi Disponiblité RP : Indisponible
Ft. : Bob Morley Alignement : Bon Allégeance : L'Enclave, la famille Winterscar Parabatai : Zachary Winterscar Armes : Double-dagues, poignard séraphique
Origines : Américain Âge : 26 ans Métier : Chasseur shadowhunter Résidence : A l'Institut de la New Orléans Orientation : Homosexuel Statut civil : Célibataire Généalogie : Jim Nightingale | père
shadowhunter en cavale après sa trahison en juillet 2011.
Sujet général ⋆ Qu'est-ce d'autre que la vie des mortels qu'une vaste comédie, dans laquelle divers acteurs, travestis de divers costumes et masques, déambulent jouant chacun leur rôle, jusqu'à ce que le grand Ordonnateur les chasse de la scène. — Érasme.
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D'accord, l'angelot déplumé marque un point, Kurt est forcé de l'admettre. Il n'a peut-être pas été pris sur le fait, mais il s'est bien nourri ce soir – et pas qu'un peu. Oups, coupable. Mais d'un autre côté, une machine telle que lui, ça s'entretient. Ce ne sont pas ces quelques poches de sang aux arrières goûts dégoûtants de plastique qui vont faire l'affaire. Pour dépanner, c'est bien, sur le long terme un peu moins. Manquerait plus qu'il se fasse empoisonner au bisphénol A ! Ah oui parce que quand ça concerne la santé des bambins terrestres il y a du monde pour faire polémique, mais son petit doigt lui dit que le bien-être des vampires, tout le monde s'en tape. Comment ça ils ne peuvent pas développer de cancers ? D'accord, mais il n'empêche que Hayward est un enfant de la nuit moderne et refuse de grailler des produits chimiques. La bouffe de nos jours, c'est plus ce que c'était avant. Et le voilà reparti pour parler comme un senior.
Le musicien sourit bêtement à la remarque, mais ne répond pas verbalement. Il fait à la place passer toute la fatalité de son destin au travers de ses épaules qui se lèvent avec désinvolture et ses mains qui s'ouvrent à ses côtés, presque narquois. Non, totalement narquois. Et oui mec, c'est comme ça. C'est la vie, que ses yeux causent pour lui. Un vrai chat de Cheshire. Sous ces conditions il laisse planer un certain suspens quant à ses Mr. Freeze sur pattes, non pas que Nightingale attendait réellement une réponse honnête de sa part de toute manière – ou alors il est plus abruti qu'il ne l'aurait pensé. Pour sa défense, les pauvres terrestres qu'il s'est mis sous la dent étaient de gros poivrots déjà les trois quarts clamsés, ils ne se sont rendus compte de rien et probablement ne se rappelleront jamais avoir été bouffés par une pseudo-rockstar derrière un bar. Il les a laissés en parfaite santé, enfin autant qu'ils l'étaient avant son passage tout du moins. Si ça se trouve Kurt leur a même évité le coma éthylique en stoppant leur beuverie : peut-être encore qu'il a prévenu l'agression d'un innocent vu les spécimens. Mais ça, pour les remerciements il va pouvoir se brosser.
L'attention du brun charbon est cependant bien vite tirée de sa personne pour se concentrer cette fois-ci sur Grognon. Kurt recule, se détache quelque peu de la scène pour ne plus devenir qu'un spectateur externe. Ce serait le pompon, et fichtrement ironique, qu'un autre fume la tête du nephilim plus ou moins par sa faute : le même résultat mais sans les efforts. En plus, techniquement Richard ne pourra rien lui reprocher, il reste le petit agneau avec lequel on peut se torcher tant il est propre. Du petit lait si vous voulez son avis. Hayward sourit fièrement et s'accoude silencieusement à la table dans son dos, il ne perd pas une seule miette de cet échange expéditif. Au moins les deux brutes n'y vont pas par quatre chemins. A vrai dire, avec une telle tension dans l'air, ils finiraient tous deux dans une chambre que cela ne l'étonnerait même pas. L'amour, la haine, c'est bien un peu la même chose dans le fond. Quelque chose lui dit d'ailleurs que tous deux auraient grand besoin de se laisser aller pour une fois, avant d'exploser comme une cocote minute, genre… littéralement.
– Puis tu peux parler, niveau grande gueule, t'es plutôt bien fourni ! – Pwah pwah pwaaaaaaaaah, le bassiste s'extasie en secouant les mains devant lui, oubliant accessoirement sa volonté de se faire oublier. Un comble.
Fantastique, tout se goupille en faveur de ses attentes. Le gros costaud qui propose le déchaussage de mâchoire, et l'autre frustré qui saute à pied joints dans le piège en toute conscience. Ça va être l'apothéose, le clou de cette soirée déjà bien amorcée ! Bon, c'est peut-être l'alcool dans ses veines qui parle pour lui et lui provoque autant de contentement, mais qui s'en moque ? La cause ne compte pas, ce qui importe, ce sont les conséquences.
Kurt regarde la paire de bagarreurs (suffisamment civilisés pour quitter l'établissement avant de démarrer les hostilités) se diriger vers la sortie. Il sourit, encore. Puis il glisse de nouveau vers la belle Candice à qui il drape un bras sur les épaules, elle aussi visiblement amusée par tout ce tumulte.
– Oh oh, on dirait qu'il va y avoir du grabuge, qu'il souffle sarcastique et décroche un rire de la Draculette. Sauf que quand il cherche de nouveau les deux zigotos du regard, ils ont déjà disparu dans la foule. Il sursaute, immédiatement droit sur ses pieds. Hey les copains, attendez !
Kurt n'a pas été invité à la fête, mais il s'en fout : pas question qu'il rate les feux d'artifice ! Tirant la demoiselle par la main il se précipite sur les talons de Connor et de son loup, navigue habilement à travers la foule. Un petit détour pour éviter son meilleur ami (il l'adore, mais celui-ci peut parfois se montrer aussi rabat-joie que l'angelot quand il s'y met) et Hayward choppe furtivement un paquet de chips sur l'une des tables, qu'il offre à Candice. Avoir un petit quelque chose à grignoter pendant un spectacle, c'est toujours agréable – qu'on n'aille pas dire que le britannique à l'accent prononcé ne connaît pas la galanterie. Lui pour sa part, a déjà sa friandise. Non pas qu'il compte réellement s'alimenter sur elle de cette manière, il a des principes ; mais ça, le shadowhunter remonté semble l'ignorer.
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Kurt Hayward
FONDA ❖ Highway to Hell.
Pseudo : Twizzle Date d'inscription : 25/05/2019 Messages : 86 Marques de Noblesse : 13 Crédits : Twizzle Disponiblité RP : indisponible
Origines : britanique / liverpool Âge : 72 (/19) ans Métier : réceptionniste à la patinoire, musicien et compositeur Résidence : La mascarade / woodstock hotel Orientation : hétérosexuel Statut civil : célibataire Anecdotes : ancien hippie + bassiste et chœur des spooky unicorns + initié par Paul McCartney + maîtrise un bon nombre d'instruments + accent britannique très prononcé + porte un anneau autour du cou + merdeux seulement 95% du temps Playlist : the Beatles, the Rolling Stones, the Beach Boys, the Who, Cream, CCR, the White Stripes, Led Zeppelin
Et dire qu’il y avait des gens qui planifiaient tout. Du p’tit dej’ au choix d’chaussette, en passant par combien d’fois s’brosser les ratiches... C’est important d’planifier. Son boulot, ses journées, ses vacances, ses soirées… L’plus chiant, c’est qu’ça n’laisse pas beaucoup d’place à l’imprévu. Ezra-Yan était du style à n’rien planifier. Ni son turbin, et encore moins ses horaires. Surtout quand on n’sait pas quand on s’couche et encore moins quand on s’lève. Dans son idée jamais, hélas faut bien manger… Quant aux sorties, fallait pas trop y compter. Il y avait une chance sur deux pour qu’il n’s’y pointe pas, décidant au dernier moment qu’non, pas envie. Ou d’décréter qu’ailleurs c’était mieux. Et s’il s’pointait, y avait d’forte chance que l’homme débarque avec un invité inattendu. Ou dans un sale état d’entre deux. Bien sûr, le tout sans prévenir ! Enfin, ce n’serait pas drôle sinon… Avec lui, c’était simple d’laisser la place à l’imprévus, parce qu’il était du genre imprévisible. Puis sa réputation d’aimant à emmerde ne s’trouvait plus à faire. Pas qu’il avait un don inné pour les attirer – ce qui était un peu, beaucoup l’cas – mais surtout qu’il possédait une capacité née pour les provoquer. Allumant toujours l’feu où il n’y avait même pas d’étincelle. L’côtoyer, qu’on l’connaisse ou non, c’était toujours sportif. Surtout pour la patience et les nerfs…
Et quel meilleur jeu pour les nerfs qu’de chatouiller ceux d’quelqu’un déjà bien à vif, comme on pincerait les cordes d’une guitare pour faire chanter un clebs. Rien qu’pour vois si l’fruit allait finir par éclater. Et celui-là, il l’était d’jà, à peine poussé sur l’arbre. Un éternuement et il explosait ! Et encore… Y avait-il vraiment b’soin d’encourager ce sale p’tit roquet ? Il avait l’air content que quelqu’un rentre dans son jeu, sans s’faire prier. Quand il s’agissait de s’foutre sur la gueule, l’lycan n’était jamais l’dernier. Le vampire ne lui s’rait franchement pas d’un grand s’cours pour ce round, surtout quand il omit d’répondre à la question du copain. Pas comme s’il allait s’en sentir vexé. Ils se connaissaient à peine. Et passer pour un type en mal d’ami, très peu pour sa pomme. T’façon il n’comptait pas franchement sur Kurt pour quoi qu’ce soit, il ne tenait pas franchement en l’air et à part attirer la merde, aussi sûrement qu’lui-même, il n’allait pas lui servir à autre chose d’plus que c’qu’il n’avait déjà amorcé tout seul. En r’vanche, l’interrogation qui lui fut directement adressé lui arracha un rire franc. S’il savait… Au contraire, sa p’tite sœur mettait toujours un poing d’honneur à faire partager c’qu’elle écoutait et regardait. C’était un bon jeu de vacherie, depuis qu’elle avait l’âge d’raison. Elle adorait surtout lui faire regarder ses séries pour ados, quand ils se voyaient, et surtout lorsqu’il n’y avait rien d’autre à foutre qu’de mirer la télé. S’amusant à voir chacun d’ses neurones, qu’il n’avait pas lui-même grillé, mourir les uns après les autres. Dans une hécatombe digne d’une pandémie, ou d’un suicide collectif sectaire… Jusqu’au jour où il l’avait cramé, sur l’fait que Kate détestait ces foutues séries, tout autant qu’lui. Surtout celle où l’héroïne était une espèce de gourdasse blonde, au prénom à base de sushi… Ca devenait entre eux une espèce de guerre débile des nerfs, à celui qui craqueraient l’premier. Et comme Ray n’se gênait jamais pour tricher, regardant rarement un épisode clean, y avait pas besoin d’se poser la question pour savoir duquel côté penchait la balance. Même si, contrairement à sa petite sœur, il pouvait au moins se "consoler" devant les scènes de fesses, d’plus en plus courante dans c’genre d’série. Fallait bien qu’chacun y trouve y quelconque intérêt. C’était un peu stupide, comme façon d’passer l’temps, seulement maintenant, leur grand jeu – surtout depuis qu’Kate était un peu plus vieille – c’était d’refaire les dialogues. Au grand désespoir de Danny, qui n’s’y était jamais prêté. Rabat-joie…
- « Justement ! Qu’Ray lâcha, après un instant d’silence, qu’l’autre comblait parfaitement tout seul. Elle m’laisse toujours r’garder les cartoons avec elle. Comment tu sais ? Qu’il d’manda, sans vraiment attendre d’réponse d’sa part. Et du coup j’me d’mandais, parce que j’suis putain d’curieux. Penchant la caboche sur l’côté d’la table, où il était accoudé, son index vint gratter son arcade, avant de renverser sa main dans sa direction, le pointant du doigt. Si j’te fourre pareil, un bâton d’dynamite dans l’gosier, est-ce que t’aurais juste la gueule noircie et on t’verra dans l’prochain épisode ? Ou p’t’être bien qu’ça f’ra r’ssortir l’balais qu’t’as d’enfoncé par l’fondement ? Parce qu’faudra bien ça pour l’en extirper. Il a l’air d’être carré si profond, qu’j’comprends pas comment tu touche encore l’plancher des vaches. Franchement… C’était l’hopital qui s’foutait un peu d’la charité. Qui avait foutu ses deux gros sabots dans l’plat, s’en prenant à Dracula bourré, et l’envoyant valser sur l’premier v’nu, sans s’préoccuper des r’tombées radioactives ? C’pas lui qui allait s’laisser emmerder par un gosse. Bien qu’sûr l’principe, y avait rien d’glorieux à botter l’cul d’un pisseux. Sauf quand l’pisseux en question aboyait bien trop fort. Ça s’sentait qu’il avait b’soin d’une bonne p’tite leçon d’la part d’un grand, juste histoire d’lui r’mettre un peu les pendules à l’heure. Ça s’voyait comme l’tarin au milieu d’la trogne, qu’il était prêt à exploser et ça aurait été mesquin d’sa part de n’pas être l’aiguille qui ferait éclater ce ballons trop gonflé. Alors que le loup n’avait d’cesse d’y remettre de l’air. - Puis tu peux parler, niveau grande gueule, t'es plutôt bien fourni ! Qu’le gosse ajouta en s’approchant d’lui, les sourcils tellement froncés qu’son regard était aussi noir qu’sa colère. Et bien et bien. Aurait-il mit le doigt dedans ? Puis la réaction du vampire derrière, qui anima quelque rire, suffit à alimenter l’feu qui brulait depuis plusieurs minutes déjà. Orchard lui, resta parfaitement calme, plantant ses iris dans les siennes, son sourire s’étirant presque jusqu’à ses feuilles, alors qu’il ravala le peu de distance qui les séparait, en s’penchant vers lui. - Et y a pas qu’la grande gueule, qui est plutôt fourni, gamin. » Qu’Ezra-Yan n’put s’empêcher d’lâcher. Chacun y mettrait l’interprétation qu’il souhaitait. Et c’n’était pas forcément question d’sous la ceinture.
L’aut’ s’fit pas vraiment prier, ni pousser d’ailleurs, pour s’tirer vers la sortie arrière. Et ben. Si facile que ça ? Qui l’eut cru… Attrapant sa chope, le loup haussa les épaules et vida l’reste d’un trait. La claquant sur la table, l’blond emboita l’pas du frisé essuyant sa bouche d’un revers de paluche. Observant avec un certain amusement la désinvolture avec laquelle la porte fut ouverte, il prit tout d’même quelque instant pour observer l’paturon qui t’nait l’panneau métallique, puis la ruelle qui s’ouvrait d’vant eux, avant d’glisser son r’gard sur l’air parfaitement déterminé du gamin, puis sortit. Ray trotta jusqu’au milieu d’la ruelle, observant les environs comme s’il visitait son nouvel appart’. Ses doigts glissèrent à l’intérieur d’son cuir, puis tira une taffe et son zipo, s’alluma une sèche dont il rêvait d’puis un moment d’jà. Il tâta ses poches pour s’assurer qu’tout était bien à sa place, pas d’risque que quelqu’un tombe sur c’qu’il n’fallait pas. Se r’tournant, il eut l’plaisir d’voir qu’le bassiste les avait suivit, avec sa charmante donzelle, ravis d’pouvoir se satisfaire du spectacle. C’pas vraiment lui qui allait l’en blâmer, sauf s’il cherchait vraiment à servir de dommage collatéraux. Il n’allait pas v’nir pleurer. Mais tant qu’il était là… Coinçant la cibiche entre ses chicots, l’ex taulard s’débarrassa d’sa veste, histoire d’être plus libre d’ses mouvements, puis la jeta au Dracula d’service. Ses pattes s’glissèrent dans son dos, sortant d’son étui son surin qu’il avait quasi tout l’temps sur lui, puis en sortit la lame qu’il pointa vers Kurt. - « Et t’avises pas d’te tirer avec, où y s’pourrait bien qu’le frisé soit exaucé, avec ta tronche sur l’pavé. Qu’il n’put s’empêcher d’préciser, forçant un ton ironique qui n’l’était absolument pas. Quand il s’agissait d’drogue, il n’plaisantait jamais. Rentrant la lame, l’arme suivit le même ch’min qu’son vêtement. Maintenant qu’il se sentait plus léger, et réglo aux yeux d’l’autre, c’était quand il voulait. C’qu’il signifia en s’tournant vers le brun, les bras écartés paumes tournées vers l’ciel. - Alors. On s’occupe de c’balais, ou tu veux une sèche pour de t’détendre, gamin ? » Bien sûr, Ray connaissait parfaitement la réponse.
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Ezra-Yan Orchard
Loup-Garou.
Pseudo : Areigan/Sirius Date d'inscription : 26/08/2019 Messages : 451 Marques de Noblesse : 58 Crédits : N.C. Disponiblité RP : Dispo .o/
Ft. : Andy LaPlegua Couleur paroles : #66cccc
Alignement : Neutre Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant. Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur. Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui
Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride. Âge : 39 balais Métier : Assistant mécano et éducateur canin Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield Orientation : Hétéro, la plupart du temps... Statut civil : Célibataire. Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique. Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms
Il devait bien avouer, Connor, que le gusse d'en face savait causer. A défaut de connaître ses compétences au combat, il avait au moins une vision claire sur ses réparties orales. Il savait aboyer, ça il pouvait le dire, et il aurait pu s’esclaffer de rire si le contexte avait été tout autre. Où est-ce qu'il allait chercher tout ça ? Sérieusement ? Ses répliques étaient aussi recherchées que les excuses que trouvait Zak pour se sortir de situations ennuyantes auxquelles il ne voulait pas prendre part – les plus travaillées étant celles tournant autour d'événements sociaux que sa mère organisait le plus souvent pour le préparer à son futur rôle de chef de l'Institut. Elles pouvaient être aussi mémorables et créatives que possible, elles ne fonctionnaient pourtant que très rarement...
Les répliques du blond, en revanche, n'étaient pas passées dans l'oreille d'un sourd, et si visuellement, aucune réaction ne trahissait les pensées du semi-ange, intérieurement, son envie d'en découdre grossissait de plus en plus. Ce gusse, à l'image du suceur de sang, lui sortait par les trous de nez – ils avaient beau être différents physiquement, à l'opposé même l'un de l'autre, il ne pouvait s'empêcher de déceler chez eux une certaine similitude qui le titillait. Était-ce cette répartie désinvolte qui coulait dans un flot incessant de leur deux bouches qui lui faisait penser ça ? Peut-être bien... Pourtant, le ton employé était bien différent : quand le premier y insufflait toute la sournoiserie et la moquerie qu'il pouvait, l'autre semblait être plus direct...plus agressif. Connor ne savait lequel il détestait le plus. Après tout, il n'avait pas encore eu l'occasion de profiter pleinement de l'imagination de l'inconnu, et il se doutait que ce dernier en avait encore en réserve. Le match risquait d'être serré.
Le brun suivit du regard son futur adversaire avant de finalement lui emboîter le pas, l'air du dehors lui fouettant soudainement le visage. Le silence de la ruelle contrastait fortement avec le brouhaha du Rockin'Chair et Connor l'accueillit avec soulagement : il ne s'était pas rendu compte du mal de crâne qu'il sentait désormais tambouriner dans ses tempes. Il ferma les yeux un instant, inspirant une bonne bouffée d'air frais...avant de vite déchanter. Il n'avait pas besoin de se retourner pour savoir que ce cher Hayward les avait bien entendu suivi, sa Draculette au bras. Lentement, il rouvrit les yeux pour les lever au ciel, soupirant bruyamment. Sa tête se tourna malgré tout en direction du vampire déguisé en vampire et tiqua sur le paquet de chips que tenait la Terrestre dans sa main. Où est-ce qu'elle....? Peu importe, se dit-il rapidement, il ne voulait pas le savoir. Le Néphilim se détourna de ce drôle de couple, reportant son attention sur le gars qu'il avait en face. Ce dernier était déjà en train de se mettre à l'aise, retirant sa veste avant de la balancer dans la direction du parasite.
« Tu parles toujours autant ou c'est juste avec moi ? » rétorqua Connor face aux paroles du blond, imitant son geste, son manteau allant s'écraser sur le sol un peu plus loin, sur le côté – celui opposé à Dracula. Il s'avança de quelques pas, s'étirant les bras et faisant craquer ses articulations. « Ou bien c'est pour compenser quelque chose ? » L'autre, pour toute réponse, s'avança à son tour, son visage étrangement inexpressif mais le poing fermement serré, comme s'il allait attaquer. Il s'approcha de plus en plus, si bien que Connor se plaça aussitôt en position défensive, suspicieux. Il ne connaissait pas le gaillard, et bien que l'alcool coulait désormais dans ses veines, il avait encore assez de jugeote pour se méfier. Les yeux plissés, il ne quitta pas un instant ceux de son adversaire, qui s'était finalement arrêté, un sourire apparaissant soudainement sur ses lèvres. Et une énième réplique franchit les frontières de sa bouche. Connor commençait à croire qu'il était payé pour chaque syllabe qu'il prononçait. C'était obligé. Qui parlait autant dans ce monde, sérieusement – à part Kurt Hayward ? Qui arrivait à la cheville de Kurt Hayward d'ailleurs ? Jusqu'ici, le brun pensait qu'il était le seul vampire avec une langue aussi pendue. Le seul être aussi bavard qu'insupportable. Il n'allait pas tarder à mettre ce nouveau venu dans le même panier.
Connor commençait à s'impatienter. La parlotte pendant un combat, c'était pas vraiment son fort. Tête brûlée, ça oui. Et lorsqu'on lui promettait une bonne bagarre, il fallait que ça cogne vite – il n'était pas là pour faire connaissance après tout. Alors il attaqua le premier, laissant à peine le temps à son adversaire de terminer sa tirade. Les poings hermétiquement fermés, le bras gauche se mit en garde, protégeant sa tête tandis que l'autre plongea dans la direction du blond, dans un rapide crochet du droit. Son attaque fut néanmoins bloquée sans trop de difficultés. Alors il enchaîna sur un deuxième coup, changeant le rôle de ses bras. Son poing gauche s'élança cette fois-ci et rencontra la même entrave que la précédente.
Le Néphilim fronça les sourcils, concentrés, le coin de ses lèvres s'étirant en un léger sourire satisfait : son adversaire savait se battre.
Il recula légèrement, sautillant d'un pied sur l'autre avant d'agir aussi rapidement que les fois précédentes. Il plongea subitement, amorça un troisième crochet en y assénant plus de force et enchaîna sur un coup de genou imprévisible qui, lui, percuta furieusement les côtes de son adversaire. Connor recula une fois encore, tournant lentement autour de l'individu, jubilant presque. L'adrénaline montait doucement mais surement : ça lui avait presque manqué, ces bagarres de comptoir. Le sourire sur ses lèvres ne le quittait plus. Si Zak le voyait, il ne serait surement pas aussi enchanté. Surement passera-t-il un sale quart d'heure en rentrant plus tard à l'Institut, mais pour le moment, il n'y pensait pas. Il ne voyait plus que son adversaire. Il avait même réussi à oublier ce parasite de suceur de sang... enfin, jusqu'à ce que ce dernier ne se décide à l'ouvrir. Avec lui, le silence ne durait jamais assez longtemps...
« Allez, amène-toi ! » lança Connor en direction du blond, un air de défi dans la voix.
(c) AMIANTE
Connor Nightingale
ADMIN ♔ Mon parabatai !
Pseudo : Lioma Date d'inscription : 26/07/2018 Messages : 275 Marques de Noblesse : 45 Crédits : @moi Disponiblité RP : Indisponible
Ft. : Bob Morley Alignement : Bon Allégeance : L'Enclave, la famille Winterscar Parabatai : Zachary Winterscar Armes : Double-dagues, poignard séraphique
Origines : Américain Âge : 26 ans Métier : Chasseur shadowhunter Résidence : A l'Institut de la New Orléans Orientation : Homosexuel Statut civil : Célibataire Généalogie : Jim Nightingale | père
shadowhunter en cavale après sa trahison en juillet 2011.
Sujet général ⋆ Qu'est-ce d'autre que la vie des mortels qu'une vaste comédie, dans laquelle divers acteurs, travestis de divers costumes et masques, déambulent jouant chacun leur rôle, jusqu'à ce que le grand Ordonnateur les chasse de la scène. — Érasme.
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Les voilà finalement arrivés au point culminant de la soirée, l’apothéose, le clou du spectacle. Les deux grosses brutes éméchées se dirigent vers leur arène de fortune comme deux bœufs en route vers l’abattoir, inconscients du sombre destin qui les attend au bout de la route – ce qui ne fait qu’attiser le plaisir malsain du vampire impatient.
Le premier combattant crame une cancéreuse sans même penser à en faire profiter les copains, excusé cependant pour le manque de manières global des américains ; puis se démunit tout aussi rapidement de ce qui pourrait l’entraver dans ses mouvements. Hayward n’est pas spécialement prêt à se voir gratifié du noble rôle de porte-manteau antique. Néanmoins, bien qu’un peu dans le coaltar et amenuisé en raison des divers substances qui le maintiennent éveillé, ses réflexes restent bien plus performants que ceux d’un simple terrestre et il rattrape presque habilement le vêtement — ce qui lui évite de recevoir le cuir sur la caboche. Nom d’un petit bonhomme en mousse. Il n’a pas l’odorat aussi affuté que celui d’un clebs, mais cette veste empeste l’herbe. Tu m’étonnes qu’il plane à longueur de journée le bougre, avec les vapeurs qu’il s’envoie dans le pif. Kurt pouffe dans sa barbe à la pensée, sans vraiment s’en rendre compte. Il est vrai que le vampire pourrait facilement se tirer avec la came qu’il suspecte remplir les poches du brigand, en profitant de la diversion et de sa vitesse supersonique pour s’envoler vers d’autres cieux — et merci m’sieurs dames. Mais très sincèrement l’idée ne lui vient pas même à l’esprit : il ne voit pas bien ce qu’il pourrait en faire de toute façon, quand bien même il serait ce genre de personnage odieux. Le proprio tient quand même à se montrer parfaitement clair à ce sujet, juste au cas où, au grand damn de Kurt qui déteste la menace évidente colorant les paroles pourtant ironiques du balourd. Pas du tout intimidé le vampire s’approche de cette lame qui le défie, se plante devant Ray la tête haute et un air grave. Il plisse les yeux. – T’as une tâche, qu’il lâche le plus simplement du monde en désignant l’auréole de la fameuse pinte de la discorde, illustrant tout le crédit qu’il donne à la menace implicite. Puis il se met de nouveau à sourire malicieusement pour retrouver sa place originale auprès de la douce Candice, veste et désormais couteau en main.
De son côté l’angelot lui aussi se dévêtit, laissant à l’air libre sa peau tatouée, balafrée de toutes parts. Peut-être que Kurt devrait les prévenir, qu’ils s’apprêtent tous deux à combattre une créature plutôt que le simple terrestre sur lequel ils pensent se défouler, chacun de leur côté. De ce qu’il en sait, ils ne connaissent pas leur nature mutuelle, quoique les marques sur le cuir du plus petit puisse mettre la puce à l’oreille du lupin — sans vouloir faire de jeu de mots. Pour le coup, l’inattendu, c’est vraiment ce vers quoi ils se dirigent à ce moment même. Oh, et puis… quelle drôle d’idée ! Le show n’en sera que plus amusant, et puis si cela en venait réellement à dégénérer il pourrait toujours suggérer à la seule terrestre des environs de rentrer boire un verre pour sa propre sécurité. Et pour l’épargner d’un monde qu’elle ne veut absolument pas connaître. Désormais le seul risque encouru par la paire est un avantage en faveur du poilu s’il assimile les runes aux néphilims — et ne nous voilons pas la face, entre downworlders il est naturel de se soutenir, même entre races qui entretiennent instinctivement une certaine rancœur mutuelle. Non seulement ça, mais aussi s’il avait du fric, le vampire pourrait en céder un bon paquet juste pour voir quelqu’un calmer les ardeurs de l’emplumé de service : si il sait parfaitement le foutre en rogne et lui casser violemment les sabots tout seul comme un grand garçon, à lui et à son siamois qui le suit comme une ombre, Kurt sait tout aussi bien qu’il n’est pas en mesure de donner une correction à un néphilim en pleine possession de ses moyens, pas de la trempe de Connor. Il se défendrait, certes, mais à moins d’un gros coup de bol - comme une météorite bien placée - il ne gagnerait pas. Ne nous méprenons pas, l’enfant de la nuit ne lui veut pas nécessairement du mal, au fond il aime bien ce petit couple de néphilims grognons qu’il adore tourmenter au moment du goûter ; simplement la vision de monsieur gros biscotos qui savoure le doux parfum du goudron est plutôt satisfaisante en perspective, juste pour lui rappeler qu’il n’est pas le roi du monde. Et à ce titre, il place tous ses espoirs en ce sac à puces de Ray, la tête de cochon bien amusante malgré elle.
La température est rapidement donnée à la scène par l’intermédiaire d’un échange presque courtois de crasses entre les combattants, mais l’exaltation lui parvient au moment où Ezra-Yan ouvre son clapet une fois de plus — cette fois pour attaquer le symbole le plus sacré des néphilims, rien que ça. Hayward n’est pas vraiment familier avec les coutumes et symboles des semi-anges, il n’en a jamais vraiment côtoyés dans sa vie, mais il sait toujours que le bougre touche une corde sensible — sans vraiment savoir où il fout les pieds. Un véritable éléphant dans un monde de porcelaine, et c’est justement ce qui lui plait. Kurt ne peut pas lutter et éclate franchement de rire à la remarque parfaitement placée du downworlder, alors que pourtant les effets de l’alcool dans son système semblent rapidement se dissiper. – Tiens mais c’est vrai ! Ironique pour quelqu’un qui ne semble pas souvent prendre son pied, il ne se fait pas prier pour surenchérir. La pauvre Candice, incapable de voir au travers des charmes angéliques, ne doit pas vraiment comprendre ce qui se passe : mais honnêtement, elle est trop défoncée pour ne serait-ce que noter son manque évident d’informations.
La bagarre s’amorce bien, quelques échanges de passes pour commencer, peut-être un échauffement ou une volonté des deux autres de le tenir en haleine en attendant les feux d’artifices. Au moins le cours de phylogénie pourra attendre et le suspens demeure intacte tandis que les deux gladiateurs se préservent, jaugent leur adversaire à la manière de prédateurs en cage. Entre deux coups Hayward alterne entre grimaces et encouragements, quelques fois ponctués de remarques que personne ne semble réellement calculer, et pas même lui. Mais sincèrement, Kurt n’a jamais été réellement patient, ce qui est assez risible pour un être supposé avoir l’éternité devant lui. Peut-être est-ce une vertu qu’il apprendra dans quelques siècles s’il survit assez longtemps, mais pour l’heure il commence à s’ennuyer.
A la dernière provocation de Connor, le suceur de sang lâche un énorme bâillement sans aucune gène, pour attirer l’attention de son auditoire. Une fraction de seconde, c’est tout ce dont il a besoin. Lorsqu’il arrive finalement à attraper le regard du shadowhunter il sourit narquoisement, et se glisse derrière sa Draculette, si proche qu’il peut ressentir la chaleur de sa peau contre la sienne glaciale. Une main pâle glisse sur la joue de Candice, caresse son visage, son menton — descend contre son cou, sur sa clavicule. Le sourire de Kurt s’élargit. Et puis il plonge dans ce recoin si accueillant au dessus de son épaule, dépose une ligne invisible de baisers de convoitise. La jeune femme apprécie l’attention : entre l’alcool, l’adrénaline, la fascination probablement un peu pour cet inconnu si charmant ; et surtout la séduction ou l’hypnose des vampires qui opère sur leurs proies pour les rendre plus dociles, la terrestre fond un peu plus loin dans ses bras, décale la tête sur le côté pour tranquillement le laisser faire. Pendant que les deux mauvais garçons se tapent dessus, Hayward savoure cette chair, passe sa langue juste au dessus de sa clavicule. Entre ses lèvres il peut sentir les pulsations, le pouls plein de vie qui bat la mesure sous ses crocs découverts. Ses yeux s’assombrissent sans vraiment qu’il ne commande la transition, le prédateur en lui se réveille, prêt à passer à table et à aspirer cette force de vie qui lui est si importante. Les pulsions sont naturelles et profondément ancrées dans son instinct maintenant qu’il fait partie du royaume des ombres ; il est bien difficile de lutter. Kurt rêve de plonger ses canines dans cette carotide qui lui est offerte, il peut sentir l’odeur du sang qui se mêle à la sueur, même le goût somptueux de l’hémoglobine semble déjà valser sur ses papilles gustatives.
Mais il ne le fera pas. Sobre désormais, il possède un peu plus de jugeote que précédemment et il s’est suffisamment nourri ce soir. Hayward a toujours tenu à limiter ses excès, déjà par égard pour ces mortels qui lui servent de poches, bien trop aimable l’animal, mais aussi pour garder le contrôle sur sa faim. En tant que terrestre, Kurt est devenu accro à pas mal de substances — alcool, drogues, et même le chocolat ; il semblerait malheureusement que le lui vampirique ne soit pas bien différent en terme d’addiction. Alors, pour ne pas replonger dans cette ivresse du sang qu’il a connue au cours des premiers mois qui ont suivi sa transformation et desquels il ne tire aucune fierté, il a appris à se mettre des limites. Des limites qui lui permettent tout de même de s’amuser certes, mais sans abuser de la générosité de ce que les mortels ont à lui offrir. Et quand bien même il n’aurait pas cette discipline, il a toujours mi un point d’honneur à ne pas déguster le fluide vital des personnes qu’il souhaite mettre dans son lit, simplement parce que ça ne lui semble pas fairplay.
Le point étant que tous ces éléments, notre bien aimable chevalier en armure les ignore. Alors si Kurt peut le distraire juste le temps qu’il se prenne un bon coup dans le museau, pour jouer un peu plus avec ses nerfs, alors il ne risque pas de s’assoir sur sa chance.
Codage par Magma.
Kurt Hayward
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Pseudo : Twizzle Date d'inscription : 25/05/2019 Messages : 86 Marques de Noblesse : 13 Crédits : Twizzle Disponiblité RP : indisponible
Origines : britanique / liverpool Âge : 72 (/19) ans Métier : réceptionniste à la patinoire, musicien et compositeur Résidence : La mascarade / woodstock hotel Orientation : hétérosexuel Statut civil : célibataire Anecdotes : ancien hippie + bassiste et chœur des spooky unicorns + initié par Paul McCartney + maîtrise un bon nombre d'instruments + accent britannique très prononcé + porte un anneau autour du cou + merdeux seulement 95% du temps Playlist : the Beatles, the Rolling Stones, the Beach Boys, the Who, Cream, CCR, the White Stripes, Led Zeppelin
Dans la vie, on rencontre toute sorte d’australopithèques. Les nerveux, les amoureux, les tristes, les complètements désinhibés, ceux dont c’cher Ray faisait tout naturellement partit – comme d’nombreux membres d’sa famille, hélas pour les autres – les violents, et les marrants. Kurt faisait partit de c’te dernière catégorie. Bien qu’sa nature d’cadavre ambulant l’empêchait quelque peu d’être vraiment bourré des quatre pattes, sauf en cas d’un certains nombre d’approvisionnement à la source… Et au vu d’son état, les accusations du roquet frisé devaient être en partit fondées. Même si… pas vu, pas prit ! En d’autres circonstances, le loup ce serait très certainement joint à lui, après avoir conclu sa vente. Ou l’aurait laissé venir, selon l’humeur du moment. Et surtout pour celui des deux qui auraient été, dans l’instant, l’plus social. Si seulement bouclette n’s’en était pas mêlé avec ses gros sabots… Même si au moins, il avait tout d’même l’mérite d’rendre la soirée un peu plus distrayante. Après tout, une fête d’Halloween sans baston perdrait un certain attrait à ses yeux. Et l’gamin semblait plus pressé qu’lui d’en découdre. Bien évidemment il s’doutait qu’menacer son nouveau porte manteau semblait superflus, hélas, l’agressivité était quelque chose d’particulièrement inné et des plus naturels chez Ray, dû à ses nombreux passages en taule. Entre autre… Mais également grâce à son aîné assez retors. Surtout dans l’art d’se tirer des situations d’merde dans lesquels il entraînait son cadet, en toute impunité, le laissant endosser toutes les responsabilités d’ses actes. Sans qu’ça n’l’ait jamais un seul instant empêché d’dormir…
Le blond n’sourcilla pas en l’voyant s’approcher d’son surin, comme s’il n’agitait qu’un vulgaire cure ratiche sous son tarin. Vrai qu’la lame n’était pas en argent, et qu’par conséquent n’lui ferait pas grand mal. Tout du moins, pas bien longtemps. Aussi, sa réponse des plus désinvoltes lui arracha un sourire franc, baissant la caboche vers la dite tâche, auréolant son vieux t-shirt des Ramones. C’est qu’il l’avait presque oublié celle-là. Loup peut avoir la mémoire courte, surtout quand on lui agite une nouvelle distraction sous la truffe. Lame repliée, l’arme suivant la même direction qu’ses nippes, toute son attention se r’porta sur c’te fameuse distraction, qui allait bien vite s’transformer en os à mâcher. Ses mires suivirent l’mouvement d’son manteau, qu’il jeta sur l’sol avec négligence, avant d’les braquer d’nouveau sur sa pomme. Et le v’là qui revenait encore sur un manque à compenser… Il avait les cages à miel encrassées ou quoi ? Pourtant il lui avait bien précisé, qu’il n’avait pas qu’une grande gueule ! P’t être qu’bouclette avait envie d’vérifier d’lui-même ? Bien qu’ce n’soit pas dans ses habitudes d’taper dans l’jeunot… Mais comme on dit, y a bien qu’les imbéciles qui n’changent pas d’avis !
Fronçant les sourcils, Ezra-Yan s’approcha d’lui, l’visage dépourvus d’la moindre expression. Les poings serrés, clope toujours coincée au coin du bec, l’chasseur s’approcha d’sa proie, sans la lâcher du r’gard. Tout dans son expression, ainsi qu’dans son attitude lui indiqua qu’il allait s’en bouffer une, sans plus d’préliminaires. Mais ce serait entrer trop vite dans son jeu. Ses différentes expériences lui avaient appris à n’jamais juger un bouquin à sa couverture, et d’jauger son adversaire avant d’abattre toutes ses cartes. Quitte à s’prendre quelques gnons. Compte tenu d’sa propre résistance, il estimait n’pas risquer grand-chose. S’plantant simplement d’vant lui – assez proche pour paraitre franchement menaçant, d’part sa carrure - sa carafe s’pencha vers la droite, ses prunelles analysant chaque centimètre carré d’sa personne. Un dessin sur son cou accrocha particulièrement son intérêt, ourlant ses lippes d’un demi-sourire aux crocs blancs. - « Disons qu’généralement j’frappe d’abord et j’parle après. Desserrant les poings, son bras s’croisa sur son torse, servant d’accoudoir pour son coude, tandis qu’l’index vint caresser lèvres et menton, comme s’il réfléchissait vraiment. Délogeant sa clope, son pouce frotta une d’ses canines, avant qu’il n’renverse sa pogne vers son interlocuteur, reprenant d’une voix rendu légèrement pâteuse par l’alcool. C’est juste qu’un gonze, qui a c’qui ressemble l’plus à un appareil génital féminin tatoué dans l’cou… ben ça m’rend particulière loquace ! Machinalement, son majeur vint appuyer sur son propre cou à l’endroit qu’il visait, histoire d’éviter tout malentendu, puis l’écarta comme s’il l’incitait à v’nir en premier. Maint’nant tu voulais juste prendre l’air ? Son foin retrouva sa place entre ses ratiches. Ou trouver un coin intime, pour prendre la m’sure de c’que j’aurais à compenser ? » Autrement dit, rien… Mais à peine eut-il l’temps d’finir sa tirade, qu’l’autre s’mit d’jà en garde, lui décochant un rapide crochet du droit. Levant son bras, Ray parvint à l’bloquer in extremis d’son avant bras, puis adopta pour une garde plus basse et volontairement décontractée, gardant les paluches ouvertes. Néanmoins, il capta la r’marque du vampire à sa moquerie, lui arrachant un léger rire. L’gamin était agile et son s’cond coup, arrivant d’la gauche, fusa bien vite. L’blond l’arrêta une nouvelle fois, mais c’coup-ci l’écarta sans lui laissé l’temps d’le retirer. Cependant il n’amorça pas d’attaque en représailles. Sa garde haute, la position d’ses avant bras, sa façon d’frapper ne l’trompait pas sur l’fait qu’le roquet était boxeur. Autrement dit frappe forte et une certaine résistance. Restait à voir jusqu’à quel point et surtout son endurance.
Ray n’manqua pas son sourire, semblant ravis d’trouver un adversaire à sa hauteur. Cependant, l’lycan s’contenta d’le regarder s’éloigner en sautillant comme un lapereau, dont il ferait bien son quatre heure. Tirant une bouffée, la fumée s’échappa par ses narines, s’préparant à recevoir la prochaine attaque. Sa garde restait résolument basse, les bras presque ballant, comme s’il n’en avait rien à foutre. Cependant ses mires restaient des plus alertes. Sautillant d’une patte à l’autre, à l’image d’un p’tit cabri, l’gosse plongea d’nouveau sur sa pomme. Rapidement, Ray leva son coude, esquissant un pas sur l’côté, il accrocha l’poing adverse au creux d’son bras pour lui ouvrir sa garde, prêt à lui décrocher un taquet bien placé. Hélas, ce fut lui qu’un genou cueillit au creux des côtes, l’forçant à lâcher sa prise. Bordel… c’est qu’il avait frappé bien plus fort qu’les deux premières fois c’con là ! Il en avait faillit échapper sa sèche… Reculant d’un pas, il le laissa s’éloigner, re commençant à sautiller comme s’il avait une envie pressante. Chopant le filtre entre pouce et index, le loup tira une nouvelle latte, portant machinalement une pogne à son flanc. - « J’dois r’connaitre qu’tes rapide, la d’mi portion ! Tézigue commence à m’plaire… Qu’il avoua, la fumée s’expulsant d’ses lippes à mesure qu’il bavait. Par contre, pour qu’la cibiche m’en tombe, va falloir faire un p’tit effort…. Gamin. » Pour toute provocation, il cracha par terre, avant de r’coincer l’filtre entre son râtelier. Avec les sous titres, Orchard lui aurait balancé qu’il frappait comme une fillette qu’ça aurait sonné pareil. Au moins, l’gnard n’avait pas qu’une grande gueule, il savait s’défendre. Une bonne excuse pour moins retenir ses coups. Bien qu’il devait quand même penser à brider un peu sa force lupine, s’il n’voulait pas lui broyer les os. Ou le ré expédier chez sa daronne, par voie aérienne… La réponse d’bouclette trahit son impatience, sur son envie d’en découdre. A croire qu’il était seulement sanguin. Dommage pour lui, s’il était tombé sur un poivrot notoire, simplement dicté par un égo mal placé, il l’aurait sans doute suivit sans vraiment réfléchir. Bien qu’c’est c’qu’il avait un peu fait, en l’suivant à l’extérieur du club. Cependant, bien que fonceur, Ezra-Yan n’en restait pas moins très calculateur. Par conséquent, s’il trouvait les bonnes provocations, pour sûr qu’le gnard s’fatiguerait bien avait lui, à foncer tête baissée. L’endurance était très importante. Savoir frapper fort n’servait à rien, quand on n’tiens pas la distance… Le laissant lui tourner autour, Ray attendit qu’il passe dans son dos, sans une seule fois l’lâcher d’la feuille. Puis sans crier gare, il envoya sa jambe droite en arrière, visant les côtes du plat d’sa semelle, dans un coup d’paturon retourné. Sa première attaque fut habillement bloquée, cependant il ne s’en formalisa pas. Profitant qu’sa garde soit plus basse, il enchaina immédiatement. Se servant d’l’a force d’inertie d’sa première attaque, l’homme pivota sur son appuis pour faire volte face. Avant qu’sa grolle n’touche terre, il envoya la seconde salve. Frappant la tempe du dessus du pied, c’te fois, comptant sur l’effet d’surprise… pour faire mouche. Sa grolle frappa sa caboche avec force, lui faisait certainement voir trente six chandelles.
N’lui laissa pas l’temps d’respirer, l’lycan pénétra sa garde pour lui envoyer un upercut direct dans l’estomac. Son pied gauche avança en même temps, puis sa jambe se souleva pour balayer celle adverse, dans le but d’l’envoyer brouter l’bitume. Partit d’là, fini d’jouer… Soit il lui laissant une chance d’l’amuser encore un peu, soit Ray y mettait définitivement fin, d’un coup d’talon bien placé en pleine poire. Et tant pis s’il abimait son joli minois, en lui pétant l’tarin. Ses feuilles frémissaient d’jà du doux son d’un cartilage craquant sous une semelle, comme on écraserait un cafard. Ça lui apprendra à faire chier les grandes personnes… Sauf que, tout n’se passa pas exactement comme prévus, comme s’il avait affaire à ces poivrots habituels… Son poing fut bloqué, avec une certaine force et son balayage habillement esquivé. Compte tenu du tacle qu’il s’était prit dans la carafe, y avait quelques secondes, sa réactivité mériteraient le respect ! Ses mires aciers croisèrent les siennes, alors qu’il s’préparait à recevoir un nouveau coup bien placé, pour permettre à son adversaire d’reprendre ses distances, Ray n’se sentit pas du tout en difficulté. Surtout compte tenu d’sa position actuelle. Au contraire, une lueur amusée brilla au fond d’son regard, tandis qu’un sourire étira doucement ses lippes. Ravis d’avoir trouvé un combattant avec qui disputer l’bout d’gras. Prochain round, ses coups seront moins retenus, jusqu’à c’qu’il brise sa résistance. Ce soir, il s’éclatait vraiment comme un p’tit fou ! Sans doute devrait-il remercier Kurt après, pour cette chouette récréation.
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Ezra-Yan Orchard
Loup-Garou.
Pseudo : Areigan/Sirius Date d'inscription : 26/08/2019 Messages : 451 Marques de Noblesse : 58 Crédits : N.C. Disponiblité RP : Dispo .o/
Ft. : Andy LaPlegua Couleur paroles : #66cccc
Alignement : Neutre Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant. Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur. Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui
Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride. Âge : 39 balais Métier : Assistant mécano et éducateur canin Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield Orientation : Hétéro, la plupart du temps... Statut civil : Célibataire. Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique. Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms
Il a fallu que le combat commence pour enfin faire taire la pipelette de service qui les avait suivi sans recevoir d'invitation. Ou bien avait-il tout simplement fait l'impasse sur les détails insignifiants ? Son esprit concentré sur quelque chose de plus intéressant que la diva et son frigo sur patte, les bras affublés d'un paquet de chips ? Surement que le grand costaud en face de lui était de meilleure compagnie, après tout, il savait recevoir des coups — non pas que l'autre obsédé du sang ne le pouvait pas, mais n'ayant encore jamais eu l'occasion de le cogner, il ne pouvait pas comparer. Le reléguant donc au second plan. Ça n'avait pas été facile cependant, d'ignorer les petites remarques du macchabée, surtout après celle qu'avait fait le grand dadais sur sa rune angélique, la plus importante de toute. C'avait été une myriade de petites moqueries auxquelles il avait répondu par ses poings. Et le combat avait débuté comme ça...
Il s'était défoulé gentiment, jaugeant son adversaire et se faisant une petite idée du combattant qu'il pouvait être. Connor était là, à sautiller doucement autour du blond après lui avoir asséner un bon coup dans les côtes, lorsque sa tirade lui revint soudainement en mémoire, le faisant froncer des sourcils. Sur le coup, il ne l'avait pas relevé, trop impatient d'en découdre enfin et de se défouler après la journée merdique qu'il s'était tapé. Mais maintenant qu'il y réfléchissait, il s'était charmé avant d'entrer dans le Rockin'chair, le blond n'était donc pas censé voir ses runes... Le fait que Kurt semblait connaître l'individu lui avait fait oublié sa possible nature de Terrestre et il ne s'était pas arrêté sur ce détail. Mais cela s’avérerait plus compliqué que prévu si l'armoire à glace était en fait une créature elle aussi. Avec un peu de chance — et L'Ange Raziel sait qu'il n'en avait pas eu ce soir — il ne s'agissait là que d'un rare Terrestre doté de la seconde vue... Les spéculations fusaient dans sa tête alors qu'il essayait de deviner la nature de l'être avec qui il était en train de combattre, mais il ne pu y réfléchir d'avantages, interrompu par son adversaire et ses paroles si encourageantes. Le brun s'arrêta, le jaugeant du regard, avant de l'inciter à s'approcher.
Ses yeux glissèrent malgré eux derrière l'épaule du blond en direction de leurs spectateurs un peu plus loin, à l'entente du bâillement phénoménal et affreusement théâtral du vampire. Il capta aussitôt son regard et son air qui lui disait qu'il avait une terrible idée en tête. Ce regard qu'il détestait tant chez lui. Connor suivit le moindre de ses gestes, jusqu'à ce qu'un mouvement du côté de son adversaire lui rappela sa situation : de dos, il ne se doutait pas qu'il l'attaquerait directement, aussi para-t-il de justesse le coup de pied qui volait en direction de ses côtes. Il maugréa alors que ses yeux coulèrent une fois encore vers le couple Draculas, la tête de la vraie créature plongée dans le cou de la pale copie. Le Néphilim pesta contre lui et, déconcentré, ne put bloquer le prochain coup de pied du blond qu'il se prit en plein dans les tempes. Des étoiles commencèrent à apparaître devant ses yeux avant qu'il ne secoue la tête pour reprendre ses esprits. Le brun se repositionna à temps pour bloquer le poing qui plongeait vers son estomac et recula pour esquiver le balayage que son adversaire avait rapidement enchaîné. Lorsque le sourire de celui-qui-n'avait-pas-encore-de-nom s'afficha sur ses lèvres, Connor laissa lui aussi s'étirer les siennes. Certes il venait de prendre un sacré coup, mais n'était-ce pas là le côté intéressant d'un combat ? « Outch... » commenta-t-il en se frottant la tempe, avant que ses yeux ne coulent une fois encore vers Kurt qui continuait son petit jeu mesquin.
Le Néphilim soupira faiblement avant de reporter son attention sur son adversaire et attaqua aussitôt : le poing droit fermé, il envoya un coup direct en direction de son visage. Le coup fut paré sans mal, mais c'était ce que Connor attendait ; il enchaîna rapidement avec un premier crochet du poing gauche qui frappa avec force les côtes de l'adversaire, et un autre du poing droit du côté opposé. Il sentit ses phalanges percuter les os et les entendit craquer sous ses attaques. Il n'attendit pas un seul instant et poursuivit avec un puissant coup de pied droit dans l'abdomen, le talon frappant le premier. Le blond recula ainsi de plusieurs pas, laissant le temps à Connor de reprendre un minimum son souffle. Le tatoué se plia en deux en crachant du sang et la "cibiche" s'échappa de ses lèvres pour tomber sur le sol poussiéreux, rebondissant misérablement. Connor la suivit du regard un court instant avant de le reporter sur son homologue, un sourire narquois s'affichant sur son visage l'air de dire : "il suffisait de demander". Il en aurait presque hausser des épaules si ses yeux n'avaient accrochés une fois encore ceux du vampire, toujours assit à regarder leur petite escarmouche un peu plus loin. Il était trop près de la Terrestre à son goût... Son petit jeu avec elle un peu plus tôt lui avait fait grincer des dents — il s'était d'ailleurs prit un coup par sa faute, le brun aurait pu l'esquiver sans mal si le vampire n'avait pas été là. D'un coup d’œil, il aperçu sa veste qu'il avait précédemment jeté avant de commencer les hostilités : avec leurs enchaînements, ils s'étaient rapprochés de l'endroit où elle avait atterrit, et une idée germa dans son esprit. Il leva un doigt à l'attention du blond, stoppant un court instant leur échange et abandonna sa position de combat pour se diriger tranquillement vers le manteau abandonné. Il s'accroupit pour le ramasser, se releva tout aussi doucement qu'il s'était approché, et soudainement, le balança en direction du suceur de sang. Sa veste vola et finit sa course violemment sur le crâne d'Hayward. Une frappe chirurgicale qui eut le mérite de l'éloigner un court instant de l'humaine. « Tu veux bien garder ma veste finalement ? Elle risque de prendre la poussière sinon... » dit-il d'un air posé. Son regard toutefois, en disait long sur ses pensées, et bien qu'il n'en partagea aucune, il était clair que malgré le fait qu'il soit occupé ailleurs, il gardait un œil sur le vampire.
Il reprit ensuite sa place en face du tatoué, un dernier regard d'avertissement lancé en direction de Kurt, et enfin toute son attention fut porté sur son réjouissant adversaire. « Bien... où est-ce qu'on en était... papi ? » fit-il sur le même ton que son homologue un peu plus tôt.
(c) AMIANTE
Connor Nightingale
ADMIN ♔ Mon parabatai !
Pseudo : Lioma Date d'inscription : 26/07/2018 Messages : 275 Marques de Noblesse : 45 Crédits : @moi Disponiblité RP : Indisponible
Ft. : Bob Morley Alignement : Bon Allégeance : L'Enclave, la famille Winterscar Parabatai : Zachary Winterscar Armes : Double-dagues, poignard séraphique
Origines : Américain Âge : 26 ans Métier : Chasseur shadowhunter Résidence : A l'Institut de la New Orléans Orientation : Homosexuel Statut civil : Célibataire Généalogie : Jim Nightingale | père
shadowhunter en cavale après sa trahison en juillet 2011.
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Le concert a été une véritable tuerie ; et pas seulement parce que la moitié du public était couvert de faux sang. A l’occasion de la grande soirée Halloween au Rockin’Chair, les Spooky’ ont été invités à jouer en tout début de soirée, et si vous voulez l’avis du bassiste et co-auteur, ce soir ils ont défrisé tous les moutons de la Terre. Il faut dire que leurs musiques sur le monde surnaturel, ironiquement majoritairement écrites pas un terrestre ignorant, collent parfaitement au thème — en témoignent les acclamations de la foule en délire pendant tout le show. 
