Faisant office de petit bar Rockabilly, avec une quantité impressionnante de liqueurs et de bières de toutes sortes pour les plus connaisseurs, Le Rockin’Chair est aussi un petit dîner très réputé, avec un Burger qui se classe dans les meilleurs de la ville. Le restaurant tape a l’œil avec sa déco typée années 60, et surtout ses tubes de toute une époque qui retentissent toute la sainte journée. Le samedi soir, il est très courant que certains petits groupes locaux puissent avoir une petite scène sur place pour se produire et se faire connaitre.
Lieu incontournable des vrais amateurs de Jazz, au sein de The Playhouse ce sont de véritables légendes du jazz qui se sont produits alors qu’ils étaient jeunes et sans envergures, pour devenir des monstres sacrés de la musique. Bar tapas où l’on mange sur le pousse, très rapidement dans la soirée, les tables sont poussées pour laisser la piste aux couples de danseurs qui bougent au rythme des musiciens qui se produisent sur la scène. Une expérience unique pour certains, le quotidien d’autres.
Créé dans les années 60, auparavant un endroit charmant et bien loti, aujourd’hui l’insalubrité, le manque des restaurations, la crise et le temps a fini par faire du Woodstock Hotel, ce triste sinistre qu’il est actuellement. Même les néons de l’enseigne ont presque honte de briller au-dessus du bâtiment. Les chambres sont mal isolées, les clients se font rares et la plupart sont des gens qui louent les services d’escorts où des couples infidèles qui savent que personne ne viendra les dénoncer ici. Les dealers, principalement drogues dure, mais aussi sang et potions magiques, font affaire en pleine lumière sans complexe. L’alcool de mauvaise qualité est en vente libre, et une odeur désagréable de cigarette et d’urine volette un peu partout dans l’immeuble.
Patinoire qui semble tout droit sortie d’un film des années 80 avec ses éclairages multicolores, à la Xanadu, les clients, chevauchant leurs patins à roulettes, affirment tous qu’ici l’ambiance est toujours au rendez-vous. Quand vous avez fini de patiner, la patinoire possède également son propre diner, ou les serveurs, qui servent aussi de moniteurs ou de danseurs, sont toujours sur leurs patins, et régulièrement enflamment la piste en montrant tous leurs talents. L’endroit accueille aussi bien les familles que les amis ou les couples, et les heures d’affluences sont nombreuses. De nombreux blogs et critiques affirment qu’ici, vous goûterez aux meilleurs milkshakes de la ville.
Petit bar aux airs ma foi un peu miséreux, le Hells Bells a été totalement reconstruit il y a quelques années par son nouveau propriétaire, après avoir été dévasté par un incendie. Bien loin d'être le lieu le plus réputé de la Nouvelle Orléans, ou même de Freret Street, il reste néanmoins l'endroit parfait pour s'abonner à la vieille tradition du boire pour oublier, le meilleur coin de la ville pour passer inaperçu aux yeux du monde. A l'arrière boutique, juste avant les quartiers privés des gérants, demeure un accès caché à un sous-sol où se déroulent régulièrement des combats illégaux. Mais si les fréquentations laissent globalement à désirer, la musique, elle, est toujours au rendez-vous. Black Sabbath, Iron Maiden ou encore Led Zeppelin vous tiennent compagnie au Hells Bells.
Bien plus résidentiel que beaucoup de quartiers de la Nouvelle Orléans, ce sont beaucoup les désargentés, les familles modestes et les étudiants qui trouvent refuges ici. Il y a tout un tas d’immeubles, de condos, de colocations et d’appartements, quitte a être un peu à l’étroit, ou de devoir subir un voisin qui adore jouer du trombone une bonne partie de la soirée. Cependant le quartier est loin d’être le plus moderne, et beaucoup des logements, si ils n’ont pas le luxe d’avoir été rénovés, sont plutôt vétustes et mal isolés. Voire même, en cas de mauvaise pioche, carrément insalubres.