Sujet général ⋆ Qu'est-ce d'autre que la vie des mortels qu'une vaste comédie, dans laquelle divers acteurs, travestis de divers costumes et masques, déambulent jouant chacun leur rôle, jusqu'à ce que le grand Ordonnateur les chasse de la scène. — Érasme.
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Et paf ! En plein dans sa mouille ! Un instant il trace du bout des lèvres le contour de la rose noire tatouée au dessus de la clavicule pale ; la seconde d’après il fait tout noir, le doux parfum de la délicieuse Candice remplacé par une odeur bien plus masculine... Et un soupçon de transpiration. Il ne l’a pas vue venir celle-là, perdu dans la chaleur enivrante du corps plein de vie. L’attaque soudaine du cuir vengeur l’oblige à reculer d’un pas. Tir de précision à la veste ; les nouvelles méthodes de l’Institut sont vraiment... Créatives. A ce rythme-là, ils vont tous finir à poil ces cons. Diantre, il est trop vieux pour ces conneries. Mais il doit aussi admettre que ça fait mouche. Le vampire dégage le vêtement de sa tête - qui pour le coup retourne prendre la poussière sur le sol, et recoiffe sa crinière de rockeur ; bien heureux tout de même d’avoir atteint son objectif : agacer l’angelot. – Meh. Les américains et leur cruel manque de manières, il souffle d’un air las alors qu’il continue de se dépoussiérer. Ta mère ne t'a jamais appris les mots magiques ? Pas un s’il te plait, pas un merci. Kurt fais ceci, Kurt fais cela ; Kurt ne mords pas les gens.... A croire que ça lui arracherait la mâchoire d'emplumé de se montrer courtois, pour changer. Au cas où vous l’auriez pas remarqué, je suis pas un porte-manteau. Je veux bien être sympa, mais au bout d’un moment faut pas pousser pépé dans les orties ! Et cette remarque fait bien plus de sens quand on connaît son âge, plutôt que quand on se laisse duper par son minois figé à dix-neuf ans. Un éternel ados attardé. Mais avec un bon sens de la jugeotte tout de même. Voyant que les décibels commencent à monter du côté des gorilles en sueur, le plus mince – mais pas des moindres – se tourne vers sa charmante compagnie, extasiée par cette véritable débandade de testostérone qui se joue devant ses yeux adorateurs. Il est temps pour elle de tirer sa révérence, de retourner en coulisses tout du moins – en attendant une scène d’un tout autre registre un peu plus tard. Et sans figurants de préférence. – Dis-donc sucre d'orge, il susurre à son oreille, Pourquoi tu ne rentrerais pas te chercher un verre ? Je te rejoins. Il glisse ses doigts dans ses cheveux lisses, embrasse une dernière fois ses lèvres parsemées de faux sang - et la demoiselle s’exécute un sourire au coin de la bouche.
Privé désormais de sa distraction première et laissé un instant sans aucune forme de supervision, Kurt scrute les environs à la recherche d’une nouvelle occupation le temps que les gladiateurs se décident réellement à se cogner dessus plutôt que d’échanger quelques politesses. Profitant de se faire oublier de l'auditorat, il se baisse pour ramasser la veste du néphilim et fouille sans honte dans ses poches. La prise est fructueuse : Nightingale a laissé son portable à ses bons soins ; grossière erreur. Manque de bol, aucun moyen de le déverrouiller ; seule une notification figure sur le cadran. – "Zak” t’envoie un smiley avec des gros yeux, il adresse à Connor le plus naturellement du monde, sans même prendre la peine de détacher son regard du portable. Il ne fait qu’informer, vampire serviable qu'il est. Ce n’est pas la notification la plus excitante de l’histoire il faut dire, il aurait espéré un dossier plus croustillant pour satisfaire sa curiosité malsaine, quelque chose de compromettant, comme sa maman qui lui dit de rentrer souper. Et de ne surtout pas oublier le poulet qu'elle lui a réclamé avant de partir. Mais non, rien. Aussi vide et chiant que le reste de sa vie. L’appareil photo cependant, ne nécessite aucun déverrouillage pour fonctionner, au plus grand plaisir de l’un - et déplaisir du second. En mode selfie, le modeste Dracula commence sa capture, une fois avec un regard de braise et ses canines qui dépassent, une autre fois en formant un V avec ses doigts, sa langue qui passe explicitement entre son index et son majeur ; les flashs défilent autant que les grimaces se succèdent, et que les pixels remplissent le stockage de l’engin. – Certains fans tueraient pour ces photos. Il hoche pensivement les épaules, mais se lasse bien assez vite de toute manière. Hayward abandonne l’appareil du shadowhunter, grossièrement lancé sur sa veste ; en profite au passage pour déposer cuir et couteau du lupin juste à côté - lassé de jouer les caddies pour deux gosses pas même capables de s’en coller une bonne dans le pif. Bien que cela soit en bonne voie, désormais. A la place, il sort son propre portable et pianote sur l’écran quelques secondes, puis se rapproche des bagarreurs endiablés. Il dresse son écran droit devant lui, appuie sur le bouton “enregistrer”. Le septuagénaire n’est peut-être pas le vampire le plus au fait de l'actualité en matière de technologie, bien loin de là même ; mais niveau réseaux sociaux, il commence à se débrouiller - popularité du groupe oblige, les cours de Armand tout autant. Et il en est certain, sur instagram, cette scène va faire un carton. En plus de nourrir ses intérêts personnels : après tout les downworlders verront soit un chasseur d’ombres qui se fait démolir, soit, dans le cas contraire, un néphilim qui s’acharne sur un pauvre lycanthrope sans aucune raison... Et pour les terrestres, et bien ils penseront simplement qu’il s’agit d’un mauvais prank de Halloween. Et hop, d’une pierre, deux coups. Pas con le vampire. Pas con du tout.
Codage par Magma.
Pardon:
Pardon pour le retard. Pardon c'est court. Pardon la qualité n'est pas forcément là. Pardon. Luv.
Kurt Hayward
FONDA ❖ Highway to Hell.
Pseudo : Twizzle Date d'inscription : 25/05/2019 Messages : 86 Marques de Noblesse : 13 Crédits : Twizzle Disponiblité RP : indisponible
Origines : britanique / liverpool Âge : 72 (/19) ans Métier : réceptionniste à la patinoire, musicien et compositeur Résidence : La mascarade / woodstock hotel Orientation : hétérosexuel Statut civil : célibataire Anecdotes : ancien hippie + bassiste et chœur des spooky unicorns + initié par Paul McCartney + maîtrise un bon nombre d'instruments + accent britannique très prononcé + porte un anneau autour du cou + merdeux seulement 95% du temps Playlist : the Beatles, the Rolling Stones, the Beach Boys, the Who, Cream, CCR, the White Stripes, Led Zeppelin
Et bien, avait-il mit l’doigt sur quelque chose d’sensible, en lui parlant d’sa bizarrerie gravé dans son cou ? Ou bien était-ce plus c’cher Kurt qui l’agaçait, en renchérissant, qu’sa propre personne ? Vrai qu’il causait un peu trop. C’était l’effet d’la bière, pas sa faute, ça lui déliait un peu plus la langue qu’les autres alcools. Mais c’soir il n’avait pas trop envie d’s’arracher la tête, alors ça lui allait bien. Ça avait quand même l’mérite d’endormir ses sens, pour pouvoir se centrer sur l’essentiel. C’qui n’était pas forcément l’cas du frisé lui faisant face. C’est qu’il n’était pas à cent pour cent avec lui, s’en était presque vexant. Après il allait couiner qu’il s’en était prit plein l’baigneur, parce qu’un cadavre ambulant l’avait distrait. A d’autre… Longue dent avait l’beau rôle, au moins il avait l’mérite d’être en bonne compagnie. Lui-même en aurait fait autant. Surtout qu’elle était jolette la vampirette. Cependant Katsuni ou Vex Ashley, pouvaient tourner n’importe quelle scène sous son tarin, en pleine rixe, il n’avait d’yeux que pour l’roquet. Qui lui rendit si gentiment son sourire de satisfaction. Bonjour. Merci d’revenir avec nous, après quelques chandelles. Visiblement tous deux parlaient l’même langage. Sanguin mais peut être fair play, mine de rien. C’gamin avait plus l’air d’s’éclater de c’te façon, qu’à l’intérieur avec alcool et musique. Au moins ils s’accordaient aussi sur c’point. C’combat risquait donc d’être plus un bon divertissement, qu’un coup entre deux portes pour passer l’temps. Parfait. Cependant, en l’voyant regarder une nouvelle fois en direction du vampire, Ezra-Yan n’put s’empêcher d’claquer des doigts. - « Kurt, y en a qui ont une discussion sérieuse ici. » Qu’il envoya, comme s'il parlait à un gnard d'cinq ans, avant d’voir l’autre se remettre sérieusement en action.
L’premier coup, il le vit facilement arriver. Son bras gauche s’leva, parant l’pain et conservant son autre patte en garde haute. Peut être un peu trop. S’remettant en position, son adversaire enchaîna à la suite. Ray esquissa un pas sur l’côté pour esquiver l’crochet à destination d’ses côtes, mais pas assez rapidement. Il eut tout juste l’temps d’contracter ses muscles, pour encaisser l’choc. Cependant, en bougeant, il s’était jeté sur le second coup. L’poing ripa sur son coude, qui arriva trop tard pour bloquer, venant mordre dans son flanc opposé. Le craquement qui parvint à ses tympans n’s’trouvait nullement être celui des os d’ses pognes, qui venait d’lui attendrir la couenne, mais bien d’son propre squelette, qu’il sentit craquer sous l’impact. Bordel de cul d’vierge… Un peu trop confiant, l’lycan s’rendit compte qu’il l’avait laissé trop pénétrer son périmètre. Hélas légèrement trop tard... Son paturon l’frappa en plein ventre, talon en avant, le forçant à reculer d’quelques pas. S’pliant en deux, Ezra-Yan croisa un bras sur son buffet. Bile et sang mêlé emplirent sa bouche, puis celle-ci s’entrouvrit pour laisser échapper l’filtre. Un fin filet d’bave l’y relia, jusqu’à c’qu’il s’écrase lamentablement sur l’sol. Celui-ci rebondit trois fois, avant d’rouler un peu plus loin, rejoignant l’cimetière d’ses frangins, dont les accros du foin avaient put profiter un peu plus qu’lui. Fumer en s’caressant l’groin… Quelle idée d’merde.... C’était bien qu’dans les films, qu’ce genre d’chose s’trouvait réellement possible. Et avec classe, s’il vous plaît. Dans la vraie vie, la fumée pique les yeux et dérange plus qu’autre chose. On s’prend les cendres dans la gueule, puis tirer d’ssus est quasi impossible et brûle la trachée... S’raclant la gorge, il cracha un glaviot, teinté d’raisin, tout droit sur les vestiges d’la huit centimètres. Signifiant ainsi tout l’fond d’sa pensée.
Vu d’l’extérieur on pourrait croire qu’il avait vraiment mal. Evidemment qu’il l’avait sentit passé, mais clairement, lui aussi commençait à s’interroger sur c’qu’il avait en face d’sa pomme. Des types qui cognaient fort, il en avait croisé dans sa vie. Surtout carcérale. Mais des qu’il pouvait sentir, qu’ils pourraient lui faire sucer l’bitume… Disons qu’ceux là ce f’saient aussi rare qu’une éclipse lunaire. Et encore plus depuis trois ans. L’seul qui l’avait constamment tenu en échec et dont il redoutait les poings depuis môme, c’était son cher grand frère Shane. Il avait toujours eut une sacré force dans les battoirs et possédait perpétuellement un coup d’avance. L’aîné avait aussi pour lui, la fâcheuse habitude de détester perdre, allant d’paire avec son esprit particulièrement retors. Dans son cas, ça n’sonnait pas comme un compliment. L’cadet s’en souvenait encore, comme si c’était hier, d’cette fois où, sentant qu’il allait perdre son avantage, Shane l’avait tout bonnement jeté dans les escaliers. Résultat : deux côtes fêlées, une fracturée, comme la clavicule, une épaule démise, additionné d’une légère commotion. Evidement, l’adolescent de tout justes quatorze ans, n’devait pas tout aux marches… Surtout qu’il ne s’était pas privé pour s’venger plus tard, d’un coup d’pelle particulièrement bien placé… Tous deux n’faisaient jamais semblant et s’trouvaient chaque fois bien au-delà des limites du raisonnable. Malgré leurs sept années d’écart. Danny devait souvent les séparer, mais participait aussi. Bien que, contrairement à son aîné, l’deuxième n’usait pas d’stratagème déloyal et savait arrêter les choses, avant qu’ça n’finisse d’façon trop dramatique. L’trio portait sur leur chair, les stigmates qu’l’autre lui avait infligés, sans grands remords.
S’faire casser l’os par c’te demi portion n’était pas l’problème en soit, après tout il l’avait cherché. Aujourd’hui, Ezra-Yan savait accepter ses défaites, dans c’genre de cas. Cependant s’sentir presque acculé par un adversaire d’poids, qui n’blairait ni l’clebs, ni l’sapin, ça avait d’quoi l’laisser particulièrement perplexe… Mais pour l’heure, c’n’était pas l’sujet. L’homme conservait ces questions, destiné à Kurt, pour plus tard, compte tenu qu’le vampire avait l’air d’connaître la bestiole. Et si tant était, qu’les beignes d’l’autre n’les lui fassent pas échapper… Son temps mort fut néanmoins bienvenu. S’il avait l’habitude d’se prendre des taloches, en revanche le loup n’s’était toujours pas fait à la désagréable sensation, d’les sentir guérir aussi sec. Et l’ossature qui s’ressoudent faisait partie du top dix détesté, lui arrachant de tout d’même une légère grimace. Son regard suivit l’trajet d’la veste, qui fut effroyablement bien envoyée, écartant l’chasseur d’sa proie. Ray en rigola presque, l’voilà relégué au rang d’Purt-manteau. Pauvre d’lui… Puis l’môme daigna revenir dans la danse, étirant ses lippes à la mention du mot "papi". Celui-ci s’redressa d’toute sa hauteur, déployant ses quasis deux mètres, compensés par l’épaisseur d’ses semelles. Pas dit qu’c’te démonstration l’impressionne vraiment, cependant son paternel lui avait toujours dit d’se tenir droit. Parce qu’avec une telle carcasse, il allait finir aussi tordu qu’une trique d’alligator. Ça lui arrivait encore d’écouter son paternel. Même après toute ces années. - « Bah laisses tomber, Kurt. » Qu’finit par lancer l’loup à l’adresse du vampire, sans vraiment s’soucié d’s’il l’avait entendu ou non, après ses récriminations sur sa considération d’porte fringue. Après tout, il les avait suivit d’son propre chef, fallait bien lui trouver une utilité. Bien qu’il n’s’attendait pas vraiment à c’que l’intéressé suive son "conseil" en laissant leur défroque par terre. L’ blond n’était pas tant qu’ça attaché à ses nippes, et pouvait avoir tendance à zapper les choses précieuses qui pouvaient bien s’y trouver planquer. Comme sa "consommation "personnelle" d’herbe à chien"… Pour l’instant son intérêt s’trouvait tout autre.
Faisant craquer ses vertèbres, puis ses phalanges, Ray esquissa quelques pas lents, à l’image d’un lion en cage. Centrer sur sa proie, l’animal concentra sa force. Bien qu’il commençait à sentir sa bête s’agiter en lui, ne réclamant qu’une chose : être lâché sur cet adversaire qui savait parfaitement encaisser. Comme si la ressoude d’son squelette était venu lui chatouiller les poils des coussinets, et qu’elle souhaitait chasser c’qui était venu la déranger. Une étrange lueur passa néanmoins dans son iris, plus bestiale qu’véritablement humaine. Cependant, l’homme s’trouvait très loin d’une quelconque perte d’contrôle. Seulement qu’il s’sentait un peu plus en phase qu’d’habitude. A croire qu’son côté lupin pouvait sentir un certain danger, inconnu à son enveloppe. La notion d’danger lui restait un principe quelque peu inconnu, compte tenu qu’il avait plus tendance à foncer dedans, tête la première, que d’l’éviter à tout prit… Ray remonta sa garde, s’montrant un peu plus sérieux qu’la première fois, bien que l’amusement n’avait en rien quitté ses traits. Ses pas s’firent un peu plus souple, tandis qu’la brume éthylique commençait lentement à lever l’voile d’son cassis. Son genou droit s’dressa, feintant un coup d’pied en direction du buffet adverse, mais il n’servit qu’à lui donner d’l’élan pour abattre, plus fortement qu’tout à l’heure, coude dextre en pleine mâchoire. Comme s’il avait comprit dans sa garde, qui revint aussitôt en place, qu’il avait fini d’jouer, l’brun paru préférer éviter l’contact et esquiva son premier coup. Mais Ezra-Yan n’s’en formalisa pas. Relevant ses poings, anticipant de s’faire cueillir en pleine poire, il s’baissa pour passer sous la garde adverse. Enchainant avec une certainement rapidité, un crochet destiné à sa tempe, cherchant l’impact qu’avec ses deux premières phalanges, pour plus de dégâts. Mornifle esquivée une seconde fois, d’un pas en arrière, cherchant à récupérer son périmètre, penchant son corps, garde toujours aussi sûr qu’une putain d’muraille. P’tit con… Mais l’loup n’se laissa pas démonter pour autant. Sa position lui offrait une toute autre ouverture. Du coin l’œil, son iris capta tout d’même l’jeu du vampire. Entre les sons d’leur respiration, s’faisant un peu plus forte à chaque beigne, l’battement d’leur propre palpitant, le bruit d’leurs grolles crissant sur l’bitume… son ouïe cru capter un bruit assez caractéristique, d’une vidéo qu’l’on met en route. Alors que Kurt s’rapprocha d’leur rixe, à l’image d’un paparasite en mal de scoop, et qu’Ezra-Yan amorçait son troisième coup, une idée germa dans sa cafetière. Sa patte gauche remonta à l’intérieure d’sa garde, accrocha son poignet par l’intérieur, il tira d’un coup sec et poussa son corps en avant, pour lui assener un coup d’boule fulgurant… Celui-ci n’arriva jamais… A la place, ses lèvres s’plaquèrent sur les siennes, avec fougue et possessivité, tandis qu’son regard s’tourna vers la caméra et son propriétaire. Son pouce s’dressa dans l’champ, parfaitement ravis d’son coup. Fallait avouer qu’il n’avait pas un goût désagréable pour un roquet, et des lippes assez douces. Il en croquerait… Surtout maintenant qu’il l’avait sous l’chicot, et qu’sa libido n’trouvait jamais en berne. Seulement, le loup n’s’arrêta pas en si bon chemin, tentant d’profiter d’son effet d’surprise. Lâchant soudainement ses lèvres – après un baiser enflammé de quelques secondes - sa jambe droite s’décala derrière la sienne, pour l’faucher. L’laissant choir au sol, telle une pucelle succombant à l’embrassade d’un prince – pas si – charmant. Hélas, avec celui-là tout n’se passait jamais comme il le prévoyait. Ce serait bien trop simple sinon ! L’frisé sembla faire une tentative de dégagement d’cette odieuse attaque. Sauf qu’la proximité d’leur corps faisant, en plus du total relâchement d’son adversaire, la tentative d’balayement d’celui-ci échoua totalement. Les envoyant tous les deux au sol, dans un juron fleurit en parterre. Ray rentra la caboche dans les épaules, pour éviter d’s’assommer sur l’sol, prenant l’impact d’la chute dans son dos, lui coupant quelque peu l’souffle. Cependant, ce n’fut pas vraiment l’choc du bitume qui en fut la plus grande cause, mais son adversaire… Qu’il avait tout d’même réussi à faire chuter dans la foulée. Comme quoi, il n’s’était pas totalement foirée ! Même s’il aurait préféré la position inverse. Mais en tout bon feignant qu’il savait être, l’Andromaque lui plaisait tout aussi bien… Un large sourire étira ses lèvres, tandis qu’les rires de Kurt et autres commentaires fichtrement bien placés, montaient à leurs esgourdes. Rires auxquels il finit par joindre les siens. - « J’admets qu’la vue n’est pas mal, dans c’sens aussi. Qu’il lâcha entre deux éclats, avant d’lui lancer un regard des plus entendu. Est-ce qu’la mesure t’convient ? » Et compte tenu d’sa position actuelle sur sa personne, pas vraiment besoin d’lui faire un dessin… Oh, le prédateur aurait largement put en profiter, pour laisser balader ses pognes. Mais il préférait les garder prête, à paré tous coups éventuels en pleine poire. Parce qu’il n’était clairement pas en position d’réelle d’force. Bien qu’il n’se sentait pas l’moins du monde en difficulté non plus.
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Spoiler:
Mais t'excuse pas Kurt, j'ai beaucoup rit, et ta réponse a inspiré la mienne
Ezra-Yan Orchard
Loup-Garou.
Pseudo : Areigan/Sirius Date d'inscription : 26/08/2019 Messages : 451 Marques de Noblesse : 58 Crédits : N.C. Disponiblité RP : Dispo .o/
Ft. : Andy LaPlegua Couleur paroles : #66cccc
Alignement : Neutre Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant. Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur. Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui
Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride. Âge : 39 balais Métier : Assistant mécano et éducateur canin Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield Orientation : Hétéro, la plupart du temps... Statut civil : Célibataire. Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique. Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms
Le brusque silence après que sa veste ait atteint son objectif, recouvrant la totalité du visage de sa cible, fut accueilli avec soulagement par le Néphilim. Enfin il lui avait rabattu le caquet — pour un court instant, ça il s'en doutait — mais Connor savait en apprécier la moindre seconde. Aussi s'étonna-t-il presque de ne pas l'entendre se plaindre plus vite, le vampire prenant d'abord le temps de rejeter son manteau dans la poussière et de se recoiffer avant de s'indigner de la non politesse du brun. « Mais où avais-je la tête ? » fit Connor alors que son regard coulait en direction de son vêtement abandonné par terre. Clairement, le service laissait à désirer...
Lorsque le vampire continua sur sa lancée, le moulin à paroles qu'il était déblatérant ce qu'il avait sur le cœur, le brun recentra son attention sur son adversaire. C'était comme s'il lui était plus facile d'ignorer Kurt quand il avait autre chose de plus intéressant sur lequel se concentrer. Et il y avait de quoi. Alors qu'il était sûr de lui avoir brisé quelques côtes lors de ses précédentes attaques, l'autre semblait pourtant bien portant, se redressant de toute sa hauteur comme si rien ne s'était passé. Sa cigarette abandonnée au sol seule preuve de ce qui venait de se passer. Connor fronçait les sourcils, mais un léger sourire s'afficha néanmoins sur ses lèvres : le gusse en face n'était pas un Terrestre... La tension était palpable, les deux protagonistes ne se quittant pas des yeux, tous deux en garde et prêt à en découdre. Lorsqu'enfin le premier attaqua, Connor préféra esquiver par sécurité : l'attitude de son adversaire avait changée, était devenue plus sérieuse, plus dangereuse, et avec sa récente découverte, il préférait ne pas prendre de risque. Il ne le connaissait pas, mais en combattant il avait remarqué combien son adversaire était imprévisible. Il n'arrivait pas à prévoir totalement ses coups et les évitait de justesse. Son prochain assaut lui donna raison. Ils étaient trop proches. D'un pas en arrière, le Néphilim s'écarta du danger, échappant au crochet qui lui était destiné, assurant sa garde pour se protéger d'une éventuelle autre fourberie... Pour autant, il ne se doutait pas qu'elle arriverait de cette manière... Alors qu'il était concentré, le regard suivant attentivement les moindres mouvements du blond, le coup d'œil que ce dernier porta en direction de Kurt le fit baisser sa garde. Son propre regard l'imita, apercevant le vampire qui s'était rapproché d'eux téléphone en main, avant de soudainement se sentir partir en avant, tiré par la poigne de son adversaire. Il ferma les yeux de surprise, prêt à encaisser le coup de tête qu'il était sur de recevoir. Mais il les rouvrit aussitôt au contact de lèvres sur les siennes, surprit — quand il disait que l'homme était imprévisible... Il en perdit contenance, son esprit devenu totalement vide le temps que dura ce baiser volé, décontenancé par la fougue que l'autre y mettait. Profitant de cette attaque sournoise, le tatoué relâcha Connor pour enchaîner, enroulant sa jambe autour de la sienne dans le but de le faire tomber. Encore désorienté, Connor agrippa les vêtements de son homologue, se sentant partir en arrière. Il recula sa jambe libre dans l'espoir vain de rester debout, et tout s'enchaîna rapidement.
Il ne sut trop comment, mais les voilà tous deux au sol, le blond sous lui, souriant à pleine dent et Kurt hilare, accueillant leur roulé-boulé avec la plus grande des joies. Connor fronçait les sourcils et se mordit l'intérieur de la joue, reprenant ses esprits alors que l'autre encore sous lui "appréciait la vue". Il l'aurait frappé en plein visage si ce dernier ne s'était pas préparé à cette éventualité. A la place, il se dégagea en maugréant, repoussant sans ménagement son coussin amortisseur avant de se remettre sur pied, bien décidé à s'éloigner de cette scène embarrassante. Autant l'expérience ne lui avait pas déplu, autant il aurait préféré être maître de la situation et ne pas se faire avoir comme un bleu par un gars qui se plaisait à jouer avec lui. Et ce, devant un certain vampire qui aurait le malin plaisir à lui rappeler cette scène jusqu'à son lit de mort. « Si tu voulais mon numéro, fallait le dire tout de suite au lieu de tourner autour du pot... » lança-t-il entre deux ricanements mal venu des deux idiots qui ne semblaient pas vouloir s'arrêter. Il avait juste envie de les faire taire. Si Zak avait été là... Il ne voulait pas y penser. Son regard coula du Terrestre pas-si-Terrestre au dents-longues toujours aussi amusé qui avait arrêté de filmer, repassant la scène encore et encore sans jamais sembler s'en lasser. Connor lui, voulait juste disparaître... Ou continuer à se battre et oublier la drôle de tournure qu'avait pris leur combat. Il ne savait pas gérer ce genre de situation sans utiliser ses poings. Et actuellement, ils le démangeaient furieusement. Les deux autres ne semblaient pourtant pas vouloir s'arrêter... A croire que tout avait été prévu. « Vous semblez affreusement bien vous entendre... » fit-il de mauvaise humeur en les regardant un à un, tournant autour d'eux comme un lion en cage — il voulait se défouler. Il attendit, impatient, que son adversaire se relève et jeta des regards en direction du vampire qui avait toujours le téléphone en main. « Toi... » La menace était claire, mais il savait que la créature n'en aurait rien à faire. Quand le combat sera terminé, il se promit de récupérer la vidéo. Qui sait à qui il pourrait l'envoyer...
Connor était remonté, aussi il n'attendit pas que son adversaire reprenne son souffle : poings en garde, il plongea aussitôt dans sa direction, son pied gauche commençant l'avancée, son pied droit venant le chasser. En à peine une fraction de seconde, il avait effacer la distance qu'il y avait entre eux et abattit dans la mâchoire du blond son poing droit dans un violent crochet. La tête de ce dernier partie avec force sur le côté, lui faisant cracher du sang et lui laissant une belle entaille au passage. Le Néphilim enchaîna alors avec un coup direct que l'autre évita d'un pas sur le côté. Le blond contre attaqua avec un coup de pied vers ses côtes qu'il bloqua de son bras, balayant sa jambe de sol d'un revers du pied gauche, pour le laisser percuter brutalement le mur derrière lui. Connor lui enserra aussitôt le cou, l'empêchant de bouger, et allait enchainer, lorsqu'un détail attira son regard, stoppant son poing en pleine course. Le souffle court et la respiration saccadée, ses yeux ne quittaient pas ses lèvres désormais dépourvues de coupure. Elle avait comme disparue...comme si elle n'avait jamais existée. « Tricheur... » susurra-t-il face à ce pouvoir de guérison, étudiant l'homme de son œil expert. L'individu n'était pas pourvu de ce teint macabre qu'arborait ce cher Kurt derrière eux, bien qu'il n'était pas bronzé pour autant. Il écartait l'éventualité de la fée, le gars étant bien trop grand pour appartenir à son peuple. Et il ne pouvait être un sorcier. Connor sourit soudainement, plongeant son regard sombre dans ceux de son homologue. « Spike alors... » souffla-t-il, un léger sourire fendant ses lèvres en ressortant le surnom qu'il lui avait sorti en tout début de soirée. Puis il tourna sa tête en direction d'Hayward, sourcil froncé. « Moi qui pensait que les loups et les vampires ne pouvaient pas se blairer... »
(c) AMIANTE
Connor Nightingale
ADMIN ♔ Mon parabatai !
Pseudo : Lioma Date d'inscription : 26/07/2018 Messages : 275 Marques de Noblesse : 45 Crédits : @moi Disponiblité RP : Indisponible
Ft. : Bob Morley Alignement : Bon Allégeance : L'Enclave, la famille Winterscar Parabatai : Zachary Winterscar Armes : Double-dagues, poignard séraphique
Origines : Américain Âge : 26 ans Métier : Chasseur shadowhunter Résidence : A l'Institut de la New Orléans Orientation : Homosexuel Statut civil : Célibataire Généalogie : Jim Nightingale | père
shadowhunter en cavale après sa trahison en juillet 2011.
Sujet général ⋆ Qu'est-ce d'autre que la vie des mortels qu'une vaste comédie, dans laquelle divers acteurs, travestis de divers costumes et masques, déambulent jouant chacun leur rôle, jusqu'à ce que le grand Ordonnateur les chasse de la scène. — Érasme.
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Le point fort, d’un grand cinéaste amateur, c’est de se retrouver au bon endroit – au mauvais moment. Mauvais moment, pour les acteurs de son œuvre bien entendu. Encore que le lycanthrope de bière tâché semble assez fier de sa performance, enregistrée précieusement dans la petite boite numérique ; et ce n’est pas pour déplaire à notre apprenti Spielberg, particulièrement exalté par le show. S’il l’avait vu venir, il... n’aurait absolument rien changé. Connor non plus, pour le coup, n’a rien vu venir. Encore moins ce baiser fugace et sauvage à la fois, ces lèvres qui se collent aux siennes sans crier garde - passion bestiale qui le prive temporairement de tout mouvement. Quand l’afflux de testostérone rencontre les montées d’adrénaline, ça fait BOUM. L’angelot ne se dégage pas dans la seconde cependant, probablement sous le coup de la surprise, à moins qu’il ne prenne réellement goût aux lippes probablement encore imbibées d’alcool de l’enfant de la lune. Qu’importe, le plaisir est bon à prendre à tous les coins de rue, c’est en tout cas la doctrine que prône l’homonyme du chanteur de Nirvana depuis des décennies. Dans tous les cas, la situation en elle-même est un véritable régal, de ce regard de chevreuil perdu sous ses acclamations, en passant par ces sourcils qui se froncent - prémices d’un second acte d’autant plus qualitatif ; et c’est sans compter sur la suite de la scène.
Lorsque ce tango d’infortune dérive, mouvements désorganisés de pieds empêtrés les uns avec les autres – termine les deux culs au sol et la bobinette en l’air, c’en est trop. Le vampire éclate franchement de rire, incapable de donner suite au film qu’il coupe entre deux éclats de joie. L’avantage avec sa condition, c’est qu’il n'a pas besoin de reprendre son souffle, sinon il aurait probablement rejoint les deux loustics les fesses à terre, en train de s’étouffer. A la place le voilà qui se penche en avant, pose les mains sur ses genoux – secoue la tête.
– Nom d'la mère Michelle qu’a perdu son chat !, il s’exclame à leur attention, faute de ne pouvoir citer le nom du mec d’en haut. Tellement pressés de brûler les étapes qu’ils n’attendent même pas d’se présenter. C’est ce qu’on appelle “tomber sous le charme” !
Gardant l’objet qui maintenant possède une immense valeur à ses yeux – et certainement à ceux du néphilim - bien précieusement auprès de lui, Kurt se redresse, s’approche des deux malheureux toujours enlacés sur le sol.
– Tout va comme tu veux, Ray ? sourire aux lèvres il s’abaisse un peu plus proche de son interlocuteur, qui lui-même joint ses rires aux siens – pratiquement aussi incrédule que lui de ce retournement de situation digne d'un Oscar.
Il ne faut pas plus de temps pour que le dindon de leur farce se décide finalement à se dégager grossièrement de son lit d’appoint, et s’écarte de la petite assemblée un peu précipitamment - gêné. Hayward aurait probablement ri à sa répartie bien placée, si son attention était dirigée vers lui à ce moment-là. Ce n’est pas le cas. Machinalement il offre une main au lupin assiégé et l’aide à se redresser, lui donne une petite tape complice sur l’épaule une fois de nouveau sur ses pattes. Le bassiste reprend son portable pour jouer, encore et encore, la scène ; fait glisser son doigt sur la ligne de lecture, en avant, en arrière, pour ne rater aucun détail à ce qui a été enregistré. Et donner fièrement un aperçu de son œuvre à celui qui a oublié de stopper sa croissance, comme un gamin montre à ses parents son nouveau dessin.
Ezra-Yan quant à lui profite de sa présence pour se réfugier dans son dos, comme pour se protéger du lion qui commence à leur tourner autour - gravite autour de lui en suivant les mouvements du frisé. Quelle ironie. Le loup au sourire carnassier contagieux pose une main sur chacune de ses épaules pâles et s’approche de son oreille gauche, pour lui susurrer son petit numéro - bientôt enregistré dans le répertoire du téléphone entre ses mains ; puis dans la seconde lui demande de lui envoyer la preuve de leurs ébats. Comme s’il n’avait pas compris le but de sa manœuvre de toute manière. Kurt aussi sourit, comme défiant Connor tout du long, parce qu’il a obtenu ce que lui n’a pas réussi à pêcher, les coordonnées du lycanthrope. Pour mettre fin à leur acte provocateur et complice à la fois, Ray lui fait un petit bisou sur la joue et s’écarte quelque peu de sa forme squelettique, pour affronter de nouveau le néphilim de toute sa hauteur ; tandis que Hayward appuie sur le bouton “envoyer”.
Le hurleur nocturne n'est pas laissé sans reste de toute manière puisque l’angelot - déplorant leur vraisemblable entente – revient rapidement à la charge. Sans quitter le petit écran des yeux, Kurt évite de justesse de finir en dommage collatéral et écarte sa tête de la trajectoire du poing vengeur, destiné à la mâchoire du cabot. Les voilà qui se remettent sur la tronche, avant que le plus jeune touche le gros lot en mettant finalement le doigt sur la véritable nature de son opposant - maintenant cloué comme un pantin sur le mur du Rockin'Chair. Enfin un élan de lucidité !
– Damn, on est démasqués ! Le vampire hoche les épaules de dédain. Qu'est-ce que tu veux Nightingale, faut toujours une exception pour confirmer la règle. Tu sais à quel point j’aime être cette exception.
Sans vraiment craindre les retombées de leur colère foudroyante - et surtout celle du brun, le septuagénaire s'approche de leur nouveau lieu de rencard, se glisse à leurs côtés à la manière d'un chat de gouttière un peu trop curieux et intrusif.
– Dites, je voudrais pas tenir la chandelle mais... au point où on en est rendus, il fait vaguement naviguer son poignet entre les deux bagarreurs essoufflés, prêts à se dévorer le museau. Connor, Ray. Ray, Connor.
Il sourit, malicieux, et pose une mains sur sa poitrine. Et moi, c’est Kurt.
Son sourire s'efface, le musicien fronce les sourcils et louche désormais sur la main qui agrippe son pote à puces contre ce mur, comme s'il venait seulement de la remarquer. Sans ménagement, il attrape le poignet du shadowhunter et le dégage de sa proie, sans penser une seule seconde que cette dernière n'était pas capable de s'en défaire de toute façon.
– Voyons Connor, je sais que t'es pas très sociable même pour un américain, mais ce sont pas des manières de se présenter !
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Kurt Hayward
FONDA ❖ Highway to Hell.
Pseudo : Twizzle Date d'inscription : 25/05/2019 Messages : 86 Marques de Noblesse : 13 Crédits : Twizzle Disponiblité RP : indisponible
Origines : britanique / liverpool Âge : 72 (/19) ans Métier : réceptionniste à la patinoire, musicien et compositeur Résidence : La mascarade / woodstock hotel Orientation : hétérosexuel Statut civil : célibataire Anecdotes : ancien hippie + bassiste et chœur des spooky unicorns + initié par Paul McCartney + maîtrise un bon nombre d'instruments + accent britannique très prononcé + porte un anneau autour du cou + merdeux seulement 95% du temps Playlist : the Beatles, the Rolling Stones, the Beach Boys, the Who, Cream, CCR, the White Stripes, Led Zeppelin
L’florilèges d’expressions qu’il vit passer dans son regard, ainsi qu’son visage, aurait presque été aussi bon qu’ce baiser voler, s’il n’l’avait pas un peu trop apprécié. L’action valait mille fois plus, qu’les sentiments qu’il avait vu défiler sur les traits surpris d’son vis-à-vis. Ezra-Yan aurait put en profiter un peu plus, glissant d’la fougue vers la passion. Cependant, il se serait vu exposer à des représailles. Quel dommage d’perdre l’avantage de l’effet d’surprise, pour abuser d’ce pauvre gamin… Cependant la tronche qu’il afficha, lorsqu’ils finirent tout deux par terre, fut encore meilleure à observer, tandis qu’les rires d’Kurt s’frayaient un chemin à ses esgourdes. L’rire est vraiment quelque chose d’communicatif, c’était indéniable. Et Ray pouvait affirmer qu’il avait souvent du mal à échapper à celui du vampire. Puis compte tenu d’la situation, il n’allait pas vraiment en pleurer. Quoi que… Sa cage thoracique fut secouée d’un éclat franc, s’joignant à ceux d’son complice du moment. D’ailleurs les répliques d’ceux derniers remirent une pièce, et il repartit d’plus belle, incapable d’parler, puis bientôt d’respirer des larmes perlant au coin d’ses yeux. L’homme hilare devait-il vraiment répondre à la question du musicien ? L’autre aurait pu l’frapper comme il voulait, qu’il aurait été momentanément incapable d’répliquer. Cependant son adversaire parut bien trop gêné pour ça, se releva d’son bassin sans demander son reste. La réflexion du brun n’manqua pas d’attirer son attention, coupant son rire juste le temps qu’il puisse en placer une. Malheureusement pour lui, sa réaction n’devait pas être celle qu’il aurait pu attendre. Sa métaphore « tourner autour du pot » - même si ça n’devait pas en être pour lui – l’fit repartir d’plus d’belle. Compte tenu d’leur position d’il y a à peine quelques secondes, et des idées qu’lui avait donné ce simple échange buccale, loup n’comptait pas vraiment tourner autour du « pot » bien longtemps. Mais pas dit qu’son adversaire soit vraiment du même avis…
Roulant sur l’côté pour tenter d’recouvrer son souffle, l’blond accueillit avec plaisir la pogne qui s’présenta à lui. Saisissant son poignet, il s’rétablit tant bien qu’mal sur ses appuis, puis prit l’temps d’épousseter l’arrière d’ses cuisses. - « Oh soit pas jaloux… » Qu’le lupin lâcha machinalement à la "reproche" sur leur entente, tandis qu’ses mires coulèrent vers l’bigot-phone du suceur d’sang. Il est vrai qu’dans les histoires basées sur leur deux espèces respectives, ceux-ci s’faisaient toujours la guerre. En c’qui l’concernait, Ray n’avait rien contre Kurt, bien qu’ils aient tous deux connaissances de c’qu’ils étaient. Bon, parfois il fallait avouer qu’il avait très envie d’le frapper – c’était son côté diva – mais pas d’lui arracher la tête et lui écorcher la couenne. C’qui n’était pas du tout l’cas concernant ses homologues du genre bipède canin… Tous deux s’étaient trouvé assez rapidement suffisamment d’atomes crochus pour s’apprécier, sans chercher à s’étriper.
Ray profitant néanmoins du cours temps mort qu’le roquet leur offrit, en leur tournant autour tel un lion en cage, pour s’glisser derrière celui au physique d’éternel adolescent, suivant l’mouvement du frisé. Ses deux pognes s’posèrent sur chacune d’ses épaules et défiant l’combattant du regard, ses lippes coulèrent à son esgourde gauche. - « Au faite, c’est le 352-366-7092. Qu’il souffla, avant d’passer à la droite, dans un mouvement parfaitement provocateur. J’veux bien ton film. » En guise de merci, ses lippes s’collèrent sur sa joue pâle, comme s’il embrassait une amante avant d’s’éclipser. Chose qu’il n’faisait jamais d’ailleurs, ou aussi rarement qu’de la neige en été. L’voici donc honoré d’une galante attention ! Néanmoins, son p’tit jeu paru énervé fortement son adversaire, qui revint bien vite à la charge, lui laissant à peine l’temps d’s’écarter d’son bouclier non-humain.
Ravalant rapidement la distance qui les séparait d’un pas chassé, le poing s’abattit dans sa mâchoire mal protégée. Le goût du sang emplit sa bouche pour la seconde fois, tandis qu’il sentit sa lèvre se fendre écrasée contre une canine. C’est qu’il y allait un peu plus fort qu’tout à l’heure ce p’tit con ! A croire qu’il avait vraiment réussi à l’énerver. Parfait. Crachant l’raisin par terre, il esquiva un direct, assura ses appuis, puis riposta d’un coup d’paturon vers les côtes, qu’son adversaire para d’son bras. Tant pit, Ray aurait au moins la satisfaction d’lui avoir laissé un beau bleu, car ses coups s’trouvaient bien moins retenu qu’les tout premier. C’est qu’il commençait à en avoir un peu marre d’se prendre des gnons… L’gamin fut néanmoins assez rapide à enchaîner, lui balayant son pied d’appuis, pour l’envoyer dos contre le mur. Et bien, et bien… c’est qu’il n’en avait pas eu assez tout à l’heure ? Bien qu’le bras qui lui écrasait la gorge n’se trouvait absolument pas là pour jouer. Son avant-bras droit s’leva, prêt à écarter son poing qui s’redressa une nouvelle fois. Sauf qu’il n’arriva pas, stoppé en pleine course part quelque chose qui sembla attirer toute son attention. Il avait du persil entre les ratiches ou quoi ? - « Tricheur… » Cette affirmation mit un certain temps à atteindre son cerveau, avant qu’une étude poussée d’sa personne n’lui mette la puce à la feuille. Sa langue partie à l’encontre d’la coupure qui aurait dû s’trouver sur sa lippe inférieure, mais n’rencontra que du sang encore frais. Oups… Cependant, il n’sentit aucun changement d’sentiment, ni d’comportement visiblement. Comme s’il venait d’lui apprendre qu’il portait des boxers, plutôt qu’des caleçons, s’trouver face à un sac à puce n’semblait faire ni chaud ni froid à l’amateur d’tatouages tribaux. Ça semblait même l’amuser, laissant l’loup quelque peu perplexe, quant à la nature d’ce gamin. Une question qu’il posera à Kurt plus tard. L’vampire s’avérait être son encyclopédie mi-vivante du monde obscur, depuis qu’ils s’connaissaient, si tant est qu’il daigne toujours écouter les informations qu’il lui donnait.
Ray n’fit pas vraiment attention à c’que bava leur spectateur dans son dos, bien trop occuper à sourire en coin à son vis-à-vis. - « Si moi j’suis Spike, ça ferait d’toi Buffy. Sa poire s’fendit un peu plus, parfaitement moqueur et particulièrement fier d’lui. J’ai eu raison d’t’embrasser du coup. » Evidemment, il n’avait pas capté que son Spike à lui, s’trouvait être un personnage canin d’dessin animé, et non un vampire décoloré et gominé, avec une gueule d’sharpei. Cependant tout gamin, il s’trouvait bien trop turbulent, à la limite d’l’hyperactivité, pour daigner rester plus d’cinq minutes devant un dessin animé… Depuis, son agitation c’était beaucoup calmé et il s’était bien rattraper question télévisuelle. Surtout pour les conneries qu’lui faisait regarder sa frangine. Il avait beau s’en foutre, son cassis était une véritable éponge. Hélas… Cependant, comme tenu qu’l’autre comptait pas lui sauter au cou, et enserré sa taille pour une folle chevauché sauvage contre c’mur, Ezra-Yan n’compta pas rester là jusqu’au p’tit dej’. Surtout qu’avec son expérience d’ex-taulard, c’genre d’position n’était jamais vraiment bonne à conserver. Surtout si on n’avait pas envie d’finir en steak haché contre la brique, ou en brochette. Une cicatrice, sur le flanc gauche attestait d’ailleurs d’une d’ces très mauvaise expérience.
Appuyant un peu plus son dos contre le mur, afin d’réduire la pression sur sa gorge, son poing s’ferma, prêt à partir à l’encontre d’sa trogne. Cependant, il fut arrêté en chemin par un vampire un peu trop intrusif à son goût. Celui-ci en profita même pour faire les présentations. Comme si c’était réellement l’moment, ou même qu’il en avait vraiment quelque chose à foutre… Ça, c’était l’genre de chose qui lui donnait envie d’lui arracher ses foutu quenottes sans tenailles. Il avait assez d’force pour s’en passer… D’ailleurs, Ray s’apprêtait à signifier à l’indésirable d’aller voir plus loin, s’il n’comptait pas s’prendre une balle perdue, lorsque celui-ci dégagea d’lui-même ce bras qu’il l’bloquait. Ses sourcils s’froncèrent, tandis qu’une légère colère montait d’ses entrailles. Déjà qu’l’autre lui en mettait plein la tronche d’puis t’à l’heure, avoir d’l’aide du squelette s’trouvait être la dernière chose dont il avait besoin. Ça avait l’don d’lui donner envie d’lui en coller une bien sentit. Cependant, s’il avait tant qu’ça envie d’participer, elle allait s’rendre utile la diva. Sa pogne glissa l’long du dos d’celle du punk, passant ses doigts entre les siens pour guider son geste tel une marionnette. - « J’vais t’montrer un truc, gamin. » Qu’Ray lui lâcha quelque peu sèchement, tirant sur son bras. Les deux pattes jointent volèrent en direction du visage du frisé, l’frappant avec la paume d’son pantin improvisé en plein pif. Ses doigts poussant sur son front du même coup pour l’faire reculer au maximum. L’autre lui avait fournis quand même un sacré avantage, c’était indéniable cependant, s’il lui broyait aussi la main au passage, c’était du bonus. Ça lui apprendra à s’mêler d’ce qui n’le regardait absolument pas. Son poing s’ferma autour du siens, frappant d’un jab-avant droit en direction d’son visage. Evidemment, avec l’vampire, esquiver n’fut pas trop compliqué pour l’roquet… C’est qu’il n’s’aidait pas non plus. Ezra-Yan finit par relâcher Kurt, le repoussant sur l’côté pour l’virer d’son passage. Des fois qu’l’autre dise qu’c’était d’sa faute, s’il s’en prenait d’nouveau une. Mais l’plus grand n’s’était pas gêné, au final pour rendre la liberté d’la patte rachitique d’Pinocchio, à l’état de p’tit bois. Qu’ça lui serve d’leçon… L’blond n’y prêta bientôt plus aucune attention, puis enchaîna direct du gauche d’un jab au thorax, le faisait reculer d’nouveau, sans l’toucher. Serrant les chicots d’agacement, son paturon chassa l’premier, puis il fit un léger bon, lui donnant l’élan nécessaire pour lui abattre son coude en pleine mâchoire. Celui-là, Ray aimait bien l’utiliser, ça faisait toujours quelques dégâts. Puis, compte tenu du fait qu’son adversaire semblait particulièrement résistant, l’lycan n’avait pas prit la peine d’doser ses dernières frappes. A quoi bon ? Chacun son tour d’avoir l’goût du raisin en bouche ! Il l’accompagnait souvent d’un double, si cela n’suffisait pas, ou bien du coup d’carafe, dont l’brun n’avait pas été gratifié. Seulement pour un humain, un simple coup d’coude sonnait l’KO, pour l’aut’ un p’tit deuxième n’lui semblait pas d’trop.
En l’voyant partir en arrière sa patte s’tendit vers lui pour lui attraper l’col, et l’gratifier d’un second. Cependant, il lui échappa. Sa main s’retira, comme s’il venait d’se bruler, pour la porter à sa bouche tel un enfant qui aurait cassé l’bibelot d’sa grand-mère. Comme quoi, l’sol semblait être la destination finale d’ce soir. Posant ses pattes sur ses cuisses, Ray s’pencha vers lui, s’adressant comme à un gosse de cinq ans, après qu’un léger rire ait franchit ses lippes. - « Bah mon Coco… S’redressant finalement, Orchard partit en direction d’sa veste, s’pencha pour la ramasser, puis finit par s’laisser tomber simplement sur l’pavé, croisant ses cannes en tailleurs. Ouais, il avait eu son compte, et malgré qu’ses blessures pouvaient guérir toutes seules, c’fameux Connor lui avait bien sonné les cloches. Son crâne commençait à être un peu douloureux, continuer à s’taper dessus comme ça n’mènerait à pas grand-chose. Farfouillant dans ses poches, une roulée en fut extirpée et coincée entre ses chicots. Le zippo suivit bien vite, l’capot sautant d’un mouvement d’poignet. - J’crois qu’on est tous quitte maintenant… Evidemment, il incluait aussi Kurt dans l’lot, qui avait failli s’en prendre une, en début d’soirée. Aussi bon qu’après une bonne bourre ! Qu’il ajouta portant l’briquet au foin. Son pouce actionna la molette, plusieurs fois, sauf qu’aucune flamme n’jaillit. Fronçant les sourcils, il secoua l’briquet à côté d’son esgourde. - Bordel de merde… Qu’Ezra-Yan râla. Aussi vidé qu’mézigue. Son regard s’leva vers celui dont il avait maltraité la paluche. T’as du feu ? Son regard coula vers son adversaire. C’est très bon pour l’mal d’carafon. » Si tant est qu’il puisse l’allumer ! Ouais ça faisait très calumet d’la paix, mais si personne n’en voulait, ça en ferait plus pour lui. Quoi que, quelque chose lui disait qu’ils seraient peut-être qu’deux sur trois à apprécier c’que l’papier contenait.
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Ezra-Yan Orchard
Loup-Garou.
Pseudo : Areigan/Sirius Date d'inscription : 26/08/2019 Messages : 451 Marques de Noblesse : 58 Crédits : N.C. Disponiblité RP : Dispo .o/
Ft. : Andy LaPlegua Couleur paroles : #66cccc
Alignement : Neutre Allégeance : à sa famille et ses amis proches. Sinon il reste très solitaire et indépendant. Meute : Aucune. Il ne les porte pas particulièrement dans son cœur. Armes : Un couteau à papillon, qu'il a tout le temps sur lui
Origines : Anglo-americano-slave. Il est natif de la ville de Gainesville en Floride. Âge : 39 balais Métier : Assistant mécano et éducateur canin Résidence : En colocation dans le quartier du Fulton Street, avec son meilleur ami Toma Chatfield Orientation : Hétéro, la plupart du temps... Statut civil : Célibataire. Généalogie : Il est le troisième d'une fratrie de quatre enfants.
Composé de l'aîné Shane, avec lequel ce n'est pas l'amour fou. Danny, le deuxième, qui l'a employé dans son garage. Kate (dit "K"), la cadette de 16 ans, vivant avec ses parents en Floride et adorant faire tourner ses frères en bourrique. Anecdotes : Ray est natif de Gainesville en Floride ◙ Il a fait quelques séjours en centre de détention juvénile, en compagnie de Shane ◙ Son aîné ne l'a jamais suivit en taule, lui commence à bien connaître le concept ◙ Il a fait quelque séjour dans l'aile psychiatrique des prisons où il a séjourné, pour de violente agression à main nu contre détenu ◙ Il a fait partit d'un gang de bikers il y a quelques années en tant que Sgt at arms
S'il avait pu relier par A+B tous les éléments étranges concernant son adversaire, cela aurait fait belles lurettes qu'il aurait deviner que ce dernier était tout sauf un Terrestre. Bien sûr, c'était sans compter sur sa légendaire frustration et sur l'impulsivité qui guidait ses gestes à chaque fois que l'alcool rentrait en jeu - même sans alcool, penserait à raison son frère... - et qui l'empêchait de clairement "voir" ceux qui l'entouraient. Mieux valait tard que jamais, même si dans ce cas de figure très précis, ç'aurait pu être dangereux pour sa propre vie... Connor ne comptait plus les fois où sa fierté avait parlé pour lui, Zachary s'en chargeant très bien lorsqu'il en était témoin. Et même lorsque ce dernier n'était pas présent, il avait un don pour savoir lorsque son ami avait encore déconné. Aussi savait-il que lorsqu'il rentrerait à l'Institut après cette soirée, le frisé ne pourrait rien lui cacher...
Autant la nature de loup du blond ne lui était plus étrangère, autant ses références lui passaient complètement au-dessus de la tête. C'était simple, les deux adversaires n'étaient pas sur la même longueur d'ondes. Aussi Connor fronça-t-il les sourcils lorsque la créature lui balança sa réplique, tout fier, ressortant cette histoire de baiser volé avec un sourire à lui décrocher la mâchoire et qui lui donnait affreusement envie de le réduire en charpie. L'affublant d'un prénom qu'il ne connaissait ni de l'Ange ni du Démon. Il faisait bien la paire lui et Kurt... Il allait lui répondre que regarder la télé avec sa petite sœur n'avait pas été la plus brillante de ses idées, lorsque le squelette ambulant s'incrusta dans leur échange pour faire les présentations. Toujours avec ce ton suffisant et moqueur qu'il se plaisait à garder dans n'importe qu'elle situation. Il devait bien avouer qu'il savait choisir son moment. Ce vampire avait un don pour tout ramener à lui et ce, n'importe quand. Il ne savait pas - ou ne voulait pas - se tenir tranquille et laisser parler les grandes personnes. Il fallait toujours qu'il entre en scène. Qu'on ne l'oublie pas. « Voyons Connor, je sais que t'es pas très sociable même pour un américain, mais ce sont pas des manières de se présenter ! » continua-t-il en agrippant avec force le bras qui bloquait son acolyte surnaturel, l'obligeant à le lâcher. « Et si t'allais voir ailleurs si j'y suis Kurt ? » répondit Connor de mauvaise humeur, détachant son attention du molosse récemment découvert pour couler son regard dans celui sans vie mais plein de malice du chieur de service. Il n'avait qu'à le regarder pour que son envie de lui en mettre une ne remonte en flèche. Indépendamment du fait qu'il avait en sa possession une chose qu'il devait absolument récupérer, ç'allait de soi.
S'ils ne se rejoignaient pas sur l'inspiration de leurs cinglantes répliques, les deux combattants semblaient pourtant d'accord sur un sujet : Kurt parlait trop. Aussi, le blond ne tarda pas à se manifester, ses dents serrées lâchant sa phrase d'un ton sec que Connor identifia sans mal comme étant de l'agacement, sentiment fidèle qui ne le quittait lui-même jamais lorsque le vampire était dans les parages. Le Néphilim suivit sans méfiance le bras du tatoué emprisonner la main du parasite et ne vit pas venir le coup qui plongea en plein dans sa face, les deux mains jointes le frappant violemment au nez et le firent reculer en titubant. S'il n'était pas la cible, surement aurait-il ri à gorge déployée devant la scène qui s'offrait devant ses yeux : un véritable spectacle de marionnette. Le pauvre Kurt était trimballé sans ménagement, utilisé comme arme contre le frisé sans qu'il ait la moindre chance de s'échapper. Ce dernier esquiva le coup qui suivit d'un pas en arrière avant de suivre du regard le vampire qui fut rejeté par son utilisateur sur le côté, comme un vieux chiffon sale dont on n'aurait plus d'utilité. Déstabilisé, Connor ne put qu'esquiver le prochain coup qui pleuvait sur lui, le blond désormais libéré de tout poids mort - le mot était bien choisi - extérieur, et recula encore devant l'assaut de son adversaire. Ce dernier enchaina sans attendre et, d'un bond, lui asséna un violent coup dans la mâchoire. Sa tête partie en arrière et, complètement sonné, son corps rencontra une nouvelle fois le sol, son dos le heurtant avec force et lui coupant le souffle. Connor se releva difficilement sur un coude avant de tousser, crachant le sang qui envahissait sa bouche et retomba bien vite à terre, à bout de souffle.
Il ignora l'expression satisfaite du loup qui le surplombait, son corps fatigué tourné vers le ciel étoilé dont la lune avait été le témoin silencieux de leur combat nocturne. Les cheveux humides, les membres engourdis et le crâne en feu, Connor apprécia la légère brise qui soufflait dans la ruelle. « J’crois qu’on est tous quitte maintenant… » souffla le désormais connu Ray, assit en tailleur à quelques pas derrière lui. Connor sourit, se rappelant à peine de la raison qui les avait poussé dans une telle situation. « Si tu l'dis. » souffla-t-il à son tour, se redressant en grimaçant avant de s'assoir, complètement vidé. Un regard en direction du vampire et de son visage amer lui fit échapper un rire franc et il se tourna du côté du loup en souriant. « Il faudra que tu m'apprennes ce coup, il est plutôt efficace... » commenta-t-il, faisant allusion à son utilisation originale du vampire. Si ça lui permettait de voir plus souvent cette expression de pure surprise sur son visage, il signait tout de suite pour la leçon.
Le brun soupira soudainement avant de se décider à se lever, l'envie d'alcool se faisant plus forte que celle de rester allongé sur les pavés devenus étrangement très confortables. Il plissa les yeux face à la remarque de Ray avant de rejeter son offre d'un balayement de la main et de se diriger vers le Rockin'chair. Il fut assailli par le brouhaha ambiant et se faufila en grimaçant à travers la foule déguisée jusqu'au bar où avait trouvé refuge le pirate pacifiste qu'ils avaient croisés un peu plus tôt dans la soirée. Il ignora son regard abasourdi devant l'allure qu'il devait avoir - la gueule en sang, des bleus un peu partout sur le corps - et lui commanda plusieurs bières qu'il porta dans ses bras. Il n'avait qu'une envie, sortir au plus vite de cette salle surchauffée et surpeuplée. Aussi, lorsqu'il passa enfin le pas de la porte arrière, il prit une grosse bouffée d'air frais avant de retourner auprès de ses compagnons de la soirée. « Maintenant on est quitte. » fit-il en tendant une bouteille à son adversaire avant de s'assoir à son tour, lâchant malgré lui un soupir de soulagement lorsqu'il étira ses jambes devant lui.
(c) AMIANTE
Connor Nightingale
ADMIN ♔ Mon parabatai !
Pseudo : Lioma Date d'inscription : 26/07/2018 Messages : 275 Marques de Noblesse : 45 Crédits : @moi Disponiblité RP : Indisponible
Ft. : Bob Morley Alignement : Bon Allégeance : L'Enclave, la famille Winterscar Parabatai : Zachary Winterscar Armes : Double-dagues, poignard séraphique
Origines : Américain Âge : 26 ans Métier : Chasseur shadowhunter Résidence : A l'Institut de la New Orléans Orientation : Homosexuel Statut civil : Célibataire Généalogie : Jim Nightingale | père
shadowhunter en cavale après sa trahison en juillet 2011.
Et paf ! En plein dans sa mouille ! Un instant il trace du bout des lèvres le contour de la rose noire tatouée au dessus de la clavicule pale ; la seconde d’après il fait tout noir, le doux parfum de la délicieuse Candice remplacé par une odeur bien plus masculine... Et un soupçon de transpiration. Il ne l’a pas vue venir celle-là, perdu dans la chaleur enivrante du corps plein de vie. L’attaque soudaine du cuir vengeur l’oblige à reculer d’un pas. Tir de précision à la veste ; les nouvelles méthodes de l’Institut sont vraiment... Créatives. A ce rythme-là, ils vont tous finir à poil ces cons. Diantre, il est trop vieux pour ces conneries. Mais il doit aussi admettre que ça fait mouche. 
